Archives par mot-clé : pharmacies

Valsartan : des comprimés dangereux retirés des pharmacies

Valsartan : des comprimés dangereux retirés des pharmacies

Le 3 août 2018.

Les médicaments à base de valsartan fabriqués par le laboratoire chinois Zhejiang Huahai Pharmaceuticals se sont révélés cancérogènes. L’Agence européenne des médicaments vient d’interdire leur commercialisation.

Valsartan chinois : un risque faible mais non moins réel

Si vous prenez un médicament contenant du valsartan comme substance active, et que celui-ci a été fabriqué par Zhejiang Huahai Pharmaceuticals, vous devez rapporter votre boîte de médicament en pharmacie. Telle est la consigne de l’Agence européenne des médicaments (EMA). La raison ? Ces comprimés mal conçus pourraient être cancérigènes.

 

Mais ne paniquons pas : le risque que quelqu’un tombe réellement malade après avoir pris ces médicaments est, somme toute, relatif. L’EMA estime que sur 5.000 patients prenant ces comprimés quotidiennement pendant sept ans minimum, un patient supplémentaire pourrait développer un cancer à cause de la prise de ces comprimés.

Valsartan : des alternatives existent

Si le valsartan vous a été prescrit, n’arrêtez surtout pas votre traitement : Zhejiang Huahai Pharmaceuticals n’est pas le seul laboratoire fabriquant des comprimés à base de valsartan. Le pharmacien vous indiquera et vous dispensera sûrement un médicament équivalent, fabriqué par un autre laboratoire.

 

Le valsartan est indiqué aux patients souffrant de troubles de la circulation sanguine (hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, crise cardiaque survenue récemment…). Il est donc déconseillé d’arrêter totalement la prise de valsartan.

Anton Kunin

À lire aussi : Alcool et cancer : y a-t-il une quantité sécuritaire?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Faut-il retirer la malbouffe des pharmacies au Canada ?

Au Canada, il n’est pas rare de voir des rayons entiers de nourriture peu recommandable pour un préserver une bonne santé. Comment la malbouffe peut-elle encore avoir sa place dans des lieux dédiés à la santé ?

La malbouffe trop présente dans les pharmacies au Canada ? 

Quand on rentre dans une pharmacie au Canada, une grande partie des lieux est consacrée à la nourriture. Pourtant, ces produits ne sont pas des aliments naturels, des compléments alimentaires ou des substituts de repas pour les personnes au régime. On parle alors de malbouffe : boissons gazeuses, chips, biscuits sucrés et bonbons en tout genre.

Me Bourassa-Forcier enseigne à l’université de Sherbrooke. Elle explique que de nombreux pharmaciens n’ont pas vraiment le choix d’accepter ou de refuser ces produits. Leur pharmacie est en fait associée à des grandes chaînes, qui exercent des pressions importantes sur le contenu de leurs rayons et ils ne peuvent exercer de pouvoir de décision. 

Promouvoir la santé ou le commerce ? 

La double casquette des pharmaciens est paradoxale : comment peut-on à la fois promouvoir la santé du patient et le pousser à la consommation en lui proposant des produits néfastes pour sa santé ? Au Québec, 7 % de la nourriture est achetée dans les pharmacies. Le coût des soins pour les personnes touchées par des maladies engendrées par une mauvaise alimentation est faramineux et commence à interroger l’Ordre des pharmaciens.

« On avait un levier légal pour le tabac ; pour le sucre ou les autres aliments, nous n’en avons pas. On n’a pas de levier légal pour fouiller la boutique du pharmacien et lui interdire des choses, mais on peut très certainement l’encourager à réfléchir à ça », termine Bertrand Bolduc, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec.

Maylis Choné

À lire aussi : Pourquoi aimons-nous manger gras et sucré ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Zoom sur les pharmacies low cost

Dans cette pharmacie du Ve arrondissement de Paris, on casse les prix. Et parmi les clients du quartier, se pressent aussi de nombreux clients coréens. L’un des employés, conseiller en parapharmacie, est même là pour satisfaire tous ces touristes. « S’ils viennent c’est parce que ça existe chez eux, mais avec une différence de prix intéressante pour eux ici« , témoigne, Jessy Cornu. Avec des dizaines de milliers de références, cette

pharmacie discount, en plein coeur de Paris, affiche des prix de 20 à 30% moins élevés que les autres officines.

Ce sont grâce aux quantités colossales de produits commandés que ce type de pharmacie parvient à réduire les coûts. Avec ces volumes colossaux, le principal concurrent de ces nouvelles pharmacies est la grande distribution. « On applique leur méthode : acheter en très gros volumes pour négocier correctement les prix« , confie le pharmacien. Pour qu’une telle méthode soit rendue possible, la pharmacie doit disposer d’une vaste réserve de stockage. Aujourd’hui, une cinquantaine de pharmacies discount ont ouvert en France. Leur nombre pourrait rapidement augmenter.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. Pièces à conviction : « Dans les chantiers du tram parisien, de l’amiante en pagaille »
DIRECT. Pollution : la vitesse maximale réduite de 20km/h jeudi en Ile-de-France
Zones rurales : les vieux médecins peinent à trouver des successeurs
News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Les pharmacies prises d’assaut par les Français angoissés

Les Français cherchent à la pharmacie une réponse à leurs angoisses. « Il n’y a pas un client qui ne parle pas de ce qui s’est passé. Ils restent inquiets, angoissés à l’idée de sortir« , explique Andrée Ivaldi, pharmacienne, devant la caméra de France 3. »Ils nous demandent conseil pour les aider à tenir un petit peu » raconte la pharmacienne.

Dans les quartiers proches des attentats, les ventes de psychotropes ont augmenté encore plus qu’ailleurs mais l’ensemble des Français est touché par cette montée d’anxiété.

« Quand on va « tuer Charlie Hebdo » pour reprendre l’expression d’un terroriste, c’est une partie de l’identité française qu’on tue. Or cette identité française c’est une chose vulnérable. La société française est une société déprimée« , explique Olivier Bouvier de la Maisonneuve, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris.

Somnolence, risques d’accidents de la route ou de chutes pour les plus âgés, dépendance : ces molécules, les benzodiazépines, déjà surconsommées en France, ont de redoutables effets secondaires.

Retrouvez cet article sur Francetv info

Ebola : « baisse réelle » des nouveaux cas en Afrique de l’Ouest
VIDEO. Santé : la France face à une pénurie de sang
VIDEO. La France angoissée : les pharmacies assaillies
VIDEO. Les édulcorants sont-ils vraiment efficaces ?
Grève des médecins : une « baisse réelle mais modérée » des télétransmissions


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Les pharmacies pratiquent déjà le tiers payant généralisé

Les médecins accentuent la pression sur le gouvernement. Ils protestent contre la généralisation du tiers payant et craignent un alourdissement de leurs tâches administratives ainsi que des retards dans les paiements. Cependant, la plupart des pharmaciens utilisent ce dispositif depuis des années.

« J’ai des médicaments qui sont pris à 100 % donc je ne paie pas. C’est très bien pour moi », se réjouit la cliente d’une officine, au micro de France 3. Dans cette pharmacie du 10e arrondissement, 150 dossiers de tiers payant sont traités tous les jours. Le pharmacien doit transmettre toutes les données du patient concernant les médicaments délivrés, à la mutuelle et à la Sécurité sociale.

« Comptez entre sept à dix minutes pour réaliser toutes les formalités administratives. Ça, c’est un minimum au moment où le client est là. Après il y a un travail qui se passe derrière quand on envoie toutes ces informations », souligne Alain Sfez, pharmacien. Les délais pour se faire rembourser oscillent entre huit et quinze jours, quand il n’y a pas de problème. « Parfois, cela peut durer deux mois », lance Fabien Navarro, pharmacien.

Le tiers payant a aussi nécessité un investissement. Il s’élève à 40 000 euros pour l’équipement informatique et 200 euros pour la maintenance.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. Le classement des villes les plus polluées
VIDEO. Pollution : attention particules mortelles
VIDEO. Vers une limitation de la puissance des casques ?
VIDEO. Google veut repousser les limites de l’espèce humaine
VIDEO. Médecins: leurs revenus passés au crible


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Les pharmacies de garde posent problème en Algérie

Share Button

La question des pharmacies de garde vient d’être remise sur le tapis par de nombreux malades et des citoyens de la ville de Constantine qui se sont plaints de ne pas pouvoir s’approvisionner en cas d’urgence, la nuit, en médicaments auprès des officines de garde désignées.

Les plaignants ont évoqué un manque total d’information sur le programme périodique contenant la liste des pharmacies de garde établi par la direction de la Santé publique, de la Population et de la Réforme hospitalière. «On sait seulement que la vacation effectuée par les officines de garde s’achève à 22h3O, et à partir de cette heure nous sommes livrés à nous-mêmes, sans aucun repère, sachant que les malades peuvent avoir besoin de médicaments vitaux à toute heure de la nuit». Et d’estimer que l’horaire de garde doit être révisé par les secteurs concernés. Et à cet égard, les informations puisées auprès de pharmaciens engagés dans le programme de garde nous ont révélé qu’une réflexion est effectivement engagée dans ce sens entre les partenaires du secteur, à savoir les responsables d’officine, la direction de la Santé et les responsables du syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo). Toutefois, ce qui préoccupe dans l’immédiat les malades, c’est aussi le fait que certains pharmaciens désignés à la garde par la DSP ne respectent pas le programme établi, que d’autres s’abstiennent tout simplement de faire la garde en évoquant le sempiternel problème de la sécurité nocturne. Enfin, d’autres malades que nous avons rencontrés pointent du doigt le déficit flagrant en communication qui perdure. «D’habitude, disent-ils, la direction de la Santé établit une liste des pharmacies de garde en prenant le soin d’en assurer la large diffusion à travers la presse locale, la radio, etc. Or, cette bonne habitude a été perdue de vue depuis bien longtemps, laissant les malades errer la nuit, dans un désarroi total, à la recherche de médicaments en s’informant auprès des citoyens sur la localisation des éventuelles pharmacies de garde».

Pharmacie 2.0 Interrogé hier, M. Aib, porte-parole du Snapo de Constantine et membre de son conseil national, a assuré que le plan de garde est respecté par les pharmaciens mais qu’il y a effectivement un déficit en communication qui a fait que le citoyen est tenu dans l’ignorance totale de ce programme. Et d’expliquer pourquoi celui-ci, qui date de deux ans environ, dit-il, n’a pas marché à Constantine sur le plan de la communication. «C’était prévu que c’est la direction de la Santé qui le communiquerait. A la même époque, nous les pharmaciens, nous avions tenu une assemblée générale et convenu de deux genres de garde: la garde obligatoire et la garde volontaire. La liste concernant la première serait établie par la DSP et communiquée aux pharmaciens. A cette époque aussi, nous avions rencontré un problème: si des pharmaciens situés au centre-ville par exemple, dans des endroits facilement accessibles à tout citoyen, se sont engagés à faire la garde, d’autres pharmaciens situés dans d’autres endroits ont refusé catégoriquement». Dans la wilaya de Constantine, a poursuivi le représentant du Snapo, «il y a 37 pharmacies dont une partie a été désignée pour travailler jusqu’à 22h, et l’autre jusqu’à minuit». Une seule officine ouvre H/24. «Le hic est que personne ne connaissait cette liste car elle n’a pas été affichée par la DSP laquelle, malheureusement, ne nous a envoyé aucun accord écrit à ce sujet. C’était uniquement un accord verbal».

Au sujet de la permanence H/24, les malades ont signalé une autre contrainte provoquée par les problèmes que connaît le pont de Sidi-Rached. «La seule officine concernée est située dans l’hyper centre de la ville auquel on accède généralement par le vieux pont de Sidi-Rached», ont-ils expliqué, et tant que cet ouvrage est «fermé à la circulation automobile à partir de 21h, cela ne fait qu’augmenter nos difficultés». Aussi, ils ont souhaité que d’autres pharmacies suivent cet exemple du travail H/24. A ce propos, M. Aib est revenu pour rétorquer que «dans toute la capitale française, Paris, par exemple, il y a uniquement 3 pharmacies qui assurent la garde de nuit. A Constantine, nous en avons une, et je pense que nous sommes dans les normes».

Voulant connaître sur ce sujet la version de la direction de la Santé, nous avons tenté hier d’entrer en contact avec le DSP, malheureusement, son secrétariat nous a répondu que ce dernier était en réunion à l’extérieur de la direction.

Commentaires


Top Actus Santé

Les pharmacies de garde posent problème en Algérie

Share Button

La question des pharmacies de garde vient d’être remise sur le tapis par de nombreux malades et des citoyens de la ville de Constantine qui se sont plaints de ne pas pouvoir s’approvisionner en cas d’urgence, la nuit, en médicaments auprès des officines de garde désignées.

Les plaignants ont évoqué un manque total d’information sur le programme périodique contenant la liste des pharmacies de garde établi par la direction de la Santé publique, de la Population et de la Réforme hospitalière. «On sait seulement que la vacation effectuée par les officines de garde s’achève à 22h3O, et à partir de cette heure nous sommes livrés à nous-mêmes, sans aucun repère, sachant que les malades peuvent avoir besoin de médicaments vitaux à toute heure de la nuit». Et d’estimer que l’horaire de garde doit être révisé par les secteurs concernés. Et à cet égard, les informations puisées auprès de pharmaciens engagés dans le programme de garde nous ont révélé qu’une réflexion est effectivement engagée dans ce sens entre les partenaires du secteur, à savoir les responsables d’officine, la direction de la Santé et les responsables du syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo). Toutefois, ce qui préoccupe dans l’immédiat les malades, c’est aussi le fait que certains pharmaciens désignés à la garde par la DSP ne respectent pas le programme établi, que d’autres s’abstiennent tout simplement de faire la garde en évoquant le sempiternel problème de la sécurité nocturne. Enfin, d’autres malades que nous avons rencontrés pointent du doigt le déficit flagrant en communication qui perdure. «D’habitude, disent-ils, la direction de la Santé établit une liste des pharmacies de garde en prenant le soin d’en assurer la large diffusion à travers la presse locale, la radio, etc. Or, cette bonne habitude a été perdue de vue depuis bien longtemps, laissant les malades errer la nuit, dans un désarroi total, à la recherche de médicaments en s’informant auprès des citoyens sur la localisation des éventuelles pharmacies de garde».

Pharmacie 2.0 Interrogé hier, M. Aib, porte-parole du Snapo de Constantine et membre de son conseil national, a assuré que le plan de garde est respecté par les pharmaciens mais qu’il y a effectivement un déficit en communication qui a fait que le citoyen est tenu dans l’ignorance totale de ce programme. Et d’expliquer pourquoi celui-ci, qui date de deux ans environ, dit-il, n’a pas marché à Constantine sur le plan de la communication. «C’était prévu que c’est la direction de la Santé qui le communiquerait. A la même époque, nous les pharmaciens, nous avions tenu une assemblée générale et convenu de deux genres de garde: la garde obligatoire et la garde volontaire. La liste concernant la première serait établie par la DSP et communiquée aux pharmaciens. A cette époque aussi, nous avions rencontré un problème: si des pharmaciens situés au centre-ville par exemple, dans des endroits facilement accessibles à tout citoyen, se sont engagés à faire la garde, d’autres pharmaciens situés dans d’autres endroits ont refusé catégoriquement». Dans la wilaya de Constantine, a poursuivi le représentant du Snapo, «il y a 37 pharmacies dont une partie a été désignée pour travailler jusqu’à 22h, et l’autre jusqu’à minuit». Une seule officine ouvre H/24. «Le hic est que personne ne connaissait cette liste car elle n’a pas été affichée par la DSP laquelle, malheureusement, ne nous a envoyé aucun accord écrit à ce sujet. C’était uniquement un accord verbal».

Au sujet de la permanence H/24, les malades ont signalé une autre contrainte provoquée par les problèmes que connaît le pont de Sidi-Rached. «La seule officine concernée est située dans l’hyper centre de la ville auquel on accède généralement par le vieux pont de Sidi-Rached», ont-ils expliqué, et tant que cet ouvrage est «fermé à la circulation automobile à partir de 21h, cela ne fait qu’augmenter nos difficultés». Aussi, ils ont souhaité que d’autres pharmacies suivent cet exemple du travail H/24. A ce propos, M. Aib est revenu pour rétorquer que «dans toute la capitale française, Paris, par exemple, il y a uniquement 3 pharmacies qui assurent la garde de nuit. A Constantine, nous en avons une, et je pense que nous sommes dans les normes».

Voulant connaître sur ce sujet la version de la direction de la Santé, nous avons tenté hier d’entrer en contact avec le DSP, malheureusement, son secrétariat nous a répondu que ce dernier était en réunion à l’extérieur de la direction.

Commentaires


Top Actus Santé

Les pharmacies pourront vendre des médicaments en ligne

Comme le prévoit une directive européenne de 2011, la France va autoriser les pharmacies à vendre en ligne les médicaments qui n’ont pas besoin d’être délivrés sur ordonnance. L’ordre des pharmaciens s’oppose à la mesure et met en avant les risques de fraudes et de contre-indications. L’ordonnance a été présentée mercredi au conseil des ministres mais n’a pas encore été publiée au Journal Officiel.

On peut décidément tout acheter sur internet. Une ordonnance a été déposée mercredi au conseil des ministres pour autoriser la vente sur le net des médicaments en libre accès, ceux qui ne nécessitent donc pas une prescription. Le décret d’application n’a pas encore été publié au Journal Officiel mais la France est tenue de mettre le dispositif en place avant le 2 janvier.

C’est en effet cette date qui était fixée par une directive européenne de 2011 pour la légalisation des pharmacies en ligne. Celles-ci doivent cependant dépendre d’une officine physique tenue par un vrai pharmacien qui ne peut pas y vendre de médicaments sur ordonnance. Elles doivent également être validées par l’autorité régionale de santé et être déclarées à l’ordre des pharmaciens.

L’ordre des pharmaciens proteste

Ce dernier s’oppose d’ailleurs vivement à cette mesure déposée par Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé. Si les sites de vente en ligne devront bien être identifiés par un logo et seront listés, « rien ne remplace le face-à-face pour donner des conseils lors de la délivrance de médicaments, a déploré au Monde Isabelle Adenot, présidente de l’ordre des pharmaciens. Le risque de la vente à grande échelle sur Internet est de banaliser le médicament, qui n’est pas un produit de consommation courante. »

Outre les problèmes liés aux données et au respect des règles en matière d’ordonnance, la vente en ligne ne permet pas aux clients d’utiliser leur carte vitale. Or c’est là que se trouve leur dossier médical qui renferme les contre-indications auxquelles le pharmacien a besoin d’avoir accès. La question de la prudence reste centrale, surtout que certaines pharmacies savaient que la France était obligée d’appliquer la directive européenne et n’ont donc pas attendu le dernier conseil des ministres pour ouvrir leur boutique en ligne. Comme le souligne un sondage IFOP pour l’Institut de recherche anti-contrefaçons de médicaments, cité par le Monde, 9% des français ont déjà acheté des médicaments sur internet et 26% pensent s’y mettre.