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Petites douleurs au cœur de temps en temps : faut-il s’inquiéter ?

Les petits douleurs au cœur peuvent survenir à n’importe quel âge et peuvent avoir plusieurs origines. Mais à quel moment s’inquiéter ?

Parfois, vous avez une pointe au cœur qui vous gêne, mais vous n’arrivez pas à identifier sa cause. Comment se manifeste la douleur ? Quelles sont les causes d’une pointe au cœur ? Quels sont les symptômes ? Quelle est la conduite à tenir ? Faut-il s’inquiéter des petites douleurs au cœur qui surviennent de temps en temps ?

Qu’est-ce qu’une douleur au cœur ?

Lorsque l’on a mal au cœur, la douleur se situe au niveau de la poitrine côté gauche. Elle peut alors se manifester de différentes façons :

  • une pointe d’aiguille au niveau du cœur
  • des picotements
  • une douleur intense au niveau du thorax
  • un pincement
  • une sensation d’oppression
  • un essoufflement
  • des palpitations.

La douleur peut être plus ou moins intense, parfois localisée et à d’autres moments plus diffuse. Elle peut également être vive mais courte ou bien plus persistante.

Les causes d’une douleur au cœur

D’un effort un peu trop intense à un véritable infarctus, il est parfois difficile de déceler la cause de la douleur au cœur. Il est donc important de connaître les différents risques pour savoir à quel moment consulter.

Causes cardiaques

Les causes cardiaques sont multiples. Il faut identifier la douleur pour déterminer le risque.

  • Crise cardiaque ou infarctus : la douleur est intense, la poitrine semble serrée. Il est possible que la douleur s’étende à la mâchoire, au bras gauche voire aux 2 bras ou encore dans le dos. Souvent, la victime devient pâle, fait un malaise, sue, est essoufflée, etc.
  • Une angine de poitrine (angor) : la douleur se situe au niveau du sternum et est accentuée à l’effort. Elle peut être irradiante au niveau du cou, de la mâchoire, des épaules ou encore des bras. C’est une maladie chronique qui peut mener à un infarctus.
  • Dissection aortique : la douleur thoracique est brutale et très intense. Elle peut s’accompagner de malaises, de vomissements, d’une gêne respiratoire, d’une paralysie soudaine ou encore d’une hypotension artérielle.
  • Péricardite : elle se manifeste par de la fièvre, des douleurs musculaires et articulaires et une transpiration importante. En plus des douleurs au niveau du thorax, vous souffrez d’une irradiation dans les épaules et la mâchoire. Vous ressentez des palpitations et une accélération du rythme cardiaque.
  • Cardiomyopathie hypertrophique : la douleur thoracique est associée à une syncope, un essoufflement et des palpitations.
  • Les autres causes : parfois, un souffle au cœur ou encore de l’asthme peuvent être la cause de douleurs thoraciques à l’effort. L’essoufflement est plus important et la récupération beaucoup plus longue.

Causes pulmonaires

Bien que vous ressentiez une douleur au cœur, il est possible que le problème vienne de vos poumons.

  • Pleurésie : en plus de la douleur thoracique, le patient souffre de toux et de difficultés à respirer.
  • Embolie pulmonaire : la douleur thoracique n’a lieu que d’un seul côté. La respiration est plus rapide, vous êtes gêné. Dans certains cas, une toux avec des crachats de sang peut survenir.
  • Pneumonie : vous pensiez sans doute à un gros rhume. En effet, vous avez une toux sèche, une forte fièvre et des frissons. Cependant, une douleur survient d’un côté du thorax lorsque vous toussez et/ou respirez. Vous êtes essoufflé et vous faites des malaises. Dans ce cas, vous avez sans doute une pneumonie.

Causes digestives

Si vous rencontrez de gros problèmes de digestion, il est possible qu’ils soient la cause de vos douleurs au cœur. En effet, les reflux gastriques provoquent des douleurs au niveau du sternum.

Un ulcère, une maladie de l’œsophage, une pancréatite, etc. peuvent provoquer des sensations de douleurs au niveau du cœur.

Problèmes musculaires et osseux

Une fracture costale peut être la cause de douleurs thoraciques. Elles peuvent être très vives.

Le stress

L’anxiété et l’angoisse provoquent des pointes au niveau du cœur. Si vous ne parvenez pas à vous contrôler et à respirer calmement, vous pouvez faire des crises de panique.

L’hygiène de vie

Votre mode de vie agit directement sur votre santé et notamment votre cœur et vos poumons. Voici quelques facteurs de risque sur lesquels vous pouvez agir dès maintenant :

  • le surpoids : la graisse viscérale est très dangereuse et impacte le risque d’AVC
  • le manque d’activité physique
  • la prise de certains médicaments : discutez avec votre médecin pour avoir la bonne conduite à tenir
  • la fatigue
  • la caféine
  • le tabac

Autres symptômes

Lorsque l’on produit un effort très intense, le cœur se met à battre extrêmement fort et cela peut être gênant, voire douloureux. À ce moment, il est nécessaire de s’écouter et de connaître ses limites.

Douleur au cœur : faut-il s’inquiéter ?

Vos douleurs au cœur sont persistantes ? Elles sont accompagnées d’autres symptômes ? Cela devient une urgence.

Avant de vivre un infarctus, il est possible d’avoir quelques douleurs au cœur de temps à autre. Cela ne vous inquiète pas, pourtant c’est un moyen de prévenir le risque et d’anticiper la crise.

Les douleurs ne sont pas très importantes ? Elles surviennent de temps en temps ? Vous pouvez simplement consulter votre médecin traitant. Il vous enverra faire des examens pour déceler le problème.

Quoi qu’il en soit, peu importe la douleur, son intensité et sa durée, il faut la prendre au sérieux et consulter. Au mieux, ce n’est qu’un léger souffle au cœur ou un excès de stress que vous pourrez gérer. Mais cela peut aussi être très grave.

Vous avez des petites douleurs au cœur de temps en temps ? Allez consulter pour vérifier que cela ne cache pas un problème sous-jacent plus grave.

La pneumonie : première cause de décès chez les enfants

La pneumonie : première cause de décès chez les enfants

Le 20 décembre 2018.

Une étude récente vient mettre en lumière un sujet dramatique : le nombre d’enfants qui meurent chaque année à cause d’une pneumonie. Et pourtant, c’est une maladie qui pourrait être facilement soignée.

Les pays pauvres, premiers touchés par la pneumonie des enfants

Les chiffres font froid dans le dos : en 2015, dans le monde, près d’un million d’enfants de moins de cinq ans sont morts à cause d’une pneumonie. Virale ou bactérienne, cette maladie tue chaque année, plus que la malaria, le Sida ou la malnutrition. Les premières victimes se trouvent dans les pays pauvres et plus spécialement en Inde, au Pakistan, au Nigéria, en RDC.

L’étude menée par l’ONG Save the Chrildren et les chercheurs de l’université de Johns-Hopkins (USA) avertit la communauté internationale et tente de la faire réagir pour sauver ces enfants d’une maladie que l’on sait soigner : si rien ne change, la pneumonie tuera près de 11 millions d’enfants de moins de cinq ans d’ici 2030.

Comment éviter une pneumonie ?

Dans les pays occidentaux, la pneumonie est relativement bien soignée. Les traitements antibiotiques qu’elle nécessite sont disponibles, l’hygiène des enfants et de leur entourage est meilleure que dans de nombreux pays en développement qui n’ont pas accès à l’eau potable. Autre geste pour l’éviter : l’allaitement maternel exclusif jusqu’à six mois, qui permet une bonne nutrition et renforce les défenses immunitaires du bébé.

Les vaccins contre le pneumocoque et contre le Hæmophilus (Hib) devraient également être davantage répandus pour éradiquer cette maladie : aujourd’hui, si l’on en croit les chiffres avancés par l’Alliance mondiale du vaccin Gavi, 170 millions d’enfants au monde ne sont pas vaccinés contre la pneumonie.

Maylis Choné

À lire aussi : 10 maladies classiques qui touchent les enfants

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Hilary Clinton : qu'est-ce qu'une pneumonie ?

Programme d'accompagnement des malades

Alors que la candidate démocrate était en pleine campagne présidentielle, Hilary Clinton a fait un malaise liée à une pneumonie. Mais qu’est-ce qu’une pneumonie ? Eclairage.

La pneumonie, c’est quoi ?

La pneumonie est une infection respiratoire causée le plus souvent par une bactérie, « pneumocoque ». Cette maladie peut-être également provoquée par un virus (le même que celui de la grippe) ou par un champignon.

Si ces agents infectieux se posent sur les alvéoles pulmonaires, il cause une infection des poumons.

Symptômes :

  • poussée de fièvre
  • frissons
  • toux sèche puis grasse
  • essoufflement inhabituel

En observant ces symptômes, il est conseillé de consulter un médecin rapidement. Ce dernier pourra établir la pneumonie de manière formelle après une radiographie pulmonaire.

La pneumonie : quelles complications ?

Traitée, la pneumonie n’est pas une maladie grave. Mais une pneumonie qui traîne et qui n’ets pas traitée peut s’aggraver en :

  • septicémie (une infection grave, qui se propage dans l’organisme par voie sanguine)
  • abcès du poumon
  • pleurésie (une inflammation aiguë ou chronique de la plèvre)

Dans sa version initiale et non développée, la pneumonie peut se soigner en 15 jours avec des antibiotiques.

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Qu’est-ce que la pneumonie ?

La pneumonie est une inflammation des alvéoles et des bronchioles des poumons, le plus souvent causée par une bactérie, un virus (1/3 des cas) ou des champignons. Le plus souvent, la cause est une bactérie appelée « pneumocoque ».

Dans certains cas, elle survient après une autre infection respiratoire, comme une grippe ou une bronchite, qui s’étend aux alvéoles des poumons. La pneumonie est ainsi la complication la plus fréquente de la grippe, notamment chez les personnes fragiles (très jeunes enfants ou personnes âgées).

La sévérité des symptômes dépend du type de pneumonie, ainsi que de l’âge et de la santé générale. Si la pneumonie apparaît en complication d’une maladie grave ou chez une personne âgée, elle peut être sévère, voire mortelle. Dans de très rares cas, elle peut aussi être mortelle chez une personne en bonne santé.

La réponse du système immunitaire aux germes entraîne une accumulation de liquides ou de mucus dans les alvéoles pulmonaires rendant la respiration difficile et empêchant la distribution efficace d’oxygène dans le sang.

La maladie se manifeste généralement par une toux souvent accompagnée d’expectorations, d’essoufflement, de fièvre et de frissons. D’autres symptômes sont des douleurs thoraciques, une tachycardie, des maux de tête, une baisse d’énergie et une fatigue et, chez les personnes âgées, une confusion.

Lorsque la pneumonie bactérienne est traitée avec des antibiotiques, la plupart des gens montrent des signes d’amélioration après un à trois jours. La maladie évolue vers la guérison le plus souvent en une quinzaine de jours. Certains symptômes comme la fatigue peuvent durer plus longtemps.

Les antibiotiques ne combattent pas les infections virales. Dans ce cas, un traitement des symptômes est indiqué.

La pneumonie peut se compliquer lorsque certains facteurs (tels que diverses maladies) sont présents.

Lorsque l’infection touche également les bronches, on parle de broncho-pneumonie.

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