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Pilule : une application pour ne plus oublier de la prendre

Pilule : une application pour ne plus oublier de la prendre

Le 8 juin 2017.

La pilule reste un contraceptif très prescrit, malgré les différentes polémiques qui ont éclaté ces dernières années. S’il est fiable, il demande une certaine rigueur. C’est pourquoi le Planning familial a cru bon lancer une application spécialement pour cela.

Conseiller et accompagner les femmes

Pill’Oops est la nouvelle application mobile dont les femmes qui ont recours à une contraception orale ne pourront plus se passer. Elle leur permettra en effet de ne plus oublier leur pilule, grâce à un rappel quotidien. Disponible gratuitement, cette appli a été conçue par le Planning familial, pour aider les femmes dans un quotidien souvent surchargé et leur permettre de vivre plus sereinement leur sexualité.

Cette application permettra par ailleurs à ses utilisatrices de suivre leurs cycles, de savoir quand elles sont en période d’ovulation ou quand leurs règles vont arriver. Elles pourront également trouver des conseils et poser des questions sur le choix d’un contraceptif qui leur correspondrait mieux. Un numéro vert (0800 08 11 11) est même disponible pour avoir « accès à toutes des informations utiles concernant la contraception, l’IVG, ou la sexualité ».

Une pilule mal prise peut conduire à une grossesse

Sont notamment visées par cette application les grandes adolescentes ou celles qui découvrent la vie sexuelle et qui n’ont pas encore le réflexe de prendre quotidiennement et à heure fixe leur pilule. Pourtant, un oubli peut être lourd de conséquences. Selon le Planning familial, près d’un tiers des femmes ayant recours à l’avortement sont sous contraception. Il est donc urgent de leur apprendre à être plus rigoureuses, pour ne prendre aucun risque.

Il fallait trouver un moyen adapté à cette génération qui vit les yeux rivés sur leur smartphone. Selon les derniers chiffres de l’Institut national d’études démographiques (Ined), 41 % des femmes âgées de 15 à 49 ans ont choisi la pilule comme contraceptif et les femmes de 20 à 24 ans sont celles qui y ont le plus recours. On comprend alors mieux quels sont les enjeux pour cette population.

Marine Rondot

À lire aussi : Le petit guide de la contraception

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Don d’organes: «Il ne faut pas prendre par surprise les gens dans le deuil»

INTERVIEW – Le député PS Jean-Louis Touraine a déposé un amendement destié à renforcé le consentement présumé au don d’organes…

Quelque 19.000 personnes sont à ce jour en attente d’une greffe en France. Une liste qui s’allonge chaque jour alors que la pénurie d’organes s’aggrave. Pour y faire face, le député PS et médecin de formation Jean-Louis Touraine a déposé, avec sa consœur Michèle Delaunay, un amendement au projet de loi santé  pour renforcer le consentement présumé au don d’organes. Il répond répond aux questions de 20 Minutes.

Pourquoi la législation actuelle en matière de dons d’organes doit-elle être revue ?

En France, chacun décide pour soi-même s’il veut ou non que ses organes soient prélevés après sa mort à des fins de transplantation. Mais si aucune opinion n’est exprimée, le principe du consentement présumé prévaut, conformément à la loi Cavaillet de 1976, qui fait de chacun un donneur potentiel. Depuis 1994, un nouveau dispositif a été introduit pour recueillir auprès des proches l’opinion du défunt sur le don d’organes.

En pratique, on voit souvent les familles endeuillées se diviser parce qu’elles ignorent ce que pensait le défunt ou parfois parce que chacun projette ses propres peurs et opinions. Submergés par l’émotion, certains refusent les prélèvements, par réflexe, et reviennent deux ou trois jours après nous dire qu’ils regrettent leur choix, lorsque c’est trop tard. D’autres nous disent que ce serait plus simple si cette décision ne reposait pas sur eux. Il ne faut pas prendre par surprise les gens dans le deuil et leur demander, «alors c’est oui ou non?» Le dispositif actuel ne fonctionne pas.

Que va changer cet amendement?

Ce texte insiste sur la responsabilité individuelle d’exprimer de son vivant ses volontés en matière de don d’organes, qu’on y soit favorable ou non. Il va permettre d’assurer à chacun ce droit au respect de ce qu’il (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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Ménopause : est-il inévitable de prendre du poids ?

C’est la grande question que toutes les femmes se posent à cette étape de leur vie. La réponse de notre nutritionniste est : presque… 

La plupart des femmes voient leur corps changer et 50 % constatent qu’elles prennent du poids en préménopause. Ce qui se solde par « 4,5 à 6 kg en fin de ménopause », signale Catherine Serfaty-Lacrosnière, nutritionniste. Et quand elles prennent 2 kg, elles se rendent compte que c’est beaucoup plus difficile de les perdre qu’à 20 ans. Alors, pour toutes celles qui n’ont pas été vigilantes et abordent cette période un peu chahutée avec un surpoids, l’affaire risque d’être plus difficile. On prend du poids pour de multiples raisons. D’abord parce que le métabolisme change et travaille plus lentement. On estime que le corps brûle de 100 à 200 Kcal de moins par jour. Certains facteurs extérieurs viennent ensuite se conjuguer pour favoriser la prise de poids. À 50 ans, on bouge moins qu’à 30, on se relâche du côté du sport et l’on craque plus volontiers sur les douceurs, les bons repas, et la consommation d’alcool devient souvent plus régulière. C’est une affaire de style de vie, plus calme, plus familiale, plus hédoniste. Et quand les désordres hormonaux apparaissent, vient s’ajouter un deuxième facteur : les effets secondaires de ces variations hormonales. Les bouffées de chaleur, le vague à l’âme, l’instabilité émotionnelle poussent à ouvrir plus facilement le réfrigérateur pour se consoler. « Les femmes peuvent traverser une sorte de crise existentielle. Les enfants quittent le foyer. La période est à haut risque de turbulences. Ce qui pousse certaines femmes à grignoter pour compenser », explique encore Catherine Serfaty-Lacrosnière. Et comme les hauts et les bas de la production d’œstrogènes provoquent progressivement une mise en réserve de la graisse, même si on mange moins (ce qui est loin d’être toujours le cas), on stocke plus.

Pourquoi grossit-on du ventre ?
La morphologie typiquement féminine (appelée gynoïde) se caractérise par des cellules graisseuses qui s’accumulent de préférence autour des jambes, des cuisses et des fesses. Le type androïde, (…) Lire la suite sur Topsanté

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Prendre des vitamines, c’est jeter de l’argent par les fenêtres

Il se pourrait bien que les vitamines, oligo-éléments et autres compléments alimentaires ne servent à rien, selon une étude publiée par la revue Annals of Intern Medicine.

En France, les compléments alimentaires ont la cote: selon l’étude INCA2 de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments sur la période 2006-2007 et parue en 2009, «près de 20% des adultes ont consommé un complément alimentaire au cours de l’année précédente et un peu plus de 11% au cours des sept jours de l’étude» (p.139).

L’étude a été menée par trois chercheurs de l’université John Hopkins, Eliseo Guallar, Lawrence Appel et Edgar R. Miller, un chercheur britannique de l’université de Warwick, Saverio Stranges, et une éditrice de la revue, Cynthia Mulrow. Les résultats ont mis en évidence l’absence de bénéfices à la prise régulière de compléments alimentaires. 27 essais ont été menés, testant trois cocktails multivitaminés et 24 vitamines seules ou couplées sur plus 400.000 participants, et les chercheurs se sont rendu compte qu’aucun de ces suppléments n’avait d’effet sur la prévention des décès toutes causes confondues ou des maladies cardiovasculaires.

CBC relève dans l’étude que les compléments alimentaires peuvent même néfastes. La vitamine E a des effets nocifs à haute dose, le ß-carotène augmente le risque de cancer du poumon chez le fumeur et les anti-oxydants et autres vitamines B n’ont aucun effet notable. L’enquête préconise même l’abandon de tout essai de nouveau compléments alimentaires.

C’est l’usage massif des compléments alimentaire qui est visé, explique CBC. N’apportant aucun bénéfice, les compléments alimentaires ne sont qu’une dépense inutile sur laquelle les gens se jettent en pensant rester en bonne santé, alors qu’il leur serait plus profitable consommer plus de fruits et légumes et moins de sel, d’acide gras trans et saturé et d’augmenter leur activité physique, toujours selon Lawrence Appel cité par CBC.

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Santé: prendre les escaliers au lieu de l’escalator ou l’ascenseur va-t-il me faire maigrir?

«Pour perdre une taille de pantalon et vivre jusqu’à 110 ans, ne prenez plus l’ascenseur, montez les escaliers!» De Doctissimo au maire de New York, dont la dernière trouvaille pour lutter contre l’obésité consiste à promouvoir la montée d’escaliers dans la ville par le biais d’un design urbain adapté, l’injonction fait florès.

Mais qu’en est-il vraiment? Monter les escaliers deux ou trois fois par jour a-t-il un impact réellement significatif sur votre santé, ou seulement, comme le suggère le site américain Gawker, des conséquences très marginales?

Ce n’est pas en prenant les escaliers dans le métro que vous perdrez vraiment du poids, désolée. Mais monter les escaliers est un excellent moyen de lutter contre la sédentarité, et ainsi d’éviter des risques de diabètes, d’hypertension artérielles, de stress et… oui, d’obésité. 

Pour ce qui est de votre silhouette, les défenseurs de la montée des marches ne manquent pas d’arguments: les escaliers, c’est gratuit, accessible à tous, et très efficace. Mais regardons de plus près cet article du site australien weightloss, qui vante les mérites des escaliers pour vous aider à perdre du poids.

Il recommande des montées d’escaliers d’environ dix minutes, en vous arrêtant pour marcher à chaque étage, et en faisant des mouvements d’aérobic. Sérieusement, vous vous voyez faire des mouvements d’aérobic dans les escaliers du métro? Ou faire les cent pas en prenant de grandes respirations à chaque palier de votre immeuble? La montée d’escaliers recommandée ici est quasiment une discipline sportive à part entière, et non la simple bonne résolution d’arrêter l’escalator pour vous rendre au travail.

Un kilo par an?

Ne rêvez pas: cette bonne résolution, à elle seule, ne vous fera pas mincir, du moins pas significativement, et l’article de Gawker n’a pas tort en affirmant qu’en ne changeant rien à vos autres habitudes, la dépense de calories provoquée par l’ascension quotidienne des escaliers du métro vous fera perdre au mieux un kilo par an.

Compter avec exactitude les calories dépensées dans une activité physique donnée est très complexe: plusieurs facteurs entrent en compte, comme le poids de la personne, son état physique, le rythme auquel est pratiquée l’activité, etc. Néanmoins, on peut  envisager une moyenne de 7 kcal à 10 kcal (en diététique, on continue à parler de «calorie» pour désigner en réalité une «grande calorie», en réalité 1.000 «petites calories», soit 1kcal) dépensées pour un étage monté en trente secondes. A ce rythme il vous faudrait donc monter entre 35 et 50 étages pour éliminer ne serait-ce que votre poulet-crudités du déjeuner. Dans ce cas me direz-vous, mieux vaux faire une demi-heure de vélo elliptique dans une salle de gym –personnellement (moi = fille de 60 kg), au bout de trente minutes, la gentille machine m’indique à peu près 300 calories éliminées.

Sauf que Gawker se trompe de combat. Une vie saine, c’est légèrement plus complexe que l’équilibre des calories ingérées et dépensées.

Les médecins nutritionnistes distinguent de plus en plus l’activité physique, ce que les profanes appelleraient le «vrai» sport, de la lutte contre la sédentarité, c’est-à-dire toutes ces petites choses qui nous permettent de ne pas rester immobiles. En effet, les évolutions récentes de notre mode de vie, telles que la diminution des tâches manuelles, les transports de masse, les ascenseurs et autres escalators (nous y voilà), ont considérablement réduit nos occasions de bouger. Or, être assis toute la journée augmente les risques d’obésité, de diabète, de maladies cardiaques, et favorise certains cancers, même pour les sportifs. Choisir de prendre les escaliers, et plus généralement de se déplacer à pied, est un bon moyen de lutter contre ce problème.

Ainsi, un médecin du sport explique prescrire à certains de ses patients âgés des montées d’escaliers sur ordonnance: ils montent autant d’étages qu’ils peuvent, descendent par l’ascenceur pour ne pas s’abîmer les genoux, et montent à nouveau quelques étages. Le but n’est pas de leur faire perdre du poids mais d’améliorer leur condition physique, et de leur redonner de la masse musculaire. 

Monter les escaliers s’inscrit donc dans une hygiène de vie globale recommandée par les médecins pour préserver, non pas votre ligne, mais tout simplement votre santé. C’est dans cette perspective que l’artiste italo-américain Remo Saraceni a réalisé son «Piano Stairs», un escalier transformé en piano géant, installé dans le métro de Rennes en février 2013.

Le but de la démarche: augmenter l’activité physique tout en renforçant le lien social dans la communauté. 

En outre, pas besoin d’habiter au sixième étage pour gravir dans la journée un nombre significatif de marches: si vous êtes citadin,même en vivant et en travaillant au rez-de-chaussée, si vous renoncez complètement aux escalators, vous pourrez facilement monter dix étages dans la même journée sans vous en rendre compte. Pour vous encourager, un informaticien américain a inventé le Fitbit, sorte de podomètre de luxe qui en plus de vos pas, vous indique le nombre d’étages montés dans la journées. Les résultats sont souvent surprenants! Certes, pour 99,95 euros, on s’attendrait à ce que Fitbit nous fasse aussi des blagues personnalisées, ce qui n’est pas le cas pour l’instant. Pour ceux qui peuvent se le permettre, il s’agit néanmoins d’un instrument intéressant. 

Par ailleurs, pour les obsédés du tour de taille, prendre les escaliers présente quand même quelques avantages.

  • Premier point: de toutes les activités physiques non sportives, monter les escaliers est la plus coûteuse en énergie, et elle l’est d’autant plus que votre poids est élevé. Allez, vous en perdrez quand même un peu, des calories. 
  • Deuxième point: les activités physiques non sportives permettent de réduire la nervosité, et donc le grignotage. Ainsi, une étude de l’université d’Exeter a montré que des accros au chocolat en situation de stress professionnel grignotaient deux fois plus si elles avaient passé le dernier quart d’heure assises, que si elles avaient marché durant quinze minutes.
  • Troisième point: si monter les escaliers ne fait pas nécessairement perdre du poids, cela contribue faire à augmenter la proportion de masse musculaire sur la corpulence totale. Autrement dit, à résultat égal sur la balance, votre corps aura néanmoins perdu en graisse et gagné en muscle.

L’idée est donc d’arrêter de compter les calories dépensées et les grammes perdus, pour adopter une approche plus globale, qui met l’accent sur la lutte contre la sédentarité. Une lutte du quotidien nécessaire mais qui ne remplace par ailleurs en aucun cas une activité sportive ponctuelle. En effet, compte tenu du degré de sédentarité auquel nous conduit notre mode de vie, la cumulation de micro-activités physiques au quotidien et d’une pratique sportive plus intense une ou deux fois par semaine est loin d’être excessive. 

Margaux Leridon

L’explication remercie le Docteur Dominique-Adèle Cassuto, médecin nutritionniste à Paris et auteur de Qu’est-ce qu’on mange? L’alimentation des ados de A à Z, le Docteur Dominique Lanzmann-Petithory, gérontologue, nutritionniste et médecin du sport à l’hôpital Emile-Roux dans le Val-de-Marne, auteur de La Diététique de la longévité, le Docteur Alain Thomas, médecin du sport à Toulouse, et Boris, coach sportif chez Neoness à Paris. 

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