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Burn-out au travail : un phénomène qui prend de l’ampleur

Burn-out au travail : un phénomène qui prend de l’ampleur

Le 16 janvier 2018.

Selon un rapport de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), publié mardi 16 janvier, les arrêts de travail pour « affections psychiques » sont en hausse en France.

Les arrêts de travail pour affections psychiques en hausse

Le travail prend de plus en plus de place dans nos vies et certains y laissent leur santé. C’est ce que révèle l’Assurance maladie dans un rapport intitulé « Santé travail : enjeux et actions ». Selon ces travaux, les accidents du travail sont en baisse en France, mais ceux qui sont liés à une « affection psychique » ne cessent d’augmenter. En 2016, 10 000 cas de troubles psychiques reconnus comme accidents du travail ont été recensés par l’Assurance maladie.

Le nombre de ces accidents du travail n’a fait qu’augmenter ces dernières années : +10 % par an de 2011 à 2014 ; +5 % entre 2014 et 2015 ; et +1 % entre 2015 et 2016. Mais ces chiffres ne concernent que les affections psychiques déclarées comme accidents du travail. Si on regarde du côté des affections psychiques reconnues comme maladies professionnelles, on observe qu’elles ont été multipliées par 5 en 5 ans.

Les femmes particulièrement touchées

Mais que recouvre le terme « affections psychiques » ? L’Assurance maladie définit ainsi les troubles anxieux, l’insomnie chronique, la dépression ou les excès de stress. Pour que des troubles psychiques soient reconnus comme des accidents du travail, il faut un certificat médical qui décrit l’accident et ses circonstances. Toujours selon ce rapport, le nombre de suicides reconnus en accidents du travail varie entre 10 et 30 chaque année.

Il faut noter que affections psychiques liées au travail touchent particulièrement les femmes. Selon ce rapport, les victimes de troubles psychosociaux liés au travail sont en effet à 60 % des femmes et elles ont généralement la quarantaine. Elles sont plus touchées parce qu’elles sont plus représentées dans des secteurs très exposés. Parmi eux, on trouve le médico-social (18 % des accidents du travail pour affections psychique), le transport (15 %) et le commerce de détail (13 %).

Marine Rondot

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Chirurgie esthétique des fesses : un phénomène en plein essor au Québec

Chirurgie esthétique des fesses : un phénomène en plein essor au Québec

Le 24 novembre 2017.

Les Québécoises mais également les Québécois sont de plus en plus adeptes de la chirurgie esthétique, notamment pour s’offrir des fesses de rêve. Mais ces opérations ne sont pas sans danger.

Des opérations esthétiques dangereuses

Les fesses rebondies de Kim Kardashian et de Rihanna font rêver de nombreuses femmes dans le monde entier, qui sont prêtes à passer par la chirurgie esthétique pour ressembler à ces stars américaines. Cette opération s’appelle le lifting brésilien (« Brazilian butt lift »). Cela permettrait à certaines femmes de se sentir mieux dans leur peau, mais ces coups de bistouris ne sont pourtant pas sans risque.

Une jeune américaine, Ranika Hall, âgée de 25 ans, l’a appris à ses dépens. Elle souhaitait avoir de plus jolies fesses. Pour cela, les chirurgiens d’un hôpital de Floride ont procédé à une liposuccion de 12 zones de son corps, puis ont injecté de ce gras dans les fesses de la jeune femme. À la suite de cette opération, elle a perdu connaissance et a arrêté de respirer, selon nos confrères du Huffington Post Québec. Ce cas ne serait pas isolé.

Le phénomène prend de l’ampleur en Amérique du Nord

Différentes associations québécoises se sont intéressées à ce phénomène et selon elles, il aurait pris beaucoup d’ampleur ces dernières années au Canada. Pour parvenir à ces conclusions, elles se sont basées sur les chiffres de la Société américaine de chirurgie esthétique, qui a révélé qu’en 2014, la demande de chirurgie esthétique du fessier avait explosé. Par rapport à l’année passée, elle avait augmenté de 86 %.

« La demande est assez croissante et elle dépasse les augmentations mammaires, qui étaient la chirurgie numéro un », commente le Dr Berbari, dans les colonnes du Journal de Montréal. Pour payer moins cher, certaines femmes ne vont pas voir des médecins mais des instituts, qui injectent du silicone industriel ou de l’huile minérale dans les fesses. Une pratique totalement illégale, qui entraîne des risques importants d’infection.  

Claire Verdier

En savoir plus sur la chirurgie esthétique

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La Haute autorité de santé alerte sur le phénomène des bébés à la tête plate

La Haute autorité de santé alerte sur le phénomène des bébés à la tête plate

Le 31 juillet 2017

Saisie en avril 2017 par une association de défense des patients, la Haute autorité de santé (HAS) s’apprête à publier ses notes sur la plagiocéphalie, le phénomène de la tête plate chez les bébés. 

La plagiocéphalie peut causer des déficiences cognitives 

Depuis 1994, il est recommandé aux parents de coucher les nouveaux-nés sur le dos afin d’éviter la mort subite du nourrisson. L’ennui, c’est qu’être couché sur le dos trop fréquemment favorise la plagiocéphalie chez les nourrissons. Autrement dit, cette position contribue à aplatir le crâne des bébés. Depuis plus de vingt ans, le nombre d’enfants atteints de plagiocéphalie ne cesserait donc d’augmenter.

Actuellement, 20 % des nouveaux-nés seraient concernés par le phénomène. Or, la plagiocéphalie est une grave déformation du crâne des nourrissons. Selon un responsable de l’HAS, interrogé par nos confrères du Parisien, la plagiocéphalie peut en effet « conduire à des complications mécaniques, sur le plan maxillo-facial ou cervico-brachial, voire cognitives » 

La plagiocéphalie est extrêmement coûteuse à soigner 

Le 4 avril 2017, une association qui souhaite sensibiliser les Français sur les risques de la plagiocéphalie a saisi la HAS sur le sujet. Selon Claude Rambaud, la vice-présidente de cette association, il faudrait simplement avertir les parents qu’il existe des solution pour éviter la mort subite des nourrissons et la plagiocéphalie. « Alterner le sommeil (du nouveau-né, ndlr) un jour côté droit, un jour côté gauche » en serait une. 

D’ailleurs, si le phénomène des bébés à la tête plate est à prendre au sérieux, c’est aussi parce qu’il est extrêmement coûteux à soigner. En effet, si quelques séances chez un kinésithérapeute ou un ostéopathe peuvent suffire à enrayer les plagiocéphalies les plus légères, certains nourrissons devront porter un voire deux casques orthopédiques pour guérir. Or, ces casques orthopédiques – qui ne sont pas remboursés – coûtent entre 980 et 4 000 €. 

Marie-Hélène Hérouart

À lire aussi : Mort subite du nourrisson : les bons reflexes à adopter

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Phénomène du « déjà-vu » : comment ça marche ?

Le 27/04/2016,

Vous entrez dans une pièce pour la première fois, vous prenez un repas avec des inconnus, et soudain vous vous dites « j’ai déjà vécu ce moment ». 60 à 70 % des individus ont expérimenté cette étrange sensation au moins une fois.

Comment expliquer cette impression de déjà-vu ?

Bien que le déjà-vu soit encore mal compris par la communauté scientifique, certaines recherches semblent s’approcher de l’explication.

Un trouble du circuit de la mémoire

Les résultats d’un essai clinique mené par les chercheurs de l’Université de Leeds au Royaume-Uni (1) ont montré que certains patients souffrant d’épilepsie temporale (la forme la plus courante d’épilepsie) vivent des expériences de déjà-vu lors de la phase initiale de la crise.

En menant des travaux chez des patients souffrant d’épilepsie, les chercheurs ont constaté que le déjà-vu est un trouble du circuit de la mémoire.

On le sait, il suffit d’une odeur familière par exemple pour qu’un souvenir remonte. Dans le cas du déjà-vu, il se pourrait que l’information sensorielle (bruit, odeur…) dérive vers la mémoire à long terme au lieu de la mémoire à court terme. Notre cerveau prendrait alors pour un souvenir les messages envoyés au présent par les sens.

Une anomalie de l’hippocampe

Selon les résultats d’une étude publiés en 2012 dans la revue Clinical Neurophysiology (2), le déjà-vu proviendrait d’une interaction particulière entre l’hippocampe et les cortex rhinaux. L’hippocampe entrerait dans une activité de remémoration trop tôt, avant même d’avoir stocké un contenu à se remémorer.

La formation du souvenir ne se produirait alors pas après la scène, mais en même temps, faisant du présent, un souvenir.

Selon le professeur Hook, du département de Neurosciences du A & M Health Science Center College of Medicine (Texas, Etats-Unis), en allant plus loin dans la recherche et les études, on aura certainement une réponse concluante à propos du phénomène de déjà-vu dans le futur.

(1) Nathan A. Illman, Chris R. Butler, Celine Souchay and Chris J. A. Moulin, Déjà vu Experiences in Temporal Lobe Epilepsy, Epilepsy Research and Treatment, Volume 2012, Article ID 539567, 2012

(2) Bartolomei F, Barbeau EJ, Nguyen T, McGonigal A, Régis J, Chauvel P, Wendling F, Rhinal-hippocampal interactions during déjà vu, Clin Neurophysiol. 2012 Mar;123(3):489-95. doi:10.1016/j.clinph.2011.08.012. Epub 2011 Sep 15.

Crédit photo : Salih Dastan

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Puberté précoce : retour sur ce phénomène peu connu

En pleine campagne, Emma grandit au plus près de la nature, nourrie aux produits bio du jardin. Pourtant, des produits chimiques perturbent son système hormonal au point de provoquer l’an dernier une puberté précoce, à l’âge de sept ans.

1 200 petites filles en France

La féminisation précoce des petites filles impose un lourd suivi médical. À Montpellier, Emma consulte le professeur Sultan, pionné dans le suivi des maladies environnementales dues aux perturbateurs endocriniens. Chaque année, près de 1 200 petites filles en France reçoivent un traitement anti-hormonal pour freiner une puberté précoce aux conséquences parfois lourdes, comme l’arrêt de la croissance, des risques accrus de diabète, d’obésité et de maladies cardiovasculaires. Pour les deux tiers de ces petites patientes, le professeur Sultan a identifié une cause environnementale : pesticides, plastiques, hydrocarbures, détergents ou cosmétiques. Emma a, elle, la chance d’être bien prise en charge par l’hôpital et choyée par ses parents. Elle continue de jouer avec insouciance comme une petite fille de son âge.

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