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Une rémission du diabète de type 2 est possible avec des changements du mode de vie et une perte de poids

Il est possible de se rétablir du diabète de type 2, selon une étude publiée dans la revue Diabetic Medicine.

Alors que la maladie peut être gérée par une combinaison de changements dans le mode de vie et de médicaments, il est également possible que l’hyperglycémie, qui définit le diabète, revienne à la normale.

Hajira Dambha-Miller de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) et ses collègues ont étudié les données d’une cohorte prospective de 867 personnes âgées de 40 et 69 ans qui venaient de recevoir un diagnostic de diabète de type 2.

Lors du suivi après 5 ans, 257 participants (30 %) étaient en rémission. Ceux qui ont perdu 10 % ou plus de leur poids initial étaient deux fois plus susceptibles d’être en rémission que ceux qui ont maintenu le même poids.

« Cela renforce l’importance de gérer son poids, ce qui se fait par des changements dans l’alimentation et une augmentation de l’activité physique », souligne Simon Griffin, auteur principal. « Le diabète de type 2, bien qu’il s’agisse d’une maladie chronique pouvant entraîner d’importantes complications, peut être contrôlé et même inversé, comme le montre notre étude ».

L’étude a été financée par le Medical Research Council et le National Institute for Health Research britanniques ainsi que la fondation Wellcome.

Pour plus d’informations sur l’alimentation et le diabète et sur les moyens de perdre du poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Cambridge, Diabetic Medicine.
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Le radon, 2e cause de cancer du poumon en France : la prévention est possible

Le radon causerait entre 1 200 et 3 000 morts par an France. En comparaison, 3 477 personnes sont mortes dans un accident de la route en 2016. Ce gaz radioactif, qui serait la deuxième cause de cancer du poumon, reste pourtant méconnu du grand public, rapporte l’AFP.

Inodore et incolore, le radon émane du sol, provenant de la décomposition de l’uranium présent dans les roches granitiques ou volcaniques.

L’association française de défense des consommateurs UFC Que Choisir organise notamment des réunions d’information quatre fois par an environ en Loire-Atlantique. Dans ce département, 80 % des communes ont un « fort » potentiel radon, en raison du sous-sol granitique.

Le radon, classé cancérogène certain depuis 1987, s’immisce par les fissures de la chape de béton et atteint des concentrations très élevées si la maison n’est pas aérée, expliquent les intervenants.

« Être dans une zone émissive ne signifie pas que votre maison aura du radon », précise toutefois Jean-Pierre Sarrazin d’UFC-Que Choisir. Parfois, une meilleure aération peut suffire à régler le problème.

Plusieurs ignorent toutefois jusqu’à l’existence même du radon. Selon l’Observatoire régional de la santé, 58 % des habitants des Pays de la Loire n’en avaient jamais entendu parler en 2015.

Le gaz est pourtant largement présent dans l’Hexagone : en Bretagne, Pays de la Loire et Normandie, dans le Massif central, les Pyrénées, une partie des Alpes, les Vosges ou en Corse, Guyane et en Nouvelle-Calédonie.

Parmi les collectivités en pointe sur le sujet, la ville de Nantes distribue gratuitement depuis 2007 des dosimètres à 70 habitants environ chaque hiver. La mairie a aussi fait des relevés dans les écoles publiques et engagé des travaux lorsque les niveaux de radon étaient trop élevés.

A Concarneau (Finistère), 5 000 dosimètres ont été distribués à la population en 2013. Des actions similaires sont menées en Franche-Comté et en Haute-Vienne en collaboration avec l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).

Les dosimètres, de la taille d’une pièce de deux euros, doivent être installés pendant deux mois dans un logement avant d’être analysés en laboratoire. Lorsque le niveau est trop élevé, certains travaux peuvent souvent permettre de limiter l’infiltration à l’intérieur du logement.

Le radon devrait être mesuré dans toutes les habitations (Santé Canada)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : GEO (AFP).
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Bronzer sans soleil et sans UV ? C’est possible !

Bronzer sans soleil et sans UV ? C’est possible !

Le 14 juin 2017.

Des chercheurs américains ont découvert une molécule capable de brunir durablement la peau sans aucune exposition au soleil. Explications.

Stimuler les cellules responsables du bronzage

Avoir une mine bronzée sans avoir à s’exposer au soleil ou à prendre le risque de passer de longues minutes dans une cabine d’UV, c’est possible. Enfin, ce sera bientôt possible. Des chercheurs américains, dirigés par le docteur David Fisher, chef du service de dermatologie à l’hôpital américain Massachusetts General et professeur à la faculté de médecine de Harvard, ont en effet réussi à isoler une molécule capable de stimuler les cellules responsables de la pigmentation de la peau.

On ne parle pas là d’un bronzage superficiel de l’épiderme, comme c’est le cas avec les produits auto-bronzants, mais bien d’un bronzage profond et durable. Il y a 10 ans déjà, les chercheurs avaient réussi à colorer la peau d’une souris rousse grâce à cette molécule qui est produite par une plante appelée coléus de l’Inde. Mais cette substance active nommée forskoline ne parvenait pas à pénétrer dans la peau des humains.

Des premiers tests encourageants

Il a donc fallu des heures et des heures de travail pour parvenir à trouver une molécule plus petite, capable de pénétrer dans les tissus humains et d’agir sur ces cellules qui colorent la peau. Les premiers tests sur les humains ont été encourageants puisqu’ils ont montré que la peau brunissait plus ou moins fortement en fonction des doses appliquées et de la fréquence des applications.

De nouveaux tests devront être réalisés pour savoir si cette crème est toxique pour la peau ou pas. Si aucun danger n’est détecté alors nous pourrons prochainement profiter de ce produit miracle. « L’importance potentielle de cette étude résidera à terme dans une nouvelle stratégie de protection de la peau et de prévention du cancer cutané », a estimé le docteur David Fisher. Le soleil reste en effet le premier facteur de cancer de la peau. 

À lire aussi : Comment préparer la peau au soleil ? 

Marine Rondot

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La médecine par les plantes : une « guérison botanique » est-elle possible ?

Le 25/05/2017

Dans son nouveau rapport (2017), l’Institut de recherche en botanique anglaise Kew Gardens révèle l’existence de 1 730 espèces de plantes médicinales. Il existerait 28 100 espèces de plantes médicinales aux vertus thérapeutiques, dont 1 200 capables de lutter contre le paludisme. 

La médecine par les plantes, une solution trop méconnue 

En Amérique Centrale et du Sud ainsi qu’au sud-est de l’Asie, neuf nouvelles espèces de lianes aux vertus thérapeutiques contre la maladie de Parkinson ont été découvertes. Traitements et préventions du diabète ou autres démences pourraient eux aussi gagner en efficacité grâce aux plantes médicinales. De même, selon le rapport de Kew Gardens, 217 plantes camerounaises et 113 plantes guinéennes seraient capables d’améliorer la santé des patients atteints du paludisme. 

Malgré les progrès qu’elles accordent à la médecine moderne, seules 16 % des plantes médicinales existantes sont citées dans des publications scientifiques. Selon le Dr Gurib-Fakim, il y a peu de plantes médicinales officiellement listées. En effet, elles ont souvent plusieurs dénominations. Cela multiplie les risques de confusions lors de leurs identifications. 

La médecine par les plantes, une avancée menacée 

Les plantes médicinales sont un soutien pour le corps dans le processus de guérison et une solution probable à la problématique de la résistance aux traitements. Toutefois, il ne s’agit pas encore de remplacer les médicaments par les plantes médicinales. Pour cela, les investissements matériels dans les laboratoires et l’organisation de réseaux de recherches multidisciplinaires demeurent nécessaires. 

Selon le rapport de Kew Garden, les plantes médicinales sont menacées par le réchauffement climatique. Il répertorie celles qui pourront être cultivées dans le futur. Ce rapport de Kew Garden fera l’objet d’un symposium organisé le 26 mai 2017. Dr Gurib Fakim, décorée du prix l’Oréal-Unesco pour les Femmes et la Science (2007) et présidente de la République de Maurice (2014), est l’une des intervenantes. 

Marie-Hélène Hérouart

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Est-il possible de vaincre ses phobies par l'hypnose ?

Aversion des araignées ou des serpents, claustrophobie, affolement à l’idée de prendre l’avion ou un ascenseur, peur panique de l’eau, phobie scolaire, agoraphobie… Les phobies peuvent être particulièrement invalidantes pour ceux qui en souffrent. L’hypnose peut vous aider à les éliminer, en quelques séances.

Une phobie est une peur démesurée et irrationnelle d’un objet ou d’une situation précise. Coralie Pastoré, hypnothérapeute humaniste à Rueil-Malmaison (92, France), explique comment l’hypnose permet de guérir de ces phobies. Contrairement à l’hypnose ericksonnienne qui consiste à « endormir » le patient pour accéder à son inconscient, elle pratique ce qu’on appelle l’hypnose humaniste. « On met la personne dans un état augmenté de conscience, on ne l’endort pas mais au contraire on le réveille, il est actif, participatif. Au delà du conscient et de l’inconscient, il y a la conscience, notre plus grand Nous, celui qui contient toutes les informations de notre être. C’est la conscience qui donne ses ordres à l’inconscient, c’est une sorte de big boss ».

En état augmenté de conscience le patient a accès à toutes ses propres informations y compris celles qui peuvent déclencher des comportements inadéquats. Ainsi c’est la personne elle-même, guidée par le thérapeute, et s’aidant de symboles et de visualisations, qui va pouvoir soigner les blessures à l’origine de son mal-être, guérir de ses phobies ou recadrer ses comportements (arrêt du tabac, arrêt des compulsions alimentaires… ).

Le verre, la boule et… la vaisselle

L’hypnothérapeute raconte une séance très étonnante avec une personne qui souffrait de phobie du verre. Elle craignait à chaque instant de se couper avec du verre, de tomber sur des morceaux de verre ou que ses enfants en avalent. Au cours de la séance, Coralie Pastoré a guidé cette patiente jusqu’à l’amener à un état augmenté de conscience, et lui faire identifier un symbole représentant pour elle sa phobie : une boule avec des piques. La personne ne pouvait pas appréhender cette boule, elle faisait mal, elle faisait peur. La praticienne lui a expliqué que cette boule était une sorte de boite dans laquelle la conscience mettait toutes les informations et toutes les émotions négatives liées à sa phobie. La patiente a déterminé où était cette boule dans sa tête, et comment surtout l’extirper et s’en débarrasser, jetant avec elle toute son angoisse, génératrice de phobie.

« Au cours d’une séance on va chercher également à identifier les bénéfices secondaires de cette phobie, les « avantages » que la personne a à garder cette phobie. On va chercher ses programmes inutiles ou sources d’angoisse et on la reprogramme de façon bénéfique. ». Sa patiente a pu ainsi se rendre compte que sa nouvelle fonction de mère au foyer ne lui convenait pas. Que sa phobie l’empêchait de faire le ménage, de faire à manger à ses enfants, de faire la vaisselle… Après sa prise de conscience elle a pu ainsi savoir ce qu’elle voulait vraiment faire de sa vie et faire les changements nécessaires pour être bien en accord avec elle même.

La puissance de notre propre force de guérison

Le but de l’hypnose est de dialoguer avec l’inconscient du patient de façon à lever les blocages et retrouver son bien-être. Pour Coralie Pastoré « Si vous pouvez créer des choses aussi puissantes qu’une phobie, une compulsion, une addiction, voire un burn out, vous pouvez aussi créer avec deux fois plus de puissance ce qui vous guérira. » La phobie est une vraie angoisse qu’on déplace sur des objets : serpents, eau, araignées… Elles peuvent aussi être liées à des traumatismes et des peurs traumatiques : peur d’être étouffé, peur de l’abandon, des grands espaces. Avec l’hypnose humaniste, c’est la personne elle-même, guidée par le thérapeute qui va pouvoir soigner ses phobies.

Il faut en général une seule séance pour se débarrasser de phobies simples, et deux ou trois pour éliminer des phobies liées à des événements traumatiques. Ensuite, avions, école, araignées, serpents, ascenseurs, bains de mer ou même pigeons feront partie de votre environnement naturel, sans stress.

Sylvie Mahenc

 

Coralie Pastoré, hypnothérapeute, fait partie des praticiens sélectionnés et validés du site Médoucine.com, la médecine douce en toute confiance.

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Grippe : est-il possible de la transmettre à ses animaux ?

Malade de la grippe : êtes-vous contagieux pour votre animal ?

Avec l’épidémie de grippe qui sévit chaque année, les Français qui ont des animaux ET la grippe se demandent souvent s’il y a un risque de transmettre le virus à leurs animaux, chiens et chats. Est-ce possible ?

Malade de la grippe : êtes-vous contagieux pour votre animal ?

Quand on a la grippe et qu’on est cloué au lit, c’est toujours agréable d’avoir son petit compagnon pour se réconforter. Mais ne risque-t-on pas de transmettre la maladie à nos animaux  ? N’est-ce pas dangereux pour la santé de votre chien ou votre chat ?

Pas d’inquiétude, parce que pour l’instant la réponse est non. Les maladies transmissibles de l’homme à l’animal, les « zooanthroponose » n’incluent pas la grippe. Ou en tous cas, selon Wamiz, le site spécialiste des animaux, le risque serait très limité.

Si le risque est peu probable et les cas très rares, le risque zéro n’existe pas. Notamment en raison des mutations régulières du virus de la grippe. Des chercheurs travaillent sur l’identification des animaux qui ont contracté la grippe via l’homme.

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Refuser de donner ses organes, c’est possible !

Refuser de donner ses organes, c’est possible !

Le 25 janvier 2017.

Nous sommes tous des donneurs d’organes potentiels, sans que nous ayons à formuler notre consentement explicitement. Si nous ne voulons pas donner nos organes, voici la démarche à suivre.

Nous sommes tous des donneurs d’organes potentiels

Les Français ne le savent pas toujours mais une fois morts, les médecins pourront choisir de prélever un de leurs organes pour le greffer à quelqu’un qui en aurait besoin. Cette disposition a été facilitée par le décret du 1er janvier 2017 qui précise que « le prélèvement d’organes post-mortem peut être pratiqué sur une personne majeure dès lors qu’elle n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus d’un tel prélèvement, principalement par l’inscription sur un registre national automatisé prévu à cet effet ».

L’idée peut en effet être très dérangeante pour certains c’est pourquoi il n’est pas interdit de refuser ce prélèvement. Pour cela, la démarche à suivre est très simple : il vous suffit de vous s’inscrire par Internet sur le registre de refus sur le site registrenationaldesrefus. On vous demandera de joindre une copie de votre pièce d’identité et si vous souhaitez modifier votre choix vous pourrez le faire à tout moment.

Possibilité de choisir les organes que l’on veut garder

Il est aussi possible d’accepter de donner ses reins ou sa cornée mais refuser de donner son cœur. Pour cela, il suffira de le préciser au moment de l’inscription. Vous pourrez aussi refuser d’éventuels prélèvements destinés à la recherche scientifique ou à l’autopsie médicale, par exemple.

Avant le 1er janvier 2017, pour refuser de donner nos organes, nous devions nous inscrire sur le registre des refus en remplissant un formulaire qu’il fallait ensuite envoyer par voie postale. Depuis que l’inscription en ligne a été ouverte, plus de 150 000 personnes se sont inscrites sur le registre de refus. Si vous n’avez pas accès à Internet, vous pouvez toujours inscrire vos volontés sur un document et le confier à une personne de confiance. Votre refus sera respecté.

Marine Rondot

À lire aussi : Pourquoi faut-il parler du don d’organes ?

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Centres dentaires pas chers : comment est-ce possible ?

comment les centres dentaires low-cost font-ils pour être low-cost ?!

Alors que les soins dentaires sont chers en France, certains centres dits « low-cost » parviennent à pratiquer des tarifs 40 à 60 % moins chers. Mais quelle est la qualité de ces soins ? France 2 a mené l’enquête.

Centre dentaires low-cost : peut-on leur faire confiance ?

Si les soins dentaires sont si chers, c’est bien qu’il doit y avoir une raison ? Alors comment font les centres dentaires low-cost pour casser les prix ? Ces soins sont-ils réellement de qualité ?

Leurs secrets ? Ces centres groupent les soins sur un minimum de séances pour faire des économies de temps et multiplient les ouvertures de centre sous la même enseigne. Chaque centre accueille au moins 3 dentistes pour mutualiser les achats de prothèses ou les équipements. Les dentistes acceptent par ailleurs d’être payés moins que les libéraux (5 000 euros contre 7 000 euros en moyenne)

Ces centres parviennent à pratiquer des tarifs quasiment 2 fois plus bas que certains cabinets parisiens.

La question du profit

Alors qu’une chaine low-cost s’était faite épinglée pour des pratiques jugées trop mercantiles (sur traitements, soins payés d’avance jamais exécutés, des conditions sanitaires douteuses) France 2 interroge ainsi un dentiste belge, exerçant dans l’un de ces centres français : les dentistes de ces centres n’ont-ils pas d’incitation à faire du chiffre ?

C’est d’ailleurs l’argument principal que reprochent les dentistes libéraux à ces centres. France 2 a donc testé les rendez-vous, et…pas de mauvaise surprise !

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Vue : réparer la cornée sera bientôt possible

Le 18 août 2016.

Des chercheurs australiens ont mis au point une méthode permettant de cultiver en laboratoire des cellules de cornées sur une mince couche de film.

Pénurie de donneurs de cornées

La cornée, pour rester efficace, doit être humide et transparente. Mais le vieillissement, et certains traumatismes, peuvent conduire à des lésions, comme le gonflement, qui se traduisent par une détérioration de la vision. Actuellement, le moyen le plus efficace consiste en une greffe. Mais il y a pénurie de donneurs pour satisfaire la demande mondiale. Sans oublier les risques de rejet et la nécessité de prendre des stéroïdes avec toutes les complications que cela entraîne.

En Australie, des scientifiques ont mis au point une technique pour cultiver en laboratoire des cellules de cornées sur une mince couche de film, qui peut ensuite être greffée pour restaurer la vision perdue suite à des lésions cornéennes. Le film est implanté sur la surface intérieure de la cornée du patient, à l’intérieur de l’œil, par l’intermédiaire d’une très petite incision.

Augmenter l’accès aux greffes de cornée

La méthode, qui a jusqu’à présent été réalisée avec succès sur des animaux, pourrait potentiellement augmenter l’accès aux greffes de cornée et changer la vie de 10 millions de personnes dans le monde.

« Nous croyons que notre nouveau traitement donne de meilleurs résultats qu’une cornée donnée, et nous espérons, à terme, utiliser les propres cellules du patient, ce qui réduit le risque de rejet », explique l’ingénieur biomédical Berkay Ozcelik, qui a dirigé la recherche à l’Université de Melbourne. « D’autres essais sont nécessaires, mais nous espérons voir le traitement mis à l’essai chez les patients de l’année prochaine»

À lire aussi : La vue après 45 ans

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Il est possible de perdre du poids en mangeant des pâtes !

Le 5 juillet 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institute Neuromed pour la recherche, l’hospitalisation et la santé à Pozzilli en Italie, les pâtes ne feraient pas forcément grossir. Elles pourraient même aider à perdre du poids. Explications.

Les pâtes sont des aliments sains

Il fallait qu’une telle étude soit réalisée par des Italiens pour que nous la prenions vraiment au sérieux. Il semblerait en effet, selon cette étude parue dans la revue Nutrition and Diabetes, que les pâtes ne fassent pas obligatoirement grossir, notamment lorsqu’elles sont consommées dans le cadre d’un régime méditerranéen sain.

« La consommation de pâtes, contrairement à ce que beaucoup pensent, n’est pas associée à une augmentation du poids corporel mais plutôt le contraire », a expliqué le chercheur George Pounis. « Nos données montrent que les pâtes, selon les besoins des individus, contribuent à un indice de masse corporelle sain. »

Selon les chercheurs de l’Institute Neuromed qui ont réalisé ces travaux, il n’y aurait pas de corrélation entre l’obésité et la consommation de pâtes.

Tout dépend de l’accompagnement

Retirer les pâtes de son alimentation pour tenter de perdre du poids serait donc totalement injustifié. « Certaines personnes se les interdisent complètement lors des repas. Avec cette étude nous pouvons voir que ce n’est pas une bonne solution », explique Licia Iacoviello, chef du laboratoire moléculaire et épidémiologie nutritionnelle à l’Institut Neuromed. « C’est une composante fondamentale de notre alimentation et il ne faut pas la supprimer. »

Selon lui, si les pâtes sont consommées avec modération et si elles sont accompagnées d’aliments variés et équilibrés, elles sont bonnes pour la santé. Il est en effet nécessaire de préciser que les chercheurs qui ont réalisé cette étude avaient soumis les participants à un régime sain. Manger des pâtes avec des montagnes de fromage et beaucoup de crème fraîche ne vous fera pas maigrir. Tout est une question d’accompagnement.

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