Archives par mot-clé : Prévention

Risques cardiovasculaire : des objets connectés pour la prévention

Afin de prévenir plus facilement les risques cardiovasculaires, la MGEN lance un programme e-santé de prévention, nommé Vivoptim. Ce programme est pour le moment en test dans 2 régions françaises, Bourgogne et Midi-Pyrénées et sera généralisé à toutes la France d’ici 2019.

Prévenir les risques cardiovasculaires

Le 9 novembre dernier, la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN) a présenté ce programme d’e-santé de prévention des risques cardiovasculaires, Vivoptim. Basé sur les nouvelles technologies (objets connectés, e-learning et e-coaching), ce programme propose entre autres un service d’information et de sensibilisation, un service d’évaluation du risque, un suivi des données de santé.

C eprogramme s’adresse à tous les adhérents de la MGEN (de 30 à 70 ans) qui le souhaitent

Tout miser sur la prévention

20 millions de Français seraient concernés par les risques cardiovasculaires, soit les ¾ des hommes et les 2/3 des femmes. Sédentarité, surpoids, tabagisme sont autant de facteurs de risques cardiovasculaires.

Pour le président de la MGEN, les messages ne suffisent pas, il convient de miser sur les pratiques préventives. Pratiques qui « doivent gagner en efficience et en pertinence »

Les Jeudis de la Santé Naturelle – Grippe et nouveaux virus : prévention et solutions innovantes

Informer librement, ouvrir le champ des possibles, changer les à priori et proposer des solutions innovantes et naturelles. Tels sont les objectifs des « Jeudis de la Santé Naturelle » (organisés à Paris) !

2 novembre 2015 –  19h30 – « GRIPPE ET NOUVEAUX VIRUS : PRÉVENTION ET SOLUTIONS INNOVANTES »

Dr Jean-Pierre Willem – Docteur en médecine, chirurgien et anthropologue.

Pierre Franchomme – Aromatologue et pharmacologue. Fondateur de “l’École Internationale d’Aromathérapie”.

Une fois par mois, les Jeudis de la Santé Naturelle, dont PasseportSanté est un partenaire, réunissent exceptionnellement deux orateurs réputés qui exposent leur point de vue sur une thématique spécifique et d’actualité dans le domaine de la santé.

Pour cette édition du 12 novembre 2015, bien conscients de l’émergence de nouveaux virus et de l’inefficacité de certaines campagnes préventives de vaccination, il semblait important d’évoquer ce sujet avec des acteurs concernés et experts en la matière : les docteurs Jean-Pierre Willem & Pierre Franchomme.

Leurs interventions seront suivies par une table ronde durant laquelle les questions des internautes et des spectateurs permettront d’élargir le débat et partir de cas concrets, tout en répondant directement au plus large public possible.

L’accent sera notamment mis sur les techniques de prévention et de soin par les huiles essentielles.

 

Renseignements & Inscriptions

Tél. : 01.55.93.12.22
Mail : [email protected]
Prix : 9 euros abonnés / 15 euros non-abonnés, paiement sur place.
Rendez-vous nombreux à l’Espace Notre Dame Des Champs situé au 92 bis Boulevard du Montparnasse 75014 Paris

Le Programme :
19h30 – Accueil
20h00 – Conférence du Dr Jean-Pierre Willem
20h30 – Pause
20h45 – Conférence de Pierre Franchomme
21h15 – Table ronde & Questions/Réponses

 

En Savoir Plus :

Dr Jean-Pierre Willem
Docteur en médecine, chirurgien et anthropologue, il a participé à « Médecins Sans Frontières » en 1977. Partisan du rapprochement des médecines traditionnelles avec la médecine conventionnelle, c’est après avoir inauguré en 1985 la première chaire de Médecines naturelles à la Sorbonne qu’il fonde la « Faculté Libre de Médecines Naturelles et d’Ethnomédecine » (FLMNE). En 1987, il fonde également l’ONG internationale « Médecins Aux Pieds Nus » (MAPN).

Pierre Franchomme 
Chercheur français, il est l’une des sommités dans le domaine des huiles essentielles médicinales. Véritable pionnier depuis 1975, il n’a jamais cessé d’explorer le monde à la recherche de nouvelles « essences » qu’il étudie ensuite dans ses laboratoires, partageant ainsi depuis toujours l’immensité de ses connaissances. Il est membre et responsable pédagogique de la section Aromathérapie au sein du « Regroupement Européen pour la Formation et la Reconnaissance des Médecines non Conventionnelles ».

 

Les Prochains Rendez-vous :
17 décembre 2015 :
«Rester jeune et en bonne santé» avec François Lehn et Dr Saldmann.

21 janvier 2016 :
«Vaincre l’arthrose c’est possible» avec Laura Aznard et Dr Philippe Veroli.

18 février 2016 :
«Les intolérances alimentaires, mythes ou réalités» avec Marion Kaplan et Julien Venesson.

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Prévention du cancer du sein : comparaison d’un régime méditerranéen avec noix ou huile d’olive en extra

Une étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Internal Medicine, visait à vérifier si le régime méditerranéen peut prévenir le cancer du sein.

Miguel A. Martínez-González de l’Université de Navarra (Espagne) et ses collègues ont analysé des données concernant 4,282 femmes, âgées de 60 à 80 ans (moyenne de 67 ans), déjà enrôlées dans une étude sur les liens entre le régime méditerranéen et la prévention des maladies cardiovasculaires.

Elles étaient assignées au hasard à suivre un régime méditerranéen ou à simplement recevoir des conseils pour une alimentation faible en gras. Celles qui suivaient le régime méditerranéen recevaient un supplément d’huile d’olive (un litre par semaine pour les participantes et leur famille) ou un supplément de noix (noix de Grenoble, noisettes et amandes).

Ce design expérimental permet de tirer des conclusions de cause à effet contrairement à des études épidémiologiques (observationnelles) qui peuvent démontrer l’existence de liens (corrélations) sans prouver que ces derniers sont de cause à effet.

Pendant la période de suivi de près de 5 ans, 35 participantes ont reçu un diagnostic de cancer du sein. Celles qui suivaient le régime méditerranéen avec un supplément d’huile d’olive avaient un risque inférieur de 68 % comparativement à celles qui n’avaient que reçu des conseils alimentaires. Celles qui suivaient le régime méditerranéen avec un supplément de noix n’avaient pas un risque différent du groupe de comparaison.

L’étude n’indique pas si l’effet de prévention est attribuable à l’huile d’olive seule ou à l’huile d’olive dans le contexte d’un régime méditerranéen.

Le petit nombre de participantes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein limite la puissance statistique de cette étude. Une autre limite est que cette étude n’étant pas au départ conçue pour évaluer les effets du régime méditerranéen sur le risque de cancer du sein, les chercheurs n’avaient pas d’information sur le moment ou les mammographies ont été réalisées.

Ces résultats doivent donc être confirmés par des études sur un plus long terme avec un nombre de participantes plus élevé. Ils suggèrent néanmoins que le régime méditerranéen avec un supplément d’huile d’olive pourrait constituer une mesure préventive du cancer du sein.

Psychomédia avec source : JAMA Internal Medicine.
Tous droits réservés

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Autisme : une prévention bientôt envisageable ?

Les dernières découvertes, réalisées chez l’animal, confirment l’origine précoce de cette affection et le rôle de l’hormone de l’accouchement.

Peu à peu, l’autisme livre ses secrets. Et les récents travaux de Yehezkel Ben-Ari, directeur de recherche émérite à l’Inserm, et ses collègues de l’Institut de neurobiologie de la Méditerranée apportent une nouvelle pierre à l’édifice. Dans la revue Science datée du 7 février 2014, ils mettent en évidence le rôle de l’ocytocine, aussi connue sous le nom d’hormone de l’accouchement. Et ils laissent à penser qu’un traitement très précoce pourrait permettre de prévenir autant que possible la maladie. Mais, pour l’instant, les résultats n’ont été obtenus que chez l’animal.

« Pendant toute la phase embryonnaire, les neurones contiennent des taux élevés de chlore et le principal médiateur chimique du cerveau – le GABA – excite alors ces cellules afin de faciliter la construction du cerveau », expliquent les chercheurs dans le communiqué de presse. « Ensuite, une baisse naturelle du taux de chlore permet au GABA d’exercer son rôle inhibiteur pour réguler l’activité du cerveau. » Mais des études ont montré que, dans de nombreuses pathologies cérébrales (épilepsies infantiles, traumas crâniens…), les niveaux de chlore restent anormalement élevés.

À partir de leurs différentes observations, les équipes du Dr Lemonnier (Brest) et de Yehezkel Ben-Ari ont effectué un essai clinique en émettant l’hypothèse de taux de chlore élevés dans les neurones de patients autistes. C’était en 2012. Les chercheurs ont alors montré que l’administration d’un diurétique (qui réduit les taux de chlore dans les neurones) avait des effets bénéfiques chez les enfants malades. Il restait alors à démontrer la présence d’un taux élevé de chlore dans les neurones des autistes.

Restaurer des activités cérébrales quasi normales

Pour y parvenir, les (…)

Lire la suite sur LePoint.frGrippe : une « cuvée » 2014 particulièrement sévère
VIDÉO. La réadaptation trop souvent négligée après un infarctus
Cancer : un plan bien accueilli
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La Fellation plus dangereuse que le Tabac

Non ce n’est pas une blague, c’est même le résultat d’une étude plus que sérieuse, menée entre 1974 et 2007 par le docteur Maura Gillison de l’Université de l’Ohio.

Une étude faite sur la population Américaine, faites de constatations et observations, dans l’évolution des cancers de la bouche et de la gorge. A l’issu de ces observations, le bilan est sans appelle, la fellation et le cunnilingus sont plus dangereux que le tabac dans l’apparition de cancers des zones sus nommées.

Une étude qui s’est essentiellement basée sur l’observation de la souche HPV-16 ainsi que sur les tumeurs cancéreuses de certains papillomavirus (responsables des infections sexuellement transmissibles les plus répandues et les plus présentes dans le cancer du col de l’utérus.)

Par ailleurs il est à signaler que les sujets porteurs de la souche HPV-16, ont selon le spécialiste un risque multiplié par 32, d’avoir à terme un cancer oropharyngé.

Le docteur Gillison, a notamment pu observé que les cancers de la gorge et de la cavité buccale avaient augmenté de 225% au cours de ces 15 dernières années et notamment  chez les personnes ayant des activités sexuelles buccales. Qui plus est, l’étude a démontré que le fait d’avoir des rapports buccogénitaux avec plus de 6 partenaires différents au cours de sa vie, multipliait par au moins 8, les probabilités d’avoir à terme un cancer de la bouche ou de la gorge.

Le fait d’être fumeur augmente les chances de cancers selon le docteur Gillison par 3, tandis que selon elle toujours, avoir des rapports buccogénitaux augmente les chances par 32.

Que faire pour éviter cela?

La vaccination, ainsi que la prévention reste les meilleures armes pour éviter toutes contagions.

Une vaccination qui est rendu possible, autant chez les hommes que chez les femmes, et qui protège contre 4 souches de papillomavirus, dont 2 responsables de plus de 70% des col de l’Utérus, et des verrues génitales. Par ailleurs la prévention, si cette dernière est faite lors des cours d’initiations sexuels permettrait de réduire ces pratiques visiblement dangereuses.

A noter que les rapports buccogénitaux sont particulièrement pratiqués aux États Unis, notamment chez les populations les plus « jeunes », qui voient là une pratique moins « risquée » que le sexe conventionnel.

Bonne nouvelle malgré tout, dans le cadre, où ces infections cancéreuses sont diagnostiquées suffisamment tôt, la maladie est bien souvent guérissable, et le cas échéant 90% des personnes non soignables complètement ont une espérance de vie rallongée de 5 ans voir plus sans augmentation des symptômes.

Le mieux donc en conclusion pour éviter tout risque de cancer de la bouche ou de la gorge, est donc de ne pas fumer, ni de pratiquer des activités buccogénitales, à moins bien sûr de ne pas oublier le préservatif qui reste à ce jour la meilleur protection contre la contamination de maladies sexuellement transmissibles.

C’est la semaine nationale de prévention du diabète

©Fotolia

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A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 9 juin, se déroule la 2eme semaine nationale de prévention du diabète. Organisée par l’Association Française des Diabétiques, elle a pour but d’informer et de sensibiliser le public sur le diabète afin de le prévenir au mieux.

Il faut savoir que la maladie touche près 3 millions de personnes en France (soit 5% de la population) et que 400 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour. Et les prévisions sont loin d’être optimistes puisqu’on estime que d’ici 10 à 15 ans, 1 Français sur 10 sera touché si rien n’est fait.

C’est d’autant plus inquiétant que le diabète est une épidémie silencieuse. Le développement du diabète de type 2 peut passer inaperçu pendant de longues années… une période de 5 à 10 ans pour s’écouler entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic. C’est ainsi que l’on estime à 700 000 le nombre de diabétiques qui s’ignorent.

Parce que le diabète peut avoir des complications dramatiques, il est urgent de créer une prise de conscience dans l’opinion sur les réalités de cette maladie.

Il faut quand même savoir que le diabète est la première cause de cécité avant 65 ans ; la deuxième cause de maladies cardiovasculaires mais aussi la première cause d’amputation hors accidents (8 000 par an) ;

Plus de 3 000 nouveaux cas d’insuffisance rénale terminale sont recensés chaque année. En tout, ce sont 30 000 décès par an qui sont imputables au diabète.

Parce qu’il est indispensable d’enrayer cette épidémie silencieuse, les Français vont être incités durant cette semaine à tester leur risque de diabète.

Comment ? Tout d’abord en rencontrant les bénévoles des 105 associations locales de l’AFD, qui interviendront sur les marchés, dans les galeries marchandes ou encore dans les transports en communs sur tout le territoire.

Autre possibilité, le net ! Un site ludique et pédagogique www.contrelediabete.fr a été mis en ligne pour tester le risque de diabète en quelques questions et en moins d’une minute.

En fonction des résultats du test (risque faible, modéré ou élevé), les participants se verront proposés des conseils ou seront orientés vers les professionnels de santé (pharmaciens et médecins) afin de déboucher sur un dépistage et une éventuelle prise en charge.

Le diabète, c’est quoi ? Le diabète est une maladie chronique et hétérogène qui se caractérise par un taux de sucre trop élevé dans le sang. Ce phénomène est dû à un mauvais fonctionnement du pancréas qui ne fabrique plus ou pas assez d’insuline. Une personne est diabétique lorsqu’à jeun et à deux reprises son taux de sucre dans le sang est supérieur ou égal à 1,26 g/l ou ≥ à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.

Il existe deux types de diabète :

Le diabète de type 1 :

Le diabète de type 1 est une maladie « auto-immune » qui touche les enfants ou les jeunes adultes et se caractérise par une insuffisance ou une absence de fabrication d’insuline par le pancréas. En hyperglycémie chronique une personne atteinte du diabète de type 1 est insulinodépendante et doit suivre un traitementrigoureux en apport d’insuline.

Contrairement au diabète de type 2, on ne peut prévenir l’apparition du diabète de type 1.

Le diabète de type 2 :

Le diabète de type 2 est la forme la plus fréquente du diabète qui touche 2,7 millions de personnes en France. Ce diabète peut se développer sous deux formes :

– L’insulinopénie : le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais en faible quantité par rapport au taux nécessaire de sucre dans le sang.
– L’insulinorésistance : le pancréas fabrique de l’insuline mais celle-ci agit mal dans l’organisme.

Activité physique et alimentation : les 2 atouts anti-diabète

Il n’existe pas de cause précise pour le diabète de type 2, mais un ensemble de facteurs favorisants :

> L’hérédité :40 % de risque de développer la maladie avec un parent diabétique et 70 % de risque avec 2 parents
diabétiques.

> Les facteurs environnementaux :Une mauvaise alimentation ou une vie sédentaire peuvent être responsables du surpoids. Si l’on ne peut rien faire contre l’hérédité, ces 2 facteurs doivent faire l’objet de toutes les attentions des personnes à risque.

> L’activité physique :L’activité physique stimule l’entrée du glucose dans les cellules musculaires et peut retarder, voire empêcher, l’apparition de certains diabètes de type 2. Par ailleurs, elle permet de diminuer les doses d’insuline à s’injecter.

> L’alimentation : Quelques règles simples de diététique sont indispensables pour mieux vivre avec un diabète. En effet, un excès de graisse, surtout au niveau abdominal, entraîne une moins bonne action de l’insuline et une augmentation de la glycémie. Le sucre reste donc dans le sang et favorise le diabète.

Pour plus d’infos deux sites : celui de l’Association Française des Diabétiques ou www.contrelediabete.fr un site sur lequel vous pourrez donc tester votre diabète mais aussi obtenir des tas d’infos, des conseils et des témoignages .


News Santé

Cancers de la peau : faites-vous dépister !

Le 30 mai 2013 est la journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau.
C’est la 15ème édition organisée par le syndicat national des dermatologues et vénéréologues (Sndv), avec le soutien de l’institut national du cancer (INCa).

A cette occasion, des dépistages anonymes et gratuits seront proposés. N’hésitez donc pas à vous faire dépister !

Les cancers de la peau
Il existe plusieurs types de cancers de la peau. Les plus graves sont les mélanomes : 9 000 personnes en sont victimes chaque année, et en 2011 le mélanome a été responsable de 1 620 décès en France. Le dépistage reste donc indispensable car le mélanome peut être détecté et traité à un stage précoce. Il est conseillé de se faire dépister chaque année chez un dermatologue.

Une journée de prévention et de dépistage
Ce jeudi, des centaines de dermatologues proposeront des dépistages anonymes et gratuits. Des dépliants sur les cancers de la peau seront également distribués pour mettre en garde contre les dangers des UV et rappeler l’importance d’un dépistage précoce.

Les consultations auront lieu partout en France, dans des centres dédiés. Vous pouvez retrouver la liste de ces centres sur le site www.syndicatdermatos.org ou en appelant le numéro vert 0800 11 2013 (appel gratuit depuis un poste fixe).

Aucune place pour la vitamine D et le calcium dans la prévention des fractures chez les femmes âgées

vitamine-D« Aucune place pour la vitamine D et le calcium dans la prévention des fractures chez les femmes âgées » par le Docteur Erard de Hemricourt. Alors que de plus en plus de médecins, spécialistes ou non, commencent à douter de l’efficacité de certains médicaments – entre autre dans le domaine de la cardiologie – voici un nouveau coup de massue assénée cette fois par les autorités américaines dans le domaine de la santé osseuse et de la prévention des fractures chez les femmes âgées.

Selon les instances officielles américaines représentées par les experts du ‘U.S. Preventive Services Task Force’, prendre des suppléments de vitamine D3 et de calcium n’aurait aucune efficacité prouvée chez les femmes âgées et serait tout aussi efficace qu’un … placebo.

Notons avant d’entrer dans le vif du sujet que les dosages étudiés et retenus par les différents experts pour la vitamine D3 étaient de 400 unités internationales par jour et pour le calcium de 1000 mg par jour.

Ces conclusions publiées récemment dans la revue Annals of Internal Medicine se fondent sur l’analyse de six grandes études randomisées sur l’effet de la supplémentation en vitamine D3 et en calcium chez les femmes au-delà d’un certain âge. Précisons que la plus grande de ces six études était la fameuse ‘Women’s Health Initiative Study’ qui regroupait un total de 36.000 femmes âgées de 50 à 79 ans.

D’après ces dernières recommandations, non seulement, la prise de vitamine D3 (400 UI/jour) et de calcium (1000 mg/jour) ne servirait à rien mais en plus, provoquerait l’apparition d’effets secondaires tels des calculs rénaux. Même si ce risque reste faible, il est, face à l’absence d’éléments bénéfiques prouvés, un élément à ne pas négliger.

Dans la revue Annals of Internal Medicine où ces recommandations ont été publiées, les experts précisent que dans l’état actuel des connaissances, il est préférable de pas prévenir le risque de fracture par l’administration de vitamine D et le calcium.

Il est cependant regrettable que ces experts n’aient pas profité de l’occasion pour insister sur les bénéfices réels et bien prouvés de l’activité physique même modérée sur le renforcement de la structure osseuse et sur la prévention des dites fractures chez les personnes âgées.

Certains experts en vitamine D protesteront également en insistant sur deux éléments : la première étant la dose de vitamine D étudiée qui était de 400 UI/j et qui pourrait ne pas être suffisante pour exercer une activité potentielle sur la prévention des structures osseuses. La deuxième remarque serait que, donner simplement de la vitamine D avec du calcium à une personne âgée en ne lui recommandant aucune activité physique en même temps, ce serait un peu comme mettre de la super-essence dans une Ferrari en oubliant de mettre le contact. Aucune efficacité in fine !

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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Crédits photo : CC BY-SA 2.0 (DR)


News Santé

Obésité et prévention du cancer de l’estomac

Quatre brochures sur la prévention du cancer de l’estomac viennent d’être publiées par l’Institut National du cancer (InCa). Une brochure est destinée aux patients et trois autres aux professionnels de santé (généralistes, gastro-entérologues, oncologues médicaux et chirurgiens digestifs).

Le cancer de l’estomac est responsable de plus de 4 400 décès par an en France. En 2011, près de 6 500 nouveaux cas ont été diagnostiqués. 80% de ces cancers sont dus à l’infection par Helicobacter pylori. Cette infection toucherait 20 à 50% de la population mais n’induit le développement d’un cancer que dans 1% des cas. Après infection, certaines personnes ont plus de risques que d’autres de développer un cancer de l’estomac (c’est le cas des parents au 1er degré d’un patient ayant eu un cancer de l’estomac).

En 2011, on a diagnostiqué 6 438 nouveaux cas de cancers de l’estomac en France. Environ 80% des cancers de l’estomac sont dus à l’infection par Helicobacter pylori. Cette infection toucherait en France 20 à 50% de la population mais n’induit le développement d’un cancer que dans 1% des cas. Après infection, certaines populations apparaissent plus à risque que d’autres de développer un cancer de l’estomac.

Les brochures mises en ligne par l’Institut national du cancer rappellent l’intérêt de la démarche de prévention du cancer de l’estomac qui repose sur la recherche et le traitement de l’infection par la bactérie Helicobacter pylori.

Les brochures adressées aux gastroentérologues et aux médecins généralistes précisent quelles sont les populations à risque de cancer de l’estomac pour lesquelles il est nécessaire de mettre en place une démarche de prévention spécifique et détaillent les étapes de cette prise en charge : recherche de l’infection, traitement de l’infection puis contrôle indispensable de l’efficacité de l’éradication de la bactérie.

Cancer de l'estomacCelle diffusée aux oncologues médicaux et chirurgiens digestifs rappelle que la recherche et le traitement de l’infection à Helicobacter pylori doit être systématique chez les proches (enfants, frères/sœurs, parents) d’un patient atteint de cancer de l’estomac. Elle souligne également l’importance de l’éradication de cette bactérie chez les patients atteints de cancer de l’estomac ayant été traités par gastrectomie partielle pour réduire le risque de survenue d’un second cancer.

Enfin, les professionnels de santé pourront remettre à leurs patients atteints de cancer de l’estomac un dépliant afin qu’ils sensibilisent leurs proches à cette démarche de prévention.

Ces documents d’information ont été élaborés par l’Institut National du cancer (INCa), en collaboration avec la Société nationale française de gastroentérologie (SNFGE), la Société française d’endoscopie digestive (SFED), l’Association nationale des hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux (ANGH), le Club de réflexion des cabinets et groupes d’hépato-gastroentérologie (CREGG), la Fédération francophone de la cancérologie digestive (FFCD), le Groupe d’études français des Helicobacters (GEFH) ainsi que le Centre national de référence des Campylobacters et Hélicobacters (CNRCH) et avec la participation du collège de médecine générale (CMG).

L’Agence sanitaire et scientifique de référence dédiée au cancer, l’Institut national du cancer stimule, soutient et met en œuvre une politique coordonnée de lutte contre la maladie. Créé par la loi de santé publique du 9 août 2004, l’INCa regroupe un peu plus de 150 collaborateurs en quatre entités opérationnelles : Recherche et innovation, Santé publique et soins, Recommandations et qualité de l’expertise, Communication et information.

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