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12 mai : journée mondiale de la fibromyalgie et du syndrome de fatigue chronique (qui ont beaucoup de points communs)

Ces deux affections ont plusieurs symptômes en commun et il n’est pas rare qu’une personne rencontre les critères diagnostiques de ces deux syndromes. La prédominance de la douleur dirige vers un diagnostic de fibromyalgie.

Dans les deux cas, malgré des recherches prometteuses, les causes ne sont pas encore identifiées et il n’existe pas de test diagnostique biologique. Le diagnostic est donc posé sur la base des symptômes cliniques.

Il n’existe pas de traitements qui guérissent ces maladies. Les traitements et la prise en charge visent, avec souvent une faible efficacité, à soulager les symptômes.

Fibromyalgie

La fibromyalgie est caractérisée par des douleurs musculo-squelettiques diffuses (généralisées) chroniques qui ne sont pas expliquées par des lésions aux tissus musculo-squelettiques, des troubles du sommeil, une fatigue et des troubles cognitifs.

En 2010, la Haute Autorité de Santé (HAS) estimait qu’entre 1,4 % et 2,2 % de Français, dont plus de 80 % de femmes, en seraient atteints.

Différents critères diagnostiques (ensemble de symptômes qui définissent la maladie) ont été proposés.

Les critères proposés en 2010 par l’ARC (American College of Rheumatology) sont ceux actuellement généralement reconnus. (TEST : Rencontrez-vous les critères 2010 de la fibromyalgie)

Mais les critères précédents de 1990, notamment caractérisés par les 18 points douloureux à la pression, demeurent très utilisés.

Parce que ces deux ensembles de critères présentent certaines problématiques, un groupe de 37 experts internationaux ont proposé de nouveaux critères en 2018.

Une expertise collective de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sur la fibromyalgie, demandée par la Direction générale de la Santé, est en cours de réalisation. Les résultats seront publiés d’ici la fin de l’année 2019, indique l’Inserm à l’occasion de la journée mondiale. (Fibromyalgie : où en est le gouvernement français ? La ministre fait le point – 2018)

Syndrome de fatigue chronique

Le syndrome de fatigue chronique (SFC) n’est pas qu’une simple fatigue excessive chronique. Il est caractérisé par une fatigue et plusieurs autres symptômes (malaise post-exercice, difficultés de concentration, troubles du sommeil, douleurs généralisées…) qui ne sont pas améliorés par le repos au lit et qui peuvent être aggravés par une activité physique ou un effort mental.

En 2015, des chercheurs ont proposé le nouveau nom, plus représentatif, de « maladie de l’intolérance systémique à l’effort » et de nouveaux critères diagnostiques.

Mais les précédents, ceux de 1994 – dits de Fukuda, demeurent très utilisés. (TEST : Pourriez-vous être atteint(e) du syndrome de fatigue chronique ? – Critères de Fukuda, 1994)

Causes potentielles

Pour ces deux troubles, les recherches identifient différentes causes potentielles.

Traitements

Pour la fibromyalgie, le meilleur traitement reconnu serait l’exercice physique alors que pour le syndrome de fatigue chronique, l’exercice pourrait souvent au contraire empirer la condition.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie et sur le syndrome de fatigue chronique, voyez les liens plus bas.

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Hôpitaux : les bons et mauvais points des patients

Hôpitaux : les bons et mauvais points des patients

Le 20 décembre 2017.

Selon une étude réalisée par la Haute autorité de santé (HAS), les patients hospitalisés à l’hôpital ou en clinique sont globalement satisfaits de la prise en charge par les personnels soignants. Mais certains points négatifs sont cependant soulevés.

Des médecins qui ne communiquent pas assez

En règle générale, les patients sont satisfaits de leur séjour à l’hôpital. C’est ce que révèle une étude menée par la Haute autorité de santé. Selon ces travaux, 80 % des personnes interrogées se disent satisfaites de la qualité de la prise en charge par le personnel soignant, qui serait à l’écoute et particulièrement attentionné. En revanche, les patients déplorent le manque de communication avec les médecins.

30 % des sondés regrettent de n’avoir pas été associés aux décisions qui les concernaient. « Associer le patient à la décision de soins, c’est essentiel », souligne pourtant Christian Saout, qui représente les patients à la HAS sur RTL. « C’est la garantie du succès de soins. On ne le fait pas assez. Il faut vraiment qu’on change nos façons de faire nos façons de voir, il faut que les médecins apprennent à discuter de cela aussi avec les patients. »

Des progrès à faire en matière de panier-repas

Ce que les patients n’ont pas non plus aimé lors de leur séjour à l’hôpital, ce sont les plateaux-repas. 23 % des personnes interrogées ont jugé les repas mauvais et manquant de variété. On rappelle que les hôpitaux disposent d’un budget repas par jour et par patient de 3,70 €, ce qui ne laisse pas une marge de manœuvre importante. Ils sont malgré tout 48 % à estimer la qualité des repas servis bonne ou excellente.

Autre bémol des patients : l’organisation de sortie de l’hôpital. Les patients se plaignent d’être livrés à eux-mêmes. « Quand il sort de l’établissement de santé le patient doit avoir une lettre qu’on appelle lettre de liaison à la sortie avec toute les informations minimales pour assurer la continuité des soins », explique Laetitia Mai Michelangeli de la HAS au micro RTL. « Cette lettre n’est pas réalisée de façon complète dans tous les établissements de santé. » Et ce n’est pas normal. 

Marine Rondot

À lire aussi : Tout savoir sur le forfait hospitalier

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Les pratiques contraceptives se diversifient, le stérilet gagne 2 points

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Une femme sur cinq aurait changé de moyen de contraception après les polémiques autour des pilules de 3ème et 4ème générations, accusées d’augmenter le risque d’AVC ou encore d’embolie. Telles sont les conclusions de l’enquête Fécond 2013 menée par l’Inserm et l’Ined. Les pratiques contraceptives se seraient ainsi diversifiées, le stérilet gagnant 1,9 point et le préservatif 3,2 points.

Si l’utilisation de la pilule reste majoritaire, celle du stérilet est en hausse, particulièrement chez les jeunes-femmes entre 25 et 29 ans, et même chez les nullipares. La proportion des femmes n’utilisant aucune contraception (3 %) est restée stable depuis 2010. Par contre, un fait inquiétant se développe : les femmes dans une situation financière difficile se détourneraient de la pilule au profit de méthodes naturelles, moins efficaces comme celle des dates, du retrait ou encore de la période de fécondité.

Pour parvenir à ces conclusions, l’Inserm et l’Ined ont décidé de reconduire l’enquête Fécond déjà réalisée en 2010 auprès de 4500 femmes afin de dresser un portrait de l’utilisation des contraceptifs en France après les polémiques autour des pilules. Des femmes âgées entre 15 et 49 ans ont ainsi été interrogées.

Les résultats, publiés dans le dernier numéro de Population & Sociétés, montrent que de façon générale, les femmes ne se sont pas moins protégées puisque le taux de femmes n’utilisant pas de contraceptifs reste le même qu’en 2010. Par contre, les moyens de contraception se sont diversifiés, conduisant près d’une femme sur cinq à changer de méthode après la controverse sur les pilules.

La proportion de femmes utilisant la pilule est ainsi tombée de 50 % à 41 % en 2013, soit une baisse de près de 10 %. Cette diminution concerne uniquement les pilules de 3ème et 4ème génération, qui ne représentent plus que 25 % des contraceptifs oraux en 2013 (contre 40 % en 2010). Ce chiffre montre l’impact de la polémique sur l’utilisation de ce moyen de contraception. Les femmes qui ont choisi de ne plus utiliser les 3ème et 4ème générations ont privilégié une méthode non orale.

Le stérilet représente ainsi 22,6 % des méthodes employées en 2013 (hausse de 1,9 point) et c’est chez les femmes de 25 à 29 ans qu’elle est le plus évidente (+ 8 à 16 %). Cette progression est notamment visible chez les femmes de 25 à 29 ans sans enfant puisque l’usage du stérilet est passé de 0,4 % des méthodes contraceptives en 2010 (8 % en 2013).

L’étude montre aussi que l’image de la pilule s’en est trouvée dégradée. En 2010, 44% des femmes étaient tout à fait d’accord avec l’idée que « la pilule permet aux femmes d’avoir une sexualité plus épanouie », une proportion qui est passée à 37% en 2013. Plus les femmes sont jeunes, moins elles partagent cette idée.

Les polémiques autour des pilules conduisent à la diversification des méthodes de contraception

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