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Obésité : 30 % de perte de graisse grâce à une simple pilule ?

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Faire baisser de 30 % le surplus de graisse grâce à un traitement miracle bientôt possible ? Oui, répondent les scientifiques du Harward Stem Cell Institute (HSCI) ! Même si de nombreuses étapes comme le passage des rongeurs à l’être humain restent encore à franchir, les premiers résultats sont encourageants et portent à espérer pour l’avenir la découverte d’un nouveau remède contre l’obésité et le surpoids.

C’est une étude publiée dans la revue Nature Cell Biology qui vient de révéler les premiers résultats prometteurs d’un traitement capable de faire diminuer de 30 % le surplus de graisse chez un individu.

Pour parvenir à fabriquer la pilule en question, les chercheurs ont élaboré un procédé permettant de repérer les éléments capables de transformer les cellules qui stockent les lipides (« graisses blanches ») en cellules à graisses brunes qui elles, brûlent des calories.

Cette pilule, testée uniquement sur des rats pour le moment, offre des espoirs même si l’impact à long terme sur le système immunitaire ou le métabolisme n’est pas encore connu.

Perdre 30 % de graisse superflue sans lever le petit doigt ? Il faudra encore franchir bien des obstacles avant d’y parvenir, en attendant, les bonnes vieilles méthodes comme la pratique sportive ou le manger équilibré restent toujours d’actualité…

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La pilule du futur de Bill Gates

Un implant, contrôlable depuis une télécommande, pourra être utilisé de façon pérenne, pendant 16 ans sans aucune intervention. Une révolution.

Une puce sous-cutanée que l’on peut garder 16 ans en guise de contraception, tel est le produit-miracle qu’est en train de mettre au point une équipe de chercheurs du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), financée par la Fondation Bill & Melinda Gates. La puce sera utilisable avec une télécommande on/off afin d’activer – ou non – la puce contraceptive.

D’une taille de 20 millimètres, elle délivrera depuis son petit réservoir une dose quotidienne de 30 mg de lévonorgestrel, un progestatif utilisé dans les pilules dites « classiques ».

2018 ?

C’est pour quand ? Pour bientôt. La méthode de l’implant, fabriqué par la start-up Micro Chips, a d’ores et déjà été testée pendant un mois avec un médicament contre l’ostéoporose chez les femmes ménopausées, avec succès, indique la MIT Technology Review, qui a bon espoir de mettre très bientôt – en 2018 si tout se passe bien -, à disposition des femmes la toute première pilule au monde que celles-ci seront contentes d’oublier.

La Fondation Bill Gates n’en est pas à sa première affaire de contraception. En mars 2013, elle avait ouvert un concours, avec 100 000 dollars à la clé pour qui inventerait le préservatif du futur. C’est l’université de Wollongong (Australie) qui avait décroché le pactole, grâce à un préservatif à base d’hydrogel, pour plus de plaisir pendant les rapports sexuels. Une condition qui figurait d’ailleurs dans le cahier des charges du concours.

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Vous vous souvenez de la vrai-fausse pilule Diane® 35? Elle est de retour en France

Personne n’avait vraiment compris l’acharnement des autorités sanitaires françaises contre Diane® 35. C’était il y a un an, en pleine affaire des pilules de 3e et 4e génération. Diane® 35 est commercialisée dans le monde depuis un quart de siècle. C’est une spécialité aux effets contraceptifs mais c’est, officiellement, un médicament (efficace) contre les lésions cutanées de l’acné. Cette double valence expliquait pour partie son succès commercial. Elle pouvait être prescrite chez les jeunes filles comme anti-acnéique tout en assurant une garantie contraceptive.

Et puis il y eut un article du Figaro révélant l’existence d’un document interne de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) évoquant quatre décès pouvant en France être imputés depuis 1987 à Diane® 35 ou à ses génériques. Les victimes évoquées avaient 18 ans, 24 ans, 26 ans et 42 ans. Qu’en conclure? Des experts statisticiens de la pharmacovigilance firent valoir que quatre décès en un quart de siècle pour des dizaines de millions de prescriptions était une donnée sans réelle signification.

Qu’importe. Trois jours plus tard, Diane® 35 et ses génériques étaient «suspendus» du marché français. Ils en furent ensuite retirés. Cette mesure avait été voulue par Marisol Touraine, ministre de la Santé. «Cette décision a été prise pour garantir la sécurité des femmes, expliquait-elle alors dans un communiqué. Il convient de rappeler que ce médicament n’a pas été mis sur le marché français comme contraceptif, mais pour soigner l’acné, sachant qu’il existe des alternatives thérapeutiques.» Le médicament de Bayer ou l’un de ses génériques était alors prescrit à environ 300.000 femmes en France. On leur conseilla de revoir leur médecin pour envisager «le mode de contraception le plus adapté ou le traitement contre d’acné qui leur convient».

Sûr de son bon droit, le gouvernement français engagea une procédure européenne pour obtenir une «réévaluation du rapport bénéfice/risque de Diane® 35 et de ses  génériques». Sans succès. La Commission européenne confirme en juillet que le rapport bénéfice/risque de ces spécialités demeure favorable. Dans le monde apparemment feutré de la pharmacie, ce fut perçu comme un camouflet. Seule concession à Paris: les informations concernant les risques cardiovasculaires associés à ces spécialités pharmaceutiques devraient être précisées dans les autorisations de mise sur le marché.

Diane® 35 et ses  génériques[1] seront donc de retour dans les prochains jours en France. Ils seront sont réservés au «traitement de seconde intention de l’acné modérée à sévère dans un contexte d’hyperandrogénie, après échec d’un traitement topique ou d’un traitement antibiotique systémique chez les femmes en âge de procréer».

Ces spécialités ne doivent pas être prescrites en même temps qu’un autre contraceptif hormonal. En d’autres termes, Diane® 35 est un contraceptif qui ne doit pas être utilisé comme tel.

J.-Y.N.

[1] Bayer Santé Diane® 35 microgrammes, comprimé enrobé; Biogaran Minerva®, 35 microgrammes, comprimé enrobé; Mylan Evepar®, 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé; Teva Santé Cyprotérone/Ethinylestradiol TEVA® 2 mg/0,035 mg, comprimé enrobé.


A votre santé! – Slate.fr

Diane 35 : trois questions sur le retour imposé de la pilule controversée

Diane 35 avait relancé le débat sur la dangerosité des pilules contraceptives, suscité la polémique sur les liens entre laboratoires et gynécologues et plongé de nombreuses femmes dans le désarroi. Elle devrait pourtant faire son retour dans les pharmacies.

Mardi 30 juillet, la Commission européenne a imposé à la France de remettre sur le marché ce traitement anti-acné, largement prescrit comme pilule contraceptive avant que des révélations sur les risques de thromboses ne viennent questionner son utilisation. Que faut-il savoir sur ce retour ?

Pourquoi revenir sur son retrait du marché ?

Contrairement aux autres pays européens, la France a décidé seule, en janvier, de retirer ce médicament de la vente. Le retrait est entré en vigueur le 21 mai. A cette époque, la décision française avait déjà été désavouée par l’organisme regroupant les agences nationales du médicament des différents Etats membres de l’Union européenne, le CMDh.

Il revenait à la Commission européenne de trancher en dernière instance : mardi, elle s’est prononcée pour sa remise sur le marché hexagonal. Sur la base des conclusions du Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (Prac), la Commission juge que « le rapport bénéfice/risque du médicament est favorable », mais émet une série de réserves.

La polémique était-elle infondée ?

En mai, le CMDh, saisi du cas Diane 35, s’était opposé à un retrait mais s’était toutefois prononcé pour des précautions supplémentaires dans l’usage du médicament. Ainsi, prenant en compte les inquiétudes françaises, la Commission européenne a décidé, mardi, de restreindre les prescriptions de ce médicament. Elle demande :

– une meilleure information sur ses contre-indications, pour minimiser le risque « connu de thrombo-embolie » [formation de caillots sanguins pouvant boucher un vaisseau irriguant les poumons]. La Commission a aussi réclamé une révision des notices d’utilisation, pour les (…) Lire la suite sur Francetv info

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Pour quelles femmes la pilule est-elle vraiment dangereuse ?

Atlantico : La polémique née à la suite de la plainte d’une jeune femme accusant son traitement contraceptif d’être à l’origine de son AVC ne cesse d’enfler, tournant au procès contre la pilule. Cet acharnement est-il justifié ?

Guy-André Pelouze : Sur le plan sociétal, les complications récemment médiatisées viennent nous rappeler qu’il n’existe pas de médicament, fut-il accessible à tous et payé par la collectivité, qui ne recèle aucun risque. La pilule, contrairement à ce qui est clamé, n’est ni un bien ni un mal. Avant même d’être une idée sociétale progressiste, elle est un moyen de contraception. La seule fin, c’est l’être humain et la préservation de sa santé.

A ce sujet, il serait utile de vérifier que les récentes dispositions concernant la prise en charge par la collectivité de la pilule chez les 15-18 ans n’entrainent pas une déresponsabilisation et/ou une diminution des conseils et de la personnalisation des prescriptions. Si cette prescription est effectivement élargie à des non médecins, alors cette étude de la qualité des soins est indispensable.

Que sait-on réellement des risques que font actuellement courir les contraceptifs hormonaux ?

Dès le début, la contraception hormonale a été associée à un risque absolu de complications cardiovasculaires (phlébite et/ou embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde). Le risque absolu moyen pour les phlébites et embolies pulmonaires est de 4-8/100 000 sans pilule, 10-15/100 000 avec les pilule de deuxième génération et 20-30/100 000 avec les 3G. Ce qui signifie que le risque relatif est de 2 à 3 fois supérieur avec une pilule 2G et de 5 à 6 fois supérieur avec la pilule 3G. Quand, prenant la pilule, on porte une mutation du facteur V de la coagulation, ce risque passe à 285/100 000. Le risque relatif d’AVC est de 1,4 à 2,2 et celui d’infarctus du myocarde est de 1,33 à 2,28 sous pilule dans la plus récente étude de 2012.

Ce risque est difficilement prévisible dans sa composante génétique alors qu’il est bien identifié en ce qui concerne la composante acquise, c’est à dire le tabac fumé et l’obésité. En d’autres termes, les femmes qui fument et sont en surpoids prennent un risque certain de complications cardiovasculaires avec la pilule, alors que celles qui ne fument pas et ne sont pas en surpoids ne prennent qu’un risque très faible essentiellement en fonction de leur prédisposition génétique. Mais parce que ce risque moyen est faible, il a été jugé acceptable au regard des bénéfices en terme de qualité de vie et les différentes pilules ont obtenu des autorisations de mise sur le marché. Ceci ne signifie en rien qu’il n’existe pas.

Ce risque est-il tellement accru par les troisième et quatrième générations de pilule qu’il faille envisager, comme l’a indiqué Marisol Touraine, leur retrait ?

Dès fin 1995, certains travaux ont pointé le risque augmenté de phlébite et d’embolie pulmonaire avec les pilules de troisième génération qui permettent d’améliorer la tolérance sur d’autres aspects chez certaines femmes. Ainsi, cette nouvelle génération de pilules présentait le paradoxe d’être mieux tolérée sur le plan fonctionnel et métabolique tout en augmentant le risque d’accidents vasculaires. Ceci semble aussi être le cas des pilules de 4ème génération. Toutefois les résultats de la littérature scientifique sont très complexes à analyser car les études en matière de survenues de complications cardiovasculaires sont très différentes en fonction des différentes combinaisons hormonales testées ou bien de la complication recherchée.

Faut-il les dérembourser ?

Sur le plan médical, le non remboursement des pilules 3 et 4G est une mesure infondée car la dépense d’argent public ne peut résider sur des comparaisons statistiques aussi ténues. A vrai dire cette économie est bienvenue pour financer la « gratuité » décrétée pour une classe d’âge. Il serait plus fondé d’insister sur l’incompatibilité du tabagisme et de la pilule mais aussi des risques ajoutés par l’obésité et le diabète. Les prendre en compte permet non seulement de diminuer les complications de la pilule mais de prolonger la vie des femmes en saisissant cette opportunité de prévention en santé publique.

Peut-on parler de défaillance dans les cas de complications aujourd’hui médiatisés ?

Les affaires actuelles apparaissent plus comme la résurgence juridique de complications possiblement sous-estimées que comme de vraies nouvelles scientifiques – les premiers signalements datent en effet de 1996.

Les nouveaux moyens de diagnostic permettent aujourd’hui mieux qu’hier d’établir un lien de cause à effet entre des anomalies, en particulier génétiques, de la coagulation, la prise de la pilule et l’accident thrombo-embolique (AVC, infarctus, phlébite ou embolie pulmonaire). Ainsi les femmes sous pilule victimes d’une complication grave en raison d’une anomalie génétique de la coagulation ont le sentiment que cette complication aurait pu être prévenue si un test génétique leur avait été proposé, ce d’autant qu’elles prenaient une pilule dont le taux de complications cardiovasculaires est réputé plus élevé. Ce sentiment est légitime, même s’il est difficile de trouver une solution médicalement efficace et économiquement soutenable – les anomalies, de surcroit, ne se résumant pas aux deux plus fréquentes.

En tout état de cause, résumer les problèmes actuels à une prescription trop fréquente de pilules de 3 et 4ème génération ou à une insuffisance médicale des généralistes n’est basé sur aucune preuve.

Plainte d’un syndicat de médecins contre l’ANSM sur la pilule

VERS UNE PLAINTE D'UN SYNDICAT DE MÉDECINS LIBÉRAUX CONTRE L'ANSM POUR OBTENIR LE RETRAIT DES PILULES DE 3E GÉNÉRATIONPARIS (Reuters) – Un syndicat de médecins généralistes et spécialistes libéraux a annoncé mercredi son intention de porter plainte contre l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) afin d'obtenir le retrait du marché des pilules contraceptives de troisième génération. L'ANSM a lancé la semaine dernière une concertation afin de limiter la prescription des pilules contraceptives de dernières générations accusées de provoquer des risques accrus de troubles emboliques veineux. Les pilules de troisième génération ne seront par ailleurs plus remboursées à partir du 31 mars. …



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