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Une substance cancérogène présente dans les frites, les chips et les biscuits

Une substance cancérogène présente dans les frites, les chips et les biscuits

Le 6 mars 2019.

Des associations de consommateurs européennes alertent sur la présence d’acrylamide dans les frites, les chips et les biscuits. Cette substance est classée comme cancérogène et génotoxique pour l’homme par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa),

L’acrylamide est classé comme cancérogène et génotoxique pour l’homme

La présence d’acrylamide dans certains produits alimentaires de grande consommation n’est pas nouvelle. Cette substance, formée naturellement lors de la cuisson à haute température d’aliments riches en amidon et en asparagine, un acide aminé, comme les pommes de terre et les céréales, avait déjà été pointée du doigt, en raison de sa toxicité. 

Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), « ce composé est cancérogène et génotoxique probable pour l’homme et sa consommation doit être réduite au maximum ». Une réglementation destinée à réduire sa présence dans les aliments a ainsi été adoptée en Europe et depuis le 11 avril 2018, des « teneurs de référence » doivent être respectées par les industriels de l’agro-alimentaire, pour atténuer la formation d’acrylamide.

La législation sur la présence d’acrylamide dans l’alimentation doit être renforcée 

Des associations de consommateurs européennes, dont l’UFC-Que Choisir, ont voulu savoir si cette législation était respectée par les industriels. Elles ont ainsi passé au crible 500 produits commercialisés en Europe, chips, frites, biscuits ou céréales, et leur constat est sans appel : « la réglementation en l’état ne va pas assez loin ».

Si les teneurs sont respectées pour les céréales de petit-déjeuner ou le café, il en est autrement pour les biscuits industriels, « avec un tiers des échantillons dont les teneurs en acrylamide atteignent ou dépassent les valeurs recommandées ». 13% des aliments pour bébés, près de 8% des chips et 3% des frites ne respecteraient par ailleurs toujours pas les normes recommandées. Les associations « exhortent » ainsi la Commission européenne à renforcer les textes en vigueur.

Aurélie Giraud

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La varicelle est présente partout en France, prudence !

La varicelle est présente partout en France, prudence !

Le 26 avril 2018

D’après le dernier bulletin du Réseau Sentinelles, la varicelle progresse dans plusieurs régions de France. Cinq sont ainsi sont surveillance, notamment la Bourgogne-Franche-Comté.

La varicelle sous surveillance cinq régions de France

La grippe s’est éloignée mais elle a fait place à la varicelle. Et il faut prendre cette épidémie au sérieux puisqu’elle touche chaque année 700.000 malades en France. Le plus souvent bénigne, notamment chez l’enfant, la maladie peut avoir de graves complications chez l’adulte. Au total, 3.000 personnes sont ainsi hospitalisées chaque année.

Selon le dernier bulletin du Réseau Sentinelles, la varicelle progresse en ce mois d’avril dans plusieurs régions de France. Cinq font donc l’objet d’une surveillance particulière. Des foyers avec une forte activité y ont été repérés. La Bourgogne-Franche-Comté rassemble déjà 61 cas pour 100.000 habitants. C’est le double de la moyenne nationale. La Bretagne et les Hauts-de-France ont chacun signalé 50 cas pour 100.000 habitants. En Nouvelle-Aquitaine et en Normandie, la circulation du virus est moindre mais reste élevée.

Pas de traitement contre la varicelle, mais des précautions d’hygiène

Enfin, trois autres régions sont dans le viseur des autorités, car des foyers d’activité modérée ont été détectés : la Corse, l’Auvergne-Rhône-Alpes et le Grand-Est. Après une période d’incubation de 10 à 21 jours, la varicelle se manifeste principalement par une fièvre, ainsi que des éruptions cutanées rouges et qui démangent. Mais il faut évidemment éviter de se gratter, car ce sont les vésicules remplies d’un liquide clair qui propagent le virus.

Pour rappel, il n’existe pas de traitement particulier pour la varicelle. Il est conseillé d’adopter quelques précautions d’hygiène comme laver régulièrement les mains de l’enfant et lui couper les ongles. Il faut également changer souvent son lange. Des bains courts sont recommandés, mais tièdes puisque la chaleur augmente les démangeaisons. Le séchage doit être délicat (tamponner plutôt que frotter). Le pharmacien ou le médecin vous conseillera sur le choix de l’antihistaminique le plus approprié pour les démangeaisons. On évite le talc, qui provoque une macération et augmente le risque de surinfection.

Marie-Eve Wilson-Jamin

Pour en savoir plus : La varicelle : comment soigner bébé et éviter la contagion ?  

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Un cours en ligne gratuit présente ce qu’est la psychologie à l’université (France)

Depuis quelques années, rapporte Le Monde, les universités françaises développent des MOOC (Massive Open Online Courses), cours en ligne gratuits destinés à accompagner les lycéens dans leurs choix d’études supérieures.

La plate-forme publique FUN propose un MOOC d’« Introduction à la psychologie à l’université » proposé par l’université fédérale de Toulouse – Jean Jaurès avec la collaboration de l’Université Ouverte des Humanités.

Il est accessible du 8 janvier au 11 février 2018, deux heures par semaine pendant cinq semaines.

Description du cours :

« L’objectif de ce cours est de présenter ce qu’est la psychologie, ce que sont ses principaux secteurs, et les différents débouchés possibles.

De nombreux étudiants s’inscrivent en licence de psychologie en ayant une idée vague, restreinte, voire erronée de ce qu’est la psychologie à l’université : quels contenus enseignés ? Est-il vrai qu’il y a des maths ? Quels métiers à l’issue de la formation ? Ils peuvent parfois être étonnés de découvrir, dès les premiers cours, que cela ne correspond pas vraiment à ce qu’ils avaient imaginé.

Notre objectif principal est donc de présenter dans les grandes lignes, ce que sont la psychologie et le métier de psychologue ainsi que d’autres débouchés possibles. Ce cours peut donc être vu comme une introduction générale à la psychologie, un panorama non exhaustif des objets, méthodes et champs d’application. Il a pour visée une meilleure diffusion de l’information auprès du grand public, une meilleure orientation des étudiants dans cette filière, et, à terme, une meilleure réussite.

Ce MOOC s’adresse au grand public sans aucun pré-requis. Il est conçu prioritairement pour les personnes qui souhaitent s’orienter vers un cursus de psychologie à l’université (lycéens et reprises d’études) mais s’adresse également à toute personne qui s’intéresse à cette discipline et à cette profession. »

Le plan du cours est détaillé sur la plate-forme FUN MOCC : Introduction à la psychologie à l’Université.

En psychologie, rapportait Le Monde en janvier 2017, « 18 000 étudiants entrent en licence alors qu’il y a du boulot pour 2 000 en fin de parcours, reconnaît-on au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. La loi ne permet pas de filtrer à l’entrée ».

Pour plus d’informations sur les études en psychologie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, Le Monde
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Une tique présente dans plusieurs pays rend allergique à la viande

La maladie de Lyme n’est pas la seule à être causée par une morsure de tique. La morsure de la tique étoilée provoque des allergies à la viande dans le sud-est des États-Unis, rapporte le journaliste Jean François Bouthillette sur le site de Radio-Canada (émission Années lumière). La tique monte vers le nord et sera bientôt aux portes du Québec.

Des chercheurs rapportent aussi des cas d’allergie à l’alpha-gal, c’est-à-dire à la viande, en Australie, en France, en Allemagne, en Suède, en Corée, en Chine et au Japon.

Le journaliste rapporte notamment le cas d’une femme de 40 ans qui a trouvé une toute petite tique brune accrochée à son pied en revenant de son jogging. Quelques semaines plus tard ont commencé des symptômes de vomissements et de diarrhées entraînant une déshydratation et une hospitalisation. Sont ensuite apparues des crises d’anaphylaxie nécessitant des transports à l’urgence.

Après une errance diagnostique d’un an, un allergologue identifie une allergie à l’alpha-gal.

Elle ne peut pas manger de viande, sauf de la volaille ou du poisson. Elle doit lire tous les ingrédients sur les emballages. « Il y en a partout, des produits d’origine animale. Partout ! » « Ce n’est pas tant la viande qui me manque. C’est la tranquillité d’esprit. »

Elle est suivie par le Dr Thomas Platts-Mills, allergologue-immunologue à l’Université de la Virginie qui fait partie des chercheurs qui ont récemment découvert l’existence de ce syndrome dont il a vu les premiers cas en 2004.

Depuis l’an dernier, le médecin et ses collaborateurs ont répertorié près de 4000 cas d’allergie à l’alpha-gal aux États-Unis. Plusieurs cas sont certainement ignorés, « ceux de gens dont les symptômes sont moins graves (…) et qui n’ont pas reçu de diagnostic », explique-t-il.

« Les plus chanceux s’en tirent avec un mal de ventre ou des rougeurs s’ils mangent un steak. C’est le cas du Dr Platts-Mills, lui-même mordu et devenu allergique dans la foulée de sa découverte. »

On voit maintenant des cas jusqu’à l’extrémité nord de Long Island à New York, dans le sud du Maine et du Vermont…

Plus d’informations sur le site de Radio-Canada : Une tique qui rend allergique à la viande.

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L’alirocumab, le nouveau traitement anticholestérol présenté par Sanofi

L’alirocumab, un traitement contre le cholestérol développé par Sanofi et Regeneron Pharmaceuticals et testé actuellement dans le cadre d’un essai clinique aurait des effets bénéfiques, puisqu’il a permis de diviser par deux le nombre de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. Telle est l’annonce faite ce dimanche par des scientifiques qui ont participé à ces tests.

Même si l’analyse a été faite de manière rétrospective et limite les conclusions de cette étude, les résultats sont encourageants car ils ont permis de montrer comment l’alirocumab (une molécule qui inhibe en la ciblant la protéine PCSK9) permettait en agissant sur la dégradation par l’organisme du « mauvais » cholestérol dans le sang de réduire le risque cardiovasculaire. Plusieurs études de grande ampleur, selon Sanofi et Regeneron ont pu montrer que ce traitement avait permis la diminution significative de la concentration sanguine du « mauvais » cholestérol.

Plusieurs équipes, comme Sanofi ou Regeneron Pharmaceuticals, Amgen ou encore Pfizer travaillent ces derniers mois sur les inhibiteurs de PCSK9, cette nouvelles catégories de molécules, et les essais cliniques sont positifs, ce qui devrait permettre d’ici l’année prochaine, que ces nouveaux traitements puissent être commercialisés. En attendant, les résultats de 4 études concernant l’efficacité de l’alirocumab contre le mauvais cholestérol viennent d’être présentés à la réunion annuelle de la Société européenne de cardiologie.

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La fish pedicure présente des risques pour la santé

Se faire nettoyer et masser les pieds par des petits poissons de l’espèce de Garra Rufa est très à la mode aujourd’hui dans certains instituts de beauté. Cette pratique pourrait pourtant présenter certains risques pour la santé comme le risque d’infection, par exemple. C’est la raison pour laquelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a tenu à avertir des risques liés à la « fish pedicure » et souhaite également que cette méthode soit encadrée par une règlementation.

Cette pratique, née dans les pays asiatiques, tend peu à peu à se développer en Europe. En France, ce sont près d’une centaine d’établissements qui proposent actuellement cette technique. L’Anses vient de réaliser une étude sur la « fish pedicure » qui montre que le fait de tremper les pieds dans un bac d’eau qui contient des poissons de l’espèce Garra rufa pourrait transmettre certains agents pathogènes par le biais de l’eau.

Ces agents qui peuvent être d’origine humaine ou animale font surtout courir un risque d’infection aux personnes qui ont des lésions cutanées aux pieds, qui ont un épaissement de la peau d’origine mycosique, qui sont immunodéprimées ou encore atteintes de diabètes. Elles peuvent aussi, surtout si elles contractent des infections, contaminer l’eau. L’une des limites de cette pratique est le fait de ne pas pouvoir maintenir une eau désinfectante dans les bacs qui tueraient les poissons.

Au vu des résultats de cette enquête, l’Anses suggère de sensibiliser le public aux risques de la « fish pedicure, mais également de mettre en place un contrôle de la qualité de l’eau et de faire une surveillance sanitaire des poissons. La formation des professionnels est également nécessaire.

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