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Les édulcorants artificiels pour le contrôle du poids ?

Les édulcorants artificiels peuvent être liés une prise de poids à long terme et des risques accrus de diabète, d’hypertension artérielle et de maladies cardiaques, selon une étude publiée dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ).

La consommation d’édulcorants artificiels, comme l’aspartame, le sucralose et la stévia, est répandue et croissante, soulignent les auteurs.

Les études montrent de plus en plus qu’ils peuvent avoir des effets négatifs sur le métabolisme, les bactéries intestinales et l’appétit, malgré certains résultats contradictoires.

Ryan Zarychanski de l’Université du Manitoba et ses collègues ont analysé 37 études ayant suivi plus de 400 000 personnes pendant 10 ans en moyenne. Sept de ces études étaient des essais randomisés impliquant 1003 personnes suivies pendant 6 mois en moyenne.

Les essais randomisés ne montrent pas d’effet consistant des sucres artificiels pour la perte de poids et les études d’observation à long terme ont montré un lien entre leur consommation et des risques relativement élevés de gain de poids, d’obésité, d’hypertension artérielle, de diabète, de maladie cardiaque et d’autres problèmes de santé.

« Les données provenant des essais cliniques ne supportent pas clairement les bénéfices souhaités des édulcorants artificiels pour la gestion du poids », conclut le chercheur.

« La prudence est justifiée jusqu’à ce que les effets à long terme sur la santé des édulcorants artificiels soient entièrement caractérisés », estime Meghan Azad, coauteure.

Pour plus d’informations sur les édulcorants artificiels, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CMAJ (press release), CMAJ (alstract).
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Une fois mariés, les hommes prennent du poids, c’est prouvé !

Une fois mariés, les hommes prennent du poids, c’est prouvé !

Le 5 juillet 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs britanniques, les hommes prennent plus de poids quand ils sont mariés que lorsqu’ils sont juste en couple ou célibataires. Explications.

Les hommes prennent du poids une fois mariés

De nombreuses femmes ont constaté que leur conjoint, une fois marié, prenait du poids. Ce constat vient d’être mis en lumière par une étude britannique publiée dans la revue Social Science and Medecine. Selon ces travaux, les hommes auraient en effet tendance à prendre davantage de poids quand ils sont mariés que lorsqu’ils sont en couple ou célibataires. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 8 700 hommes.

Dans ce panel, on comptait 90 % d’hommes mariés, avec parmi eux 30 % d’hommes vivant avec des enfants âgés de moins de 19 ans, 24 % de jeunes mariés, 39 % d’hommes qui venaient d’avoir un enfant et 12 % de divorcés. En s’intéressant aux variations de l’Indice de masse corporelle (le ratio du poids par la taille au carré) des participants, les chercheurs sont parvenus à la conclusion suivante : les hommes mariés ont un IMC significativement plus élevé que celui des hommes qui n’ont pas dit « oui » devant Monsieur le Maire.

Les papas en surpoids ?

Autre événement qui entraîne la prise de poids des hommes : l’arrivée des enfants. Les hommes ne prennent pas de poids pendant la grossesse de leur femme mais au cours des trois années qui suivent la naissance. Le manque de sommeil et la réduction de l’activité physique seraient-ils responsables ? L’étude ne le dit pas. En revanche, on apprend que les événements douloureux, comme les divorces, entraînent des pertes de poids chez les hommes.

Toujours selon ces travaux, les hommes ayant un enfant de moins de 19 ans auraient un IMC supérieur à celui d’hommes sans enfant ou ayant des enfants d’âge adulte. En 2015, une étude menée par des chercheurs de l’université de Bâle, en Suisse, avait montré que les hommes mariés pesaient 2 kilogrammes de plus que les hommes célibataires. Il va falloir à présent trouver des explications à ce constat pour le moins alarmant.  

À lire aussi : Eau gazeuse : attention à la prise de poids ! 

Marine Rondot

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Eau gazeuse : attention à la prise de poids !

Eau gazeuse : attention à la prise de poids !

Le 17 mai 2017.

On n’imagine pas un seul instant que l’eau gazeuse puisse faire grossir. Pourtant, une étude menée par des chercheurs palestiniens vient de mettre en lumière que les boissons contenant du dioxyde de carbone stimulaient l’appétit.

En cas de régime, favorisez l’eau plate

Si vous souhaitez perdre du poids, nous vous conseillerons de boire beaucoup. Mais si vous deviez choisir entre de l’eau plate et de l’eau pétillante, on vous recommanderait l’eau plate. En effet, l’eau gazeuse stimulerait la prise de poids. C’est en tout cas ce que révèlent des chercheurs de l’université de Birzeit, en Cisjordanie, dans une étude publiée par la revue Obesity Research and Clinical Practice.

Selon ces travaux, les boissons contenant du dioxyde de carbone pourraient faire grossir. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs palestiniens ont observé le comportement de rats qui étaient soumis à différents régimes. Certains buvaient de l’eau du robinet, d’autres de l’eau minérale plate, d’autres encore des sodas gazeux et un dernier groupe, des sodas dégazéifiés.

Plus d’appétit et de graisse autour du foie

Au bout de 6 mois, les chercheurs ont pu constater que les rats qui avaient bu des boissons qui contenaient du dioxyde de carbone étaient 20 % plus gros que les autres. Pour comprendre ce phénomène, ils ont poussé plus loin leurs recherches et ont fini par comprendre que cette prise de poids était due à la production de ghréline, une hormone digestive qui stimule l’appétit.

Les sujets qui buvaient de l’eau pétillante présentaient des niveaux de ghréline 6 fois plus importants que ceux qui buvaient de l’eau plate. Ils étaient donc plus enclins à manger que ceux qui buvaient de l’eau plate. Autre constat intéressant : boire de l’eau gazeuse augmenterait la graisse autour de leur foie. Ces résultats devront cependant être confirmés, afin de savoir si l’eau pétillante peut être considérée comme un facteur d’obésité.  

Marine Rondot

À lire aussi : Boire de l’eau : pourquoi et combien ?

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Même une faible quantité de tabac pendant la grossesse impacte le poids du bébé

Même une faible quantité de tabac pendant la grossesse impacte le poids du bébé

Le 14 avril 2017.

Selon une récente étude menée par des chercheurs français, même une très faible consommation de tabac au cours d’une grossesse pourrait réduire le poids de naissance d’un bébé par rapport à un autre dont la maman n’a pas fumé.

Des chercheurs comparent le poids de 371 bébés en fonction du tabagisme de leur mère

Fumer pendant la grossesse peut être très dangereux pour la santé du bébé à naître. De nombreuses études se sont déjà penché sur le sujet et cette dernière ne vient que confirmer ce que l’on savait déjà : le tabac est nocif pour le développement in utero. Mais ce que cette recherche réalisée par une équipe de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière apporte de nouveau, c’est le caractère nocif de cette consommation de tabac, et ce même si la femme enceinte a largement réduit sa consommation de cigarettes.

Pour établir ce constat, les chercheurs ont étudié les grossesses de 371 femmes, dont 20 non-fumeuses, 192 qui fumaient moins de 5 cigarettes par jour, 122 qui en fumaient entre 5 et 9 par jour et 37 qui affirmaient en fumer plus de 10 chaque jour. Au terme de ces grossesses, les scientifiques ont recoupé ces données avec les poids des bébés.

Les bébés des non-fumeuses ont un poids de naissance plus élevé que les autres

Ils ont alors observé que si la mère avait totalement arrêté de fumer, le bébé avait un poids de naissance moyen supérieur à 3,4 kg, soit plus élevé que les bébés des mamans fumeuses. Ce poids descendait, en moyenne, à 3,081 kg pour les fumeuses de moins de 5 cigarettes par jour, à 3,043 kg pour les mamans qui avouaient fumer entre 5 et 9 cigarettes chaque jour et enfin à 2,831 kg pour toutes celles qui dépassaient les 10 cigarettes quotidiennes.

« Ces données montrent l’extrême toxicité des cigarettes pour les nouveau-nés en termes de poids de naissance », déplorent les auteurs de cette étude qui concluent qu’au cours d’une grossesse, limiter sa consommation de cigarettes ne suffit pas, un arrêt total est fortement conseillé pour la santé du bébé.

À lire aussi : Fumer pendant la grossesse

Sybille Latour

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Remplacer les boissons diète par de l’eau aide à perdre du poids et contrôler le diabète

Remplacer les boissons diète par de l’eau aide à perdre du poids et contrôler le diabète, selon une étude publiée dans la revue Diabetes, Obesity and Metabolism.

Des études précédentes ont suggéré que les sucres artificiels augmentaient le risque de diabète.

L’étude a été menée avec 81 femmes atteintes de diabète de type 2, étant en surpoids ou obèse, qui consommaient habituellement des boissons diète et suivaient un programme de perte de poids.

Celles qui ont substitué les boissons diète par de l’eau pendant 24 semaines ont perdu plus de poids (6,40 vs 5,25 kg) et baisser leur indice de masse corporelle (-2,49 vs -2,06 kg/m2) comparativement à celles qui ont continué à boire des boissons diète.

Elles ont également présenté une plus grande amélioration de la glycémie à jeun et de la sensibilité à l’insuline.

Notons que le remplacement des boissons gazeuses diète par de l’eau peut être facilité avec les eaux pétillantes. (Les eaux pétillantes ont-elles des inconvénients pour la santé ?, Des alternatives aux boissons sucrées et aux sodas light).

Psychomédia avec source : Wiley.
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Il existe un lien entre la prise de poids et l’hydratation

Le 13/07/2016.

Une étude a prouvé que l’hydratation d’une personne et son poids sont directement liés. En recherchant sur Google, vous pourrez trouver des informations à ce sujet, mais est-ce pour autant une information avérée ?

L’hydratation joue un rôle dans la gestion du poids

Une étude a récemment été publiée dans les Annals of Family Medicine et prouve que quelqu’un qui boit beaucoup est plus susceptible de garder la ligne. D’après Tammy Chang, l’auteur de l’étude et chercheur du Département de médecine familiale de l’Université du Michigan, ce qui ressort de cette étude est que « les personnes qui ne s’hydratent pas suffisamment augmentent leurs chances d’être obèses ».

Pour mener à bien cette étude, les chercheurs se sont basés sur une enquête sur la santé, à travers laquelle des chercheurs ont réuni les informations concernant le poids et la taille de chaque individu étudié. Des tests d’urine ont également été faits pour établir le niveau d’hydratation des participants.

Un fait instantané mais vérifié

Tammy Chang et ses collaborateurs ont donc prouvé que les personnes qui sont moins hydratées ont 1,59 fois plus de chances d’être obèses par rapport aux autres. D’après lui, « l’idée que l’hydratation pourrait avoir cet effet est intéressant et important ». Cependant, l’étude vérifie un fait à un instant T et ne prouve en aucun cas que s’hydrater permet aux gens de gérer leur poids. À noter que boire un grand verre d’eau avant un repas permet de couper la faim, nous évitant ainsi de trop manger et donc favorise la perte de poids.

D’après des études antérieures, il s’est avéré vrai que « les gens qui choisissent l’eau au lieu de boissons sucrées prennent du poids à un rythme beaucoup plus lent ». Il faudrait donc boire moins de sodas pour perdre du poids, mais ça, tout le mode le sait. Mais comment savoir si l’on est bien hydraté ? D’après Tammy Chang, cela se voit à la couleur de l’urine. Plus elle est sombre, plus vous avez besoin d’eau. Il n’y a pas de quantité d’eau idéale, mais il est quand même conseillé de boire au moins 1 litre d’eau par jour.

À lire aussi : Boire de l’eau : Pourquoi et combien ?

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Il est possible de perdre du poids en mangeant des pâtes !

Le 5 juillet 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institute Neuromed pour la recherche, l’hospitalisation et la santé à Pozzilli en Italie, les pâtes ne feraient pas forcément grossir. Elles pourraient même aider à perdre du poids. Explications.

Les pâtes sont des aliments sains

Il fallait qu’une telle étude soit réalisée par des Italiens pour que nous la prenions vraiment au sérieux. Il semblerait en effet, selon cette étude parue dans la revue Nutrition and Diabetes, que les pâtes ne fassent pas obligatoirement grossir, notamment lorsqu’elles sont consommées dans le cadre d’un régime méditerranéen sain.

« La consommation de pâtes, contrairement à ce que beaucoup pensent, n’est pas associée à une augmentation du poids corporel mais plutôt le contraire », a expliqué le chercheur George Pounis. « Nos données montrent que les pâtes, selon les besoins des individus, contribuent à un indice de masse corporelle sain. »

Selon les chercheurs de l’Institute Neuromed qui ont réalisé ces travaux, il n’y aurait pas de corrélation entre l’obésité et la consommation de pâtes.

Tout dépend de l’accompagnement

Retirer les pâtes de son alimentation pour tenter de perdre du poids serait donc totalement injustifié. « Certaines personnes se les interdisent complètement lors des repas. Avec cette étude nous pouvons voir que ce n’est pas une bonne solution », explique Licia Iacoviello, chef du laboratoire moléculaire et épidémiologie nutritionnelle à l’Institut Neuromed. « C’est une composante fondamentale de notre alimentation et il ne faut pas la supprimer. »

Selon lui, si les pâtes sont consommées avec modération et si elles sont accompagnées d’aliments variés et équilibrés, elles sont bonnes pour la santé. Il est en effet nécessaire de préciser que les chercheurs qui ont réalisé cette étude avaient soumis les participants à un régime sain. Manger des pâtes avec des montagnes de fromage et beaucoup de crème fraîche ne vous fera pas maigrir. Tout est une question d’accompagnement.

À lire aussi : Le blé, la vérité sur une céréale historique

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Les sodas light pour éviter diabète et prise de poids ? Des experts influencés par Coca-Cola

Les sodas light (« diète ») aident-ils à éviter le diabète et la prise de poids ou au contraire, comme certaines études l’ont suggéré, augmentent-ils le risque de diabète et de prise de poids ? Il est très difficile de le savoir, car Coca-Cola finance plusieurs études et experts qui se prononcent sur le sujet.

L’ONG allemande Foodwatch a obtenu une liste des projets et organismes subventionnés en France par Coca-Cola qui, estime-t-elle, « illustre comment les près de 7 millions d’euros injectés par le géant du soda sont savamment employés à brouiller le débat sur l’obésité et le diabète ».

« Chercheurs, médecins, nutritionnistes, diététiciens ont empoché des sommes rondelettes et prétendu que les boissons light seraient finalement plutôt bénéfiques pour la santé. »

En 2015, rapporte Foodwatch, malgré les fortes pressions des lobbies, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Anses) a publié un rapport qui concluait que les édulcorants intenses n’ont pas d’effet bénéfique sur le contrôle glycémique des personnes diabétiques.

En 2013, une étude de l’Inserm, menée avec plus de 66 000 femmes, montrait que, contrairement aux idées reçues, le risque de diabète de type 2 est plus élevé lorsqu’on consomme des boissons light plutôt que des boissons sucrées « normales ».

« Qu’à cela ne tienne », écrit Foodwatch, « Coca-Cola a mis les moyens pour faire croire aux consommateurs que ses produits à base de “faux sucres” – light, zéro, life (stévia) – font partie de la solution. Pour le géant des sodas, des scientifiques français ont ainsi sillonné congrès et conférences et multiplié les publications en chantant les louanges des édulcorants. »

La liste des organismes français financés par Cocal-Cola est la suivante :

  • Fédération française des diabétiques : 268 552 € au moins ;
  • Institut Européen d’Expertise en Physiologie (IEEP) : 719 200 € ;
  • Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) : 1 118 926 € ;
  • Association française des diététiciens nutritionnistes : 117 764 € ;
  • Dietecom, 1er salon de la nutrition destiné aux professionnels de la santé : 124 450 € ;
  • CreaBio : 653 798 € ;
  • Université de Poitiers : 228 104 € ;
  • Institut Pasteur de Lille : 22 500 € au moins ;
  • Centre de recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC) : 85 000 € ;
  • International Prevention Research Institute, IPRI : €690,000.

Pour plus de détails sur les messages livrés au public par ces organisations, voyez le site de Foodwatch.

En août 2015, le New York Times, révélait une stratégie similaire aux États-Unis visant notamment à brouiller la compréhension des rôles respectifs de l’alimentation et de l’exercice dans l’obésité.

Les édulcorants, du moins certains d’entre eux, déclencheraient notamment une réponse de l’insuline, estiment des experts. C’est ainsi qu’ils contribueraient au développement du diabète et à l’obésité (l’insuline ayant pour fonction de favoriser l’utilisation du glucose par les cellules pour produire de l’énergie ou son stockage).

Un article de février 2016 du New York Times citait la professeure Yanina Pepino, de la Washington University School of Medicine’s Center for Human Nutrition, dont une étude, publiée en 2013, montrait une réponse de l’insuline au sucralose (Splenda) : « Jusqu’à ce que nous en sachions plus, nous devrions utiliser des édulcorants non nutritifs (zéro calories) avec modération. Un soda light devrait être une gâterie occasionnelle et non pas quelque chose que vous buvez toute la journée. »

Psychomédia avec sources : Washington University, Foodwatch.
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Ménopause : est-il inévitable de prendre du poids ?

C’est la grande question que toutes les femmes se posent à cette étape de leur vie. La réponse de notre nutritionniste est : presque… 

La plupart des femmes voient leur corps changer et 50 % constatent qu’elles prennent du poids en préménopause. Ce qui se solde par « 4,5 à 6 kg en fin de ménopause », signale Catherine Serfaty-Lacrosnière, nutritionniste. Et quand elles prennent 2 kg, elles se rendent compte que c’est beaucoup plus difficile de les perdre qu’à 20 ans. Alors, pour toutes celles qui n’ont pas été vigilantes et abordent cette période un peu chahutée avec un surpoids, l’affaire risque d’être plus difficile. On prend du poids pour de multiples raisons. D’abord parce que le métabolisme change et travaille plus lentement. On estime que le corps brûle de 100 à 200 Kcal de moins par jour. Certains facteurs extérieurs viennent ensuite se conjuguer pour favoriser la prise de poids. À 50 ans, on bouge moins qu’à 30, on se relâche du côté du sport et l’on craque plus volontiers sur les douceurs, les bons repas, et la consommation d’alcool devient souvent plus régulière. C’est une affaire de style de vie, plus calme, plus familiale, plus hédoniste. Et quand les désordres hormonaux apparaissent, vient s’ajouter un deuxième facteur : les effets secondaires de ces variations hormonales. Les bouffées de chaleur, le vague à l’âme, l’instabilité émotionnelle poussent à ouvrir plus facilement le réfrigérateur pour se consoler. « Les femmes peuvent traverser une sorte de crise existentielle. Les enfants quittent le foyer. La période est à haut risque de turbulences. Ce qui pousse certaines femmes à grignoter pour compenser », explique encore Catherine Serfaty-Lacrosnière. Et comme les hauts et les bas de la production d’œstrogènes provoquent progressivement une mise en réserve de la graisse, même si on mange moins (ce qui est loin d’être toujours le cas), on stocke plus.

Pourquoi grossit-on du ventre ?
La morphologie typiquement féminine (appelée gynoïde) se caractérise par des cellules graisseuses qui s’accumulent de préférence autour des jambes, des cuisses et des fesses. Le type androïde, (…) Lire la suite sur Topsanté

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Infertilité : et si le faible poids de naissance était en cause ?

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Une étude réalisée par l’université de Linköping en Suède vient de révéler pour la première fois que les femmes qui avaient un petit poids de naissance ou étaient très petites avaient deux fois plus de risques de souffrir de problèmes de fertilité à l’âge adulte.

Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont analysé sur dossier les données de 1206 femmes nées entre 1973 et 1987. Ils ont ainsi recueilli scrupuleusement certains éléments comme leur taille et leur poids de naissance, mais aussi leur âge gestationnel au moment de leur venue au monde. Ils ont ensuite comparé ces chiffres avec les données de couples qui avaient des problèmes d’infertilité entre 2005 et 2010. Pour chacune de ces femmes, les chercheurs ont enfin notifié l’origine de l’infertilité qu’elle soit féminine, masculine, mixte, ou encore inexpliquée.

Les résultats, publiés en ligne dans le British Medical Journal (BMJ Open) sont sans appel : dans 38,5 % des cas, le problème de fertilité venait de la femme, 27 % de causes masculines, 7 % en raison de causes tant masculines que féminines et 28 % pour des causes inexpliquées. Sur le panel des femmes observées, 4 % étaient nées prématurément, 4 % avaient un faible poids à la naissance et 6 % étaient très petites au moment de venir au monde (faible poids par rapport à l’âge gestationnel réel).

Pour les scientifiques, en fonction des pourcentages ainsi obtenus, il est possible de déduire que les femmes infertiles avaient 2,5 fois plus de probabilité d’avoir un faible poids à la naissance comparé aux cas d’infertilité qui pouvaient être attribués à un facteur masculin ou à des facteurs inexpliqués. Pour expliquer cette association entre l’infertilité féminine et le faible poids de naissance, les auteurs de cette étude ont émis l’hypothèse que le retard de croissance utérine ou la prématurité pouvaient impacter négativement la croissance des organes reproducteurs en développement chez le foetus féminin.

En raison cependant du faible pourcentage de femmes observées pour cette étude, de nouvelles recherches seront nécessaires ou confirmer ou infirmer ces résultats.

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