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À quel point les arbres apportent-ils de la fraîcheur dans les quartiers urbains ?

Les arbres en zone urbaine peuvent abaisser considérablement la température des environs immédiats, suffisamment pour qu’on ressente une bonne différence, même dans un périmètre de quelques pâtés de maisons, selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

« Les températures varient autant à l’intérieur même de la ville qu’entre la ville et la campagne environnante », montre l’étude.

Carly Ziter et ses collègues de l’Université du Wisconsin-Madison ont conçu de petites stations météorologiques mobiles à piles, qu’ils ont fixées sur des vélos. Ils ont pédalé à travers la ville et recueilli des lectures à raison d’une par seconde, soient environ tous les cinq mètres. Ils ont ainsi pu avoir une idée claire de la température à différents endroits de la ville, et établir une comparaison avec l’étendue du couvert arborescent.

« Nous avons découvert que pour optimiser le refroidissement, il est nécessaire d’avoir environ 40 % de couvert arborescent », précise Carly Ziter, maintenant professeure à l’université Concordia (Montréal, Québec). « Ainsi, si votre quartier compte moins de 10 % de couvert arborescent, vous ressentirez un certain refroidissement, mais pas beaucoup. Une fois le seuil atteint, vous constaterez réellement à quel point vous pouvez rafraichir des secteurs complets. »

L’écart entre une zone à fort couvert arborescent et une zone sans arbres peut aller jusqu’à 4 ou 5 °C, même si elles ne sont séparées que de quelques centaines de mètres.

Les arbres procurent de l’ombre, mais ils rafraichissent aussi en transpirant. « Ils dégagent de la vapeur d’eau, presque comme de petits climatiseurs. » Cette transpiration a lieu principalement durant le jour. Les travaux de l’équipe montrent que la nuit, l’écart de température entre les secteurs à fort couvert arborescent et ceux qui n’en possèdent pas est plus faible.

Les secteurs les plus feuillus tendent à se trouver de manière disproportionnée dans les quartiers riches, souligne la chercheure.

La plantation d’arbres dans les quartiers défavorisés permettrait non seulement de réduire les températures, mais contribuerait en plus à la santé physique et mentale des résidents, mentionne-t-elle. (Quelle dose [en minutes] d’espace vert urbain pour une diminution optimale du stress ?)

« Une fois qu’on atteint un certain seuil critique de couvert, chaque arbre contribue encore plus à réduire la température. Cela a des répercussions considérables sur notre façon de concevoir nos villes et d’aménager nos quartiers  », conclut-elle.

Canicules : s’attaquer aux îlots de chaleur en végétalisant

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université Concordia, PNAS.
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Infertilité : un ovaire artificiel mis au point par des chercheurs

Infertilité : un ovaire artificiel mis au point par des chercheurs

Le 24 août 2018.

Des chercheurs danois du Rigshospitalet à Copenhague sont parvenus à concevoir un ovaire artificiel. Une grande première qui pourrait réconforter de très nombreuses femmes.

Créer des ovaires artificiels

Après avoir pris des traitements agressifs pour soigner un cancer ou des maladies telles la sclérose en plaques, certaines femmes peuvent souffrir d’infertilité. Un handicap que des chercheurs danois veulent contourner en créant des ovaires artificiels. Leurs travaux, présentés à la réunion annuelle de la Société Européenne de Reproduction Humaine et d’Embryologie à Barcelone, ouvrent de nouvelles perspectives très prometteuses.

Selon ces chercheurs, les femmes pourraient, grâce à cet ovaire, concevoir naturellement un enfant. On apprend dans l’étude, publiée dans la revue Frontiers in Endocrinology, que ce n’est pas à proprement parler un ovaire que les chercheurs sont parvenus à concevoir, mais un ensemble de tissus qui pourrait remplir la même fonction que l’ovaire. Les tests ont été réalisés avec succès chez des souris. Reste à savoir s’ils seront concluants chez les femmes.

De nouveaux tests seront nécessaires

« C’est un premier pas, c’est encourageant, mais tout n’est pas résolu, donc il faut garder la tête froide », a commenté Nasrine Callet, gynécologue oncologue à l’institut Curie, au micro de LCI. S’il est encore trop tôt pour affirmer que cette découverte serait une solution pour les patientes qui ont subi des chimiothérapies, elle représente « une alternative très intéressante pour les femmes ayant des dérèglements hormonaux ».

Les médecins attendent en effet parfois des années avant d’autoriser une grossesse à une femme qui a subi des traitements agressifs, afin que ces traitements soient totalement éliminés et ne soient pas nocifs pour l’enfant. Selon les auteurs de ces travaux, cette étape est très importante car elle apporte une solution concrète et efficace. Mais il faudra encore attendre cinq à dix ans de travail avant de pouvoir réaliser des essais sur la femme. 

Marine Rondot

À lire aussi : Infertilité : est-ce que ça peut aussi être dans la tête ?

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La varicelle continue de se propager : le point de la situation

whitesessions/Pixabay

La varicelle est une maladie très contagieuse. Elle est le plus souvent bénigne chez l’enfant, mais les risques de complications sont importants chez le nourrisson et chez les personnes fragiles.

Comme chaque année à la même époque, elle atteint son pic durant les mois de juin et juillet. Et 2018 n’échappe pas à la règle comme le précisent les médecins du Réseau Sentinelles Inserm dans leur dernier bulletin épidémiologique. L’activité est d’ailleurs jugée modérée selon les informations collectées auprès de 1300 médecins généralistes répartis un peu partout en France Métropolitaine.

Ainsi la semaine dernière en France l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 19 cas pour 100 000 habitants. 8 foyers d’activité régionale ont été notés.

– Activité forte en Bretagne et Normandie
– Activité modérée en Hauts-de-France, Pays de la Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, et Centre-Val de Loire.

D’autres régions françaises sont concernées mais dans une moindre mesure…

Rappelons pour l’occasion que la varicelle est maladie virale très contagieuse qui touche principalement les enfants. Même si elle est généralement bénigne, elle peut parfois entraîner des complications en particulier lorsqu’elle survient à l’âge adulte. Dans la plupart des cas il s’agit de complications d’ordre respiratoire. la varicelle peut également se révéler redoutable chez les femmes enceintes et entraîner un risque pour l’embryon ou le foetus.

Si la vaccination n’est pas recommandée de façon systématique, elle reste préconisée pour des personnes en contact avec des sujets immunodéprimés et chez certains professionnels de santé.

Varicelle : le vaccin

En France, la vaccination généralisée contre la varicelle des enfants de plus de 12 mois n’est pas recommandée. Les recommandations actuelles de vaccination concernent les personnes sans antécédent de varicelle ou dont l’histoire est douteuse, dans les circonstances suivantes : adolescents de 12-18 ans, femmes en âge de procréer, adolescents et adultes en contact avec un cas, professionnels de santé et professionnels en contact avec la petite enfance, personnes en contact étroit avec des personnes immunodéprimées et enfants candidats receveurs à une greffe d’organe solide. Un contrôle sérologique préalable à la vaccination peut (ou doit selon les circonstances) être effectué (source Santé Publique France)

Le vaccin contre la varicelle c’est 2 doses espacées de quatre à huit semaines ou de six à dix semaines, selon le vaccin utilisé. Aucun Un rappel est le renouvellement de l’administration d’un vaccin, destiné à maintenir un bon niveau de protection. » data-original-title>rappel n’est nécessaire.

La varicelle en quelques chiffres

Chaque année, en France, près de 700 000 cas de varicelle sont recensés.

– plus de 90 % des cas surviennent chez des enfants de moins de 10 ans ;
– environ 3 000 hospitalisations ;
-20 décès (70 % des personnes décédées ont plus de 10 ans) ;
– plus de 90 % de la population est immunisée après l’âge de 10 ans.

Pour limiter les risques de transmission

– apprenez à votre enfant, lorsqu’il éternue ou tousse, à se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir jetable. S’il n’a pas de mouchoir, apprenez-lui à se couvrir la bouche et le nez avec sa manche (au niveau du pli du coude) ;
– à partir de deux ans, apprenez à votre enfant à se laver les mains correctement et fréquemment ;
– quand vous lui lavez les mains, pensez à frotter entre ses doigts ;
– coupez souvent ses ongles pour qu’ils restent propres ;
– lavez-vous les mains à l’eau et au savon, avant et après chaque contact avec votre enfant;
– n’échangez pas les biberons, les sucettes et les couverts au sein de votre famille ; nettoyez-les et séchez-les tout de suite après les avoir utilisés ;
– évitez d’embrasser votre enfant et dissuadez-en ses frères et sœurs ;
– aérez la chambre de votre enfant tous les jours et maintenez une température à 19 °C ;
– gardez votre enfant à votre domicile jusqu’à ce que les lésions soient au stade de croûtes ;
– évitez d’emmener votre enfant dans des lieux publics (transports en communs, centres commerciaux, hôpitaux…) ;
– évitez que votre enfant malade ne s’approche trop près de personnes fragiles : malades, femmes enceintes.

Quelques conseils pratiques si votre enfant souffre de la varicelle

– prenez rendez-vous chez votre médecin ;
– informez la crèche, la personne qui garde votre enfant, l’établissement scolaire ou votre lieu de travail afin que des mesures puissent être prises pour les personnes à risque (femmes enceintes…) ;
– gardez votre enfant à votre domicile jusqu’à ce que la varicelle en soit au stade de croûtes ;
– prenez soin de la peau de votre enfant pour éviter le grattage des boutons et prévenez les surinfections avec des règles d’hygiène appropriées :
– utilisez un savon doux pour laver votre enfant ; lavez fréquemment ses mains,
– séchez soigneusement en tamponnant la peau de votre enfant après la douche ou le bain et évitez de frotter,
– coupez ses ongles et brossez-les au savon. En cas de grattage, les cloques pourraient s’infecter et laisser des cicatrices,
– essayez, éventuellement de lui faire porter des gants,
– n’utilisez jamais de talc, poudres ou crèmes : ils favorisent les surinfections,
– utilisez un antiseptique liquide local (demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin).

Crédit/Source Ameli.Fr


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Faire le point sur sa vue pendant les journées de la vision

Faire le point sur sa vue pendant les journées de la vision

Le 13 octobre 2017

Les journées de la vision sont un bon prétexte pour faire contrôler sa vue, gratuitement, auprès d’un professionnel. Il est en effet nécessaire de vérifier régulièrement la santé de vos yeux.

Prendre soin de ses yeux pendant les journées de la vision

L’AsnaV, association nationale pour l’amélioration de la vue, profite de la journée mondiale de la vue pour proposer, sur une période de dix jours, des contrôles de la vue gratuits auprès de 4 500 opticiens répartis partout en France. Le but ? Inciter les Français à vérifier leur vision plus régulièrement. Cette habitude permet en effet une prise en charge adaptée et rapide en cas de baisse de la vision.

Vision floue, maux de tête, picotement des yeux, sensibilité à l’éblouissement, inconfort, taches… les signes qui alertent sur un dysfonctionnement des yeux sont nombreux. Les journées de la vision peuvent permettre de les signaler à un professionnel. Pour connaître les opticiens concernés par ville, consultez la liste établie par l’AsnaV ici.

Qui est concerné par ces contrôles ?

Tout d’abord les personnes âgées car « plus on avance en âge, plus l’œil montre des signes de fatigue de diverses importances. Certaines activités de la vie quotidienne présentent des difficultés ignorées jusqu’alors », explique le portail de l’association. Un sondage établi par l’AsnaV révèle que, si 70 % des Français contrôlent leur vue tous les deux ans, cela signifie aussi que 30 % d’entre eux ne font pas ces vérifications pourtant essentielles. 

Les maladies les plus fréquentes sont la cataracte qui touche 38 % des personnes de plus de 65 ans, le glaucome (1,5 million de personnes concernées) et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) qui se développe après 65 ans. Des visites régulières permettent de contrôler, tous les ans, l’avancée de certains maux, de les stopper ou d’envisager, dans certains cas, une opération chirurgicale. 

Maylis Choné

À lire aussi : Le syndrome des yeux secs

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Grippe : un nouveau virus mortel mis au point par les Américains

Pour améliorer le vaccin contre la grippe, un virologue américain a fabriqué une souche de grippe H1N1 contre laquelle l’homme n’est pas immunisé. Une manipulation génétique qui lui vaut d’être très critiqué par ses confrères.

Pour améliorer le vaccin contre la grippe, un virologie de l’Université du Wisconsin (Etats-Unis) a manipulé génétiquement le virus de la grippe H1-N1, jusqu’à ce qu’il crée une version mutante, mortelle, et contre laquelle l’homme n’est pas immunisé. « Ces recherches pourraient permettre le développement de vaccins capables de lutter contre les formes les plus mortelles de la grippe » a souligné le Pr Yoshihiro Kawaoka, pour répondre aux vives critiques de ses confrères.

Ceux-ci ne critiquent pas l’objectif de la recherche : en manipulant le virus de la pandémie de 2009, l’idée est de voir comment il peut muter (ce que les virus en circulation font tous les 3 à 5 ans), afin ensuite de créer des vaccins plus efficaces. Mais de nombreux scientifiques estiment que le Pr Kawaoka a pris de nombreux risques en transformant un virus capable d’être combattu par le système immunitaire en un virus invincible que l’homme ne peut combattre.

Les résultats préliminaires de ces travaux ont été soumis à un comité d’expert de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ce n’est pas la première fois que le virologue américain crée la polémique. Déjà, en mai dernier, il était parvenu à récréer un virus proche de la grippe espagnole qui avait fait près de 100 millions de victimes au début du XXe siècle.

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