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Médicaments : les « paquets neutres » font polémique

Médicaments : les « paquets neutres » font polémique

Le 12 juin 2018.

Certains médicaments ont un packaging proche de ceux de paquets de bonbons. Pour les rendre moins attractifs, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a demandé aux industriels de faire un effort.

Un packaging plus sobre

Faut-il que les médicaments délivrés sans ordonnance soient « neutres » comme les paquets de cigarettes ? Un débat fait rage depuis que l’ANSM a demandé aux industriels de rendre moins visibles le nom des marques et des arômes sur le devant des boîtes de médicaments. Ce que l’agence souhaite avant tout éviter, c’est que certaines boîtes se rendent aussi attractives qu’un paquet de sucreries.

Les industriels sont invités à fabriquer désormais des emballages sur lesquels n’apparaissent que la dénomination scientifique des substances actives et l’indication du produit. Le patient doit savoir que le médicament qu’il achète contient du paracétamol, par exemple, et qu’il est indiqué en cas de maux de tête et de fièvre. Savoir qu’il a un goût de fraise ou de caramel ne doit pas apparaître en gros sur le paquet.

Les industriels s’inquiètent

Ces recommandations inquiètent l’Association française des fabricants de médicaments vendus sans ordonnance (Afipa). Selon elle, mettre en place des paquets neutres aurait avoir pour conséquence de perdre les clients qui sont attachés à certaines marques plutôt que d’autres. De son côté, l’ANSM récuse le terme de « paquets neutres ». Et d’ajouter que ses recommandations « n’ont pas un caractère obligatoire conformément aux dispositions européennes ».

Selon l’ANSM, il faut juste faire en sorte de mettre en place des emballages plus informatifs sur les molécules utilisées. Les arômes n’apportent en effet aucune indication en matière de santé. Un avis partagé par Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé. Selon elle, « le médicament n’est pas un objet de consommation comme un autre » et c’est pour cette raison qu’ « il doit être encadré ».

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Polémique biaisée sur la mammographie

Une étude canadienne met en cause l’intérêt du dépistage du cancer du sein pour les femmes de 40 à 59 ans.

Une étude canadienne, publiée le 11 février dans le British Medical Journal, remet en cause le bien-fondé du dépistage du cancer du sein par mammographie pour les femmes de 40 à 59 ans. De nombreux médias se sont précipités sur la conclusion, sans nuance, de l’étude alors que les enseignements de celle-ci sont beaucoup plus modestes. Car la méthodologie de l’étude est très particulière, avec deux phases différentes.

Près de 90.000 femmes âgées de 40 à 59 ans ont été recrutées au début des années 1980 dans six provinces canadiennes pour entrer dans un essai. L’autopalpation des seins leur a été enseignée et elles ont ensuite été réparties en deux groupes. Pendant une première phase, de cinq ans, le premier groupe passait une mammographie annuelle de dépistage du cancer du sein alors que le second groupe bénéficiait juste d’un examen physique (palpation) par un médecin. Comme il fallait s’y attendre, la mammographie, plus sensible, a détecté plus de cancers (666) que le simple examen (524). Elle a surtout permis de dépister des cancers de plus petite taille: 1,9 cm en moyenne contre 2,1 cm. Or, même si la taille n’est pas le seul facteur de pronostic, elle joue un rôle important. Dans cette étude, 77 % des femmes qui avaient une tumeur de moins de 2 cm au moment du diagnostic étaient encore en vie vingt-cinq ans plus tard alors que ça n’était le cas que de 46 % des femmes dont le cancer dépassait 2 cm.

Dès lors, pourquoi conclure aujourd’hui à l’inutilité de la mammographie de dépistage? C’est que la deuxième phase de l’étude est venue noyer ces résultats, comme un cocktail que l’on aurait rallongé de jus de fruit jusqu’à ce que le goût de l’alcool soit masqué. Les auteurs ont en effet examiné les registres canadiens pour voir ce qu’il advenait des 90.000 femmes de l’étude pendant les vingt années qui suivaient la première phase de cinq ans. Ils ont (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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