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Les femmes font moins d’activité physique que les hommes

Les femmes font moins d’activité physique que les hommes

Le 29 mai 2019.

 

Huit femmes sur dix ne marche pas suffisamment en France. Une étude révèle que le manque d’activité physique touche davantage les filles que les garçons, et ce, dès l’adolescence.

Les femmes trop sédentarisées

Les femmes seraient-elles moins sportives que les hommes ? Une étude révèle que huit françaises sur dix font moins de 10.000 pas par jour, soit le nombre de pas minimum recommandés par l’Organisation mondiale de la santé pour se maintenir en forme et prendre soin de sa santé. Une femme sur trois effectue même moins de 5.000 pas. La moyenne se situe autour de 7.578 pas par jour chez les femmes, contre 8.217 pour les hommes.

L’étude publiée ce 29 mai, par l’association Attitude Prévention et réalisée en collaboration avec l’Irmes, met en évidence une activité physique et sportive féminine insuffisante et une sédentarité importante. En France, les femmes restent en moyenne assises 7h25 par jour, beaucoup plus que les Finlandaises avec 5h47 de temps sédentaire. Selon l’étude réalisée dans cinq pays européens, 7 femmes sur 10 sous-estiment les risques qu’induit la sédentarité sur leur santé.

Une baisse de la pratique qui intervient durant l’adolescence

Seules 40% des Françaises consacrent la majorité de leur temps libre à une activité physique. 83% d’entre-elles font du sport au moins une fois par semaine et préfèrent en général la marche (22%), le vélo (16%), la course à pied (16%), la natation et le fitness. Leur motivation principale reste l’entretien physique et le bien-être pour 65% d’entre-elles. Pour la majorité des femmes ne pratiquant pas de sport, elles mettent en avant les contraintes horaires (42%), le manque de motivation (36%), le manque d’offre (34%), le manque de temps (20%) et le coût (17%). Seule une prescription médicale (23%) ou une pratique en famille ou entre amis (22%) pourrait inciter celles-ci à changer leurs habitudes.

L’écart entre les garçons et les filles sur la pratique sportive apparaît dès l’adolescence. 69% des petites filles âgées de 6 à 11 ans pratiquent un sport, mais elles ne sont que 53% chez les 11-17 ans à continuer de pratiquer une activité physique. Les sports les plus populaires chez les jeunes filles sont la gymnastique, la danse, les sports aquatiques, les sports collectifs, l’équitation et les sports de combat. En moyenne, 61% des filles âgées de 6 à 17 ans pratiquent un sport, l’écart avec les garçons ne se résorbe qu’à partir de 35 ans.

 

Nicolas Boutin

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L’effet d’un peu d’activité physique légère sur le vieillissement cérébral

Une légère augmentation de l’activité physique, même de faible intensité, est associée à un volume cérébral plus important et à un vieillissement cérébral en meilleure santé, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Des données probantes suggèrent que la pratique régulière d’une activité physique peut prévenir le déclin cognitif et la démence. Cependant, les niveaux d’activité spécifiques optimaux pour la prévention de la démence ne sont pas encore clairement définis.

Les personnes actives physiquement présentent des facteurs de risque métaboliques et vasculaires plus faibles et ces facteurs de risque peuvent expliquer leur propension à un vieillissement cérébral plus sain.

Les nouvelles lignes directrices américaines de 2018 sur l’activité physique suggèrent qu’une certaine activité physique est préférable à aucune, mais elles recommandent de faire plus de 150 minutes d’activité d’intensité modérée à vigoureuse par semaine pour des bienfaits substantiels.

Nicole Spartano de l’Université de Boston et ses collègues ont analysé des données provenant de la cohorte Framingham Heart Study. Chaque heure supplémentaire par semaine passée à faire une activité physique d’intensité légère correspondait à environ 1,1 an de moins de vieillissement cérébral.

Ces résultats suggèrent que des bénéfices en lien avec le vieillissement du cerveau pourraient être obtenus avec des niveaux d’intensité ou des quantité d’exercice plus faibles et plus réalisables que les recommandations, soulignent les chercheurs.

Chaque heure supplémentaire d’activité physique d’intensité légère était associée à des volumes cérébraux plus élevés, même chez les personnes qui ne respectaient pas les lignes directrices actuelles en matière d’activité physique.

Pour plus d’informations sur l’activité physique et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Boston.
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Les médecins doivent prescrire plus souvent une activité physique à leurs patients

Les médecins doivent prescrire plus souvent une activité physique à leurs patients

Le 19 octobre 2018

C’est sans doute le meilleur des remèdes et pourtant les médecins ne le prescrivent pas encore assez : le sport. La Haute Autorité de Santé (HAS) vient de leur rappeler.

Les médecins doivent-ils prescrire une activité physique ?

Est-ce le rôle d’un médecin traitant de prescrire une activité physique à leurs patients ? Cela fait partie de leurs compétences mais peu d’entre eux la mettent en pratique. Et pourtant, on sait depuis longtemps maintenant qu’une activité physique régulière d’intensité variable selon les profils, permet de se maintenir en forme quel que soit son âge

Plus encore, elle serait le moyen de réduire les effets de certaines maladies et de baisser peu à peu, dans certains cas, les traitements médicamenteux associés. Voilà pourquoi la Haute Autorité de Santé a rappelé aux médecins traitants le 18 octobre de prescrire ce sport-santé sans modération à leurs patients. 

Cancers, diabète, hypertensio artérielle

Pour réduire certaines maladies comme les maladies cardio-vasculaires, les cancers du côlon, de la prostate ou du sein, la dépression et l’anxiété, réduire l’hypertension artérielle, contrôler le diabète, le sport serait la meilleure des solutions. En plus les contre-indications sont rares et les effets secondaires sont plutôt bénéfiques. Seul frein ? Le non-remboursement pas l’Assurance-maladie.

Pas besoin de courir un marathon : dix minutes d’activité par jour suffisent surtout pour les personnes âgées ou fragiles. Monter les escaliers, s’étirer, faire du vélo, marcher un peu plus au lieu de prendre sa voiture, jardiner… De son côté l’OMS recommande trente minutes d’activité d’intensité modérée pour se maintenir en forme. 

Maylis Choné

À lire aussi : L’activité physique? Tout simplement essentielle

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Toute activité physique semble améliorer la longévité

Cumuler 30 minutes d’activité physique légère (jardinage, promenade…) par jour permettrait aux hommes âgés de diminuer leur risque de mortalité de 17 % comparativement à ceux qui sont sédentaires, selon une étude publiée dans la revue British Journal of Sports Medicine.

Barbara Jefferis de l’University College London et ses collègues ont mené cette étude avec 1181 hommes, âgés en moyenne de 78 ans, qui ont porté un appareil mesurant la quantité et l’intensité de l’exercice physique pendant sept jours.

Les participants ont ensuite été suivis pendant cinq ans en moyenne, au cours desquels 194 d’entre eux sont décédés.

Une demi-heure d’activité légère par jour diminuait le risque de mortalité de 17 % ; une heure diminuait le risque de 33 %.

Les directives britanniques et américaines ne mentionnent aucun avantage d’une activité d’intensité légère », souligne la chercheure, alors que toutes les activités aussi modestes soient-elle, sont bénéfiques.

Les recommandations britanniques actuelles préconisent au moins 150 minutes par semaine d’activité physique modérée à vigoureuse durant des périodes d’au moins 10 minutes.

Dans la présente étude, seulement 16 % des participants faisaient de l’exercice d’intensité légère à modérée pendant 10 minutes. Mais 66 % accumulaient 150 minutes par semaine avec des périodes inférieures à 10 minutes.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : British Journal of Sports Medicine, .
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La danse comparée à l’entraînement physique traditionnel pour retarder le déclin cognitif

Les personnes âgées qui participent régulièrement à des sessions d’exercice physique peuvent inverser des signes cérébraux du vieillissement et la danse a le plus grand effet, selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Human Neuroscience.

Kathrin Rehfeld du German center for Neurodegenerative Diseases à Magdeburg (Allemagne) ont mené cette étude avec des volontaires, âgés en moyenne de 68 ans.

Ils ont été assignés au hasard à participer de façon hebdomadaire, pendant 18 mois, à des cours de danse ou à un entraînement traditionnel d’endurance et de flexibilité.

Une augmentation du volume de l’hippocampe a été constatée dans les deux groupes. Cette région est sujette à un déclin lié à l’âge et est affectée par des maladies comme l’Alzheimer, soulignent les chercheurs. Elle joue également un rôle clé dans la mémoire et l’apprentissage, ainsi que dans l’équilibre.

Seule la danse a entraîné des changements en ce qui concerne l’équilibre.

Le programme traditionnel d’entraînement physique comportait principalement des exercices répétitifs, tels que le vélo ou la marche nordique, mais le groupe de danse était mis au défi avec des apprentissages nouveaux chaque semaine.

Les routines de danse changeaient constamment (danse jazz, carrée, latino-américaine et en ligne). Les pas, les mouvements de bras, la vitesse et les rythmes étaient changés toutes les deux semaines pour maintenir un processus d’apprentissage constant. L’aspect le plus difficile pour les participants était de se rappeler les routines sous la pression du temps et sans aucune indication de l’instructeur.

Les chercheurs s’appuient sur ces résultats pour tester de nouveaux programmes de conditionnement physique ayant le potentiel de maximiser les effets anti-âge sur le cerveau.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec sources : Frontiers, Frontiers in Human Neuroscience
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L’activité physique pourra être prescrite par les médecins

L’activité physique pourra être prescrite par les médecins

Le 3 janvier 2017.

A partir du 1er mars 2017, les médecins pourront prescrire une activité physique aux patients souffrant d’affections de longue durée.

Une prise en charge personnalisée et progressive

Selon un décret paru samedi 31 décembre 2016 au Journal officiel, les médecins pourront dès le mois de mars prochain prescrire à certains de leurs patients de faire du sport. L’activité physique devra être prescrite « en accord avec le patient » et sera « adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical » de celui-ci, précise le décret.

Les patients qui se verront prescrire des cours de sport devront par ailleurs souffrir d’affections de longue durée, comme les cancers, le diabète de type 1 et le diabète de type 2, la mucoviscidose ou encore la sclérose en plaques. « La prise en charge des patients est personnalisée et progressive en termes de forme, d’intensité et de durée de l’exercice », peut-on lire encore dans ce décret, souhaité par la députée Valérie Fourneyron, ancienne ministre des Sports.

Réduire les facteurs de risque

L’activité physique pourra être conduite pourra être un professionnel de santé, comme un kinésithérapeute, ou par un professeur de sport qualifié pour accompagner des patients. Il est toutefois précisé qu’en cas de limitations fonctionnelles sévères, seuls les professionnels de santé pourront accompagner les patients.

Le décret précise enfin que cette activité physique qui sera prescrite aura « pour but » de permettre au patient d’adopter « un mode de vie physiquement actif sur une base régulière », afin de « réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à l’affection de longue durée ». Chez les patients atteints de mucoviscidose, par exemple, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande la pratique d’une activité physique régulière tout au long de la vie.

Pour en savoir plus : Les bienfaits du sport…

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L’activité physique modifierait l’activité des gènes des cellules adipeuses

L’activité physique modifierait l’activité des gènes des cellules adipeuses

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Pratiquer une activité physique régulière pendant six mois modifierait favorablement l’expression des gènes dans les cellules adipeuses du corps, permettant ainsi de diminuer les risques de diabète, d’obésité et de mortalité, selon une étude suédoise publiée en ligne sur le site internet de la revue PLoS Genetics.

Faire du sport modifie l’activité des gènes des cellules adipeuses qui jouent un rôle important dans l’apparition de certaines pathologies (obésité, diabète, …).
Pour parvenir à cette conclusion, Charlotte Ling et ses collaborateurs de l’Université de Lund en Suède ont mené une vaste étude sur une trentaine d’hommes ayant près de 40 ans. Lire la suite

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