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Finies les aiguilles, bientôt les prises de sang se feront sans piqûre

Finies les aiguilles, bientôt les prises de sang se feront sans piqûre

Une entreprise américaine a mis au point une alternative aux piqûres : un boîtier à coller sur la face extérieure du bras qui collecte le sang.

Plus d’aiguille, mais un boîtier à coller sur le bras

Que les personnes qui paniquent à l’idée d’une piqûre se rassurent : la fin des prises de sang ou toute autre injection avec une grande aiguille est annoncée. Des chercheurs américains ont en effet mis au point des outils moins invasifs pour prélever les échantillons de sang.

La startup américaine Seventh Sense propose ainsi un boîtier à coller sur la face extérieure du bras. Deux à trois minutes après avoir appuyé sur son gros bouton poussoir, le sang est collecté dans son petit réservoir afin d’être analysé. Les fondateurs de Seventh Sense Biosystems viennent d’obtenir l’autorisation de commercialiser cette invention en Europe. 

Les micro-aiguilles rendent l’acte indolore

La technologie, qui consiste à ne pas transpercer la peau, en est encore à ses débuts. Ces scientifiques américains ont donc trouvé le moyen de minimiser le côté invasif des aiguilles en réduisant leur taille. La prise de sang ne s’effectue plus au niveau du pli du coude, mais par les capillaires, vaisseaux sanguins extrêmement fins, souples et élastiques. Les micro-aiguilles, pas plus grosses qu’un cil, rendent l’acte indolore.

Le boîtier aspire une petite quantité de sang. Une fois enlevé, le dispositif laisse une légère cicatrice qui s’estompe rapidement. La quantité de sang prélevée est très faible, entre 0,1 et 0,15 millilitre, mais permet d’effectuer la plupart des analyses courantes. Ainsi, l’évolution du système devrait permettre d’augmenter la capacité de prélèvement.

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Patch connecté : avancement vers un remplacement des prises de sang (Vidéo)

Des chercheurs américains ont développé un patch souple et flexible qui adhère facilement à la peau et mesure différents paramètres de santé présents dans la sueur, lesquels peuvent être lus par une application sur smartphone.

Le patch, développé par John A. Rogers de la Northwestern University et ses collègues, a été testé avec des athlètes pour mesurer comment leur corps répondait à l’exercice. Dans le futur, il pourra être utilisé plus largement pour le diagnostic de maladies.

La sueur contient plusieurs composés chimiques fournissant des informations sur la santé physiologique.

Ce dispositif permettra aux gens de surveiller leur santé sans avoir besoin d’échantillons de sang avec une électronique intégrée qui ne nécessite pas de batterie mais qui permet la connexion sans fil à un smartphone, expliquent les chercheurs.

La sueur coule à travers de minuscules canaux microscopiques jusqu’à de petits compartiments circulaires dans lesquels les réactions avec des produits chimiques entraînent des changements de couleur indiquant des changements de pH, de concentrations de glucose, de chlorure et de lactate.

L’application sur smartphone prend une photo du dispositif et analyse l’image pour obtenir les données sur les concentrations des biomarqueurs.

Ces travaux sont décrits dans la revue Science Translational Medicine.

Plusieurs équipes de recherche développent actuellement des patchs connectés mesurant différents paramètres de santé.

Psychomédia avec source : Northwestern University.
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Des prises de sang sans aiguille !

Des chercheurs de l’université Wisconsin-Madison et de la société Tasso Inc. ont développé un appareil pouvant recueillir des échantillons sanguins sans piqûre.

Appliqué contre la peau durant deux minutes, l’appareil génère un léger vide permettant au sang de couler dans un petit tube. Plutôt que d’extraire le sang des veines, qui sont des canaux clos, l’appareil récolte le sang à partir des capillaires, des vaisseaux sanguins microscopiques. Il recourt à une technologie dite microfluidique. « À cette échelle, la tension de surface prend le pas sur la gravité », expliquent les concepteurs.

L’appareil permet de récolter 0,15 centimètre cube de sang, ce qui est suffisant pour tester le cholestérol, les infections, l’évolution des cellules cancéreuses et le taux de sucre (glycémie). La procédure était presque indolore.

Le projet est soutenu par des organismes gouvernementaux américains. Une subvention reçue de la DARPA (Defense Advanced Research Project Agency), organisme de recherche du département de la Défense américain, a pour objectif le développement d’une technologie permettant de stabiliser le sang pour qu’il survive une semaine sans devoir être mis au froid, ce qui permettrait de prendre des échantillons dans une grande variété de situations.

Une subvention des National Institutes of Health a, de son côté, pour objectif le développement d’un dispositif pour diagnostiquer une infection au virus du sida.

Si tout se passe comme prévu, Tasso Inc. devrait demander une autorisation de commercialisation à la Food and Drug Administration, l’agence américaine du médicament, dans le courant de l’année 2015 et le dispositif pourrait atteindre le marché en 2016.

Psychomédia avec source : Wisconsin-Madison University.
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Les pharmacies prises d’assaut par les Français angoissés

Les Français cherchent à la pharmacie une réponse à leurs angoisses. « Il n’y a pas un client qui ne parle pas de ce qui s’est passé. Ils restent inquiets, angoissés à l’idée de sortir« , explique Andrée Ivaldi, pharmacienne, devant la caméra de France 3. »Ils nous demandent conseil pour les aider à tenir un petit peu » raconte la pharmacienne.

Dans les quartiers proches des attentats, les ventes de psychotropes ont augmenté encore plus qu’ailleurs mais l’ensemble des Français est touché par cette montée d’anxiété.

« Quand on va « tuer Charlie Hebdo » pour reprendre l’expression d’un terroriste, c’est une partie de l’identité française qu’on tue. Or cette identité française c’est une chose vulnérable. La société française est une société déprimée« , explique Olivier Bouvier de la Maisonneuve, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris.

Somnolence, risques d’accidents de la route ou de chutes pour les plus âgés, dépendance : ces molécules, les benzodiazépines, déjà surconsommées en France, ont de redoutables effets secondaires.

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