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Hypertension : le meilleur moment de la journée pour prendre les médicaments

Les personnes qui prennent leurs médicaments contre l’hypertension en une seule fois au coucher ont une tension artérielle mieux contrôlée et un risque plus faible de décès ou de maladie causés par des problèmes cardiaques ou vasculaires que celles qui prennent leurs médicaments le matin, selon une étude publiée en octobre dans l’

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Ramón C. Hermida de l’Université de Vigo (Espagne) et ses collègues ont mené un un essai randomisé de chronothérapie dans lequel 19 084 personnes, ayant une routine d’activité diurne et de sommeil nocturne, étaient assignées au hasard à prendre leurs médicaments contre l’hypertension au réveil ou au coucher. Elles ont été suivies pendant plus de six ans en moyenne et leur tension artérielle a été mesurée pendant 48 heures au moins une fois par année.

Au cours de ce suivi, 1 752 participants sont décédés de problèmes cardiaques ou vasculaires ou ont subi un infarctus du myocarde, un AVC, une insuffisance cardiaque ou une revascularisation coronarienne.

Les personnes qui prenaient leurs médicaments au coucher ont eu près de la moitié du risque (réduction de 45 %) de mourir ou de subir une crise cardiaque, un infarctus du myocarde, un AVC ou une insuffisance cardiaque ou encore de devoir subir une intervention pour débloquer les artères (revascularisation coronaire), comparativement à celles qui prenaient leurs médicaments au lever.

Plus particulièrement, le risque de décès dû à des problèmes cardiaques ou vasculaires a été réduit de 66 %, d’infarctus du myocarde de 44 %, de revascularisation coronarienne de 40 %, d’insuffisance cardiaque de 42 % et d’AVC de 49 %.

Les analyses ont été ajustées pour tenir compte des facteurs susceptibles d’influer sur les résultats, comme l’âge, le diabète de type 2, les maladies rénales, le tabagisme et le taux de cholestérol.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : European Society of Cardiology, European Heart Journal.
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Ne pas prendre de décisions importantes avec l’estomac vide (étude)

Il est bien connu que faire les courses avec l’estomac vide est une mauvaise idée.

Une étude publiée dans la revue Psychonomic Bulletin & Review montre qu’il pourrait aussi être préférable d’éviter de prendre des décisions importantes concernant le futur le ventre vide.

Afin de vérifier si cet effet pouvait être généralisé au-delà des décisions alimentaires, Benjamin Vincent et Jordan Skrynka du département de psychologie de l’Université Dundee (Écosse) ont mené cette étude avec 50 participants.

Alors qu’ils avaient mangé normalement ou alors qu’ils avaient sauté un repas, les participants devaient choisir des récompenses hypothétiques plus modestes qu’ils recevraient immédiatement ou plus importantes qu’ils recevraient plus tard. Ces récompenses étaient alimentaires, financières ou d’autres types.

La faim rendait les participants plus impatients et plus susceptibles de se contenter d’une petite récompense, même pour celles sans rapport avec la nourriture.

Ils étaient normalement prêts à attendre 35 jours pour doubler la récompense, mais lorsqu’ils avaient faim, ce nombre tombait à 3 jours.

Ce qui suggère, concluent les chercheurs, qu’une réticence à reporter la gratification pourrait se répercuter sur divers types de décisions, tels que les décisions financières et interpersonnelles.

« C’est un aspect du comportement humain qui pourrait être exploité par les spécialistes du marketing, de sorte que les gens ont besoin de savoir que leurs préférences peuvent changer lorsqu’ils ont faim. » (10 caractéristiques psychologiques exploitées par le marketing)

« Supposons que vous alliez parler à un conseiller en régimes de retraite ou à un conseiller hypothécaire – en le faisant alors que vous avez faim, vous pourriez vous préoccuper un peu plus de la satisfaction immédiate au détriment d’un avenir potentiellement plus rose », illustre Benjamin Vincent.

« Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un effort plus vaste en psychologie et en économie comportementale visant à identifier les facteurs qui influencent les prises de décisions. Cela peut aider à prévoir et atténuer les effets de la faim, par exemple, laquelle peut détourner la prise de décision des objectifs à long terme. »

Pour plus d’informations sur l’impulsivité des décisions, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : University of Dundee.
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Comment le stress fait prendre plus de poids (pour un même excès de calories)

Sous l’effet du stress, il est encore plus important de surveiller son alimentation, souligne une étude publiée dans la revue Cell Metabolism.

Une alimentation riche en calories, combinée au stress, entraîne une prise de poids plus importante que la même alimentation sans stress, suggère-t-elle.

Herbert Herzog, du Garvan Institute of Medical Research, et ses collègues ont révélé une voie moléculaire dans le cerveau, contrôlée par l’insuline, qui entraîne un gain de poids supplémentaire en situation de stress.

Certaines personnes mangent moins lorsqu’elles sont stressées, mais la plupart mangent plus et, surtout, ont tendance à choisir des aliments plus riches en calories, en sucre et en gras.

Les chercheurs ont analysé les mécanismes cérébraux en jeu chez la souris. Alors que la prise alimentaire est principalement contrôlée par l’hypothalamus, une autre partie du cerveau, l’amygdale, traite les réponses émotionnelles, dont l’anxiété.

« Notre étude a montré que lorsqu’elles étaient stressées pendant une période prolongée et que des aliments riches en calories étaient disponibles, les souris devenaient obèses plus rapidement que celles qui consommaient les mêmes aliments riches en gras dans un environnement sans stress », explique le Dr Kenny Chi Kin Kin Ip, coauteur.

Les chercheurs ont découvert un rôle joué par la molécule NPY, que le cerveau des humains et des souris produit naturellement en réponse au stress, pour stimuler l’alimentation.

« Lorsque nous inhibions la production de NPY dans l’amygdale, le gain de poids était réduit. Sans NPY, la prise de poids avec un régime riche en graisses lors d’un état de stress était la même que dans un environnement sans stress », explique le Dr Ip. « Cela montre un lien clair entre le stress, l’obésité et le NPY. »

Les chercheurs ont découvert que les cellules nerveuses qui produisent le NPY ont des récepteurs pour l’insuline, une des hormones qui contrôlent l’apport alimentaire.

Dans des conditions normales, l’organisme produit de l’insuline juste après un repas, ce qui aide les cellules à absorber le glucose du sang et envoie un signal « arrêter de manger » à l’hypothalamus.

Les chercheurs ont découvert que le stress chronique seul n’augmentait que légèrement les taux d’insuline dans le sang, mais en combinaison avec une alimentation riche en calories, les taux d’insuline étaient 10 fois plus élevés que ceux des souris sans stress et ayant un régime alimentaire normal.

Ces niveaux élevés et prolongés d’insuline dans l’amygdale provoquaient la désensibilisation des cellules nerveuses à l’insuline, ce qui les empêchait de détecter complètement l’insuline. En conséquence, ces cellules nerveuses désensibilisées augmentaient leur taux de NPY, ce qui faisait manger plus et réduisait la réponse normale de l’organisme consistant à brûler l’énergie.

« Nos résultats montrent un cercle vicieux, où des taux d’insuline élevés et chroniques, dus au stress et à une alimentation riche en calories, favorisent de plus en plus l’appétit », explique le professeur Herzog.

« Ce qui renforce vraiment l’idée que s’il est mauvais de consommer de la malbouffe, le faire en état de stress favorise doublement l’obésité. »

« Bien que le déséquilibre de l’insuline soit au centre d’un certain nombre de maladies, l’étude indique que l’insuline a des effets plus étendus dans le cerveau qu’on ne le pensait auparavant », note-t-il.

« Nous avons été surpris que l’insuline ait eu un impact si important sur l’amygdale », dit-il. « Il devient de plus en plus clair qu’elle n’a pas seulement un impact sur les régions périphériques du corps, mais qu’elle régule des fonctions du cerveau. Nous espérons explorer ces effets plus en profondeur à l’avenir. »

Pour plus d’informations sur le stress et sur le contrôle du poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Garvan Institute of Medical Research, Cell Metabolism.
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Éviter de prendre du poids à Noël (étude)

Des chercheurs britanniques ont testé l’efficacité d’une « brève intervention comportementale » pour prévenir le gain de poids durant la période de Noël. Leurs résultats sont publiés dans le British Medical Journal.

« En moyenne, les gens prennent à peu près 1 kg par an et les fêtes comme Noël sont responsables de la majeure partie de ce gain annuel », indiquent les auteurs.

Le poids pris pendant les périodes de fêtes n’est souvent pas perdu par la suite et, bien que ces gains soient faibles (en moyenne), sur une période de 10 ans, ils entraînent une augmentation significative du poids. (Le poids est à son plus bas niveau de l’année à l’automne selon les données des balances connectées)

Frances Mason de l’Université de Birmingham et ses collègues ont mené cette étude avec 272 personnes, âgées en moyenne de 44 ans, qui ont été assignées au hasard à un groupe recevant la brève intervention ou un groupe témoin qui a reçu un dépliant sur les modes de vie sains qui n’incluait pas de conseils diététiques.

L’étude a été menée en 2016 et 2017. Les participants étaient pesés et mesurés en novembre et décembre, puis des mesures de suivi étaient effectuées en janvier et février 2017 et 2018.

L’intervention incluait trois composantes :

  1. l’encouragement à se peser au moins 2 fois par semaine (idéalement à tous les jours) et de prendre le poids en note afin de favoriser la réflexion sur les causes des changements ;

  2. la remise d’un dépliant, intitulé « 10 Top Tips », présentant 10 habitudes à développer pour perdre du poids ;

  3. la remise d’une infographie donnant quelques exemples de temps d’exercice nécessaire pour brûler les calories apportées par différents mets et boissons traditionnels du temps des fêtes.

L’efficacité potentielle de se peser régulièrement repose sur les principes de l’autorégulation et de la formation d’habitudes, expliquent les chercheurs. Se peser permet de constater comment les comportements affectent le poids et de faire des ajustements. Des études ont montré l’efficacité de cette stratégie.

En moyenne, les participants du groupe d’intervention ont perdu 0,13 kg durant la période des fêtes alors que ceux du groupe témoin ont pris 0,37 kg. Ce qui représente une différence de 0,5 kg.

Ceux du groupe d’intervention limitaient mieux leur consommation d’aliments et d’alcool comparativement à ceux du groupe témoin.

« Rien que le jour de Noël, une personne peut consommer 6 000 calories, soit trois fois l’apport quotidien recommandé », soulignent les chercheurs. (Combien de calories dans un repas de fête ? – reportage photo)

« Nos recherches ont montré qu’une brève intervention pendant la période de Noël peut aider à prévenir ces petits gains de poids qui s’accumulent et alimentent l’épidémie d’obésité », concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la perte de poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Birmingham, The BMJ.
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Halloween : précautions à prendre avec les lentilles cornéennes à but esthétique (Santé Canada)

Les lentilles cornéennes à but esthétique présentent des risques pour la santé, rappelle Santé Canada à l’approche de l’Halloween.

  • des réactions allergiques (p. ex. picotement, larmoiement ou rougeur des yeux) ;
  • des troubles visuels ;
  • des infections ;
  • la cécité.

Le risque d’effets secondaires « est plus élevé chez les fumeurs et les personnes ayant certains problèmes de santé, comme une infection des yeux ou une sécheresse oculaire. Le risque est aussi plus grand s’il s’agit de lentilles à but esthétique qui ne sont pas homologuées ni délivrées sur ordonnance. »

« Santé Canada a commencé à réglementer ces produits à titre d’instruments médicaux en 2016. Les lentilles cornéennes à but esthétique doivent donc être homologuées par Santé Canada avant de pouvoir être vendues. La vente de produits de santé non homologués au Canada est illégale.

Les lentilles à but esthétique homologuées par Santé Canada ont fait l’objet d’une évaluation visant à en assurer l’innocuité, l’efficacité et la qualité. Utiliser des lentilles non homologuées pourrait mettre votre santé en péril. En date d’octobre 2018, les entreprises qui fabriquent des lentilles à but esthétique homologuées par Santé Canada sont les suivantes :

Alcon Laboratories Inc.
Bausch & Lomb Inc.
Ciba Vision Corporation
Coopervision Inc.
Geo Medical Co., Ltd.
Les entreprises Lesieur inc.
Neo Vision Co. Ltd.
Unicon Optical Co., Ltd. »

Les précautions suivantes sont nécessaires :

  • « Nettoyez et désinfectez adéquatement les lentilles en suivant les directives accompagnant le produit.

  • Lavez et essuyez bien vos mains avant de manipuler et de nettoyer des lentilles à but esthétique.

  • N’échangez et ne partagez jamais de lentilles à but esthétique avec quelqu’un d’autre.

  • Ne vous couchez jamais avec des lentilles à but esthétique à moins qu’elles soient conçues pour un port prolongé.

  • Consultez un professionnel de la vue si vous avez utilisé des lentilles à but esthétique et que vous êtes inquiet de votre santé. En cas de rougeur des yeux, de vision trouble, d’écoulement continu ou de sensibilité à la lumière, retirez les lentilles immédiatement et consultez un professionnel de la vue. Si le problème n’est pas traité, il pourrait entraîner la cécité. »

« Consultez un professionnel de la vue si vous songez à porter des lentilles à but esthétique pour l’Halloween ou pour toute autre raison. Il pourra vous conseiller sur le matériau, les éléments de conception et le mode d’entretien des lentilles qui conviennent le mieux à vos yeux », conseille aussi Santé Canada.

Pour plus d’informations relatives à l’Halloween, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Prendre des vacances augmenterait la durée de vie

Prendre des vacances augmenterait la durée de vie

Le 4 septembre 2018.

Pour une fois, on ne vous demande pas de manger moins ni de boire moins pour vivre plus longtemps ! Une étude récente publiée dans The Journal of Nutrition Health and Aging préconise de poser de longues périodes de congés. Que demander de plus ?

Les méthodes de l’étude

Une étude menée par les chercheurs de l’université d’Helsinki a publié des travaux qu’elle suivait depuis près de 40 ans. Leurs observations ont porté sur 1.222 hommes, cadres ou hommes d’affaires, à partir de 1974. Tous sont nés entre 1919 et 1934 et comptent au moins un facteur de risque de maladie cardiovasculaire, à savoir : tabagisme, taux de triglycérides et de cholestérol élevés, hypertension, intolérance au glucose ou surpoids.

Les volontaires ont été classés en deux groupes. La première moitié a été suivie pendant cinq ans pour stoppper au diminuer sa consommation de tabac, d’alcool, manger plus équilibré ou faire baisser son poids. Les hommes de l’autre groupe n’ont pas eu accès à ce suivi médical. Si les résultats des premières années laissent percevoir une meilleure santé du premier groupe, après une vingtaine d’années, la mortalité du premier groupe dépasse celle du second groupe.

Les bienfaits des vacances

Quand on regarde les derniers résultats à la fin de l’essai clinique, on constate que la mortalité devient identique dans les deux groupes. Que s’est-il passé ? Les chercheurs ont réalisé que la santé des hommes du deuxième groupe venait aussi du fait qu’ils prenaient plus de vacances, et des vacances d’une durée supérieure à trois semaines

« Nos résultats […] suggèrent plutôt que la réduction du stress est une partie essentielle des programmes visant à réduire le risque de maladie cardiovasculaire », explique Timo Strandberg, professeur à l’université d’Helsinki. Si vous souhaitez vraiment faire baisser votre stress responsable de nombreuses maladies, les vacances – longues – sont indispensables. 

Maylis Choné

À lire aussi : Le sommeil, un allié sûr pour être en bonne santé

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Cancers : prendre souvent l’avion augmente les risques

Cancers : prendre souvent l’avion augmente les risques

Le 23 août 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’école de santé publique américaine Harvard T. H. Chan, les personnels de bord des avions ont plus de risques de développer un cancer que le reste de la population.

Plus de cancers chez les hôtesses de l’air

Les cancers sont déclenchés par de très nombreux facteurs, l’alimentation, le mode de vie, la pollution… On apprend aujourd’hui que prendre régulièrement l’avion pouvait également augmenter les risques. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs américains dans une étude publiée dans la revue Environmental Health. Selon ces travaux, les hôtesses de l’air, les stewards et les pilotes sont plus exposés aux cancers que le reste de la population.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 5.000 agents de bord. Cette observation leur a permis de constater une fréquence plus élevée chez les membres d’équipage de cancers par rapport au reste de la population : le cancer du sein (3,4% parmi les membres d’équipage contre 2,3% dans la population générale), le cancer de l’utérus (0,15% contre 0,13%), du col (1,0% contre 0,70%) ou encore les cancers gastro-intestinaux (0,47% contre 0,27%) et de la thyroïde (0,67% contre 0,56%).

Les femmes particulièrement touchées

Les auteurs de cette étude ont également établi qu’il existait un lien entre le risque de développer un cancer de la peau (autre que le mélanome) chez les femmes et le temps passé à travailler à bord d’un avion. Par ailleurs, plus une femme travaille dans un avion, plus son risque de développer un cancer du sein augmente, notamment chez les femmes qui n’ont jamais eu d’enfants et celles qui en ont eu trois ou plus.

Mais comment expliquer ces liens entre le temps passé dans un avion et un cancer ? « Cela peut être dû à une combinaison de sources de perturbation du rythme circadien (rythme biologique sur 24h) – comme la privation de sommeil et des horaires irréguliers – à la fois à la maison et au travail », a avancé Irina Mordukhovich qui a participé aux travaux. Mais de nouveaux travaux seront nécessaires pour élucider scientifiquement ce mystère. 

Marine Rondot

À lire aussi : Les 10 plus grandes causes de cancer

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Préservatif : pourquoi il ne faut pas prendre de trop grandes tailles

Préservatif : pourquoi il ne faut pas prendre de trop grandes tailles

Le 20 octobre 2017.

Aux États-Unis, les Américains pourront désormais choisir différentes tailles de préservatifs. Ce n’était pas le cas jusqu’à présent et cela explique pourquoi ils étaient nombreux à ne pas vouloir en utiliser.

Proposer différentes tailles de préservatifs

Aux États-Unis, les préservatifs sont trop grands. Ils mesurent entre 17 et 21 cm, pour une circonférence de 9,9 à 11,4 cm. Or, selon une étude publiée en 2014 dans la revue Journal of sexual medicine, la taille moyenne d’un pénis en érection était de 14,2 cm pour la longueur et 12,2 cm pour la circonférence. Les préservatifs vendus sur le marché américain sont donc trop grands pour de nombreux utilisateurs et cela pose problème.

Un préservatif trop grand est très désagréable et cela entraîne de grandes frustrations pour les hommes. Au fil des années, les Américains ont donc fini par se détourner du préservatif, alors que ce dispositif reste le seul et unique moyen de ne pas transmettre une maladie sexuellement transmissible. Pour redonner aux Américains le désir d’acheter des préservatifs, la Food and Drug Administration (FDA) a décidé de proposer de plus petites tailles.

Plus le préservatif est ajusté mieux c’est

Cette disposition existe déjà en Europe. Elle permet aux hommes de se sentir plus à l’aise. Plus le condom est ajusté, plus il épouse correctement le sexe de l’homme, mieux c’est. On finit par l’oublier et c’est un peu le but recherché. Une entreprise américaine n’a pas hésité à profiter de cette évolution de la législation : Global Protection. Elle a décidé de lancer une gamme baptisée MyOne Perfect Fit.

Cette gamme propose aux utilisateurs 60 préservatifs de tailles différentes (10 longueurs et 9 circonférences). D’autres entreprises devraient lui emboîter le pas. La décision de FDA devrait rassurer les hommes qui craignaient d’avoir un micro-pénis uniquement à cause de ces préservatifs trop grands. En moyenne, un pénis mesure entre de 9 et 10 cm au repos et entre 12,8 et 14,5 cm en érection. Vous voilà rassuré ?

Claire Verdier

À lire aussi : 10 raisons de ne jamais oublier le préservatif

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Qu’est-ce que la salmonellose et quelles précautions prendre pour l’éviter ? (Santé Canada)

À l’occasion d’une éclosion de salmonella enteritidis liée à des produits de poulet crus panés et congelés, Santé Canada rappelle quels sont les symptômes de maladie et les précautions à prendre.

La salmonelle est couramment présente dans le poulet cru et les produits de poulet crus panés et congelés. La maladie peut être évitée en suivant de bonnes pratiques de manipulation, de préparation et de cuisson, indique Santé Canada.

« Tout le monde peut contracter la salmonellose, mais les nourrissons, les enfants, les aînés et les personnes dont le système immunitaire est affaibli courent un risque accru de maladie grave en raison de la fragilité de leur système immunitaire », précise Santé Canada.

« La plupart des personnes qui contractent la salmonellose se rétablissent complètement en quelques jours. » Mais, « dans certains cas, la salmonelle peut causer une maladie grave et nécessiter une hospitalisation.  »

Les symptômes de l’infection à la salmonelle, aussi appelée salmonellose, se manifestent généralement de 6 à 72 heures après l’exposition à un animal infecté ou un produit contaminé par la bactérie salmonelle.

Voici quelques-uns de ces symptômes :

  • fièvre ;
  • frissons ;
  • diarrhée ;
  • crampes abdominales ;
  • maux de tête ;
  • nausées ;
  • vomissements.

« Bien que les produits de poulet crus panés et congelés peuvent sembler précuits ou dorés, ils contiennent du poulet cru et doivent être manipulés et préparés de la même manière que les autres produits de volaille crus. »

Si vous préparez des produits de poulet des pépites, des bâtonnets ou des burgers, vous devez prendre les précautions suivantes :

  • Ne mangez pas les produits de poulet panés et congelés crus ou insuffisamment cuits. Faites cuire tous les produits panés et congelés jusqu’à ce qu’ils atteignent une température interne d’au moins 74 °C (165 °F) pour les consommer en toute sécurité.

  • Le four à micro-ondes ne cuit pas de manière uniforme, il n’est donc pas recommandé d’y faire cuire des produits de poulet crus panés et congelés, comme les pépites, les bâtonnets ou les burgers.

  • Suivez toujours les instructions de cuisson indiquées sur l’emballage de tout produit de poulet cru pané et congelé, y compris les produits dont l’étiquette porte certains énoncés, comme « non cuit », « cuire et servir », « prêt à cuire » et « prêt à mettre au four ».

  • Lavez-vous soigneusement les mains à l’eau chaude savonneuse avant et après la manipulation de produits de poulet crus panés et congelés.

  • Utilisez une assiette, une planche à découper et des ustensiles distincts lorsque vous manipulez des produits de poulet crus panés et congelés afin de prévenir la propagation de bactéries nuisibles.

  • Utilisez un thermomètre de cuisson numérique afin de vérifier que les produits de poulet crus panés et congelés ont atteint au moins 74 °C (165 °F). Insérez le thermomètre de cuisson numérique dans le côté du produit, jusqu’au milieu. Les thermomètres à viande qui vont au four et qui sont conçus pour vérifier des volailles entières et des rôtis ne permettent pas de vérifier adéquatement la température des pépites, des bâtonnets ou des burgers.

10 recommandations pour éviter les intoxications alimentaires (Anses)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada
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Comment une boisson sucrée fait prendre plus de poids lorsqu’associée à des protéines

La combinaison sucre et protéines, telle que boisson sucrée et repas de fast-food, favorise davantage la prise de poids que lorsque les deux sont pris séparément, selon une étude américaine publiée dans la revue BMC Nutrition.

Shanon Casperson du Grand Forks Human Nutrition Research Center et ses collègues ont mené cette étude avec 27 hommes et femmes âgés de 23 ans en moyenne.

Les participants ont rendu deux visites de 24 heures au centre de recherche. Ils ont reçu deux repas (petit déjeuner et lunch) comprenant 15 % de protéine à la première visite et deux repas comportant 30 % de protéine à la deuxième. Ils consommaient une boisson sucrée avec l’un des repas et une boisson non sucrée avec l’autre.

Avec une boisson sucrée, le métabolisme des graisses était réduit et une plus grande proportion était emmagasinée. Le métabolisme du repas se faisait aussi avec une moins grande dépense d’énergie (calories).

L’ajout d’une boisson sucrée au repas réduisait l’oxydation des graisses qui déclenche leur décomposition de 8 %. Si une boisson sucrée était consommée avec un repas contenant 15 % de protéines, cette oxydation était diminuée de 7,2 g en moyenne alors qu’avec un repas contenant 30 % de protéines, elle était diminuée de 12,6 g.

Les boissons sucrées associées aux aliments riches en protéines augmentaient aussi le désir de manger des aliments salés jusque quatre heures après leur consommation.

« Ces résultats suggèrent qu’une boisson sucrée avec un repas affecte les deux côtés de l’équation de l’équilibre énergétique », souligne la chercheuse. « Du côté de l’apport, l’énergie supplémentaire de la boisson n’a pas augmenté la satiété. Du côté de la dépense, les calories supplémentaires n’ont pas été dépensées et l’oxydation des graisses a été réduite. »

Ces résultats donnent ainsi une meilleure idée du rôle potentiel des boissons sucrées dans le gain de poids et l’obésité, conclut-elle.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : BioMed Central, BMC Nutrition.
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