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L’oignon et l’ail pourraient protéger contre le cancer du sein

L'oignon et l'ail pourraient protéger contre le cancer du sein

Le 27 septembre 2019

Une nouvelle recherche a analysé la relation entre la consommation d’oignons et d’ail chez les femmes à Porto Rico et suggère qu’ils peuvent réduire considérablement le risque de cancer du sein.

Une diminution du risque de cancer

Les oignons et l’ail font partie de l’espèce allium, avec les poireaux, la ciboulette et des centaines d’autres espèces. Ils sont utilisés depuis des centaines d’années pour divers problèmes de santé. Des chercheurs américains ont étudié la relation entre la consommation d’ail et d’oignons dans une sauce portoricaine et le cancer du sein.

Plusieurs études avaient déjà montré que la consommation d’ail et d’oignon pouvait réduire le risque de cancer colorectal, gastrique et de la prostate. Toutefois, les chercheurs de l’Université de Buffalo ont examiné une population de femmes à Porto Rico. Plusieurs raisons les ont amenés à choisir cette population. Premièrement, la ville de Porto Rico enregistre un taux de cancer du sein plus faible qu’aux États-Unis, ce qui en fait une population importante à étudier. Deuxièmement, un condiment appelé « sofrito », composé principalement d’ail et d’oignons, est une sauce portoricaine traditionnelle, largement consommée sur l’ensemble de l’île des Caraïbes.

La sauce sofrito associée à une réduction de 67% du risque de cancer du sein

Les chercheurs, qui ont publié les résultats de leurs découvertes dans la revue Nutrition and Cancer, ont utilisé les registres des hôpitaux et des cliniques pour identifier 314 femmes âgées de 30 à 79 ans atteintes d’un cancer du sein entre 2008 et 2014. Les chercheurs ont également inclus 346 participantes témoins choisies en fonction de l’âge et du lieu de résidence. Les participantes témoins n’avaient pas d’antécédents de cancer, mis à part un cancer de la peau sans mélanome. Les chercheurs ont utilisé un questionnaire pour connaître les habitudes alimentaires et la consommation totale d’oignons et d’ail, y compris la consommation de sofrito. L’équipe a tenu compte de facteurs tels que l’âge, les antécédents familiaux, l’éducation, l’indice de masse corporelle, le tabagisme, etc.

Les scientifiques ont découvert une association entre la consommation modérée et élevée d’oignons et d’ail et les cas de cancer du sein. Ils ont noté que chez les femmes portoricaines, la consommation combinée d’oignons et d’ail, ainsi que de sofrito, étant en lien avec la diminution du risque de cancer du sein. Plus précisément, les auteurs écrivent que « la consommation de sofrito, lorsqu’elle a été examinée seule, était inversement associée au cancer du sein; chez les personnes consommant du sofrito plus d’une fois par jour, le risque avait diminué de 67%, par rapport aux personnes qui n’en consommaient jamais ». Bien que l’étude soit observationnelle et ne puisse expliquer les mécanismes à la base des résultats, les chercheurs soupçonnent que les flavonols et les composés organosulfurés en abondance dans les oignons et l’ail soient responsables des effets anticancéreux.

Stéphanie Haerts

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Les laits hypoallergéniques censés prévenir les allergies pourraient plutôt augmenter le risque

Les préparations infantiles hypoallergéniques sont recommandées pour les bébés considérés comme à risque de développer des allergies et qui ne sont pas exclusivement allaités.

Elles sont censées éviter le développement des allergies plus tard dans leur vie.

Ces préparations ne sont pas associées à une diminution du risque d’allergie, montre cependant une étude française publiée en juin dans la revue Pediatric Allergy and Immunology.

« Ces résultats ne permettent pas d’établir de lien de causalité pour les effets observés mais ils soulignent la nécessité de réaliser des études cliniques sur ces préparations avant de promouvoir leur potentiel effet hypoallergénique », soulignent les chercheurs.

Leur communiqué explique :

« Les préparations infantiles hypoallergéniques contiennent des protéines partiellement hydrolysées, c’est-à-dire fragmentées en petits morceaux. Elles sont censées protéger l’enfant contre le développement d’allergies et sont, de ce fait, recommandées par certaines sociétés savantes pour l’alimentation des nourrissons dont au moins un parent ou un membre de la fratrie a des antécédents d’allergie.

Or, l’efficacité de ces préparations est controversée. Peu de données sont disponibles sur leur influence dans la prévention des allergies en conditions réelles d’utilisation. Et certaines sociétés de pédiatrie comme la société américaine de pédiatrie et la société suisse de pédiatrie ont récemment retiré leur recommandation vis-à-vis de ces préparations infantiles. »

Blandine de Lauzon-Guillain et ses collaborateurs de l’Inra et de l’Inserm (Université de Paris) ont voulu établir la relation entre la consommation de ces préparations infantiles et la survenue de manifestations allergiques telles que l’eczéma, les sifflements respiratoires, l’asthme et les allergies alimentaires.

Ils ont suivi pendant deux ans 15 000 enfants dans le cadre de l’étude ELFE (Étude Longitudinale Française depuis l’Enfance) conduite par l’INED et l’INSERM.

Ils ont constaté « que 5 % des enfants consommant à l’âge de 2 mois des préparations infantiles recevaient ces préparations dites hypoallergéniques. Pourtant, la moitié d’entre eux n’avait aucun antécédent familial d’allergie qui justifierait leur prescription ».

Ils n’ont observé aucun effet protecteur des laits hypoallergéniques contre d’éventuelles manifestations allergiques comparativement aux préparations infantiles classiques.

« Au contraire, l’utilisation à 2 mois de préparations hypoallergéniques chez des enfants sans signe d’allergie à cet âge était associée, dans les années qui suivent, à un risque plus élevé de sifflements respiratoires et d’allergies alimentaires. »

« Ces résultats épidémiologiques devront être complétés par de nouvelles études. Ils apportent en outre des arguments en faveur d’un nouveau règlement européen, qui entrera en vigueur en 2021 et qui imposera la réalisation d’études cliniques sur ces produits avant de promouvoir un effet protecteur face au développement d’allergies », concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, Pediatric Allergy and Immunology.
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Les dentifrices au charbon végétal pourraient être cancérogènes

Les dentifrices au charbon végétal pourraient être cancérogènes

Le 27 mai 2019.

Les dentifrices au charbon végétal, de plus en plus plébiscités par les consommateurs, pourraient être cancérogènes. Explications.

Le charbon végétal est de plus en plus utilisé dans la composition des dentifrices

Depuis quelques années, de nombreux consommateurs, désireux d’adopter une démarche responsable dans leurs achats, se tournent vers des produits naturels, notamment lorsqu’il s’agit de l’hygiène corporelle. Les dentifrices ne font pas exception et dans ce secteur, il semble que le charbon végétal se soit fait une place de taille dans les rayons des épiceries bio. Mais selon une équipe de chercheurs, ces dentifrices ne seraient pas forcément recommandables.

Dans une étude publiée dans le British Dental Journal, ces chercheurs ont détaillé l’analyse faite de 50 dentifrices affichant une composition à base de charbon végétal, un composé censé blanchir les dents naturellement. Outre le fait qu’aucune étude scientifique n’a jamais mis en lumière l’impact du charbon sur la blancheur des dents, ces chercheurs révèlent qu’il pourrait être cancérogène.

Des dentifrices qui ne contiennent pas de fluor

Certains dentifrices analysés contenaient en effet des hydrocarbures polyaromatiques. Naturellement présents dans le charbon, ces composés sont des cancérogènes avérés, qu’on trouve d’ailleurs également dans la fumée de tabac et dans les gaz d’échappement.

Pour ces chercheurs, le charbon végétal est donc à éliminer de son environnement. Ce n’est pas la seule raison de se méfier de ces dentifrices vantant leurs propriétés naturelles. Les analyses ont par ailleurs prouvé que 8% des dentifrices sélectionnés dans cette étude, ne contenaient pas de fluor, or, cet ingrédient est essentiel à notre bonne santé bucco-dentaire, en ce qu’il permet de lutter contre les caries.

Gaëlle Latour

À lire aussi : Dentifrice maison : comment faire son dentifrice naturel ?

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Cannabis : contrairement au dogme, les effets thérapeutiques du THC pourraient être plus importants que ceux du CBD

« Contrairement au dogme scientifique », la substance psychoactive du cannabis, le tétrahydrocannabinol ou « THC », était en plus forte corrélation avec le soulagement de symptômes que le cannabidiol (CBD) dans une étude publiée en février dans la prestigieuse revue Scientific Reports du groupe Nature.

Le cannabidiol, considéré plus acceptable socialement, semblait avoir peu d’effet.

Sarah Stith et Jacob Vigil de l’Université du Nouveau-Mexique (UNM) ont utilisé l’application ReleafApp sur smartphone pour mesurer, en temps réel, les effets des produits à base de cannabis.

Développée par des coauteurs de l’étude et lancée en 2016, l’application vise à permettre aux utilisateurs d’observer comment les types de produits (p. ex., fleur ou concentré), les méthodes de combustion, les espèces de cannabis (indica, sativa et hybride) et les concentrations en principaux cannabinoïdes (THC et CBD) affectent la sévérité de leurs symptômes.

Le patient moyen, sur les quelque 20 000 séances d’utilisation analysées et les 27 catégories de symptômes mesurées, allant de la dépression à l’activité épileptique, a enregistré une amélioration immédiate des symptômes de 3,5 points sur une échelle de 0 à 10. La fleur séchée était le produit le plus couramment utilisé et généralement associé à une plus grande amélioration des symptômes que les autres types de produits.

En étudiant les produits contenant à la fois du THC et du CBD, les auteurs ont pu analyser l’importance relative de ces cannabinoïdes pour le soulagement des symptômes et la prévalence des effets secondaires. L’une des tendances les plus frappantes des résultats est que le THC est généralement associé à une expérience de l’utilisateur plus intense, mesurée par le soulagement des symptômes et la prévalence des effets secondaires tant positifs que négatifs.

« Malgré la croyance conventionnelle, tant dans la presse populaire que dans la communauté scientifique, selon laquelle seul le CBD a des bénéfices médicaux, alors que le THC ne procure que le “high”, nos résultats suggèrent que le THC pourrait être plus important que le CDB pour générer des bénéfices thérapeutiques », indique Jacob Vigil.

Le CBD semblait avoir peu d’effet, tandis que le THC produisait des améliorations mesurables dans le soulagement des symptômes.

Les auteurs préviennent que la consommation de cannabis comporte des risques d’addiction et de déficit à court terme du fonctionnement cognitif et comportemental, et peut ne pas être efficace pour tous.

« Mais, de nombreuses personnes l’utilisent comme médicament principal pour un large éventail de problèmes de santé, dans une optique de gagner plus de contrôle sur leur traitement », remarque Vigil. « Cette perspective semble prendre de l’ampleur alors que le cannabis semble réapparaître comme l’un des médicaments les plus largement utilisés aux États-Unis. »

Pour plus d’informations sur le cannabis, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of New Mexico, Scientific Reports.
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Antidépresseurs : des symptômes de sevrage sévères et prolongés pourraient être fréquents contrairement à l’information officielle

stipulent que les symptômes de sevrage des antidépresseurs sont légers et disparaissent généralement entre une et deux semaines.

Une revue de la littérature scientifique visant à évaluer cette allégation a été réalisée par deux chercheurs britanniques pour le compte du « Groupe parlementaire sur la dépendance aux médicaments sous prescription au Royaume-Uni » (1).

Cette analyse est publiée dans la revue Addictive Behaviors.

James Daviesa et John Read des universités de Roehampton et d’East London ont recensé 23 études pertinentes, avec des méthodologies et des tailles d’échantillon différentes.

Dans 14 études, les taux d’incidence de symptômes de sevrage chez les personnes diminuant ou arrêtant les antidépresseurs variaient de 27 % à 86 % avec une moyenne pondérée de 56 %.

Dans quatre grandes études, 46 % (moyenne pondérée) des personnes qui avaient vécu des symptômes de sevrage rapportaient la plus grande sévérité sur une échelle. Comme le souligne le site du National Health Service (NHS) gouvernemental britannique, ces quatre études ont été menées en ligne, ce qui est lié à un biais de sélection entraînant une surestimation car les personnes affectées ont une plus grande tendance à répondre à de telles enquêtes.

« Sept des 10 études très diverses fournissant des données sur la durée contredisent les lignes directrices du Royaume-Uni et des États-Unis sur le sevrage en ce sens qu’elles ont constaté qu’une proportion importante des personnes subissant un sevrage le font pendant plus de deux semaines et qu’il n’est pas rare que les personnes subissent un sevrage pendant plusieurs mois. Les résultats des quatre seules études qui ont calculé la durée moyenne étaient, pour des populations assez hétérogènes, de 5 jours, 10 jours, 43 jours et 79 semaines. »

« Cette nouvelle analyse révèle ce que de nombreux patients savent depuis des années – que le sevrage des antidépresseurs provoque souvent des symptômes sévères et invalidants qui peuvent durer des semaines, des mois ou plus », conclut James Davies.

Les auteurs recommandent que les lignes directrices sur le sevrage des antidépresseurs soient urgemment mises à jour, car elles sont clairement en contradiction avec les données probantes sur l’incidence, la sévérité et la durée du sevrage des antidépresseurs, et mènent probablement à un mauvais diagnostic généralisé du sevrage.

Les personnes qui ont des réactions de sevrage peuvent être diagnostiquées à tort comme ayant une rechute de dépression ou d’anxiété, et donc se faire represcrire des antidépresseurs, se faire prescrire un autre antidépresseur ou recevoir une dose plus élevée.

Les auteurs recommandent également que les prescripteurs informent pleinement les patients de la possibilité d’effets de sevrage.

Pour plus d’informations sur le sevrage des antidépresseurs, sur les antidépresseurs et sur le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

(1) « All Party Parliamentary Group for Prescribed Drug Dependence »

Psychomédia avec sources : APPG, Addictive Behaviors, NHS Choice.
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Les médicaments contre Alzheimer pourraient être déremboursés

Les médicaments contre Alzheimer pourraient être déremboursés

Le 28 mai 2018.

Quatre médicaments, prescrits contre la maladie d’Alzheimer, pourraient bientôt ne plus être remboursés par l’Assurance-maladie. Un rapport de la Haute Autorité de Santé estime que ces derniers ne sont pas assez efficaces contre cette maladie qu’on ne sait, aujourd’hui, toujours pas guérir.

Quatre médicaments contre la maladie d’Alzheimer pourraient être déremboursés

Les médicaments actuellement prescrits pour lutter contre la maladie d’Alzheimer pourraient bientôt être déremboursés. C’est en tout cas une réponse que pourrait donner le gouvernement aux dernières recommandations de la Haute Autorité de Santé, qui vient d’émettre un avis sur la stratégie thérapeutique visant à lutter contre la maladie d’Alzheimer.

Selon l’organisme, la réelle efficacité des quatre médicaments, que sont l’Aricept, l’Ebixa, l’Exelon et le Reminyl, ainsi que leurs génériques, qui sont utilisés dans le traitement de cette maladie neurodégénérative, n’a pas été prouvée. La HAS estime donc qu’ils pourraient disparaître des protocoles de traitement de la maladie d’Alzheimer, au profit de stratégies plus efficaces.

850.000 Français sont atteints de la maladie d’Alzheimer

« À cette date, aucune réponse aux questions […] telle l’efficacité à long terme, les caractéristiques des patients qui bénéficient de ces médicaments, n’a été apportée », explique la Haute Autorité de Santé dans la synthèse de ses travaux sur la maladie d’Alzheimer. « Les données nouvelles confirment que l’efficacité des médicaments du traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer est, au mieux, modeste ».

Dans cet avis, la HAS plaide notamment en faveur d’un diagnostic, de plus en plus tôt de la maladie, ainsi que d’une prise en charge « adaptée et réactive » aux personnes souffrant de cette maladie. Selon l’organisme, plus de 850.000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. S’il s’agit principalement de personnes âgées de plus de 75 ans, on dénombre près de 353.000 personnes atteintes avant l’âge de 65 ans.

Gaëlle Latour

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Les pâtes pourraient favoriser la perte de poids

Les pâtes pourraient favoriser la perte de poids

Le 10 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’hôpital Saint Michael de Toronto (Canada), manger des pâtes pourraient faire maigrir. Explications.

Maigrir avec des pâtes, c’est possible !

On a très souvent tendance à penser que les pâtes font grossir. Mais une étude, publiée dans le sérieux le British Medical Journal, vient remettre en cause cette idée reçue. Selon ces travaux, le plat préféré des Italiens pourrait même favoriser la perte de poids. Pour parvenir à cette surprenante conclusion, les chercheurs ont soumis plus de 2.000 personnes à un régime spécifique : trois rations de pâtes par semaine.

Ils ont ainsi pu constater que les participants avaient perdu du poids au cours de l’expérimentation. Mais pour quelle raison, dans ce cas-là, nous associons toujours les pâtes à la prise de poids ? Selon les auteurs de ces travaux, les pâtes sont des glucides qui présentent un faible indice glycémique, c’est-à-dire qu’elles n’augmentent pas de façon importante le taux de sucre dans le sang.

Penser à consommer des sucres lents

Ce qui fait grossir, en revanche, c’est ce que nous mettons dans pâtes : le beurre, l’huile d’olive, le fromage, les sauces grasses et sucrées, les lardons, la crème… Si vous adorez les pâtes et que vous souhaitez rentrer dans votre maillot de bain cet été, il ne faut donc pas renoncer aux pâtes, mais uniquement revoir la manière de les déguster. Selon les chercheurs, les pâtes peuvent même être considérées comme une alimentation saine.

« Consommer des sucres lents, comme de pâtes, ne contribue pas à la prise de poids ou à l’augmentation de la masse grasse », a commenté le Dr John Sievenpiper, clinicien-chercheur au Centre de nutrition clinique et de modification des risques de l’hôpital St. Michael, qui a dirigé ces travaux. Les pâtes ont par ailleurs un effet rassasiant, ce qui est excellent quand on cherche à perdre du poids. En voilà une bonne nouvelle !

Marine Rondot

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Migraine : 3 nouveaux médicaments d’immunothérapie pourraient révolutionner le traitement

Trois groupes pharmaceutiques ont obtenu des résultats positifs, ont-ils rapporté, dans des essais cliniques de phase 3 de médicaments appartenant à une nouvelle classe d’immunothérapie pour prévenir les crises de migraine.

Ces trois médicaments, administrés par injection, sont des anticorps de synthèse qui bloquent l’action d’une protéine, le « peptide relié au gène calcitonine » ou CGRP (pour « calcitonin gene-related peptide »), en se fixant sur la molécule elle-même ou sur son récepteur.

La calcitonine est un neuromédiateur qui joue un rôle important dans la genèse de la crise de migraine et la transmission du signal de douleur.

Les trois groupes pharmaceutiques ont constaté une réduction de la fréquence des migraines et de leur sévérité.

Selon le Dr Martin Veilleux de l’Hôpital neurologique de Montréal qui a supervisé les essais de l’anticorps Galcanezumab d’Eli Lilly, rapporte Radio-Canada, ces bénéfices ont été observés chez plus de la moitié des participants.

« Les résultats préliminaires de l’étude, qui doit être publiée sous peu, sont aussi encourageants, dit-il, que ceux obtenus par les concurrents Teva (Fremanezumab) et Amgen-Novartis (Erenumab), publiés en novembre 2017 dans le New England Journal of Medicine. »

Selon le Dr Veilleux, « les essais cliniques montrent aussi que ces traitements causent peu d’effets secondaires, contrairement à la plupart des médicaments utilisés jusqu’à maintenant pour prévenir les migraines ».

« C’est là une autre avancée majeure, souligne la neurologue Elizabeth Leroux, directrice du programme des céphalées à l’Université de Calgary. En effet, explique la spécialiste des migraines, les antidépresseurs, antihypertenseurs et autres médicaments contre l’épilepsie qui aident aussi (parfois) les migraineux sont associés à des effets secondaires majeurs, comme des pertes de mémoire, de la somnolence ou encore une importante prise de poids. »

C’est le premier traitement qui cible la cause de la migraine, souligne-t-elle.

Ces médicaments pourraient être rendus disponibles au cours de la prochaine année.

Pour plus d’informations sur la migraine, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Radio-Canada.
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Allergies : certains traitements pourraient ne plus être remboursés

Allergies : certains traitements pourraient ne plus être remboursés

Le 9 février 2018.

Les personnes qui souffrent d’allergies peuvent avoir recours à une désensibilisation, un traitement qui s’attaque aux causes des allergies mais qui pourrait ne plus être remboursé par l’Assurance maladie.

Fini le remboursement de la désensibilisation ?

Certaines personnes sont allergiques au pollen, à la poussière, aux acariens… Ces différentes allergies rendent leur quotidien particulièrement difficile. Pour les plus sensibles, les allergologues conseillent de suivre un traitement de choc à base d’allergènes préparés spécialement pour un individu (Apsi). Or, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de diminuer le taux de remboursement de ces médicaments de 65% à 15%.

Mais ce n’est pas tout, elle souhaiterait également un déremboursement complet pour les traitements par voie injectable. La HAS a mené une vaste enquête auprès de professionnels de santé, de patients et d’industriels. Elle a ainsi pu observer que ces traitements n’étaient pas suffisamment efficaces pour mériter un remboursement. Cet avis est contesté et a été très mal accueilli par les allergologues.

Les allergologues en colère

« Si cette décision est prise, les conséquences seront lourdes pour l’ensemble des allergiques, avec en première ligne les enfants, qui ne disposeront plus des diagnostics appropriés », s’est indigné la Fédération française d’allergologie dans un communiqué. « Cette décision creusera encore plus les écarts d’accès aux soins pour les patients », a-t-elle ajouté. Si elle est suivie, cette recommandation défavoriserait en effet les patients aux revenus modestes.

Selon les données de la Fédération française d’allergologie, on compte actuellement 1 allergologue pour 30.000 habitants. Renoncer au remboursement de la désensibilisation viendrait aggraver encore un peu plus cette situation. Le nombre de personnes allergiques ne cesse d’augmenter et ce n’est pas un hasard si l’OMS a classé l’allergie au 4e rang des affections chroniques mondiales. On ignore encore si l’avis de la HAS sera suivi. 

Marine Rondot

Lire aussi : Homéopathie : vers la fin du remboursement ?

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Les sirops contre la toux pourraient aussi soigner les AVC

Les sirops contre la toux pourraient aussi soigner les AVC

9/06/2017

Des chercheurs de l’Inserm et de l’Université de Caen (Normandie) ont récemment fait une découverte intéressante : certains sirops contre la toux auraient aussi pour effet de diminuer les risques d’accident vasculaire cérébral (AVC). 

150 000 Français par an font un AVC

Premiers responsables des handicaps à l’âge adulte et deuxième cause de mortalité en France, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) touchent 130 000 à 150 000 Français chaque année. À eux seuls, les AVC représentent 10 % des décès annuels. Pourtant, ils sont quasiment imprévisibles. 

Un AVC est en effet provoqué par l’obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot de sang, qui empêche le cerveau de s’irriguer correctement. Les AVC ont pour principale conséquence, si ce n’est la mort, des dommages neurologiques irréversibles. Une découverte scientifique récente pourrait permettre d’en prévenir les risques. 

Le sirop contre la toux limite les risques d’AVC

Aussi surprenant que cela puisse paraître, certains sirops contre la toux auraient pour effet secondaire de diminuer les risques d’AVC. Cette découverte, réalisée par des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Caen (Normandie), se base sur un constat scientifique simple mais efficace. 

Certains sirops contre la toux tels que le Mucosyst, l’Exomuc et le Fluimicil, contiennent une molécule ( N-acétylcystéine) qui a pour effet de casser les liaisons moléculaires du mucus (sécrétions du rhume) et de fluidifier les sécrétions bronchiques. Or, les caillots sanguins qui provoquent les AVC sont composés des mêmes liaisons moléculaires que le mucus. Par conséquent, les sirops contre la toux auraient pour effet secondaire de fluidifier le sang, empêchant alors la formation de caillots sanguins et diminuant donc ainsi les risques d’AVC. 

Marie-Hélène Hérouart 

À lire aussi : AVC : les gestes qui sauvent

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