Archives par mot-clé : prix

Un médicament au prix record de 2 millions $ autorisé aux États-Unis

L’agence américaine des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), a autorisé la mise sur le marché du Zolgensma, une thérapie génique pour le traitement de l’amyotrophie spinale chez les enfants de moins de 2 ans, a annoncé le laboratoire suisse Novartis le 24 mai.

Il s’agit de la 6e thérapie génique autorisée aux États-Unis ou en Europe, rapporte le MIT Technology Review.

Le traitement, administré en dose unique, est proposé au prix record de 2 125 millions de dollars (1,896 million d’euros).

L’amyotrophie spinale (AMS) est une maladie neurodégénérative liée à un gène défectueux qui entraîne une perte de la fonction musculaire, jusqu’à présent incurable. Zolgensma utilise un virus modifié pour acheminer une copie fonctionnelle du gène défectueux, le SMN1, dans le génome des cellules.

Le feu vert des autorités européenne et japonaise est attendu dans le courant de l’année.

Zolgensma sera en concurrence avec Spinraza de Biogen, premier traitement de l’AMS à avoir été approuvé, fin 2016. Celui-ci est administré tous les quatre mois. Le prix est de 750 000 $ pour la première année et 375 000 $ pour les années suivantes.

Le chiffre d’affaires annuel du Zolgensma a été estimé à 2 milliards de dollars d’ici 2022. Celui du Spinraza a atteint 1,7 milliard en 2018 et est estimé à 2,2 milliards pour 2022.

La FDA prévoit que d’ici 2025, entre 10 et 20 traitements géniques seront mis sur le marché chaque année, selon le MIT Technology Review.

Une thérapie génique contre la cécité (850 000 $ )

Psychomédia avec source : MIT Technology Review.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Médicaments : les prix vont augmenter en janvier 2019

Médicaments : les prix vont augmenter en janvier 2019

Le 26 novembre 2018

Somnifères, sirops contre la toux, sprays nasaux ou encore spasfon, à compter du 1er janvier 2019, vous pourriez avoir une mauvaise surprise au moment d’acheter vos médicaments. C’est la conséquence d’une réforme concernant la rémunération des pharmaciens. Explications.

Hausse des honoraires de dispensation des pharmaciens au 1erjanvier 2019

Depuis le 1er janvier 2015, en contrepartie des conseils qu’ils délivrent aux assurés lorsqu’ils vendent un médicament, les pharmaciens perçoivent des « honoraires de dispensation » sur tous les médicaments remboursables, qu’ils soient prescrits ou non. Il s’agit d’une rémunération fixe de 1,02 € par médicament, prise en charge aux deux tiers par l’Assurance Maladie, et le reste par les complémentaires santé. 

À compter du 1er janvier 2019, en vertu d’une convention entre les pharmaciens et l’Assurance Maladie passée en 2017 pour compenser la baisse des prix des médicaments remboursables, il a été décidé que les honoraires de dispensation des pharmaciens augmenteront et que leur montant ne sera plus fixe.

Les complémentaires santé rembourseront moins bien certains médicaments

Nouveauté révélée par nos confrères du Parisien : les mutuelles envisagent de ne plus prendre systématiquement en charge les honoraires de dispensation des pharmaciens. En effet selon Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques français, « L’Assurance maladie nous l’a confirmé lors d’une réunion de travail le 14 septembre : si leurs contrats ne prévoient pas de rembourser les médicaments à 15% ou 30%, les complémentaires santé ne participeront pas aux honoraires du pharmacien », peut-on lire dans les colonnes du Parisien

Ainsi, pour le patient, c’est une augmentation inéluctable de son reste à charge pour les médicaments, puisque si l’Assurance Maladie remboursera en principe encore les deux tiers des honoraires de dispensation des pharmaciens, les mutuelles refuseront parfois de prendre en charge le reste, notamment pour les médicaments non remboursés. Attention à bien vérifier votre contrat de prise en charge par votre mutuelle, pour ne pas avoir de mauvaise surprise en janvier..

Aurélie Giraud

Pour en savoir plus : Comment fonctionne le remboursement d’assurance maladie ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Vaccin antigrippe : pourquoi son prix a doublé en un an

Vaccin antigrippe : pourquoi son prix a doublé en un an

Le 19 novembre

Cette année, le vaccin contre la grippe coûte 11,13 € alors qu’il était vendu 6,20 € en 2017. Le prix a doublé mais il y a une bonne raison.

Le prix du vaccin contre la grippe a doublé en 1 an

La campagne de vaccination antigrippe a commencé le 6 octobre et concerne principalement les personnes à risques soit 12 millions de personnes en France. Il s’agit des plus de 65 ans, les personnes souffrant de maladies chroniques (diabètes, insuffisance cardiaque ou respiratoire), les femmes enceintes et les personnes souffrant d’obésité morbide.

Par ailleurs, afin de limiter la propagation de la maladie, il est aussi conseillé aux personnes travaillant auprès de malades de se faire vacciner contre la grippe : médecins généralistes, infirmiers, sages-femmes, pédiatres, pharmaciens titulaires d’officine, masseurs-kinésithérapeutes, gynécologues et chirurgiens-dentistes.

Cette campagne de vaccination devrait approcher les 63 millions d’euros cette année. C’est quasiment le double de l’année dernière puisque la campagne a coûté 35 millions d’euros en 2017.

Un vaccin antigrippe plus cher mais plus efficace

Pourquoi une telle hausse du prix du vaccin antigrippe ? À priori, la raison se trouve du côté de son efficacité. En effet, cette année, le vaccin contient quatre souches contre trois auparavant. Ainsi, en 2018, il est composé de 2 souches A et 2 souches B alors que les années précédentes, les vaccins étaient fabriqués à partir de 2 souches A et 1 souche B. Or, qui dit augmentation de l’efficacité du vaccin dit aussi augmentation de son prix.

Cette hausse est l’occasion de rappeler que la formule du vaccin antigrippe change tous les ans et que le choix de sa composition s’effectue plusieurs mois avant la campagne de vaccination. Il s’agit pour les scientifiques de prévoir quel sera le profil du virus de la grippe en partant des épidémies précédentes.

Pour rappel, en 2017 le vaccin contre la grippe était efficace à 60% et la maladie a tué 13.000 personnes.

Vous pouvez lire aussi : Les symptômes de la grippe

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le prix nobel de médecine récompense la recherche sur le cancer

Le prix nobel de médecine récompense la recherche sur le cancer

Le 2 octobre 2018.

Le prix Nobel de médecine a été attribué le 1er octobre et récompense deux hommes qui ont ouvert la voie à l’immunothérapie moderne des cancers : James Allison et Tasuku Honjo.

Le prix Nobel de médecine décerné le 1er octobre

Deux hommes viennent de recevoir le prestigieux prix Nobel de médecine attribué le 1er octobre. L’Américain James Allison et le Japonais Tasuku Honjo ont été récompensés pour leurs travaux et leurs découvertes qui ont largement contribué à faire avancer la recherche et les traitements des personnes touchées par un cancer

Chacun de leurs côtés, leurs découvertes des traitements d’immunothérapie de tumeurs malignes « par inhibition de la régulation immunitaire négative » sont une révolution et ont permis de mieux comprendre comment attaquer les cellules cancéreuses tout en préservant le système immunitaire de la personne malade. 

Des découvertes qui ont changé la vie des malades

Révolutionaires pour leur époque, les deux chercheurs ont avancé avec leurs équipes malgré les craintes et les réticences de leur entourage : « Malgré le peu d’intérêt de l’industrie pharmaceutique, Allison continue ses efforts intenses pour développer un traitement chez l’homme », explique le comité Nobel.

Les médicaments découverts permettent le développement d’anticorps anti-PD-L1, protéine présente dans les cellules tumorales, et agissent comme inhibiteurs de checkpoints. Ces traitements ont changé le quotidien des personnes malades. « Avec les anti-PD1, le taux de réponse est passé à 40%. Aujourd’hui, certains de nos malades sont toujours en rémission complète avec plus de cinq ans de recul, et même dix ans pour les premiers traités par ipilimumab. » explique Caroline Robert, chef de service de dermatologie à l’Institut Gustave-Roussy (Villejuif) au Monde.

Maylis Choné

À lire aussi : Les 10 plus grandes causes de cancer

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

8 organisations dénoncent les prix « injustifiés et inacceptables » des médicaments (France)

« L’inflation continue » des prix des nouveaux médicaments, « injustifiée et inacceptable », menace le système d’Assurance maladie et « l’accès équitable » aux soin dénoncent huit organisations de professionnels et de défense des malades dans un livre blanc publié conjointement.

Alors que le gouvernement doit réunir les industriels du secteur le 9 juillet, les associations plaident pour un « nouveau modèle de fixation des prix », et une « réelle transparence à tous les niveaux ».

Les 8 organisations signataires sont : AIDES, France Assos Santé, Ligue nationale contre le cancer, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières, Prescrire, Universités Alliées pour les medicaments Essentiels et UFC Que Choisir.

En oncologie, « le coût moyen d’une année de vie gagnée est passé de 15 877 euros en 1996, à 175 968 euros en 2016 », indique la Ligue contre le cancer.

Les laboratoires « demandent des prix astronomiques même quand les médicaments n’ont pas nécessité d’investissement important en recherche et développement », indique UFC-Que Choisir, relayé par l’AFP, citant l’exemple de plusieurs médicaments, dont le « Keytruda », indiqué dans le traitement de certains mélanomes, pour lequel « la Haute autorité de santé a estimé que l’amélioration du service médical rendu » n’était « que mineure par rapport aux traitements existants », mais qui coûte en France jusqu’à « 72 000 euros par an ».

Les associations dénoncent notamment des négociations « opaques » des prix entre gouvernements et industriels du secteur.

En France, les instruments utilisés lors des négociations conventionnelles sont « inflationnistes » : ils reposent notamment sur la fixation d’un prix public élevé associé à des « remises confidentielles » consenties par les laboratoires en fonction des volumes de vente, explique Médecins du Monde.

« Combien de temps sera-t-il possible de garantir un accès aux meilleurs traitements » à tous ? Des « critères d’accès seront-ils-définis ? », s’interroge La Ligue contre le cancer.

Enfin le mot « innovation », utilisé pour décrire ces nouveaux traitements, n’est pas toujours garant d’une « véritable amélioration » du service médical rendu, la mise sur le marché pouvant s’effectuer, après des procédures accélérées, « sur la base d’une connaissance très limitée », regrette la revue Prescrire.

Livre blanc sur le site de la revue Prescrire : Médicaments et progrès thérapeutique : garantir l’accès, maîtriser les prix.

Nouvelles immunothérapies contre le cancer : 1/2 millions $ (300 000 €) par traitement (2017)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Prescrire, AFP (Sciences et Avenir).
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Prothèses dentaires : les prix diffèrent selon les villes

Prothèses dentaires : les prix diffèrent selon les villes

Le 26 janvier 2018.

Les prix des prothèses dentaires sont très élevés. Et selon une enquête du magazine 60 millions de consommateurs, les tarifs ne sont pas les mêmes selon que l’on habite à Paris ou à Nîmes.

Une vaste enquête de 60 millions de consommateurs

Si vous avez besoin d’une couronne, vous paierez 30% plus cher à Paris qu’à Nîmes. C’est ce que révèle une enquête menée par nos confrères du magazine 60 millions de consommateurs. Pour mener à bien leurs travaux, ils ont comparé les différences de tarifs des soins prothétiques dentaires chez 5.000 dentistes dans 40 villes françaises. Et les résultats sont assez surprenants.

On apprend en effet que c’est à Paris, Aix-en-Provence et Boulogne-Billancourt que les soins prothétiques sont les plus élevés. Si vous vous faîtes soigner à Lyon, Strasbourg et Nice, vous devrez également dépenser plus que si vous habitez Rennes, Nantes ou Brest. À Nîmes, Toulouse ou encore Amiens, on trouve là aussi des tarifs bien plus abordables. Par exemple, une couronne céramo-métallique sera facturée 704 € à Paris et 519 € à Nîmes.

Des différences de prix significatives

« Ces différences de prix selon les villes sont une réalité et s’expliquent », détaille Benjamin Douriez, rédacteur en chef adjoint du magazine 60 millions de consommateurs. « Un cabinet dentaire en plein cœur de Paris n’aura pas le même loyer qu’un cabinet à Amiens ». Il faut par ailleurs noter que ces différences de prix sont d’autant plus impressionnantes que la pose d’une couronne n’est remboursée qu’à hauteur de 75,25 € par l’Assurance maladie.

Cette enquête a été publié après les annonces de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui a fait savoir qu’elle souhaitait parvenir à un « reste à charge zéro » pour les dépenses de santé dans les secteurs de l’optique, des audioprothèses et du dentaire d’ici 2022. En attendant, le patient est invité à demander des devis dans différents cabinets dentaires pour choisir celui où il sera assuré de payer moins cher. 

Marine Rondot

Notre dossier : Soins dentaires : comment se faire rembourser ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Médicaments sans ordonnance : une flambée des prix

Médicaments sans ordonnance : une flambée des prix

Le 13 décembre 2017.

Selon le baromètre annuel de l’Observatoire Familles rurales, les prix des médicaments sans ordonnance n’ont cessé de grimper ces derniers mois. Explications.

Une augmentation générale des prix

Vous vous en êtes certainement rendu compte en achetant du Maalox ou de l’Activir, les prix des médicaments délivrés sans ordonnance ont augmenté au cours de l’année passée. Cette information a été confirmée par le baromètre annuel de l’Observatoire Familles rurales qui a observé une augmentation moyenne de 4,3 % du prix de 10 à 15 médicaments en accès libre, dans les pharmacies.

Pour mener à bien leurs travaux, les auteurs de cette enquête ont examiné avec soin les prix d’une dizaine de produits fréquemment utilisés par les familles dans 83 pharmacies (40 pharmacies physiques et 43 sites Internet). Ils ont ainsi constaté que la plupart des médicaments avaient augmenté ces derniers mois. Les deux plus fortes hausses concernent l’Activir, utilisé contre l’herpès, et le Dacryum, une solution de lavage oculaire (+9 %).

Faut-il acheter ses médicaments sur Internet ?

Seuls deux médicaments sont en baisse : l’Imodiumcaps et le Strepsils. Mais ce qui est intéressant, c’est que les prix peuvent varier d’une pharmacie à l’autre. La boîte de Nicopass, qui aide à arrêter de fumer, peut coûter 13,90 € dans certaines pharmacies et 34,10 € dans d’autres. Quant à l’anti-maux d’estomac Maalox, son prix oscille entre 2,75 € et 9,10 €. Où faut-il donc se rendre pour payer moins cher ?

Selon les données récoltées par l’Observatoire Familles rurales, les prix sont clairement moins élevés sur Internet mais ce n’est pas pour autant intéressant d’acheter ses médicaments en ligne car les frais de port sont importants. « Les frais de port s’élèvent en moyenne à 5,92 € », notent les auteurs de cette étude. « Ils ne sont offerts qu’à partir de 60 € d’achat en moyenne ». Soyez vigilants !

Marine Rondot

À lire aussi Médicaments en ligne : attention aux contrefaçons !

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Augmentation du prix du tabac : les buralistes se font entendre

Augmentation du prix du tabac : les buralistes se font entendre

Le 21 juillet 2017.

Les buralistes sont en colère depuis que le gouvernement a annoncé qu’il souhaitait faire passer le paquet de cigarettes à 10 € au lieu de 7 aujourd’hui. Aussi ont-ils organisé une opération coup de poing pour faire entendre leur voix.  

Les buralistes ont bâché des centaines de radars automatiques

Pour dénoncer l’augmentation du prix du tabac prévue par le gouvernement, les buralistes ont bâché des centaines de radars automatiques dans plusieurs départements. « Par cette action, c’est un véritable tir de sommation que nous lançons, vis-à-vis du gouvernement, comme du Parlement », a expliqué Thierry Lefebvre, président de la chambre syndicale départementale du Haut-Rhin.

Et d’ajouter : « Il est hors de question d’accepter un paquet à 10 €, alors que 27,1% du tabac est encore acheté aux frontières, sur Internet ou dans la rue ». Ce que les buralistes contestent, c’est cette politique des gouvernements successifs qui ne lutte contre le tabac qu’en augmentant les prix alors qu’ils pourraient lancer un grand plan de lutte contre les marchés parallèles.

Les buralistes en danger ?

Faire cette annonce la veille des grandes vacances c’est, pour la profession, une manière d’encourager les fumeurs à faire des provisions à l’étranger. Dans certains bureaux de tabac, en Andorre notamment, on trouve encore des paquets à 2 €. « C’est le buraliste en tant que premier commerce de proximité qui est menacé », a alerté le président de la Fédération des chambres syndicales des buralistes d’Occitanie, Gérard Vidal.

Des petites affiches « Non au paquet à 10 euros, clients spoliés, buraliste menacé », ont été collées sur les radars. Une manière pour la profession de sensibiliser les élus mais aussi l’opinion publique. Fumer risque en effet de devenir un luxe. Mercredi 19 juillet, la confédération des buralistes a rencontré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lui faisant part de « l’inquiétude montante » de la profession. Mais on voit mal le gouvernement reculer sur cette question de santé publique. 

À lire aussi : Fumer : des conseils pour arrêter !

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une nouvelle hausse du prix du tabac pour 2018 ?

Le 3 juillet 2017

Une nouvelle augmentation du prix du tabac se profile pour 2018. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a adressé cette requête au Premier ministre, Édouard Philippe, qui doit prononcer aujourd’hui sa déclaration de politique générale.

Une possible augmentation du prix du tabac en 2018

Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la Santé du gouvernement Édouard Philippe, s’est déjà mise au travail. Dans un communiqué adressé au Premier ministre, elle annonce vouloir faire passer le prix du paquet de cigarettes à 10 €. Une forte hausse, qui vise à voir diminuer significativement le nombre de fumeurs en France. 

Aujourd’hui, le prix moyen pour un paquet de cigarettes s’élève à 6,50 €. Les buralistes s’inquiètent pour leur profession. « Même s’il n’y a pas de tabou en ce qui concerne d’éventuelles augmentations des prix du tabac, celle-ci doivent se faire de manière raisonnable afin de na pas faire exploser encore plus le marché parrallèle », explique Bénoît Bas, directeur des relations extérieures de Japan Tobacco International

Un souci de santé public

Agnès Buzyn souhaite que la nouvelle génération soit une génération sans tabac. Elle explique également dans son communiqué que « la lutte contre le tabagisme, qui constitue la première cause évitable de mortalité, sera intensifiée à la fois en augmentant rapidement et fortement, dès 2018, le prix du tabac, et en finançant des actions de prévention, de sevrage et de recherche appliquée. »

Il n’y a pas encore de calendrier précis pour cette mesure, qui devra encore franchir différentes étapes avant d’être appliquée. En France, 15 millions de personnes fument régulièrement. Le tabac tue environ 66.000 personnes chaque année. La ministre espère que cette mesure aura un réel impact sur ces chiffres. 

Maylis Choné

À lire aussi : Fumer : des conseils pour arrêter !

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Trump et médicaments : mise en marché facilitée et baisse des prix

« Nous allons réduire la réglementation à un niveau que personne n’a jamais vu auparavant », a déclaré le président américain Donald Trump, le 31 janvier, lors d’une réunion à la Maison-Blanche avec des cadres d’industries pharmaceutiques dont Merck, Johnson and Johnson, Eli Lilly et Novartis, rapporte le New York Times.

Il a promis qu’il réduirait les réglementations de la Food and Drug Administration (FDA) et faciliterait la production des médicaments aux États-Unis.

L’agence sera rationalisée et les décisions d’approbation de médicaments seront plus rapides, a-t-il promis.

La réduction des coûts des médicaments, a-t-il aussi précisé, était un objectif dont il allait discuter au cours de la partie non publique de la réunion. Les coûts sont astronomiques, a-t-il dit.

Il avait évoqué il y a quelques semaines la possibilité de permettre à Medicare de négocier directement les prix des médicaments, ce à quoi l’industrie s’est depuis longtemps opposée. Lors de la réunion, il a de nouveau mentionné le rôle de Medicare, en disant qu’il s’opposerait à tout ce qui empêchait la concurrence, y compris la fixation des prix par Medicare.

Il s’est toutefois voulu rassurant : « Nous pouvons économiser des dizaines de milliards de dollars, et vous allez faire de bonnes affaires » (« You people are going to do great »).

Alors que les leaders de l’industrie se présentaient, rapporte le New York Times, « beaucoup ont souligné leur longue histoire aux États-Unis ainsi que leurs usines américaines, même si l’industrie pharmaceutique – comme beaucoup d’autres – a de plus en plus déplacé sa production à l’étranger. Plus d’une moitié des produits pharmaceutiques finis vendus aux États-Unis sont fabriqués au pays, selon un récent rapport publié dans The Wall Street Journal, mais la majorité des ingrédients utilisés pour fabriquer ces produits sont fabriqués dans des pays comme la Chine et l’Inde ».

Joseph Jimenez, directeur général du géant pharmaceutique suisse Novartis, a souligné les liens américains de l’entreprise, dont son siège social de la recherche et du développement près de Boston, et a salué la promesse de baisse d’impôt pour les sociétés.

Psychomédia avec source : New York Times.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia