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Nouveau variant allemand : pourquoi les mutations se multiplient ?

Nouveau variant allemand : pourquoi les mutations se multiplient ?

Alors que de nombreuses mutations de la SARS-Cov-2 émergent ces derniers temps, un nouveau variant vient d’être détecté en Bavière (Allemagne). 

Nouveau variant en Allemagne

Différents variants ont déjà été enregistré : Afrique du Sud, Royaume-Uni, Brésil, Japon et maintenant Allemagne. Au total, 35 cas ont été découverts en Bavière, sur les 75 nouvelles contaminations enregistrées à l’hôpital de Garmisch-Partenkirchen, en Bavière

Des analyses sont en cours afin de définir la marque génétique de cette nouvelle souche et d’établir sa carte d’identité. Les autorités allemandes cherchent à définir si cette mutation est aussi contagieuse que la Covid-19 et si elle peut entraîner des formes graves de la maladie. 

Pourquoi tant de variants ?

Le variant britannique, détecté en novembre, s’est répandu dans le pays et est maintenant présent dans plus de 50 pays du monde. Le second variant, apparu en Afrique du Sud, a été détecté dans environ 20 pays, dont le Royaume-Uni et la France. Un autre variant a été découvert au Brésil et a été transmis à des voyageurs en direction du Japon. De ce dernier variant a émergé une nouvelle mutation, principalement restée au Japon. 

L’épidémiologiste Antoine Flahault indique qu’en « réalité, le virus a muté des milliers de fois depuis Wuhan ». En effet, plus le virus se transmet, plus il mute. Cependant, la Covid-19 connaît des mutations moindres par rapport à la grippe « normale » comme l’explique l’épidémiologie Michaël Rochoy : « Dès le début, et ce fut l’une des rares bonnes nouvelles, on a constaté que ce virus mutait assez peu. Le nombre de variants en augmentation constante vient aussi du fait qu’on séquence au maximum ce virus et qu’on teste massivement ». « À partir du moment où ce variant se propage plus facilement, il va forcément dominer la circulation virale » a souligné Pascal Crépey, épidémiologiste et enseignant-chercheur à l’École des hautes études en santé publique à Rennes.

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Hypertension : pourquoi les étirements sont efficaces ?

Hypertension : pourquoi les étirements sont efficaces ?

Selon une récente étude publiée dans le Journal of Physical Activity and Health, les étirements seraient davantage bénéfiques que la marche pour lutter contre l’hypertension.

Baisse de l’hypertension : la marche rapide ou les étirements ?

Des chercheurs de l’Université de Saskatchewan (Canada) ont indiqué que les étirements permettaient de réduire plus efficacement sa tension artérielle en cas d’hypertension que la marche rapide. Les 40 participants, âgés de 60 ans en moyenne, souffraient de pression artérielle élevée, ou une hypertension de stade 1 (pression systolique entre 140-159 mmHg et/ou pression artérielle diastolique > 90-99 mmHg). Les scientifiques ont comparé les données collectées lors des deux activités effectuées : l’un des deux groupes a fait 30 min d’étirements 5 jours par semaine tandis que l’autre a effectué une marche rapide à la même fréquence hebdomadaire. La pression a été prise en position assise et allongée, sur plus de 24h. 

L’étirement, un élément réduisant la pression artérielle

Au bout de 8 semaines, les chercheurs ont conclu que les étirements avaient permis de baisser la tension artérielle de façon plus nette que la marche rapide, même si la perte de poids est moindre. « Tout le monde pense que l’étirement consiste simplement à étirer les muscles. Mais lorsque vous étirez vos muscles, vous étirez également tous les vaisseaux sanguins qui alimentent le muscle, y compris toutes les artères. Si vous réduisez la raideur de vos artères, il y a moins de résistance à la circulation sanguine » souligne le Dr Phil Chilibeck, coauteur de l’étude et professeur de kinésiologie. Plus la circulation sanguine est bloquée, plus la pression artérielle et les risques cardiovasculaires sont importants. Le Dr Chilibeck conseille, pour ceux qui pratique la marche, d’ajouter des séances d’étirements. Alterner ces deux activités permettrait de lutter contre l’hypertension, car ce sont deux pratiques complémentaires.

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Covid-19 : pourquoi des experts lancent-ils un appel pour distribuer de la vitamine D ?

Covid-19 : pourquoi des experts lancent-ils un appel pour distribuer de la vitamine D ?

 

Un certain nombre d’études scientifiques sont parues, proclamant les bienfaits de la vitamine D sur les formes graves de la Covid-19. Lundi 18 janvier, c’est au tour d’un comité d’experts francophones d’émettre des recommandations. 

Leur demande : distribuer de la vitamine D aux Français

Le but de la vitamine D serait de protéger la population des formes graves de la Covid-19, mais aussi de la prévenir. C’est ce que pensent 73 experts de la santé ainsi que 6 sociétés du monde savant, qui lancent un appel pour donner un supplément de cette vitamine à l’ensemble des Français. L’effet est protecteur pour la santé. Pour autant, elle ne remplace en aucun cas le vaccin et n’empêche pas les personnes de respecter les gestes barrières. Ce n’est pas un remède miracle, mais les experts ont regroupé toutes les connaissances relayées dans la littérature scientifique, qui commencent à se multiplier sur le sujet. C’est ainsi qu’ils ont constaté que la vitamine D possède des bénéfices pour l’organisme dans le cadre de la Covid. Les chercheurs d’une étude menée en Norvège et une autre, réalisée par l’Académie de Médecine avaient notamment recommandé de donner de la vitamine D aux personnes âgées et vulnérables, pour prévenir de la maladie. Selon le Dr Gérald Kierzek, le médecin urgentiste qui intervient au journal télévisé, « on observe simplement que les patients en réanimation et ayant des formes graves du Covid-19 avaient un déficit en vitamine D, et que ceux au contraire qui avaient une bonne dose de vitamine D, faisaient moins de formes graves ». Attention toutefois, cela ne veut pas dire que le risque est nul.

La vitamine D, quel rôle pour la santé ?

Selon le Professeur Cédric Annweiler, chef du service de Gériatrie au CHU d’Angers (l’une des six sociétés savantes) et spécialiste en vitamine D, cette substance a plusieurs impacts positifs sur la Covid-19. Parce que c’est une hormone sécostéroïde, elle est capable « d’activer ou de réprimer plusieurs dizaines de gènes » et par conséquent, prévenir et/ou améliorer les formes graves de Covid-19. Elle parvient à réguler la synthèse des protéines, notamment le récepteur ACE2, qui sert de porte d’entrée au coronavirus. D’autre part, elle permet à l’immunité innée (première ligne de défense) de s’adapter et d’activer une action anti-inflammatoire. Enfin, d’après le Professeur, « l’hypovitaminose D semble constituer un facteur de risque indépendant de forme grave de COVID-19 », sur lequel il est possible d’agir grâce à une supplémentation médicamenteuse. De plus, c’est une mesure simple, sans effets secondaires et peu onéreuse, puisqu’elle est remboursée par l’Assurance-maladie. La vitamine D doit être prescrite par un médecin et les doses doivent être respectées.

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Pourquoi un mauvais sommeil provoque des maux de ventre

Pourquoi un mauvais sommeil provoque des maux de ventre

Mardi 24 septembre 2019

Une étude réalisée par des chercheurs portugais, nous explique pourquoi un mauvais sommeil augmenterait le risque de maux de ventre et d’obésité. 

Des cellules immunitaires perturbées qui provoquent une inflammation au niveau du ventre

Selon une étude réalisée par des chercheurs portugais et publiée le 18 septembre dans la revue Nature, un mauvais sommeil peut provoquer des maux de ventre. Henrique Veiga-Fernandes, un des auteurs de l’étude, explique la démarche des scientifiques : « Nous nous sommes demandé si les cellules immunitaires de l’intestin étaient influencées par l’horloge circadienne du cerveau » lit-on sur le site Santé magazine.

Or, il s’avère que parmi les cellules immunitaires présentes dans l’intestin, une catégorie (les ILC3) est sensible aux perturbations chronobiologiques et réagit en provoquant une inflammation importante. Henrique Veiga-Fernandes nous explique le rôle des ILC3 : « Ces cellules remplissent des fonctions importantes dans l’intestin : elles combattent les infections, contrôlent l’intégrité de l’épithélium intestinal et favorisent l’absorption des lipides ».

Les travailleurs de nuit, plus sujets aux troubles de l’intestin

Conséquence d’un sommeil perturbé : un risque d’inflammation intestinal plus important que d’habitude ainsi qu’un risque d’obésité. Une réalité à prendre en compte, notamment pour les personnes qui travaillent la nuit.

Cette étude s’ajoute à une série de découvertes déjà réalisées par Henrique Veiga-Fernandes et son équipe. Ils sont parvenus notamment à établir de nouveaux liens entre le système immunitaire et le système nerveux. Le corps humain n’a décidément pas fini de dévoiler ses secrets.

Perrine Deurot-Bien

 

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Pourquoi le café a-t-il un effet laxatif ?

Pourquoi le café a-t-il un effet laxatif ?

Le 24 mai 2019

Une équipe de chercheurs américains a voulu comprendre pourquoi le café a souvent un effet diurétique et laxatif. Il semblerait que la caféine ne soit pas responsable.

Le café accélère la digestion

Pourquoi lorsque nous buvons du café, avons-nous tendance à aller à la selle peu de temps après ? C’est à cette question qu’a tenté de répondre une équipe de chercheurs américains de l’Université du Texas. Selon eux, l’effet laxatif du café serait dû à la contraction des muscles du petit et du gros intestins, facilitant le passage des aliments. Le café augmenterait en effet la production d’acides gastrique et chlorogénique, ainsi que la production de certaines hormones, accélérant ainsi la digestion.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont donné du café à boire à des rats pendant trois jours, puis ont observé, à l’aide d’une sonde, la façon dont les muscles de leurs intestins se contractent pour guider la nourriture ainsi que la matière fécale. « Lorsque les rats ont été traités avec du café pendant trois jours, la capacité de contraction des muscles de l’intestin grêle a apparemment augmenté », note Xuan-Zheng Shi, auteur principal de l’étude. 

La caféine n’aurait pas d’effet laxatif

Pour en savoir un peu plus, les chercheurs ont également mélangé dans une boîte de Pétri aux excréments des rats, une solution composée de café : ils ont observé que le café avait une action sur la prolifération des bactéries, qui ont cessé de se multiplier à son contact. Selon Xuan-Zheng Shi ,« C’est vraiment intéressant, car cela signifie que le café pourrait être un agent antibactérien »

Autre information intéressante apportée par cette étude, ce n’est pas la caféine contenue dans le café qui serait à l’origine de ce phénomène, puisque selon les chercheurs, « ces effets sont indépendants de la caféine, car le café sans caféine a eu des effets similaires à ceux du café ordinaire ». Mais les chercheurs précisent que « des recherches supplémentaires seront nécessaires pour tenter de comprendre pourquoi le café pourrait avoir cet effet inhibiteur sur le microbiome ».

Aurélie Giraud

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Pourquoi les jeunes sont de plus en plus frappés par le cancer du côlon

Pourquoi les jeunes sont de plus en plus frappés par le cancer du côlon

Le 20 mai 2019.

Le nombre de cas de cancers colorectaux explose chez les jeunes. Une étude en révèle l’origine probable : l’obésité qui explose dans les pays développés.

L’incidence des cancers colorectaux chez les jeunes augmente de 4% par an

Actuellement en France, le processus de dépistage du cancer colorectal pour un individu, sans antécédent familial, débute vers 50 ans. Et pourtant, il semblerait que ce type de cancer se manifeste de plus en plus tôt, notamment dans les pays développés. Une récente étude, menée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de Lyon, s’est intéressée à cette tendance et révèle que ce sont les régimes alimentaires des nouvelles générations qui seraient en cause.

L’alimentation est en effet en première ligne dans ce constat puisque les auteurs de cette étude ont montré que les régimes alimentaires trop gras, qui provoquent aujourd’hui une véritable épidémie d’obésité, pourraient être responsables du nombre anormalement élevé de cancers colorectaux qui surviennent entre 20 et 29 ans.

L’obésité pourrait être liée au risque de cancer colorectal

Les données révélées par le CIRC révèlent ainsi que depuis ces dix dernières années, le taux d’incidence du cancer colorectal chez les moins de 50 ans a augmenté de 4% chaque année. « Ces résultats suggèrent que la tendance de l’incidence du cancer colorectal est en train de changer, avec un risque croissant chez les générations successives nées vers la fin du 20ème siècle dans des pays à revenu élevé de différentes régions du monde », explique le CIRC dans un communiqué, estimant que « la recherche sur les facteurs de risque tels que l’obésité est justifiée afin d’identifier les principaux facteurs d’augmentation de l’incidence du cancer colorectal ».

Dans cette même étude, le CIRC révèle toutefois que le nombre de cas de cancers du côlon et du rectum est en baisse sensible chez les plus de 50 ans. En cause : le déploiement efficace des programmes de dépistages dédiés à ces générations. En France, il est conseillé de réaliser un test immunologique de recherche de sang dans les selles, un test très rapide, tous les deux ans.

Gaëlle Latour

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Voici pourquoi certaines personnes ronflent plus que d'autres

Voici pourquoi certaines personnes ronflent plus que d'autres

Le 25 mars 2019.

De nombreux critères déterminent la capacité de ronflement d’un individu. Une société d’objets connectés vient d’en faire l’inventaire à l’occasion de la Journée mondiale du sommeil.

L’âge détermine, en grande partie, la capacité à ronfler

Votre mode de vie détermine votre capacité à ronfler la nuit. Cette conclusion est le fruit de l’étude du sommeil de 25.500 personnes, toutes utilisatrices d’appareils de santé connectés conçus par la société Withing. Et selon cette étude, qui a été révélée à l’occasion de la Journée mondiale du sommeil qui s’est déroulée le 22 mars dernier, tous les Français ne sont pas égaux devant le ronflement, tant leur mode de vie influence leur capacité à ronfler.

Le sexe est un premier critère déterminant. Les hommes ronflent en effet davantage que les femmes, en tout cas lorsqu’ils sont jeunes puisque cette tendance s’inversent au cours de la vie. À 25 ans, les hommes ronflent en moyenne 2 minutes par heure, contre 1 minute pour les femmes tandis qu’à 75 ans, les femmes ronflent 7 minutes par heure contre 6 minutes pour les hommes.

On ronfle davantage à la campagne qu’en ville

Le lieu de vie paraît également être un critère déterminant et selon cette étude, les ronfleurs ne vivraient pas en ville. « La probabilité d’être un gros ronfleur augmente de 17% lorsque l’on vit dans une zone de moins de 200.000 habitants », explique ainsi l’étude.

Le mode d’alimentation et les activités physiques sont également déterminantes et se révèle dans l’indice de masse corporel du ronfleur. Withing estime ainsi que la probabilité d’être un gros ronfleur est multipliée par 2,5 voire par trois dès lors que l’IMC est supérieur à 25, soit l’IMC d’une personne considérée comme étant en surpoids. Bien que les ronflements soient en général sans conséquence, si ce n’est sur le sommeil de son conjoint, celui-ci peut s’accompagner d’apnée du sommeil, un trouble respiratoire qu’il est recommandé de traiter puisqu’il peut se traduire par une fatigue persistante et handicapante.

Gaëlle Latour

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Voici pourquoi le sport fait maigrir du ventre

Voici pourquoi le sport fait maigrir du ventre

4 janvier 2019.

Vous en avez assez de ces petits bourrelets sur le ventre ? Bonne nouvelle : en vous mettant sérieusement au sport, vous allez les faire disparaître, c’est désormais prouvé scientifiquement.

Le sport fait maigrir, c’est désormais prouvé scientifiquement

Des chercheurs danois ont découvert qu’une molécule appelée « IL-6 » contribuait à faire fondre la graisse abdominale, lorsque l’on fait du sport régulièrement pendant plusieurs semaines d’affilée. Cette molécule était déjà connue pour son rôle de régulation du métabolisme. Mais les chercheurs danois sont allés plus loin. 

En utilisant une autre molécule, connue pour son rôle inhibiteur de l’IL-6, ils ont en effet prouvé que sa neutralisation avait un effet incontestable sur la réduction de la masse de graisse abdominale. En faisait faire du sport à deux groupes de volontaires, dont l’un absorbant une molécule neutralisant l’IL-6, ils ont prouvé son effet.

225 grammes perdus grâce à l’effet combiné du sport et de l’IL-6

Le groupe témoin a perdu en moyenne 225 grammes de masse abdominale, quand le groupe dont l’IL-6 a été neutralisé n’avait rien perdu du tout ! Les chercheurs ont même constaté que la neutralisation de l’IL-6 faisait grimper le mauvais cholésterol dans le sang.

Cette nouvelle preuve scientifique des bienfaits du sport et du rôle de l’IL-6, devrait permettre d’imaginer dans les prochaines années de nouvelles thérapies, tant pour traiter le surpoids que pour réguler le cholésterol. 

À lire aussi : Comprendre la graisse abdominale chez la femme

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Vaccin antigrippe : pourquoi son prix a doublé en un an

Vaccin antigrippe : pourquoi son prix a doublé en un an

Le 19 novembre

Cette année, le vaccin contre la grippe coûte 11,13 € alors qu’il était vendu 6,20 € en 2017. Le prix a doublé mais il y a une bonne raison.

Le prix du vaccin contre la grippe a doublé en 1 an

La campagne de vaccination antigrippe a commencé le 6 octobre et concerne principalement les personnes à risques soit 12 millions de personnes en France. Il s’agit des plus de 65 ans, les personnes souffrant de maladies chroniques (diabètes, insuffisance cardiaque ou respiratoire), les femmes enceintes et les personnes souffrant d’obésité morbide.

Par ailleurs, afin de limiter la propagation de la maladie, il est aussi conseillé aux personnes travaillant auprès de malades de se faire vacciner contre la grippe : médecins généralistes, infirmiers, sages-femmes, pédiatres, pharmaciens titulaires d’officine, masseurs-kinésithérapeutes, gynécologues et chirurgiens-dentistes.

Cette campagne de vaccination devrait approcher les 63 millions d’euros cette année. C’est quasiment le double de l’année dernière puisque la campagne a coûté 35 millions d’euros en 2017.

Un vaccin antigrippe plus cher mais plus efficace

Pourquoi une telle hausse du prix du vaccin antigrippe ? À priori, la raison se trouve du côté de son efficacité. En effet, cette année, le vaccin contient quatre souches contre trois auparavant. Ainsi, en 2018, il est composé de 2 souches A et 2 souches B alors que les années précédentes, les vaccins étaient fabriqués à partir de 2 souches A et 1 souche B. Or, qui dit augmentation de l’efficacité du vaccin dit aussi augmentation de son prix.

Cette hausse est l’occasion de rappeler que la formule du vaccin antigrippe change tous les ans et que le choix de sa composition s’effectue plusieurs mois avant la campagne de vaccination. Il s’agit pour les scientifiques de prévoir quel sera le profil du virus de la grippe en partant des épidémies précédentes.

Pour rappel, en 2017 le vaccin contre la grippe était efficace à 60% et la maladie a tué 13.000 personnes.

Vous pouvez lire aussi : Les symptômes de la grippe

 

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Pourquoi il est important de donner de la nourriture à un bébé avant 6 mois

Pourquoi il est important de donner de la nourriture à un bébé avant 6 mois

Le 28 août 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de King’s College de Londres, il ne faudrait pas attendre les 6 mois du bébé pour lui donner de la nourriture solide. Explications.

Améliorer la qualité du sommeil

Les jeunes parents ne savent pas toujours quand le moment est venu de diversifier la nourriture de leur bébé. Faut-il commencer les purées de légumes à 4 mois ou est-il préférable d’attendre 6 mois ? Une étude, publiée dans la revue américaine JAMA Pediatrics, vient répondre à cette question. Selon ces travaux, il faudrait passer à la diversification avant les 6 mois de l’enfant.

Donner de la nourriture solide avant les 6 mois permettrait en effet d’améliorer la qualité du sommeil et limiterait le nombre de réveils par nuit. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de cette étude ont suivi un peu plus de 1.300 enfants de 3 mois au Royaume-Uni, jusqu’à leurs 3 ans. Une partie d’entre eux ont reçu des plats pour bébé avant leurs six mois, les autres ont été allaités jusqu’à leurs six mois.

Moins de réveils la nuit

Les chercheurs ont ainsi pu constater que les enfants qui avaient commencé à manger de la nourriture solide plus tôt dormaient plus longtemps la nuit. Ces bébés dormaient jusqu’à 16,6 minutes de plus que les autres enfants. Ils se réveillaient également moins souvent : 1,74 fois par nuit contre 2,01 fois pour les bébés qui avaient été allaités jusqu’à leurs 6 mois. Un point très important pour les parents.

« À l’âge de 6 mois, lorsque les différences entre les deux groupes étaient les plus significatives, les nourrissons des groupes d’introduction précoce dormaient deux heures de plus par semaine et s’éveillaient deux fois moins la nuit par semaine », ont commenté les chercheurs, dans un communiqué. Il est cependant important de rappeler que la Société Française de Pédiatrie recommande de ne pas diversifier la nourriture avant l’âge de 4 mois, en raison du risque d’allergie.  

Marine Rondot

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