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La France veut s'inspirer des Suédois pour soigner ses prématurés

Le 30 septembre 2016.

En matière de néonatalité, la Suède fait figure de modèle. Dans son hôpital de Huddinge, des médecins ont récemment accueilli des députés français, pour leur faire visiter cet établissement où les parents sont totalement impliqués dans le parcours de santé de leur enfant.

Deux députés français veulent prendre la Suède comme modèle

Pour soigner ses bébés prématurés, la France veut s’inspirer du modèle suédois. Et pour convaincre le gouvernement d’en faire davantage pour permettre aux parents d’accompagner le parcours médical de leur enfant né trop tôt, elle peut compter sur l’acharnement d’associations qui se mobilisent en faveur d’une refonte de notre système d’accueil des familles à l’hôpital.

Il y a quelques jours, l’association SOS Préma a ainsi fait découvrir à deux députés français, Isabelle Le Callennec et Arnaud Richard (Présidente, et membre du Groupe d’Études « Prématurité et nouveau-nés vulnérables » à l’Assemblée Nationale), les coulisses d’un hôpital suédois à la pointe de l’innovation dans ce domaine. Durant leur visite du service de néonatologie de l’hôpital Karolinska de Huddinge, dans l’agglomération de Stockholm, ces deux députés ont eu le loisir de découvrir un bâtiment fait pour les familles.

Un hôpital où tout tourne autour des familles

« Ici, tout est pensé pour des familles qui resteront parfois des mois », présente ainsi, la présidente de l’association SOS Préma, Charlotte Bouvard, dans des propos repris par Le Parisien. Dans cet hôpital, les parents des bébés soignés peuvent vivre un semblant de vie quotidienne. Des lits sont mis à leur disposition, une buanderie a été créée uniquement pour eux. Dans ce service, les parents sont totalement impliqués dans le parcours de soin de leur enfant, car, comme l’explique le professeur Björn Westrup, interrogé par le quotidien français, « qui mieux que des parents peut prendre soin du prématuré et l’aider à se développer ? ».

Chaque année en France, 60 000 bébés prématurés passent les premières semaines de leur vie dans un hôpital. Ce nombre tend à augmenter, puisqu’on a assisté à une explosion de 25 % de naissances prématurées depuis 1995. Un chiffre qui illustre l’importance d’établir, dans les hôpitaux, des dispositifs qui impliquent davantage les parents, acteurs à part entière de la bonne santé de leur enfant.

À lire aussi : L’accouchement prématuré

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Grands prématurés : un suivi permanent après la naissance

Il y a trois ans, les équipes de France 2 avaient suivi les premiers pas de deux très grands prématurés. Ils sont retournés à leur rencontre aujourd’hui.
À trois ans, Delor semble vivre chaque jour comme une fête et ne cesse d’étonner ses parents. À sa naissance, il pesait 715 grammes, mais depuis il s’est bien rattrapé.
Hugo était son voisin de couveuse. Il est né après seulement six mois de grossesse. À quelques jours près les médecins n’auraient pas pu le maintenir en vie.
À ce terme, un enfant sur deux ne survit pas. Aujourd’hui, il ne présente aucune séquelle, mais il est suivi de près.

Un enfant sur trois a besoin d’être accompagné

Pour tous les grands prématurés, le suivi est permanent. Delor a rendez-vous avec le médecin qui l’a vu naître. Il est rentré en maternelle cette année. Tout l’enjeu de ce rendez-vous est de dépister d’éventuels désordres qui pourraient l’handicaper dans sa scolarité. Dyslexie, dyscalculie, hyperactivité, un grand prématuré sur trois aura besoin d’être accompagné dans son développement. Mais Delor n’inquiète pas son médecin.
Les deux enfants seront suivis jusqu’au CP, la dernière étape clé dans leur parcours d’enfant prématuré.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Appel aux dons de lait pour les prématurés

Le lactarium d’Ile-de-France dirigé par le Docteur Virginie Rigourd, pédiatre, lance un appel à la générosité des jeunes mères souhaitant apporter leur contribution au don de lait.
Un don de lait spécifique destiné aux nourrissons prématurés.

Le lait de don anonyme collecté par les 18 lactariums en France au domicile des mamans ou dans les hôpitaux doit être pasteurisé et passer par une qualification avant d’être redistribué dans les services de néonatalogie.

Très important pour les prématurés

En France, chaque année, 10.000 nouveau-nés naissent avant 32 semaines et/ou pèsent moins de 1500 g. Le Docteur Rigourd confie que : « Ce don de lait de femme est très important, car il y a pas d’alternative pour l’alimentation de ces prématurés et nous en manquons. Le lait maternel permet de prévenir certaines complications de la prématurité, d’apporter des propriétés nutritionnelles spécifiques, de favoriser la croissance et le développement neurologique du prématuré et de participer à la prévention de certaines pathologies endocriniennes et métaboliques du futur adolescent et adulte qu’il sera ».

Un don simple à faire
Pour effectuer un don de lait, il suffit de contacter le lactarium le plus proche de chez vous, un questionnaire médical ainsi qu’une prise de sang (dépistage du VIH , Hépatite B…) seront effectués avant le don. Les femmes souhaitant donner leur lait, seront accompagnées et aidées dans leur démarche: le lactarium se chargera de leur fournir tout le matériel nécessaire, viendra chercher le lait à leur domicile.

Alors si vous allaité votre bébé et que vous souhaitez donner un peu de votre lait, n’hésitez pas,
donnez !

Contact :
> Contact :
> l’ADLF (Association des Lactariums de France) www.perinat-france.org

A lire aussi :
> Le bébé prématuré
> Risque d’un accouchement prématuré
> Lactariums : adresses, téléphones
> Le don de lait.

Publié par Marla Gulamo de Morais
le 27/01/2013


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