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Le premier village Alzheimer de France ouvrira bientôt ses portes

Le premier « village Alzheimer » en France, présenté à Paris le 17 septembre à l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer, devrait ouvrir ses portes en mars 2020 à Dax dans les Landes.

Ce village se veut, non pas seulement un Ehpad, mais un lieu de vie. Il accueillera 120 résidents accompagnés par 120 professionnels et 120 bénévoles.

Plus de 80 bénévoles ont déjà participé à une journée de sensibilisation à leur futur rôle proposée par la psychogérontologue de France Alzheimer et la Ligue de l’Enseignement. Les bénévoles constitueront « un pan essentiel de la vie du Village » qui « doit devenir un quartier à part entière de Dax ».

« Les comités éthiques et scientifiques continuent de dessiner ensemble les contours de l’expérimentation qui sera menée pendant 5 ans. » Leur objectif est de « proposer un programme évaluant l’impact du Village en prenant en compte de multiples données recueillies auprès des résidents, des proches, des soignants, des bénévoles, et même de la population dacquoise », explique le Professeur de l’Université de Bordeaux Jean-François Dartigues, président du Comité scientifique.

« En analysant par exemple l’évolution de la qualité de vie des résidents, la qualité du lien familial pour les proches, le sentiment de compétence pour les professionnels ou le sentiment d’utilité pour les bénévoles, il sera possible de prouver scientifiquement l’impact du Village », souligne un communiqué du Village.

Le village constitue « une expérience importante qu’il faut réussir. Car si les résultats montrent que le projet est une réussite, il pourra servir d’exemple et les pratiques qui y sont développées reproduites dans les autres lieux de prise en charge de personnes souffrant de démences », explique le professeur.

Le projet représente un investissement de 28 millions d’euros, un budget de fonctionnement annuel de près de 7 millions, et un prix journée de 60 euros, équivalent à celui d’un Ehpad traditionnel, était-il précisé en juin 2018 lors de la cérémonie de la pose de la première pierre.

Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Village Landais Alzheimer.
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Un premier village Alzheimer au Canada ouvre ses portes

Le premier village Alzheimer au Canada a été inauguré en août, rapporte Radio-Canada.

Le Village Langley, en banlieue de Vancouver, accueille 75 patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence.

Il est inspiré de celui de Hogewey, situé près d’Amsterdam, aux Pays-Bas.

Construit sur 2 hectares hautement clôturés, « ce complexe conçu à la manière d’un village autonome favorise l’interaction sociale et la vie active. Il propose une épicerie, un salon de coiffure ainsi qu’un café autour d’une artère principale végétalisée. »

Il inclut aussi un potager et une ferme. Il accepte les animaux de compagnie et compte pratiquement un employé par habitant.

Les villageois sont équipés de bracelets qui les géolocalisent à tout moment. Ils peuvent aller n’importe où dans le village, rencontrer d’autres villageois. C’est une petite communauté où tout le monde se connaît.

Radio-Canada décrit :

« Chaque maisonnette loge une douzaine de patients dans des chambres individuelles.

Rien n’est laissé au hasard : des tablettes disposées ici et là dans le salon rappellent le jour de la semaine, les jeux organisés contribuent à faire travailler la mémoire, alors que la décoration mise sur les références d’antan et l’aspect tactile.

Une cuisine commune favorise la participation aux tâches domestiques. À l’heure des repas, les patients qui le souhaitent sont invités à mettre la table.

À l’origine du projet du Village Langley, Elroy Jespersen s’est inspiré des modèles européens respectueux d’une forme d’intégrité sociale et humaine chez les personnes atteintes de démence.

J’ai voulu recréer plusieurs endroits qui donnent un objectif aux résidents, une destination où aller et une activité à y faire. Ça donne un sens à leur vie. »

Selon Habib Chaudhury du département de gérontologie de l’Université Simon Fraser (SFU), ce choix de logement adapté a déjà fait ses preuves.

« Ça réduit l’anxiété, l’agitation, la dépression, tout en favorisant l’interaction sociale. Les patients consomment moins de médicaments psychotropes. »

Ce modèle d’hébergement est toutefois réservé aux gens relativement fortunés : les coûts varient de 7300 $ et 8300 $ par mois, selon les soins fournis.

Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, Radio-Canada.
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Cannabis, cocaïne et méthamphétamines au volant : un premier appareil approuvé pour la détection (Canada)

Le gouvernement fédéral canadien a donné le feu vert à un premier appareil de détection du cannabis et d’autres drogues à partir d’un échantillon de salive chez les conducteurs durant les contrôles routiers.

La ministre fédérale de la Justice a annoncé, le 27 août, l’approbation du Dräger DrugTest 5000 qui détecte le THC, principal psychotrope du cannabis, la cocaïne et les méthamphétamines.

L’approbation survient malgré certaines préoccupations, rapporte CTV News.

Une étude publiée plus tôt cette année dans le Journal of Analytical Toxicology, rapporte CTV News, examinant l’utilisation de l’appareil en Norvège, « montre que le test n’identifiait pas absolument correctement les conducteurs sous l’influence de drogues en raison d’une proportion assez importante de faux positifs ou faux négatifs comparativement aux concentrations de drogues dans le sang ».

« De plus, on s’interroge sur la pertinence du DrugTest 5000 Dräger pour le climat canadien, la température de fonctionnement de l’appareil se situant entre quatre et 40 degrés Celsius », toujours selon CTV News.

En vertu du projet de loi C-46, les policiers doivent avoir des motifs raisonnables de soupçonner qu’il y a des drogues dans le système d’un conducteur avant de l’arrêter et de lui faire passer un test. Si la personne échoue le test salivaire sur la route, elle sera arrêtée et soumise à des tests supplémentaires.

L’échec du test salivaire sur la route n’est pas une infraction criminelle, et les résultats ne peuvent être utilisés devant les tribunaux. Un test sanguin est nécessaire pour déterminer l’offense légale.

D’autres appareils semblables seront probablement également approuvés. Le gouvernement du Canada fournit 81 millions $ aux provinces et aux territoires pour l’achat de dispositifs de dépistage approuvés, ainsi que la formation et le renforcement des capacités.

Le cannabis à des fins récréatives deviendra légal au Canada le 17 octobre.

Cannabis au volant : les tests ne seraient pas fiables pour détecter la consommation récente

Pour plus d’informations sur le cannabis au volant, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de la Justice Canada, CTV News, La Presse canadienne (Le Devoir).
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Parkinson : un premier essai de traitement par cellules souches

Les iPS sont des cellules matures manipulées pour revenir à un stade précoce de développement à partir duquel elles peuvent se différencier en n’importe quelle des cellules spécialisées de l’organisme.

Dans cet essai, dirigé par Jun Takahashi de l’Université de Kyoto, un type de cellules qui se développent en neurones produisant de la dopamine (des progéniteurs dopaminergiques) sera injecté directement dans une région du cerveau jouant un rôle clé dans la dégénérescence neuronale associée à la maladie de Parkinson.

La maladie de Parkinson résulte de la mort de cellules cérébrales spécialisées qui produisent le neurotransmetteur dopamine. Un manque de dopamine entraîne une diminution de la motricité, ce qui entraîne des difficultés à marcher et des tremblements involontaires. Au fur et à mesure que la maladie progresse, elle peut mener à la démence.

La stratégie de l’essai consiste à dériver des progéniteurs dopaminergiques à partir de cellules iPS et à les injecter dans le putamen, une structure située à la base du cerveau antérieur (prosencéphale). Les chirurgiens perceront deux petits trous dans le crâne d’un patient et utiliseront un dispositif spécialisé pour injecter environ 5 millions de cellules.

Le groupe de Takahashi a rapporté l’an dernier que le traitement sur des singes a montré une amélioration significative toujours présente 2 ans après des injections de neurones préparés à partir de cellules iPS humaines.

Plutôt que de fabriquer des cellules iPS spécifiques aux patients, les chercheurs ont adopté la stratégie consistant à dériver les stocks de cellules iPS de donneurs sains ayant des types de cellules spécifiques qui sont moins susceptibles de provoquer un rejet immunitaire. « En utilisant des stocks de cellules, nous pouvons procéder beaucoup plus rapidement et à moindre coût », a déclaré Shinya Yamanaka, qui a remporté une part du prix Nobel de médecine en 2012 pour avoir découvert comment créer des cellules iPS. Comme précaution supplémentaire, les patients recevront un immunosuppresseur en même temps que les progéniteurs.

L’équipe prévoit recruter sept patients et les suivre pendant deux ans.

Il s’agit du troisième essai sur l’humain utilisant des cellules iPS approuvé au Japon. Le premie utilise des cellules rétiniennes dérivées de cellules iPS pour remplacer le tissu oculaire endommagé par la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Plus tôt cette année, une équipe de l’Université d’Osaka a obtenu l’approbation conditionnelle d’une étude sur les cellules iPS pour les cardiopathies ischémiques.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Science Magazine.
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Un premier cas de virus Usutu décelé en France

Un premier cas de virus Usutu décelé en France

Le 15 juin 2018.

C’est une première en France. Un homme de 39 ans a été diagnostiqué porteur du virus Usutu, transmis par les moustiques domestiques.

Le virus Usutu, qu’est ce que c’est  ?

Pour la première fois en France, un homme a été diagnostiqué porteur du virus Usutu à Montpellier. Après la dengue, le chikungunya et le virus zika, voici une nouvelle maladie transmise par les moustiques. Cette dernière est d’autant plus inquiétante qu’elle est transmise par les moustiques domestiques, l’espèce la plus répandue en France.

La découverte de ce cas signifie peut-être que d’autres personnes sont infectées car les patients touchés par ce virus ne présentent, la plupart du temps, aucun symptôme. Cette maladie est en outre encore mystérieuse pour les médecins qui ne connaissent pas son origine. « Les petits oiseaux migrateurs venus d’Afrique sont les suspects n°1, mais le réservoir n’a pas été formellement identifié. Les chauves-souris, qui sont de véritables sacs à virus, ou certains rongeurs pourraient aussi y contribuer » explique Yannick Simonin, enseignant et chercheur à l’Inserm et à l’université de Montpellier (Hérault).

Quels sont les symptômes du virus Uustu ? 

L’homme infecté par le virus Uustu s’est rendu à l’hôpital car il souffrait d’une paralysie faciale du côté droit du visage. Un des médecins de l’hôpital de Montpellier a ajouté  au micro de France 3 que le patient ressentait « des fourmis dans tout le corps et des petits déficits moteurs. Un tableau assez atypique. »

Soigné à temps il a pu échapper à d’importantes complications et séquelles. De manière générale, le virus Usutu s’attaque au système nerveux. Selon le comité national d’épidémiosurveillance en santé animale, les cas sont très rares chez l’homme : en Afrique, deux cas ont été identifiés, l’un en 1981 et l’autre en 2004. En Europe, quelques cas ont été signalés depuis 2009 en Italie et en Croatie.

Maylis Choné

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Il y a 35 ans, naissait le premier bébé-éprouvette français

Il y a 35 ans, naissait le premier bébé-éprouvette français

Le 24 février 2017.

Le 24 février 1982, il y a exactement 35 ans, naissait à l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart, Amandine, le premier bébé-éprouvette français. Où en est-on aujourd’hui de la fécondation in vitro (FIV) ? On fait le point.

Plus de 20 000 FIV chaque année

En 1982, quatre ans après la naissance de Louise Brown, le premier bébé-éprouvette au monde, naissait la petite Amandine qui fête aujourd’hui ses 35 ans. La naissance de ce premier bébé français, conçu in vitro, avait, à l’époque, provoqué de vives polémiques. Mais aujourd’hui la FIV est très repandue. En 2008, en effet, 200 000 enfants avaient déjà été conçus par fécondation in vitro.

Cette assistance médicale à la procréation n’est accessible que pour les couples hétérosexuels chez qui une infertilité a été reconnue par un professionnel de santé. Les femmes seules ou les couples de femmes ne peuvent pas recourir à la fécondation in vitro. On considère un couple comme infertile quand il ne parvient pas à avoir un enfant après 12 à 24 mois de tentatives, sans contraception.

Un parcours du combattant pour certains couples

La FIV représente une merveilleuse solution pour de nombreux couples mais pour d’autres c’est un peu le parcours du combattant. Il faut en effet noter que cette expérience peut être très longue et douloureuse. Les couples qui ont recours à la FIV n’ont qu’une chance sur deux d’avoir un enfant. Après quatre tentatives, l’Assurance maladie ne rembourse plus les FIV. Les échecs peuvent donc être très douloureux pour le couple.  

Il faut savoir que plus la femme est jeune, plus ses chances de tomber enceinte grâce à une fécondation in vitro sont importantes. Après 43 ans, la femme n’aura plus accès à la FIV. On notera par ailleurs que la FIV expose au risque de grossesses multiples puisque qu’elle est permise grâce à une stimulation ovarienne. Selon les statistiques françaises, environ 20 % des grossesses obtenues par des FIV sont gémellaires et moins de 1 % sont triples ou quadruples.

À lire aussi : FIV : un test pour estimer ses chances de réussite

Marine Rondot

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