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Diarrhée, reflux gastriques… : le Smecta est à éviter en raison de la présence de plomb (Prescrire)

Les médicaments à base d’argile, « en plus de leur intérêt limité, sont contaminés par du plomb », rappelle la revue Prescrire dans son numéro d’août. « Autant s’en passer », estime-t-elle.

« Les argiles à visée médicale sont extraites du sol. Par leurs propriétés absorbantes, elles captent des impuretés du sol, dont le plomb. »

« Des médicaments à base d’argile sont autorisés dans divers troubles digestifs tels des diarrhées, des troubles fonctionnels intestinaux bénins, les brûlures gastriques ou les reflux gastro-œsophagiens, sans efficacité tangible démontrée », indique la revue.

En 2018, l’Agence française du médicament (ANSM) a rendu publics les résultats d’une étude ayant mesurée la plombémie chez des adultes après prise de diosmectite (Smecta ou autre), rappelle la revue.

« Selon l’ANSM, ces données ont permis d’estimer que cette contamination au plomb exposerait les enfants âgés de moins de 2 ans traités pendant 7 jours par disomectite à une plombémie atteignant plus de 50 microgrammes par litre. Une telle plombémie est connue pour exposer à des troubles neurocomportementaux. »

Début 2019, l’ANSM a informé des modifications des informations officielles des médicaments à base d’argile.

La revue précise que mi-2019 en France :

  • les spécialités Smecta et Diosmectite Mylan ne sont plus autorisées chez les enfants âgés de 2 ans ou moins ;

  • les spécialités Actapulgite et Bedelix ne sont plus autorisées chez les enfants ;

  • il est prévu qu’une contre-indication chez les enfants soit ajoutée pour Gastropax ;

  • les autres spécialités à base d’argile restent réservées, sans changement, aux adultes ou aux enfants âgés de plus de 15 ans.

« L’ANSM précise que l’utilisation des médicaments à base d’argile « n’est pas recommandée » chez les femmes enceintes ou qui allaitent. »

« Étant donné l’intérêt très limité de ces médicaments, autant s’en passer quels que soient l’âge et la situation clinique », estime la revue.

Pour plus d’informations sur le plomb et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source: Prescrire.
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Bijoux fantaisie : méfiez-vous de la présence de métaux lourds

Bijoux fantaisie : méfiez-vous de la présence de métaux lourds

Le 16 novembre 2017.

Selon une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), on trouverait des traces, quelques fois importantes, de métaux lourds dans les bijoux fantaisie.

Des bijoux de très mauvaise qualité

Quand on se rend dans les boutiques de prêt-à-porter, il n’est pas rare qu’on nous propose des bijoux pour quelques euros. Des petits accessoires de mode qu’on aime acheter justement parce qu’ils ne coûtent quasiment rien. Mais ces petits prix cachent souvent une réalité plus dérangeante : selon une enquête de la DGCCRF, on trouverait des traces de métaux lourds toxiques comme le plomb, le nickel ou le cadmium dans ces bijoux.

Pour parvenir à cette conclusion, les experts de la répression des fraudes se sont rendus dans 758 établissements et ont prélevé 144 échantillons de produit. Après les avoir analysés, ils ont rédigé 29 injonctions et 257 avertissements. Ce qu’ils ont constaté, c’est que la composition réelle de ces accessoires n’était pas toujours visible pour le consommateur et que les fournisseurs étaient souvent étrangers donc moins rigoureux en matière de normes.

Risque d’allergie et de contamination

« Par exemple, ont été constatées des dénominations « cristal » pour du verre, « perle » pour des perles d’imitation, « pierre » pour de la pierre reconstituée, « plaqué or » pour une couche d’or inférieure à 3 microns », notent les auteurs de cette enquête. Ils ont par ailleurs détecté la présence de métaux lourds ou de substances allergisantes dans 30 % des échantillons analysés. Faut-il s’en inquiéter ?

Les métaux lourds, quand ils ne provoquent pas d’allergies, sont très néfastes pour l’organisme car ils sont difficiles à éliminer. « Les métaux lourds ont la propriété de s’accumuler dans l’organisme, ce qui implique dans le long terme d’éventuelles propriétés cancérogènes », précise le ministère de l’Environnement. Ce qui est certain c’est que si un bijou vous provoque des démangeaisons ou des plaques rouges, n’hésitez pas, jetez-le.

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Et si l’infertilité féminine s’expliquait par la présence d’un virus ?

Le 12 juillet 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Ferrare, en Italie, un virus méconnu a été découvert chez 43 % des femmes qui souffrent d’infertilité.

43 % des femmes infertiles touchées par le virus

L’infertilité féminine pourrait être causée par un virus. C’est ce que révèle une étude italienne publiée dans la revue PLOS One. Selon cette étude, 4 femmes sur 10 qui ne parviendraient pas à avoir d’enfant seraient infectées d’un virus jusqu’ici inconnu : HHV-6A, de la famille des virus de l’herpès.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont suivi 30 femmes infertiles et 36 femmes fertiles. Les femmes infertiles avaient un bilan de santé normal. Et il est apparu que le virus HHV-6A était présent sur l’endomètre de 43 % des femmes infertiles. Il n’y avait en revanche aucune trace de ce virus chez les femmes qui n’avaient pas de soucis de fertilité.

Si l’infertilité féminine s’explique dans la plupart des cas par un dysfonctionnement des ovaires, une endométriose ou l’atrophie des trompes de Fallope, dans 10 % des cas, les médecins ne parviennent pas à en trouver les causes. La découverte de ce virus pourrait donc être une piste intéressante.

Une découverte importante pour la recherche

« C’est une découverte surprenante mais qui peut s’avérer importante », a estimé Anthony Komaroff, co-auteur de l’étude. « Si elle se confirme, elle pourrait mener à des traitements qui amélioreront l’issue pour de nombreuses femmes infertiles. » Selon les chercheurs, ce virus déclencherait une réaction immunitaire qui entraînerait la destruction de tout corps étranger dans l’utérus.

Mais à ce stade, il est encore trop tôt pour se prononcer sur le rôle exact du virus dans l’organisme. « Il existe plusieurs mécanismes par lesquels HHV-6A peut induire une infertilité féminine », notent les auteurs de l’étude. Si toutefois cette hypothèse était confirmée, trouver un moyen de lutter contre le virus serait un nouveau défi pour les chercheurs.

À lire aussi : Infertilité : est-ce que ça peut aussi être dans la tête ?

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Votre présence au bureau n’est plus obligatoire

Quand les entreprises permettent à leurs employés de faire tout ce qu’ils le veulent, du moment que le travail est fait.

En 2003, alors qu’elles planchaient sur de nouvelles directives de gestion des ressources humaines pour Best Buy, un important distributeur de matériel électronique américain, Cali Ressler et Jody Thompson eurent une idée révolutionnaire. Elles se demandèrent ce qui arriverait si l’on accordait aux employés une autonomie totale en échange d’une responsabilité totale. Qu’adviendrait-il si le personnel était jugé uniquement sur le travail fourni et non plus sur sa manière de l’accomplir?

Cali Ressler et Jody Thompson baptisèrent leur projet ROWE, pour «Results-Only Work Environment» (Environnement de travail axé uniquement sur les résultats). Il comportait plusieurs propositions radicales. Les employés avaient le droit de travailler de chez eux quand bon leur semblait, sans avoir à se justifier ni à s’excuser.

Les congés maladie et les jours de vacances à poser devenaient obsolètes, les employés pouvant prendre autant de journées qu’ils le souhaitaient, aux dates qui les arrangeaient. Une idée peut-être encore plus provocante: toutes les réunions devenaient facultatives. Et ce, même si l’employeur avait convié personnellement le salarié. Si ce dernier considérait que sa présence n’était pas nécessaire, il pouvait ne pas s’y rendre.

En contrepartie de cette liberté totale, les salariés devaient se montrer efficaces. Les employeurs devaient établir des objectifs globaux (par exemple, augmenter les ventes de 10%) puis évaluer les résultats sans faire de microgestion (comme noter les premiers arrivés au bureau le matin et les derniers partis le soir). Tant que les objectifs étaient atteints, votre employeur n’avait aucune réflexion à vous faire sur votre demi-journée d’absence prise pour assister au match de foot de votre petit dernier.

Parallèlement, l’absence de résultats ne pouvait en (…) Lire la suite sur Slate.fr


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