Selon une étude réalisée par des chercheurs français de l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport, l’espérance de vie plafonne chez les super-centenaires, à savoir les personnes âgées de plus de 110 ans ainsi que chez les athlètes de très haut niveau.
Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont analysé la totalité de 1205 super-centenaires dans le monde (125 hommes et 1000 femmes) dont la date de naissance et de décès (entre 1899 et 2013) avaient été confirmés ainsi que les données de 19 012 athlètes qui avaient participé aux Jeux Olympiques depuis 1896 et mort avant la fin de l’année dernière.
Les résultats de cette étude publiée par la revue américaine Journal of Gerontology montrent que l’espérance de vie chez les athlètes olympiques a tendance à stagner à partir de 80 à 85 ans, marquant une « sorte de plateau », tandis que le plafond s’établit « aux environs de 115 ans » chez les super-centenaires. De la même façon, même avec un mode de vie sain et actif, aucun athlète de haut niveau n’a réussi à ce jour à dépasser les 110 ans.
Si en France, les centenaires étaient 16 200 l’an dernier (chiffres de la Caisse nationale d’assurance vieillesse), le record de la Française Jeanne Calment, morte à 122 ans reste à ce jour inégalé dans le monde. Chez les sportifs de haut niveau, le doyen est mort à 105 ans.
Selon Mme Antero-Jacquemin, l’auteure principale de cette étude, ce plafonnement s’explique par le fait qu’il existe une barrière physiologique en voie d’être atteinte, qui s’appuie sur sur deux facteurs principaux qui interagissent : le patrimoine génétique et la dégradation de l’environnement.
Selon les chercheurs, ces travaux mettent mettent en lumière « la durée limitée de la vie ».
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