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Lors de l’endormissement, un pic de créativité permet la résolution de problèmes

L’endormissement est un moment de pic de créativité, selon une étude française publiée en décembre 2021 dans la revue Science Advances.

Les chercheurs ont voulu confirmer un phénomène déjà documenté. Il est raconté par exemple que l’inventeur Thomas Edison faisait de petites siestes pour susciter sa créativité, rapporte le communiqué des chercheurs de l’Inserm.

« Lors de celles-ci, il tenait une boule métallique à la main. La boule tombait bruyamment quand il s’endormait et le réveillait juste à temps pour noter ses flashs de créativité. » D’autres personnages célèbres utilisaient aussi de courtes phases de sommeil pour stimuler leur capacité créative, comme Albert Einstein ou Salvador Dali.

Des études ont décrit comment le stade de l’endormissement s’accompagne d’expériences perceptives involontaires, spontanées et oniriques qui intègrent les expériences récentes de l’éveil d’une manière créative en les liant à des souvenirs vaguement associés.

« De telles expériences hypnagogiques pourraient être considérées comme une version exacerbée des pensées spontanées de l’éveil (par exemple, le vagabondage de l’esprit) et favorisent de la même manière la génération d’idées nouvelles », expliquent les chercheurs. (Le rêve, un phénomène neurocognitif qui n’est pas seulement lié au sommeil mais se produit aussi le jour)

L’équipe de Delphine Oudiette (Inserm) et Célia Lacaux (Institut du Cerveau, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière) a mené cette étude afin de vérifier si la phase de l’endormissement a bel et bien un effet sur la créativité.

Les chercheurs ont demandé à 103 participants de résoudre des problèmes de mathématiques résolvables presque instantanément grâce à une même règle qu’ils devaient découvrir. Après avoir essayé de les résoudre une première fois, ceux qui n’avaient pas trouvé la règle étaient invités à faire une sieste d’une vingtaine de minutes dans les mêmes conditions qu’Edison, un objet à la main, avant de repasser les tests mathématiques.

Passer au moins 15 secondes dans cette première phase de sommeil après l’endormissement triplait les chances de trouver la règle cachée (83% versus 30% quand les participants demeuraient éveillés). Cet effet disparaissait si les participants plongeaient plus profondément dans le sommeil.

Les chercheurs ont, en parallèle, mis en évidence plusieurs marqueurs neurophysiologiques de cette phase d’endormissement génératrice de créativité.

« Il existerait donc bien une phase propice à la créativité au moment de l’endormissement. L’activer nécessite de trouver le bon équilibre entre s’endormir rapidement et ne pas s’endormir trop profondément. »

« Cette découverte ouvre un nouveau champ extraordinaire pour de futures études, notamment des mécanismes cérébraux de la créativité », conclut le communiqué des chercheurs.

Une étude précédente de l’équipe de recherche a montré un potentiel créatif accru chez les personnes atteintes de narcolepsie, caractérisée par de fréquentes transitions vers le sommeil pendant la journée.

L’état de conscience intermédiaire entre celui de la veille et celui du sommeil qui a lieu durant l’endormissement est appelé « état hypnagogique » alors que l’état intermédiaire entre ceux du sommeil et de la veille dans les premiers moments du réveil est appelé « état hypnopompique ».

La créativité peut être définie comme étant la capacité à produire des idées à la fois originales et adaptées à des contraintes.

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Psychomédia avec sources: Inserm, Science Advances.
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Temps devant les écrans et problèmes de vision (conseils)

L’augmentation du temps passé devant des écrans (ordinateurs, tablettes, téléphones portables) pendant la pandémie risque d’altérer la vision, notamment chez les étudiants en raison de l’enseignement à distance, indique Langis Michaud, directeur de l’École d’optométrie de l’Université de Montréal, relayé par un communiqué de l’université.

Il rappelle l’existence du « syndrome de la vision sur ordinateur », incluant l’ensemble des problèmes de vision entraînés par l’usage d’un écran sur des périodes prolongées.

Une enquête, effectuée auprès de 10 000 personnes, a établi la prévalence du syndrome à près de 65 % de la population qui travaille sur écran, rapporte-t-il.

Il craint, à moyen terme, les effets de l’augmentation du temps d’écran chez les étudiants. « Il m’apparaît inconcevable d’imposer des cours de trois heures sur Zoom avec une pause de 15 minutes. Pour la santé oculaire, il serait nettement préférable de prendre de courtes pauses chaque demi-heure, le temps de laisser reposer nos yeux. »

À la clinique d’optométrie de l’UdeM, on voit de plus en plus de cas de myopie précoce, résultant entre autres d’une surutilisation des écrans. « Nous voyons des enfants de 8 ou 9 ans souffrir de myopie avancée. Au début de ma carrière, c’était exceptionnel. Ces problèmes survenaient vers l’âge de 13 ou 14 ans. »

« En raison de la scolarisation précoce et de l’exposition aux écrans, en raison aussi du fait que les enfants passent moins de temps à jouer à l’extérieur, les problèmes apparaissent plus tôt qu’il y a seulement 20 ans. C’est très préoccupant quand on sait que la forte myopie est un facteur de risque des affections causant la cécité », indique-t-il.

Porté environ à 18 cm des yeux, l’écran du téléphone portable force à concentrer le regard sur un objet très rapproché, amplifiant des dérèglements d’alignement de la vision binoculaire. « À petite dose, le système visuel peut compenser, mais si une telle exposition se prolonge, petit problème deviendra grand », résume l’expert.

La tablette électronique pose des problèmes similaires mais moins aigus, car elle est utilisée à environ 25 cm des yeux. Dans ce dernier cas, l’éclairage semble plus problématique. Même principe pour l’ordinateur, qui est encore plus éloigné (33-40 cm).

Les yeux doivent « se reposer » régulièrement pour garder leur efficacité. Fixer une surface lumineuse de façon prolongée augmente les risques, surtout si la lumière ambiante est atténuée. « Il faut à tout prix éviter de regarder un écran dans le noir. »

« Dans les classes des écoles primaires, où la lumière du jour est souvent défaillante, voire absente, on a installé des milliers de tableaux blancs interactifs connectés à l’ordinateur. C’est peut-être une bonne approche pédagogique, mais il faut souvent baisser la lumière ambiante pour permettre de bien voir l’écran. Cela désavantage l’écolier, qui doit écrire des notes dans la quasi-pénombre », souligne le communiqué.

Aux enfants, sa meilleure recommandation tient en quelques mots : « Allez jouer dehors ! »

« En plus de stimuler le corps de toutes les manières, l’activité extérieure donne aux yeux ce dont ils ont besoin, une vision à distance, panoramique, sans délaisser les observations rapprochées. »

Au moment de la première vague de la pandémie, en février 2020, Langis Michaud a participé à un forum gouvernemental organisé par le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux du Québec, Lionel Carmant, sur les enjeux de la vision dans la population, de plus en plus confrontée à des risques liés au temps d’écran. « C’est indiscutablement un enjeu de santé publique et le gouvernement semblait sensible à la question, puisqu’une stratégie d’intervention était en rédaction au terme de cette rencontre. Nous attendons la suite », commente le professeur Michaud.

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Psychomédia avec sources : Université de Montréal.
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Dermatites, eczéma : des allergènes dans les onguents corticostéroïdes peuvent amplifier les problèmes

Plus de 75 % (3 sur 4) des onguents corticostéroïdes vendus sous prescription contre l’eczéma (dermatite) contiennent des substances potentiellement allergènes, selon une étude publiée dans le Journal of Cutaneous Medicine and Surgery.

Elisabeth A. Labadie et Marie-Claude Houle de l’Université Laval (Québec) ont dressé la liste des ingrédients non médicinaux contenus dans 140 onguents prescrits contre les dermatites au Canada.

Elles ont ensuite vérifié si ces ingrédients figuraient dans une liste de 28 ingrédients à fort potentiel allergène produite à partir des travaux du North American Contact Dermatitis Group.

Principaux constats :

  • « 76 % des onguents contiennent au moins un ingrédient ayant un fort potentiel allergène et 43 % en contiennent deux ou plus ;

  • les composés potentiellement allergènes les plus courants sont le propylène glycol (43 %), les parabènes (28 %), le chlorocrésol (11 %) et les libérateurs de formaldéhyde (7 %). Le premier est un véhicule pour la molécule active et il facilite son absorption par la peau. Les autres sont des agents de conservation. »

Les composés allergènes dans ces onguents peuvent avoir deux répercussions, précise Marie-Claude Houle :

  • la dermatite pourrait ne pas répondre au traitement ;
  • ces allergènes pourraient amplifier le problème.

« Par exemple, des dermatites qui ne touchaient que le genou au départ peuvent s’étendre à la cuisse et à la jambe ».

La plupart des médecins et même une partie des dermatologues ne seraient pas au fait du potentiel allergène des onguents corticostéroïdes, croit-elle. « Il s’agit pourtant de médicaments qui sont abondamment prescrits. C’est le traitement de base pour les dermatites et pour d’autres maladies cutanées. »

Il est pratiquement impossible pour les pharmaceutiques de fabriquer un onguent corticostéroïde exempt d’allergènes, indique la chercheure. « Il est toutefois possible de faire mieux. » Certains produits contiennent moins d’allergène que d’autres.

La dermatologue invite les médecins à porter une attention particulière à la composition des médicaments qu’ils prescrivent. « De plus, si le patient ne répond pas au traitement ou si son problème s’amplifie, il faut envisager la possibilité que l’onguent soit en cause. Dans certains cas, le problème pourrait être causé par la molécule active elle-même. Il faut en tenir compte en incluant l’onguent dans les tests d’allergie. »

Psychomédia avec sources : Université Laval, Journal of Cutaneous Medicine and Surgery.
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Ne pas avoir conscience de ses problèmes de mémoire est un signe prédictif de l’Alzheimer

Les personnes incapables de reconnaître leurs propres problèmes de mémoire sont plus susceptibles de voir leur état évoluer rapidement vers la démence, selon une étude québécoise publiée dans la revue Neurology.

« Certaines maladies cérébrales peuvent nuire à la capacité d’un patient de comprendre qu’il souffre d’un problème médical. Ce trouble neurologique, appelé anosognosie, est souvent associé à la maladie d’Alzheimer. »

Joseph Therriault et le Dr Pedro Rosa-Neto de l’Université McGill ont, avec leurs collègues, analysé des données concernant plus de 450 personnes qui présentaient un trouble cognitif amnésique léger et qui étaient encore autonomes. Elles ont passé des tests cognitifs et des proches ont également répondu à un questionnaire d’évaluation.

Lorsqu’une personne signalait n’avoir aucun problème cognitif, mais qu’un membre de sa famille rapportait d’importantes difficultés, ce patient était considéré comme étant peu conscient de sa maladie.

Les participants qui souffraient d’anosognosie avaient un risque presque trois fois plus élevé de souffrir de démence au cours des deux années suivantes. Ils présentaient des altérations des fonctions métaboliques cérébrales et davantage de dépôts de protéines bêta-amyloïdes qui s’accumulent dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

L’évolution vers la démence s’accompagnait d’altérations plus marquées des fonctions métaboliques dans les régions du cerveau touchées par la maladie d’Alzheimer.

Ces résultats montrent à quel point il peut être important, pour les cliniciens, d’obtenir l’avis des membres de la famille des patients lors de consultations médicales, concluent les chercheurs.

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Psychomédia avec sources : Université McGill, Neurology.
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Un lien entre problèmes de sommeil et risque accru d’Alzheimer

Les gens ayant des problèmes de sommeil seraient plus à risque de développer la maladie d’Alzheimer plus tard dans la vie, selon une étude publiée dans la revue Neurology.

Des chercheurs ont mis en évidence un lien entre les troubles du sommeil et des marqueurs biologiques de la maladie d’Alzheimer dans le liquide céphalo-rachidien.

« Des études précédentes ont montré que le sommeil pouvait influencer le développement ou la progression de la maladie d’Alzheimer de diverses façons », explique Barbara B. Bendlin de l’Université de Wisconsin-Madison. « Par exemple, les perturbations du sommeil ou le manque de sommeil peuvent entraîner le développement de plaques amyloïdes parce qu’une élimination de toxines se produit pendant le sommeil. »

La présente étude portait non seulement sur les protéines amyloïdes, mais aussi sur d’autres marqueurs.

Bendlin et ses collègues ont mené cette étude avec 101 personnes, âgées en moyenne de 63 ans et ayant des capacités cognitives normales, mais considérées à risque car elles avaient un parent ayant été atteint de la maladie ou portaient le gène APOE.

Celles qui rapportaient une mauvaise qualité de sommeil, des problèmes de sommeil et une somnolence diurne avaient, en moyenne, plus de marqueurs biologiques de la maladie d’Alzheimer dans le liquide céphalo-rachidien. Ces marqueurs incluaient des signes de protéines amyloïdes et de protéines tau anormales, de dommages cellulaires et d’inflammation.

Ces relations étaient présentes indépendamment de plusieurs autres facteurs pouvant influencer le risque.

Bien que certains de ces liens étaient importants en moyenne pour l’ensemble du groupe, ce n’est pas tous les participants ayant des problèmes de sommeil qui avaient des anomalies dans le liquide céphalo-rachidien. Par exemple, il n’y avait aucun lien entre les marqueurs biologiques et l’apnée obstructive du sommeil.

« Il n’est toujours pas clair si le sommeil peut affecter le développement de la maladie ou si la maladie affecte la qualité du sommeil », explique Bendlin.

« Il existe plusieurs façons efficaces d’améliorer le sommeil. Il est possible qu’une intervention précoce pour les personnes à risque de maladie d’Alzheimer puisse prévenir ou retarder l’apparition de la maladie », ajoute-t-elle.

Le sommeil profond, une fontaine de Jouvence ?

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Psychomédia avec source : American Academy of Neurology.
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Problèmes de fertilité : des solutions existent !

Le 7 novembre 2016.

Vendredi 4 novembre, le magazine Famili-magicmaman et l’association Maia organisaient la troisième Journée nationale de l’infertilité. Une occasion de faire le point sur les solutions qui existent si vous rencontrez des difficultés pour avoir un bébé.

Que faire en cas d’infertilité ?

Un couple est considéré comme infertile quand il n’est pas parvenu à concevoir un enfant après 12 à 24 mois de rapports sexuels non protégés. Selon l’enquête nationale périnatale (ENP) et l’Observatoire épidémiologique de la fertilité en France (Obseff), après un an de tentatives sans contraception, 18 % à 24 % des couples restent sans enfant. En cas d’infertilité, que peut faire le couple ?

Tout d’abord, il faut se rendre chez un spécialiste. Ce dernier recommandera à la femme de faire différents examens : on lui demandera d’observer sa température, de faire des dosages hormonaux ou encore des échographies. Si ces examens ne donnent rien, ce sera à l’homme de passer certains tests. Des tests qui permettront de contrôler la qualité du sperme mais aussi sa quantité. Si une infertilité est mise en lumière, rien n’est perdu.

Les solutions face à l’infertilité

On pourra tout d’abord conseiller à la femme l’insémination artificielle, qui consiste à recueillir et préparer le sperme du conjoint pour l’injecter directement dans l’utérus de la femme au moment de son ovulation, ou la fécondation in vitro, qui consiste à provoquer la rencontre d’un ovule et d’un spermatozoïde en laboratoire. En France, en 2010, un peu plus de 22 000 enfants sont nés grâce à ces méthodes, ce qui représente 2,7 % des naissances.

Autre méthode qui se développe : la NaProTechnologie (pour Natural Procreative Technology). Il s’agit d’une méthode qui allie technologie, hygiène de vie et connaissance de soi et qui se présente comme « une véritable médecine restauratrice de la fertilité naturelle qui fait appel tant à la médecine qu’à la chirurgie ». Cette méthode permet, par ailleurs, d’éviter les fausses couches et de traiter les pathologies gynécologiques.

Pour en savoir plus : Infertilité : est-ce que ça peut aussi être dans la tête ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Intolérances alimentaires : quand les mettre à toutes les sauces finit par masquer les vrais problèmes

Les régimes consistant à éliminer un ou plusieurs produits de son alimentation sont de plus en plus prisés. Ils sont parfois justifiés sur le plan médical, mais participent bien souvent simplement d’une tendance générale à la paranoïa.

Atlantico : Outre-Atlantique se développe le phénomène de « elimination diet ». Quel est ce principe, et le retrouve-t-on en France?

Catherine Grangeard : Bien sûr, il existe en France aussi ! Éliminer du régime alimentaire tel ou tel aliment est même un basique des régimes hypocaloriques, pourrions-nous rappeler d’entrée de jeu. L’extrême se développe actuellement avec tous les « régime sans… » . Que ce soit les « classiques », comme le régime végétarien par exemple, ou à l’inverse les hyper-protéinés qui excluent tous les autres aliments que les protéines, apparaissent régulièrement comme des régimes à la mode. En ce moment, c’est le régime sans gluten.

Madeleine Epstein : Il y a autant de principes que de gens qui les préconisent. Il n’y a pas de règles ni de standardisation. L’idée globale repose sur la recherche d’un aliment potentiellement responsable d’un symptôme. Pour le définir, on va donc supprimer l’aliment suspect de notre alimentation. Mais attention, cela signifie que si par exemple on parle de lait, il ne s’agit pas de supprimer uniquement le lait, il s’agit de supprimer tous les laitages. Le tout, évidemment, pendant une période définie. Après quoi, on constate ou non la disparition des symptômes, et petit à petit on réintroduit les aliments comportant des laitages, pour rester dans l’exemple. Si le symptôme avait disparu et qu’il réapparaît, c’est que, effectivement, les produits laitiers posent un problème. Cela reste néanmoins quelque chose qui dépend fortement du symptôme et doit être étudié au cas par cas.

On retrouve bel et bien ce genre de phénomène en France. Le problème c’est qu’on rencontre plusieurs situations. Parfois, les gens décident d’eux même et sans aucune (…)lire la suite sur Atlantico

Et selon la science, le gagnant du match des régimes est…
Comment les dérives autour des régimes anti-gras nous ont rendu gros et malades
Pourquoi les Américains mangent autant de pizzas ou le poids des lobbies agro-alimentaires sur nos régimes


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