Archives par mot-clé : Prévention

Les troubles neurologiques, nouvelle principale cause de morbidité mondiale

Une analyse de grande envergure révèle que les troubles affectant le système nerveux, tels que les accidents vasculaires cérébraux, les migraines et la démence, ont dépassé les maladies cardiovasculaires pour devenir la principale cause de morbidité dans le monde. Selon cette étude menée par l’Institut for Health Metrics and Evaluation (IHME), plus de 3,4 milliards de personnes, soit 43% de la population mondiale, souffraient d’un trouble neurologique en 2021, un chiffre bien supérieur aux estimations précédentes.

L’augmentation fulgurante de 59% des cas de troubles neurologiques au cours des trois dernières décennies est principalement attribuée au vieillissement et à la croissance rapide de la population mondiale. Au total, ces affections ont engendré la perte de plus de 443 millions d’années de vie en bonne santé en 2021, soit une hausse de 18% par rapport à 1990.

L’accident vasculaire cérébral, précédemment classé dans les maladies cardiovasculaires, représente à lui seul 160 millions d’années de vie en bonne santé perdues, suivi de l’encéphalopathie néonatale, de la migraine, de la démence, des neuropathies diabétiques, de la méningite et de l’épilepsie. Les troubles cognitifs liés à la COVID-19 se classent au 20e rang.

Bien que la plupart de ces troubles n’aient pas de cure, les chercheurs insistent sur l’importance de prévenir, traiter et réhabiliter ces affections, qui touchent de manière disproportionnée les pays les plus pauvres. Réduire les facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle, le diabète et la consommation d’alcool pourrait contribuer à atténuer ce fardeau croissant pour les systèmes de santé dans les prochaines décennies.

Un Francilien sur deux en proie aux îlots de chaleur

Sous le coup de vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, les Franciliens font face à des conditions climatiques de plus en plus difficiles. Une étude menée par l’Institut Paris Région révèle que plus de la moitié de la population d’Île-de-France réside dans des zones considérées comme vulnérables aux pics de chaleur, appelées « îlots de chaleur ». Cette cartographie précise permet de cibler les zones les plus touchées et d’identifier les populations les plus vulnérables, ouvrant ainsi la voie à des mesures de prévention et de gestion de crise.

L’étude a révélé que plus de 6 millions de Franciliens, soit 51 % de la population des ménages, vivent dans des pâtés de maisons sujets à des îlots de chaleur potentiellement intenses pendant la nuit en période estivale. Ces îlots de chaleur sont des zones où la chaleur est emprisonnée, notamment en raison de la densité urbaine, du manque d’espaces verts et de l’activité humaine.

L’effet d’îlot de chaleur urbain est principalement causé par la minéralisation et la densification des zones urbaines, ainsi que par l’activité humaine qui génère de la chaleur supplémentaire. Ces facteurs ont un impact sur la santé des habitants, en particulier des groupes sensibles tels que les enfants et les personnes âgées.

Les résultats de l’étude montrent qu’une différence de température pouvant atteindre 7 à 8 °C (voire 10 °C en cas de canicule) peut exister entre Paris et les zones rurales environnantes. Cette disparité souligne l’importance de créer des environnements plus frais et confortables, notamment la nuit, lorsque la récupération et le sommeil sont essentiels.

Au-delà de l’effet d’îlot de chaleur, d’autres facteurs influencent également la manière dont les habitants vivent ces épisodes de chaleur extrême. La fragilité des populations et la qualité du logement jouent un rôle crucial. Les enfants en bas âge et les personnes âgées sont plus vulnérables, tout comme ceux qui vivent près des grands axes routiers, où la pollution de l’air est plus présente. De plus, la capacité à faire face à ces situations est également influencée par la proximité des espaces verts, des services médicaux et des ressources locales.

Face à ces défis, les experts soulignent la nécessité de protéger les îlots de fraîcheur restants et d’adopter des solutions durables. Les initiatives comprennent la réintégration d’espaces verts, le développement d’espaces publics de refroidissement, la remise en circulation des rivières et l’amélioration de l’isolation des bâtiments.

En fin de compte, cette étude cartographique fournit aux communes et aux décideurs les informations nécessaires pour prendre des mesures de prévention et d’adaptation. L’objectif est de protéger les populations vulnérables et de créer des environnements urbains plus résilients face aux vagues de chaleur croissantes liées au changement climatique

Sous le sapin : six risques pour les enfants à prévenir

Le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation rappelle d’être vigilants face à différents risques graves pour les enfants que peuvent représenter certains cadeaux.

Les jouets et livres à piles boutons

« Ces petites piles plates et rondes, présentes dans les livres musicaux et divers jouets électroniques, sont normalement enfermées dans des compartiments sécurisés, fermés par des vis ou nécessitant deux manœuvres pour les ouvrir.

Mais malgré les obligations réglementaires et les contrôles effectués, ces piles peuvent s’avérer facilement accessibles. Ce fut le cas en 2017 avec des toupies lumineuses hand spinner ou, plus récemment, avec une lampe citrouille vendue chez Gifi pour Halloween.

Avant d’offrir un cadeau comportant des piles boutons, soyez donc vigilants : avalées, elles entraînent rapidement des lésions potentiellement mortelles, comme le rappelle l’Agence de sécurité sanitaire (Anses). »

« En cas d’ingestion, appelez immédiatement votre centre antipoison. »

Les produits imitant des aliments

« Un produit ressemblant à un aliment est dangereux s’il est susceptible d’être ingéré par un enfant. Parmi les produits souvent rappelés figurent les savons en forme de cupcakes ou de chocolats, qui non seulement en ont l’apparence, mais souvent aussi le parfum.

Des décorations en forme de fruits sont présentes également sur des savons ou des bougies. L’Anses cite encore des boules effervescentes imitant des bonbons ou des crèmes dépilatoires imitant des compotes à boire. Si ces produits sont rarement offerts à de jeunes enfants, évitez d’en offrir à leur entourage.

Attention aussi aux perles d’eau, ces objets de décoration ayant entraîné plusieurs accidents graves dont un mortel, il y a environ un an. »

Les peluches à sequins

« Les sequins, ces petites décorations brillantes largement employées sur les t-shirts pour enfants, ornent également désormais des peluches.

Or, comme on peut le constater sur le site européen de rappel de produits Rapex, ces sequins peuvent parfois se détacher et être avalés par un jeune enfant.

Non seulement ces brillants sont peu écologiques, mais ils présentent donc un réel risque d’étouffement. »

« En soi, ils sont sans danger, mais à condition d’être lavés avant le premier porter. Si vous savez que vous allez offrir le vêtement que l’enfant voudra immédiatement enfiler, n’hésitez pas à le laver avant de l’empaqueter. Vous pourriez lui éviter des allergies ou des irritations cutanées liées à des produits chimiques tels que les nonylphénols ou le formaldéhyde. »

Les slimes et pâtes à prout maison

« Pour les autorités sanitaires françaises, c’était la mise en garde de Noël en 2018 : la manipulation de pâtes à prout, ou slimes, était susceptible d’entraîner des réactions cutanées (irritations, brûlures, eczéma, démangeaisons…). Si les incidents liés à ces pâtes gélatineuses colorées semblent s’être raréfiés, la vigilance reste de mise. Certains slimes ont d’ailleurs été rappelés courant 2020.

Attention surtout aux préparations pour fabriquer ses propres pâtes : si vous souhaitez offrir de quoi faire une pâte personnalisée, préférez les kits vendus dans des magasins de jouets et présentant le marquage CE. »

Les jouets vintage

« Aujourd’hui, beaucoup de jouets d’antan ne sont plus “réglementaires” : risques de pincement, risques d’étouffement par des petites pièces, risques liés aux matériaux utilisés…

Une étude américaine parue en 2015 a ainsi mis en évidence des taux de métaux lourds importants dans une série de jouets datant des années 70 et 80, comme des poupées Barbie. »

Les vieux jouets en plastique sont plus toxiques que les neufs (plomb, cadmium…)

Une aspirine par jour pour la prévention : plus de tort que de bien

Le consensus médical appuyait jusqu’à récemment l’utilisation quotidienne d’une aspirine à faible dose pour prévenir les crises cardiaques et les AVC chez les personnes ayant un risque accru de maladie cardiovasculaire.

« Mais en 2018, trois essais cliniques majeurs ont jeté le doute sur cette sagesse conventionnelle, constatant peu de bénéfices et des risques consistants de saignement associés à l’utilisation quotidienne d’aspirine ».

Ces résultats ont amené l’American Heart Association (AHA) et l’American College of Cardiology (ACC) à modifier les lignes directrices de pratique clinique en 2019, afin de déconseiller explicitement l’utilisation systématique de l’aspirine chez les personnes de plus de 70 ans ou chez les personnes ayant un risque accru de saignement qui ne souffrent pas de maladies cardiovasculaires existantes.

L’utilisation de l’aspirine est répandue parmi les groupes à risque d’effets indésirables, dont les personnes âgées et les personnes souffrant d’ulcères gastroduodénaux, qui sont des plaies douloureuses dans la paroi de l’estomac sujettes aux saignements et qui touchent environ une personne sur dix.

Dans une étude publiée en juillet dans la revue Annals of Internal Medicine, Christina Wee et ses collègues de la Harvard Medical School et du Beth Israel Deaconess Medical Center indiquent dans quelle mesure les Américains de 40 ans et plus utilisent l’aspirine pour la prévention primaire des maladies cardiovasculaires.

L’analyse des données de la National Health Interview Survey de 2017 montre qu’environ un quart des Américains de 40 ans ou plus sans maladie cardiovasculaire – environ 29 millions de personnes – prenaient quotidiennement de l’aspirine pour prévenir les maladies cardiaques. De ce nombre, quelque 6,6 millions le faisaient sans recommandation d’un médecin.

Fait préoccupant, près de la moitié des adultes de 70 ans et plus sans antécédents de maladie cardiaque ou d’AVC rapportaient prendre de l’aspirine quotidiennement.

Et, chez les personnes ayant des antécédents d’ulcères gastroduodénaux, l’utilisation préventive de l’aspirine était aussi élevée.

Les nouvelles directives ne concernent que les personnes qui ne souffrent pas de maladies cardiovasculaires existantes, soulignent les chercheurs.

Une aspirine par jour pour la prévention ? Nouvelles conclusions (2018)

Pour plus d’informations sur l’utilisation préventive de l’aspirine, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Harvard Medical School, Annals of Internal Medicine.
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Prévention des noyades : 7 vidéos pour aider les parents à transmettre une « aisance aquatique » aux enfants

Dans le cadre de son plan de lutte contre les noyades, le Ministère français des Sports a lancé, en avril 2019, une série de 7 tutoriels vidéos didactiques et ludiques pour apprendre aux parents à transmettre à leur enfant « les notions élémentaires de l’aisance aquatique ».

« Au travers de ces vidéos pédagogiques, vous trouverez des gestes simples à réaliser en piscine afin de le familiariser à l’élément et donc de mieux prévenir les accidents, lutter contre l’aquaphobie et bien sûr, faciliter son apprentissage de la natation. »

Les vidéos présentent des étapes très graduelles à réaliser dans l’ordre.

La méthode est basée sur les travaux du pédagogue Raymond Catteau.

Visionner les 7 vidéos sur le site du ministère des Sports :

Vidéo 1 : Introduction
Étape 1 : Acclimation au bassin
Étape 2 : Immersion
Étape 3 : Déplacement en surface
Étape 4 : Appréhender la profondeur
Étape 5 : Autonomie
Étape 6 : Aisance aquatique

Les ministères de la Santé et des Sports ont aussi lancé une campagne de prévention des noyades qui porte les messages suivants :

  • Apprenez tous à nager
  • Baignez-vous toujours avec vos enfants
  • Choisissez les zones de baignades surveillées
  • Tenez compte de votre état de forme

Psychomédia avec sources : Ministère de la Santé, Ministère des Sports.
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Grains entiers : un effet sur la sérotonine intestinale contribuerait à la prévention de diverses maladies

Les grains entiers peuvent contribuer à la santé en modifiant la production intestinale de sérotonine, selon une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition.

La consommation de céréales complètes a été associée à un risque moindre de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de certains cancers, mais les mécanismes sous-jacents sont encore mal compris.

Pekka Keski-Rahkonen et ses collègues de l’University of Eastern Finland et du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ont exploré comment la consommation de seigle complet module les concentrations de différents métabolites dans la circulation sanguine.

L’étude a utilisé un profilage non ciblé des métabolites, connu sous le nom de métabolomique, qui permet de détecter simultanément de nombreux métabolites, y compris ceux qui étaient auparavant inconnus.

Pendant les quatre premières semaines de l’étude, les participants ont mangé de 6 à 10 tranches par jour de pain de blé faible en fibres, puis pendant quatre autres semaines, la même quantité de pain de seigle complet ou de pain de blé complété avec des fibres de seigle.

La consommation de seigle complet a entraîné, entre autres, une baisse des concentrations de sérotonine par rapport à la consommation de pain de blé à faible teneur en fibres.

La sérotonine est surtout connue comme un neurotransmetteur du cerveau. Mais la majorité de la sérotonine de l’organisme est produite dans les intestins, rappellent les chercheurs. La sérotonine produite par les intestins reste séparée du cerveau, servant diverses fonctions périphériques, dont la modulation de la motilité de l’intestin. L’augmentation de la sérotonine sanguine a également été associée à des taux de glycémie élevés.

Les chercheurs ont également testé chez la souris si l’ajout de fibres céréalières à l’alimentation modifie la production de sérotonine dans l’intestin. L’alimentation des souris a été complétée pendant neuf semaines par du son de seigle, du son de blé ou de la farine de cellulose. Les souris recevant du seigle ou du son de blé présentaient un taux de sérotonine significativement plus faible dans leur côlon.

« On sait que les grains entiers réduisent le risque de diabète, et sur la base de ces nouveaux résultats, l’effet pourrait au moins en partie être dû à une diminution des taux sanguins de sérotonine », souligne Kati Hanhineva, coauteure. (Les grains entiers sont importants pour la prévention du diabète)

Les chercheurs s’intéressent également à l’association de la sérotonine avec le cancer colorectal. « Certaines études récentes ont montré que les taux sanguins de sérotonine étaient plus élevés chez les patients cancéreux que chez les témoins en santé », ajoute le scientifique Pekka Keski-Rahkonen du CIRC.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Eastern Finland, American Journal of Clinical Nutrition.
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Dépression : la thérapie cognitive et la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience comparées pour la prévention de la rechute

Ces deux thérapies sont connues pour améliorer, par des procédures différentes, la régulation des symptômes avant-coureurs associés aux rechutes en dépression.

Pour comparer directement leur efficacité, Norman Farb du Département de Psychologie de l’Université de Toronto (Canada) et ses collègues ont mené cette étude avec 166 personnes en rémission d’une dépression majeure (Qu’est-ce que la dépression majeure [ou caractérisée] légère, modérée et sévère ?)

Elles ont été assignées au hasard à participer à des sessions hebdomadaires de 2 heures, pendant 8 semaines, de l’une ou l’autre des thérapies et ont été suivies pendant 24 mois. Des évaluations étaient réalisées tous les 3 mois.

La « décentration » (considérer ses pensées et émotions comme des événements objectifs survenant dans l’esprit plutôt de s’y identifier) et les attitudes dysfonctionnelles (par exemple, les distorsions cognitives) ont été évaluées comme marqueurs des processus thérapeutiques spécifiques à chaque traitement.

Aucune différence entre les deux formes de thérapie n’a été constatée dans les taux de rechute en dépression ou les délais de rechute au cours des 24 mois de suivi.

Les deux groupes ont connu une augmentation de la décentration et les participants à la thérapie cognitive ont rapporté des réductions plus importantes des attitudes dysfonctionnelles.

Dans les deux traitements, les participants qui ont fait une rechute ont obtenu des scores de décentration inférieurs à ceux des participants qui sont restés en rémission.

« L’absence de différences entre les groupes quant au délai de rechute appuie l’opinion selon laquelle 1) les deux interventions sont aussi efficaces l’une que l’autre et 2) l’augmentation de la décentration obtenue par l’un ou l’autre traitement est associée à une meilleure protection », concluent les chercheurs.

Ces résultats confirment l’hypothèse de certains chercheurs selon laquelle, même si elles sont enseignées par des méthodes différentes, les deux formes de thérapie aident les participants à développer des habiletés métacognitives similaires pour la régulation des pensées et des émotions causant une détresse.

Pour plus d’informations sur la psychothérapie pour le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : JCCP, American Mindfulness Research Association.
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Le radon, 2e cause de cancer du poumon en France : la prévention est possible

Le radon causerait entre 1 200 et 3 000 morts par an France. En comparaison, 3 477 personnes sont mortes dans un accident de la route en 2016. Ce gaz radioactif, qui serait la deuxième cause de cancer du poumon, reste pourtant méconnu du grand public, rapporte l’AFP.

Inodore et incolore, le radon émane du sol, provenant de la décomposition de l’uranium présent dans les roches granitiques ou volcaniques.

L’association française de défense des consommateurs UFC Que Choisir organise notamment des réunions d’information quatre fois par an environ en Loire-Atlantique. Dans ce département, 80 % des communes ont un « fort » potentiel radon, en raison du sous-sol granitique.

Le radon, classé cancérogène certain depuis 1987, s’immisce par les fissures de la chape de béton et atteint des concentrations très élevées si la maison n’est pas aérée, expliquent les intervenants.

« Être dans une zone émissive ne signifie pas que votre maison aura du radon », précise toutefois Jean-Pierre Sarrazin d’UFC-Que Choisir. Parfois, une meilleure aération peut suffire à régler le problème.

Plusieurs ignorent toutefois jusqu’à l’existence même du radon. Selon l’Observatoire régional de la santé, 58 % des habitants des Pays de la Loire n’en avaient jamais entendu parler en 2015.

Le gaz est pourtant largement présent dans l’Hexagone : en Bretagne, Pays de la Loire et Normandie, dans le Massif central, les Pyrénées, une partie des Alpes, les Vosges ou en Corse, Guyane et en Nouvelle-Calédonie.

Parmi les collectivités en pointe sur le sujet, la ville de Nantes distribue gratuitement depuis 2007 des dosimètres à 70 habitants environ chaque hiver. La mairie a aussi fait des relevés dans les écoles publiques et engagé des travaux lorsque les niveaux de radon étaient trop élevés.

A Concarneau (Finistère), 5 000 dosimètres ont été distribués à la population en 2013. Des actions similaires sont menées en Franche-Comté et en Haute-Vienne en collaboration avec l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).

Les dosimètres, de la taille d’une pièce de deux euros, doivent être installés pendant deux mois dans un logement avant d’être analysés en laboratoire. Lorsque le niveau est trop élevé, certains travaux peuvent souvent permettre de limiter l’infiltration à l’intérieur du logement.

Le radon devrait être mesuré dans toutes les habitations (Santé Canada)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : GEO (AFP).
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Journée mondiale des troubles bipolaires 2017 sous le thème de la prévention

La Journée mondiale des troubles bipolaires 2017, qui se tient le 30 mars (date anniversaire de la naissance de Vincent Van Gogh), a pour thème « Osons la prévention ! »

Les troubles bipolaires, anciennement appelés psychoses maniaco-dépressives, sont caractérisés par des alternances entre des phases d’exaltation et de baisse de l’humeur et de l’énergie.

En France, la journée est organisée par l’Argos 2001 et la Fondation Fondamentale. Les activités entourant cette journée se tiendront les 29 et 30 mars.

Trois clés de prévention sont mises de l’avant : le dépistage des personnes à risque et le diagnostic précoce, la prévention de la rechute par l’amélioration de la prise en charge des phases « inter-critiques » et la prévention des ruptures familiales, sociales et professionnelles

Il est estimé que 650 000 à 1,6 million de personnes sont atteintes de troubles bipolaires en France (Haute autorité française de santé, HAS).

TEST : Pourriez-vous être atteint d’un trouble bipolaire ?

Pour plus d’informations sur les troubles bipolaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Journée mondiale des troubles bipolaires.
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Campagne de prévention sur les perturbateurs endocriniens

Pas encore de lutte contre les perturbateurs endocriniens...mais ça ne saurait tarder

Ils sont dans les aliments, dans les produits de beauté, dans l’air ou encore dans les objets de notre quotidien. Ce sont les perturbateurs endocriniens. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce ne sont pas nos amis. D’où l’idée des médecins français de lancer une campagne de prévention.

Une campagne contre les perturbateurs endocriniens

Ils sont invisibles, inodores et sans gout mais ils sont bien mauvais pour la santé. C’est bien là le problème. Et puisque l’on en parle que depuis peu de temps, il n’existe pas de véritable prévention contre ces perturbateurs, alors même que les médecins bien au fait de la question n’ont pas encore fait de communication sur le sujet.

L’association Alerte des Médecins sur les Pesticides (AMPL) qui réunit 600 médecins toute spécialité confondue lance aujourd’hui une campagne de prévention contre les perturbateurs endocriniens.

Si tout le monde est menacé par les perturbateurs endocriniens, les femmes enceintes et les bébés  sont particulièrement touchés. 

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