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Le risque de piratage de pacemaker se précise

Le 2 avril 2018.

Cela fait des années que l’on en parle, mais le risque semble se préciser. D’après le collège des cardiologues américains, le risque que des patients, porteurs de pacemaker, puissent indirectement être  la cible de pirates informatiques, est de plus en plus concret. 

Les pacemakers communiquent à distance 

Les dernières générations de stimulateurs cardiaques (pacemaker, en anglais), sont en effet dotées de nouvelles fonctionnalités sans fil. Jusqu’ici, ces appareils pouvaient être réglés à distance par le cardiologue, à l’aide d’un matériel spécifique. Mais le médecin devait se trouver à proximité du patient, dans la même pièce, afin que la communication sans fil entre l’ordinateur pilote et le pacemaker s’établisse. 

Mais désormais, les pacemakers sont pour la plupart tout simplement reliés à Internet ! Ils permettent aux équipes médicales de suivre à distance les données transmises par les pacemakers de leurs patients, et de détecter en amont une éventuelle anomalie cardiaque, afin de pouvoir prévenir le patient en cas de problème.

Revers de la médaille, cette connectivité sans fil permanente crèe une vulnérabilité. De quel type ? Peu de risques que des pirates puissent dérégler des pacemakers à distance, répondent en coeur les spécialistes. 

Une mise à jour informatique pour 500 000 pacemakers 

En revanche, ils envisagent qu’une attaque de type « ransomware », ces programmes qui bloquent des ordinateurs et réclament le paiement d’une rançon, ciblent spécifiquement les machines chargées de surveiller les pacemakers de malades. La communication serait rompue, et la surveillance aussi. 

Quant au risque que des pirates dérèglent des pacemakers à distance, il est pour l’instant qualifié de très faible. Même si l’été dernier, l’agence de sécurité sanitaire américaine a exigé que le logiciel de plus de 500 000 pacemakers déja implantés soit mis à jour. Celui-ci était vulnérable à des attaques extérieures….

Pour l’instant, en 2018, il n’a cependant pas été encore rapporté d’attaques de ce type.

Jean-Baptiste Giraud

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Sclérose en plaques : le rôle du système immunitaire se précise

Selon les connaissances actuelles, la sclérose en plaques (SEP) est attribuable à certaines cellules immunitaires, les lymphocytes T, un type de globules blancs. « Ces cellules s’attaquent par erreur à la myéline, la gaine protectrice des fibres nerveuses du système nerveux central, l’exposant ainsi à une dégénérescence. »

« Selon de nouvelles études, les lymphocytes B, un autre type de globules blancs auparavant négligés en ce qui a trait à la SEP, contribuent fortement à la maladie. De récents essais cliniques ont révélé qu’un traitement de déplétion de lymphocytes B (TDLB) chez des personnes atteintes de SEP rémittente diminue considérablement un regain de l’activité de la maladie. »

« Mais il reste à élucider comment les lymphocytes B contribuent à la maladie et aux mécanismes moléculaires associés aux effets bénéfiques du TDLB. »

Le Dr Amit Bar-Or, et ses collègues de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal, de l’Université McGill et du CUSM, ont découvert l’existence de différents types de lymphocytes B humains : certains favorisent l’inflammation, d’autres la freinent.

L’étude a mis en cause un sous-ensemble de lymphocytes B, produisant du GM-CSF, qui contribuent aux réactions pro-inflammatoires des cellules immunitaires dans la SEP, a expliqué le chercheur.

« En comparant des échantillons provenant de patients atteints de SEP et de personnes en santé, les chercheurs ont constaté que les lymphocytes B produisant du GM-CSF sont plus fréquents et plus sujets à l’activation chez les personnes atteintes de SP. »

« Ce sous-ensemble de lymphocytes B pouvait activer des réactions pro-inflammatoires des cellules myéloïdes du système immunitaire. Après avoir confirmé ces résultats chez les patients, les chercheurs ont observé que le traitement de déplétion de lymphocytes B (TDLB) diminuait les réactions pro-inflammatoires des cellules myéloïdes. Il semble donc que le TDLB aide en partie à diminuer le nombre de lymphocytes B produisant du GM-CSF et à limiter la contribution des cellules myéloïdes et de lymphocytes T à un regain de l’activité de la maladie. »

« L’importance de la présente étude est de révéler le rôle des lymphocytes B dans les réactions immunitaires anormales associées à la SEP et d’ainsi renforcer le recours à la déplétion de ce type de globules blancs. Par ailleurs, une meilleure identification du sous-ensemble particulier de lymphocytes B responsables d’un regain d’activité de la maladie nous permettra de cibler de façon plus sélective les « mauvais » lymphocytes B et de laisser intacts les « bons » lymphocytes B. Étant donné le rôle clé de ces cellules du système immunitaire, l’intérêt de traitements plus sélectifs est de diminuer le risque d’affaiblir le système immunitaire de patients à long terme. »

Psychomédia avec source : Université McGill.
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Secret médical : une législation bien précise

Un médecin peut-il dévoiler des éléments sur la vie privée de son patient dans des cas de force majeure ? C’est la question que soulève la révélation des tendances suicidaires d’

Andreas Lubitz dans son dossier médical, qui pourrait expliquer sa décision de provoquer le crash d’un A320 dans les Alpes françaises le 24 mars.

En France la loi est claire : « Dès l’instant que vous entrez dans le cabinet d’un médecin, le secret est général et absolu, le médecin ne peut rien révéler de la consultation », rappelle Raphaële Schapira sur le plateau de France 2.

Il existe pourtant des cas particuliers qui justifient de passer outre cette règle : « Lorsqu’il y a des sévices sur des enfants ou des personnes vulnérables, ou lorsqu’un parent connu comme être dangereux détient une arme ou dit vouloir s’en procurer une », précise la journaliste.

Dans le cas d’Andreas Lubitz, la législation française n’aurait pas permis de connaître ses antécédents médicaux.

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