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Finies les aiguilles, bientôt les prises de sang se feront sans piqûre

Finies les aiguilles, bientôt les prises de sang se feront sans piqûre

Une entreprise américaine a mis au point une alternative aux piqûres : un boîtier à coller sur la face extérieure du bras qui collecte le sang.

Plus d’aiguille, mais un boîtier à coller sur le bras

Que les personnes qui paniquent à l’idée d’une piqûre se rassurent : la fin des prises de sang ou toute autre injection avec une grande aiguille est annoncée. Des chercheurs américains ont en effet mis au point des outils moins invasifs pour prélever les échantillons de sang.

La startup américaine Seventh Sense propose ainsi un boîtier à coller sur la face extérieure du bras. Deux à trois minutes après avoir appuyé sur son gros bouton poussoir, le sang est collecté dans son petit réservoir afin d’être analysé. Les fondateurs de Seventh Sense Biosystems viennent d’obtenir l’autorisation de commercialiser cette invention en Europe. 

Les micro-aiguilles rendent l’acte indolore

La technologie, qui consiste à ne pas transpercer la peau, en est encore à ses débuts. Ces scientifiques américains ont donc trouvé le moyen de minimiser le côté invasif des aiguilles en réduisant leur taille. La prise de sang ne s’effectue plus au niveau du pli du coude, mais par les capillaires, vaisseaux sanguins extrêmement fins, souples et élastiques. Les micro-aiguilles, pas plus grosses qu’un cil, rendent l’acte indolore.

Le boîtier aspire une petite quantité de sang. Une fois enlevé, le dispositif laisse une légère cicatrice qui s’estompe rapidement. La quantité de sang prélevée est très faible, entre 0,1 et 0,15 millilitre, mais permet d’effectuer la plupart des analyses courantes. Ainsi, l’évolution du système devrait permettre d’augmenter la capacité de prélèvement.

À lire aussi : Tout savoir sur la vie d’une poche de sang

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Lyme : une application pour s’informer et faire un signalement en cas de piqûre de tique (Inra, France)

Des chercheurs de l’Institut français de la recherche agronomique (Inra) lanceront à l’été 2017 une application smartphone permettant aux personnes piquées par une tique, ou dont l’animal de compagnie a été piqué, de trouver des informations sur la manière d’agir et de faire un signalement.

Cette application s’insère dans le projet de sciences participatives Citicks qui a pour objectif de réaliser une cartographie de France des tiques, à l’échelle du canton.

Le projet permettra aussi d’améliorer les connaissances afin de mieux répondre à plusieurs questions telles que : À quelles périodes de l’année et quelles heures du jour les piqûres sont-elles plus fréquentes ? Quels sont les environnements les plus à risque, jardin ou forêt ?

L’application sera d’abord accessible aux habitants du Grand Est, puis de toute la France. Les chercheurs espèrent avoir le même succès que leurs collègues suisses. « En 18 mois, ils ont obtenu près de 7 000 déclarations de piqûres de tiques et l’application a été téléchargée plus de 10 000 fois ! »

Les chercheurs comptent aussi lancer une collecte de tiques. « À l’heure actuelle, on connait une soixantaine de microorganismes transmis par ces insectes, mais grâce au séquençage à haut débit, l’on espère pouvoir en découvrir d’autres et proposer des tests de dépistage efficace d’ici 2019 », explique Muriel Vayssier-Taussat, chef du département Santé animale de l’Inra, relayée par Sciences et Avenir.

Toutes les tiques ne sont pas infectieuses. « Une tique sur deux, telle qu’Ixodes ricinus (la plus courante en France), peut être infectée par une bactérie pathogène pour l’homme, comme Borrelia (responsable notamment de la maladie de Lyme), et 25 % de ces insectes présentent deux pathogènes », précise-t-elle.

Une tique présente dans plusieurs pays rend allergique à la viande

Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inra, The Converation, Sciences et Avenir.
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Diabète : un patch qui régule le taux de sucre sans piqûre

Le 17 mars 2016

Des chercheurs travaillent sur un patch capable de réguler automatiquement le taux de sucre dans le sang des diabétiques, en diffusant de l’insuline quand l’organisme en manque.

Le patch détecte que le patient a besoin d’insuline

Les bio-technologies réservent bien des surprises : une équipe de chercheurs a développé un système de patch capable de libérer de l’insuline dans le corps d’un diabétique, dès que son taux de sucre dépasse un certain seuil. Ici, pas d’électronique, pas de pompe à insuline implantée dans le corps du malade, mais un simple film plastique affublé de micro-pointes qui se plantent dans l’épiderme !

Le patch, une fois en position, est capable de réguler le taux de sucre dans le corps du malade pendant une dizaine d’heures. Chaque fois que le taux de sucre augmente, des micro-poches d’insuline présentes dans le patch éclatent, et se diffusent dans le sang du malade.

Pas de réaction du système immunitaire

Contrairement aux implants sous-cutanés et aux pompes à insuline actuellement en développement, notamment en France, ce patch est d’une simplicité redoutable d’emploi. À noter que les micro-pointes présentes sous le patch sont plus fines qu’un cil. Les concepteurs affirment que l’on ne sent presque rien lors de l’application. 

L’équipe qui a conçu ce patch, toujours expérimental, espère désormais parvenir à atteindre 24 heures continues de régulation du sucre dans le sang, avec une seule application. Pour l’instant, pas de commercialisation en vue, car il reste encore de nombreux essais à réaliser pour en valider le bon fonctionnement…

À lire aussi : Tout savoir sur les 3 formes de diabète

 

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