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Père Noël : les enfants ne seraient cognitivement pas portés à y croire

Les enfants ne seraient cognitivement pas portés à croire que des personnages comme le Père Noël sont réels mais ils ne seraient également pas portés à croire que leurs parents (les autres adultes et tout le système culturel) pourraient mettre autant d’efforts s’ils n’y croyaient pas eux-même, selon des chercheurs en psychologie.

« Pourquoi les enfants croiraient-ils à quelque chose d’aussi absurde (1) » ? Rohan Kapitany, professeur de psychologie à l’Université Keele (Royaume-Uni) propose une théorie appuyée par les travaux de son équipe de recherche.

« On pourrait être tenté de penser que les enfants sont particulièrement sensibles au fantastique », écrit-il sur The Conversation UK. Mais en fait, « il est très difficile de les amener à croire au fantastique sans effort considérable ».

Les recherches ont montré que « la compréhension qu’ont les enfants du réel et de l’irréel a tendance à être nuancée et exacte », expliquent Kapitany et ses collègues en introduction à une étude publiée sur OSFPreprints en octobre 2019.

« Dès l’âge de trois ans, ils peuvent faire la distinction entre des entités véridiques, imaginaires et factices. Lorsqu’ils se trompent sur ce qui est réel et irréel, c’est souvent dû en grande partie à des facteurs culturels systématiques plutôt qu’aux caractéristiques de leurs propres capacités cognitives. »

« Dans de nombreuses cultures, les enfants sont moins susceptibles que les adultes de faire appel à des explications surnaturelles pour des événements peu plausibles », indique-t-il. En fait, ils l’apprennent des adultes.

Dans cette étude, Kapitany et ses collègues ont analysé la compréhension des enfants de 13 personnages réels, non réels, naturels et surnaturels. Ceux qui étaient les plus couramment associés à des rituels étaient ceux qui étaient les plus souvent considérés comme réels – plus réels, même, que certaines autres figures plus plausibles comme les extraterrestres et les dinosaures.

« Historiquement, la seule façon d’apprendre quelque chose que vous n’avez pas expérimenté directement était de vous fier aux témoignages. »

« La théorie suggère que les rituels peuvent être un type de témoignage particulièrement influent. La théorie de Joe Henrich sur le renforcement de la crédibilité suggère que les apprenants (comme les enfants), pour éviter d’être trompés, doivent prêter attention aux actions des modèles (comme les adultes) et tenter de déterminer dans quelle mesure un modèle croit quelque chose sur la base du coût de ses actions si ces croyances ne sont pas sincères. » Les actes sont plus éloquents que les mots.

« Le “Père Noël” est une excellente démonstration de la participation volontaire d’adultes à un rituel culturel prolongé et coûteux. Il doit être réel, sinon pourquoi mes parents feraient ça ? Car, bien sûr, c’est que nous disons aux enfants, encore et encore, que l’arbre, les listes de Noël, les biscuits et les verres de lait sont pour le Père Noël et non pour la tradition. »

« Les enfants sont sensibles à nos actions – chanter des chants de Noël, ériger des arbres à l’intérieur de nos maisons, laisser le lait et les biscuits. Le résultat est la croyance : maman et papa ne feraient pas ça s’ils ne croyaient pas, alors le Père Noël doit être réel. Pourquoi me mentiraient-ils ? »

« Le Père Noël a beaucoup à nous apprendre sur nous-mêmes et sur la façon dont nous arrivons à comprendre la réalité. » (N’ayant pas les ressources pour évaluer la plausibilité de toutes les informations que nous recevons, nous devons compter sur la crédibilité des experts et autres sources qui semblent considérer une information comme vraie ou fausse, ndlr.)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Absurde : « qui est contraire à la raison, au sens commun, qui est aberrant, insensé » (Larousse)

Psychomédia avec sources : The Conversation UK, OSFPreprints.
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18 smartphones qui ne peuvent être portés sécuritairement près du corps (Anses)

« L’excès d’ondes émises par des mobiles mis sur le marché avant 2017 peut présenter des risques pour l’utilisateur » lorsque gardés dans une poche, selon un avis de l’Agence française de sécurité de l’environnement (Anses) publié en octobre.

« Au moins 18 modèles sont concernés », rapporte le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

« Un nombre important de téléphones conformes à la précédente réglementation encore utilisés présentent des niveaux d’exposition élevés lorsqu’ils sont placés près du corps », estime l’Agence qui s’est penchée sur le sujet suite à la publication par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) de tests réalisés sur près de 300 téléphones entre 2012 et 2016.

60 Millions explique :

« À l’époque, l’ANFR avait pris en compte les nouveaux usages des mobiles, portés plus près du corps. Elle avait notamment mesuré le débit d’absorption spécifique (DAS, l’indicateur d’exposition aux ondes) à 0,5 cm du corps, alors que la réglementation prévoyait uniquement des mesures à 2,5 cm maximum.

Depuis, les mesures sont obligatoirement faites à 0,5 cm maximum, comme le prévoit la directive européenne RED. »

À partir des résultats de l’ANFR, 60 Millions a identifié 18 modèles qui ne sont pas conformes à la norme actuelle (à laquelle ils ne sont pas soumis). Leur DAS excède en effet la limite réglementaire de 2 watts par kilogramme (W/kg) à 0,5 cm du tronc.

  • Blackberry : Q10 et Z10
  • Honor: 7 Premium Or et X5
  • Huawei: Ascend G300 et P9 (EVA-L09)
  • HTC: One SV
  • Lazer: Smartphone 3.0
  • Motorola : Motoluxe et Razr i
  • Nokia: Lumia 520
  • Orange: Neva 80 (ZTE Blade V770)
  • Polaroid: Pro 881A
  • Samsung: Wave Y GT-S5380
  • SFR : StarTrail 2
  • Sony : Xperia E5 F3311 PM-0960-BV ; Xperia S Citizy LT26i ; Xperia T3

« Il est à noter que l’ANFR ne teste pas tous les mobiles, et que d’autres modèles sont donc potentiellement concernés », souligne 60 Millions.

« Dans leur rapport, les experts sollicités par l’Anses ont analysé la littérature scientifique sur le sujet afin d’évaluer les risques sanitaires et biologiques liés à une exposition supérieure à 2 W/kg.

À défaut de l’existence d’études solides sur l’humain, ils se sont appuyés sur les récentes études – en faible nombre – réalisées in vivo chez des rongeurs ainsi que sur des cultures cellulaires.

Ils en concluent qu’un DAS supérieur à 2 W/kg peut notamment entraîner “des effets biologiques, en particulier sur l’activité cérébrale”. »

« L’Agence ajoute que les mesures de vérification de conformité du DAS des mobiles, pour être plus réalistes, devraient s’effectuer au contact du corps et non à 0,5 cm. Sur ce critère, plus de 200 téléphones testés par l’ANFR excèdent 2 W/kg… »

« L’Anses recommande aux fabricants de procéder à la mise à jour des logiciels des appareils concernés, pour qu’ils réduisent leur DAS, ou d’organiser leur rappel auprès des consommateurs. »

Téléphone : 6 comportements pour réduire l’exposition aux ondes (gouv. français)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : 60 Millions de consommateurs, Anses.
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Le premier village Alzheimer de France ouvrira bientôt ses portes

Le premier « village Alzheimer » en France, présenté à Paris le 17 septembre à l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer, devrait ouvrir ses portes en mars 2020 à Dax dans les Landes.

Ce village se veut, non pas seulement un Ehpad, mais un lieu de vie. Il accueillera 120 résidents accompagnés par 120 professionnels et 120 bénévoles.

Plus de 80 bénévoles ont déjà participé à une journée de sensibilisation à leur futur rôle proposée par la psychogérontologue de France Alzheimer et la Ligue de l’Enseignement. Les bénévoles constitueront « un pan essentiel de la vie du Village » qui « doit devenir un quartier à part entière de Dax ».

« Les comités éthiques et scientifiques continuent de dessiner ensemble les contours de l’expérimentation qui sera menée pendant 5 ans. » Leur objectif est de « proposer un programme évaluant l’impact du Village en prenant en compte de multiples données recueillies auprès des résidents, des proches, des soignants, des bénévoles, et même de la population dacquoise », explique le Professeur de l’Université de Bordeaux Jean-François Dartigues, président du Comité scientifique.

« En analysant par exemple l’évolution de la qualité de vie des résidents, la qualité du lien familial pour les proches, le sentiment de compétence pour les professionnels ou le sentiment d’utilité pour les bénévoles, il sera possible de prouver scientifiquement l’impact du Village », souligne un communiqué du Village.

Le village constitue « une expérience importante qu’il faut réussir. Car si les résultats montrent que le projet est une réussite, il pourra servir d’exemple et les pratiques qui y sont développées reproduites dans les autres lieux de prise en charge de personnes souffrant de démences », explique le professeur.

Le projet représente un investissement de 28 millions d’euros, un budget de fonctionnement annuel de près de 7 millions, et un prix journée de 60 euros, équivalent à celui d’un Ehpad traditionnel, était-il précisé en juin 2018 lors de la cérémonie de la pose de la première pierre.

Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Village Landais Alzheimer.
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Un premier village Alzheimer au Canada ouvre ses portes

Le premier village Alzheimer au Canada a été inauguré en août, rapporte Radio-Canada.

Le Village Langley, en banlieue de Vancouver, accueille 75 patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence.

Il est inspiré de celui de Hogewey, situé près d’Amsterdam, aux Pays-Bas.

Construit sur 2 hectares hautement clôturés, « ce complexe conçu à la manière d’un village autonome favorise l’interaction sociale et la vie active. Il propose une épicerie, un salon de coiffure ainsi qu’un café autour d’une artère principale végétalisée. »

Il inclut aussi un potager et une ferme. Il accepte les animaux de compagnie et compte pratiquement un employé par habitant.

Les villageois sont équipés de bracelets qui les géolocalisent à tout moment. Ils peuvent aller n’importe où dans le village, rencontrer d’autres villageois. C’est une petite communauté où tout le monde se connaît.

Radio-Canada décrit :

« Chaque maisonnette loge une douzaine de patients dans des chambres individuelles.

Rien n’est laissé au hasard : des tablettes disposées ici et là dans le salon rappellent le jour de la semaine, les jeux organisés contribuent à faire travailler la mémoire, alors que la décoration mise sur les références d’antan et l’aspect tactile.

Une cuisine commune favorise la participation aux tâches domestiques. À l’heure des repas, les patients qui le souhaitent sont invités à mettre la table.

À l’origine du projet du Village Langley, Elroy Jespersen s’est inspiré des modèles européens respectueux d’une forme d’intégrité sociale et humaine chez les personnes atteintes de démence.

J’ai voulu recréer plusieurs endroits qui donnent un objectif aux résidents, une destination où aller et une activité à y faire. Ça donne un sens à leur vie. »

Selon Habib Chaudhury du département de gérontologie de l’Université Simon Fraser (SFU), ce choix de logement adapté a déjà fait ses preuves.

« Ça réduit l’anxiété, l’agitation, la dépression, tout en favorisant l’interaction sociale. Les patients consomment moins de médicaments psychotropes. »

Ce modèle d’hébergement est toutefois réservé aux gens relativement fortunés : les coûts varient de 7300 $ et 8300 $ par mois, selon les soins fournis.

Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, Radio-Canada.
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Roberto Cavalli nous ouvre les portes de son paradis

Roberto Cavalli célèbre les plaisirs de l’existence à travers Paradiso, une fragrance transfigurant la dolce vita méditerranéenne dans un paradis terrestre.

Un monde onirique empreint de sensations exaltantes et de voluptueux délices dans lequel on entre grâce à cette Eau de Parfum florale et boisée qui en est la clé.

Alors se dessinent sur les rives de la Méditerranée, une splendide villa et son jardin secret où les sens s’épanouissent par le baiser de l’eau, la caresse du soleil sur la peau et l’odeur évanescente du jasmin.

Célébrant la joie de vivre, cette ode à la sensualité et à la séduction invite l’optimiste femme Cavalli à savourer pleinement ces plaisirs offerts à elle.

Un parfum riche et subtil construit comme un avant-goût de paradis par le maître-parfumeur Louise Turner qui s’est inspirée des paysages italiens pour mettre en scène ces notes gorgées de soleil.

Le parfum éveille les sens dès son ouverture grâce au charme du citrus pétillant associé à la généreuse bergamote et à la mandarine sucrée.

Ces notes de tête fraîches et joyeuses laissent place à un cœur charnel de jasmin sauvage apparaissant telle une luxueuse nuance de sensualité.

La composition se conclut enfin sur un accord opulent et délicat de cyprès, laurier-rose et de pin parasol ; trois senteurs typiquement italiennes prolongeant et amplifiant l’effet envoûtant du jasmin et offrant un sillage boisé longue durée.

Un luxueux flacon ciselé en forme de diamant abrite ce rayon de soleil parfumé ; son épais verre transparent laisse dévoiler les profondeurs dorées du jus et se pare sur son col d’un anneau d’écailles métalliques rappelant la passion du couturier italien pour les imprimés animaliers.

Pour la campagne, la marque a fait appel au top Edita Vilkeviciute dont la carrière a été propulsée par ses premiers défilés pour Cavalli. Mario Sorrenti l’a shootée pour la publicité print tandis que Jonas Akerlund a réalisé le spot télé où Edita nous guide dans ce paradiso :

(Roberto Cavalli Paradiso, Roberto Cavalli. Disponible en exclusivité chez Sephora et sur www.sephora.fr. Eau de Parfum, vaporisateur 30ml, 50ml et 90ml ; ppi : 48 €, 69 € et 90 €)


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