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Les produits aux mauvais Nutri-scores augmentent le risque de développer un cancer

Les produits aux mauvais Nutri-scores augmentent le risque de développer un cancer

Le 20 septembre 2018.

Une étude, menée par une chercheuse de l’Inserm, montre que les personnes qui consomment beaucoup de produits dont la valeur nutritionnelle n’est pas bonne, ont un risque plus élevé de développer un cancer.

Consommer trop de produits au mauvais Nutri-score augmente de 7% le risque de développer un cancer

Le Nutri-score, cet étiquetage qui permet au consommateur de repérer en un clin d’œil la valeur nutritionnelle d’un produit, pourrait bien également être un indicateur du risque de développer un cancer. C’est en tout cas ce qu’on peut conclure d’une récente étude, menée par une scientifique de l’Inserm.

Dans des conclusions parues dans la revue PLOS Medecine, cette chercheuse affirme que consommer régulièrement des produits qui ont un mauvais Nutri-score augmenterait le risque de développer un cancer de 7%.

Hommes et femmes ne risquent pas de développer les mêmes cancers

Pour parvenir à ces chiffres, l’auteure de cette étude, Mélanie Deschasaux, a observé les cas de 471.495 personnes vivant dans toute l’Europe. Entre 1992 et 2004, elle a scrupuleusement analysé les modes d’alimentation de ces participants, tout en les recoupant avec leur mode de vie (tabagisme, sédentarité etc.). Au terme de cette étude, elle a observé les cas des 50.000 personnes qui, dans ce panel, avaient développé un cancer. Or, l’alimentation de ces personnes était particulièrement riche en produits dont le Nutri-score était mauvais.

Il semble par ailleurs qu’hommes et femmes ne soient pas égaux face à ce risque de cancer. Selon les observations de cette étude, les hommes auraient davantage de risque de développer un cancer des voies aérodigestives supérieures, colorectal ou de l’estomac. En s’alimentant mal, les femmes courent quant à elles le risque de développer un cancer du foie ou du sein.

Gaëlle Latour

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La toxicité des produits de protection intime évaluée par l’Anses

L’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’environnement (Anses) a publié, le 19 juillet, une évaluation de la sécurité des produits de protections intimes.

L’agence a été saisie par les ministères en charge de la Santé et de l’Économie afin d’évaluer la sécurité des protections intimes (tampons, serviettes hygiéniques, protège-slips et coupes menstruelles).

L’expertise a consisté à identifier les substances chimiques préoccupantes, réglementées ou non, susceptibles d’être présentes dans ces produits d’hygiène, puis d’en évaluer les risques sanitaires associés. Elle a également porté sur l’analyse du risque microbiologique associé au syndrome de choc toxique (SCT) menstruel.

Le communiqué de l’Anses précise :

« Des tests en laboratoire ont révélé la présence de diverses substances chimiques en très faible concentration et sans dépassement des seuils sanitaires. L’Anses ne met pas en évidence de risque lié à la présence de ces substances. La majorité de ces substances proviendraient de la contamination des matières premières ou des procédés de fabrication.

L’Anses recommande donc aux fabricants d’améliorer la qualité des matières premières et de réviser certains procédés de fabrication afin d’éliminer ou, à défaut, de réduire autant que possible, la présence de ces substances, en particulier celles présentant des effets “cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques” (CMR), perturbateurs endocriniens ou sensibilisants cutanés.

D’autre part, il n’existe pas de réglementation spécifique encadrant la composition, la fabrication ou l’utilisation des produits de protection intime. L’Anses recommande l’élaboration d’un cadre réglementaire plus restrictif au niveau européen afin de limiter la présence de ces substances chimiques et soutient notamment, dans le cadre du règlement REACh, un projet de restriction des substances CMR dans les produits d’hygiène féminine. »

« Le syndrome de choc toxique (SCT) menstruel représente le principal risque microbiologique lié au port de protections intimes internes (tampon et coupe menstruelle). La toxine bactérienne TSST-1 produite par le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) peut entrainer la survenue d’un syndrome de choc toxique menstruel qui, bien que rare, peut avoir de graves complications. »

« L’expertise montre que le risque de développer un SCT menstruel augmente avec une utilisation prolongée d’une protection interne et/ou l’utilisation d’une protection d’une capacité d’absorption plus forte que nécessaire. A noter que les protections intimes externes (serviettes, protège-slips) n’ont jamais été impliquées dans les cas recensés de SCT menstruels.

Aussi, l’Anses recommande de renforcer l’information des professionnels de santé et des femmes sur cette maladie et ses symptômes. Elle préconise également que tous les fabricants affichent des indications claires relatives à ce risque sur les emballages et les notices d’utilisation des produits de protections intimes internes.

Afin de limiter le risque de SCT menstruel, l’Anses rappelle aux utilisatrices la nécessité de respecter les recommandations d’utilisation propres à chaque protection, en particulier celles sur le temps de port des tampons et des coupes. Il est également recommandé d’utiliser un tampon uniquement pendant les règles et de le choisir avec un pouvoir absorbant adapté au flux menstruel afin de le changer régulièrement. »

L’Anses rappelle aussi « l’importance du respect des règles d’hygiène de base concernant l’utilisation de protections intimes, et notamment l’importance de se laver les mains avant et après le changement de protections intimes ».

Psychomédia avec source : Anses.
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Produits ultra-transformés : des risques accrus de cancers

Produits ultra-transformés : des risques accrus de cancers

Le 16 mars 2018.

Une étude française publiée en février dans la revue médicale britannique British Medical Journal (BMJ), révélait que les aliments « ultra-transformés » favorisaient le cancer. Les auteurs de cette étude s’expliquent.

La présence d’additifs pose problème

Une étude a fait grand bruit en février dernier. Ces travaux mettaient en lumière un lien entre la consommation régulière de produits ultra-transformés et le risque de développer un cancer. En analysant les données médicales de plus de 100.000 personnes, ils avaient constaté qu’une augmentation de 10 % de la part d’aliments ultra-transformés était associée à une hausse de 12 % du risque global de cancer.

Mais comment expliquer de tels résultats ? Dans une tribune publiée dans le journal Sud Ouest, les auteurs de ces travaux ont apporté de nouveaux éléments à leurs recherches. Tout d’abord, selon eux, les produits ultras-transformés sont d’une mauvaise qualité sur le plan nutritionnel mais c’est surtout la présence d’autres composés (additifs, substances formées lors des processus de transformation…) qui poserait problème.

D’autres travaux seront nécessaires

« Des études expérimentales chez l’animal ont suggéré des propriétés carcinogènes pour plusieurs des composés (exemples : additifs tels que le dioxyde de titane ou les nitrites, composés néoformés lors de la cuisson de certains aliments comme l’acrylamide ou encore bisphénol A contenu dans certains emballages plastiques) » utilisés dans les plats préparés, expliquent-ils.

Et d’ajouter que ces travaux doivent être considérés « comme une première piste d’investigation » dans ce domaine. Leur approche ne permet en effet pas encore d’affirmer qu’il existe un lien de cause à effet. Mais ce qui est certain, c’est que les aliments transformés sont, en général, plus riches en sel, sucre et acides gras saturés, et plus pauvres en fibres et vitamines. Par conséquent, il ne faut pas en abuser. 

Marine Rondot

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Produits ménagers et tabac seraient aussi dangereux

Produits ménagers et tabac seraient aussi dangereux

Le 20 février 2018.

Une étude scientifique norvégienne s’attaque durement aux produits ménagers. Selon les conclusions de ses auteurs, respirer trop de substances toxiques augmenterait considérablement le risque de développer des problèmes pulmonaires, au moins autant qu’en fumant un paquet de cigarettes par jour pendant des années.

Des problèmes pulmonaires plus fréquents chez les personnes qui font le ménage souvent

Et si, pour préserver votre santé, vous deviez arrêter de faire le ménage chez vous ? C’est ce que suggère cette récente étude, menée par des chercheurs norvégiens qui affirment que respirer fréquemment les substances toxiques présentes dans les produits ménagers serait aussi nocif qu’une grande consommation de tabac.

Pour parvenir à cette conclusion, publiée dans la revue Journal of respiratory and critical care medicine, les chercheurs ont observé le cas de 6.000 personnes durant vingt ans. En recoupant différentes données, et notamment leur sexe, leur profession et leur étant de santé, les auteurs de cette étude ont montré que les personnes qui étaient régulièrement en contact avec des produits ménagers étaient plus susceptibles de développer des problèmes pulmonaires.

Les femmes de ménage sont particulièrement concernées

Ils ont même réussi à mesurer ce risque par rapport à une consommation de tabac, et affirment que respirer souvent des vapeurs de produits ménagers peut être aussi dangereux que de fumer un paquet de cigarettes par jour pendant vingt ans.

L’étude révèle par ailleurs que tous les participants ne sont pas égaux face à ce risque. Les femmes sont davantage concernées et, parmi elles, la profession joue un rôle primordial. Ainsi, 13,7% des femmes de ménage représentées dans cet échantillon de population étaient concernées par des problèmes pulmonaires contre 9,6% des femmes qui n’utilisaient aucun produit ménager.

Gaëlle Latour

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L’interaction entre produits à base de plantes et médicaments peut causer des effets secondaires graves

L’interaction entre produits à base de plantes et médicaments peut causer des effets secondaires graves, selon une étude publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

Charles Awortwe de l’Université de Stellenbosch (Afrique du Sud) et ses collègues ont analysé 49 rapports publiés de cas et deux études observationnelles totalisant 15 cas d’effets indésirables de médicaments dus aux interactions avec des plantes.

La majorité des patients avaient reçu un diagnostic de maladie cardiovasculaire (30,60 %) ou de cancer (22,45 %) ou avaient subi une transplantation rénale (16,32 %). Ils avaient principalement reçu de la warfarine (Coumadine ou Coumadin), des agents alkylants et de la cyclosporine, respectivement.

Les patients qui prenaient de la warfarine et/ou des statines (médicaments anti-cholestérol) pour traiter les affections cardiovasculaires ont rapporté des interactions significatives après avoir pris des produits à base de plantes médicinales comme la sauge, les graines de lin, le millepertuis, la canneberge, le jus de goji, le thé vert et la camomille.

Ni le communiqué ni le résumé de l’étude ne fournissent plus de détails.

Pour plus d’informations sur les interactions entre les médicaments et les aliments ou compléments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, British Journal of Clinical Pharmacology.
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Produits et régimes amaigrissants : mieux détecter les nombreuses arnaques

« Soyez prudent au moment de dépenser votre argent sur des produits ou des régimes amaigrissants », conseille le Bureau de la concurrence du Canada. « Les arnaques sur la perte de poids promettent des pertes de poids importantes sans effort, ou avec très peu d’effort ».

Méfiez-vous des publicités d’appareils ou de régimes qui promettent :

  • « une perte de poids sans régime ni effort » ;

  • « une perte de poids garantie, peu importe ce que vous mangez » ;

  • « une perte de poids qui durera, même en cessant d’utiliser le produit » ;

  • « d’empêcher l’absorption du gras ou des calories, ce qui vous permet de perdre beaucoup de poids » ;

  • « d’importantes pertes de poids pour tout le monde » ;

  • « d’importantes pertes de poids en portant un produit sur vous ou en l’appliquant sur votre peau ».

« Assurez-vous de lire les clauses de non-responsabilité et les textes en petits caractères. »

« Il n’y a tout simplement pas de produit magique comme des timbres, des crèmes, des lotions, des enveloppements, des ceintures de sudation ou des boucles d’oreilles pour perdre du poids rapidement », souligne le communiqué.

Autres conseils :

  • « Faites des recherches sur des sites Web fiables. Soyez toutefois conscient que des articles ou des pages Web qui semblent légitimes peuvent en réalité être des publicités déguisées.

  • Consultez des évaluations et des commentaires de plusieurs sources avant de prendre une décision d’achat.

  • Ne vous fiez pas aux photos “avant” et “après”. Il n’y a aucune garantie que le régime ou l’appareil fonctionnera dans votre cas.

  • Faites preuve de scepticisme quant à l’appui de vedettes.

  • Consultez un professionnel de la santé avant de modifier considérablement vos habitudes. »

Le 10 janvier notamment, le Bureau de la concurrence a conclu une entente avec Thane Canada Inc. en vertu de laquelle l’entreprise a payé une sanction de 350 000 $ pour des indications trompeuses concernant les produits AbTronic X2 et Ab Command iX2, deux appareils électroniques de stimulation musculaire. Le Bureau a conclu que des indications telles qu’« Après 8 semaines, j’ai perdu 15 livres et 13 pouces de tour de taille ! » portaient les consommateurs à croire que l’utilisation de ces appareils permettait de perdre du poids et d’améliorer sa silhouette sans devoir changer son alimentation ou faire de l’exercice.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Bureau de la concurrence Canada.
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Produits antipoux : mise en garde contre les huiles essentielles (60 Millions de consommateurs)

Utilisées pour combattre les poux, les huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé pourraient agir comme perturbateurs endocriniens, met en garde le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

Depuis quelques années, une abondante offre de produits antipoux à base d’huiles essentielles s’est développée en pharmacie, que ce soit pour éradiquer les poux ou pour prévenir leur apparition.

Les fabricants utilisent surtout deux huiles essentielles : celle de lavande et celle d’arbre à thé (tea tree).

« Sur le Web, on trouve également une multitude de recettes artisanales antipoux à base de ces deux huiles essentielles. Une société a même mis au point un bandeau en tissu antipoux qui diffuse en continu, grâce à des microcapsules, de l’huile essentielle de lavande dans les cheveux. »

Le centre antipoison de Lille a publié en 2016 un bulletin d’information intitulé « Alerte : intoxications aux huiles essentielles », qui décrit trois cas de poussée mammaire anormale (« gynécomastie ») chez des jeunes garçons, rapporte « 60 Millions ». Ces symptômes pourraient être provoqués par « une éventuelle stimulation œstrogénique des composants de l’huile essentielle de lavande », estimaient les auteurs. L’arbre à thé est également suspecté.

Ce bulletin suggère que ces deux huiles essentielles pourraient – dans des circonstances qui restent à déterminer – mimer l’action d’hormones et ainsi agir comme des perturbateurs endocriniens.

Ces trois cas ne seraient pas isolés, selon l’Association française des pédiatres endocrinologues libéraux (AFPEL). « D’autres cas sont décrits dans la littérature scientifique et par des praticiens sur le terrain », indique la Dre Patricia Bartaire, membre fondatrice de l’association.

Le communiqué précise :

« Sollicitées par 60 Millions, ni la Répression des fraudes ni les principales agences sanitaires n’ont été en mesure de fournir des informations complémentaires.

Les services de l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) indiquent toutefois mener des travaux sur la toxicité potentielle des huiles essentielles, fondés “en partie sur des données collectées par les centres antipoison”. Mais le caractère de “perturbateurs endocriniens potentiels” n’entre pas dans le champ de ces travaux qui se concentrent sur “les cas aigus”, précise une porte-parle de l’Agence à 60 Millions.

Les huiles essentielles sont utilisées comme des médicaments, des cosmétiques ou encore comme des compléments alimentaires. Mais au niveau réglementaire, elles ne rentrent pas forcément dans l’une de ces catégories. Par exemple, seulement trois médicaments contenant de l’huile essentielle de lavande sont répertoriés par l’Agence du médicament. Et aucun avec de l’huile essentielle d’arbre à thé. C’est la raison pour laquelle leur potentiel toxique reste peu étudié alors que leurs usages se banalisent.

Parmi les trop rares publications scientifiques qui ont étudié l’hypothèse de perturbations endocriniennes lors d’expositions aux huiles essentielles, la plus remarquée remonte à 2007. Elle a été publiée dans le New England Journal of Medicine, une revue scientifique américaine de référence. Comme dans le bulletin du centre antipoison de Lille, cette étude décrit, mais dans le détail cette fois, des poussées mammaires survenues chez trois garçons âgés de 4, 7 et 10 ans. Ces derniers utilisaient régulièrement des cosmétiques formulés avec des huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé. Les symptômes ont régressé après que les enfants ont arrêté d’utiliser ces produits.

En complément de leurs observations, les chercheurs américains ont testé les effets des huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé sur des lignées de cellules humaines sensibles aux hormones œstrogènes. Selon leurs conclusions, cette expérience met en évidence une activité qui se rapprocherait de celle des œstrogènes naturels. »

« Les autorités de santé doivent a minima informer la population des données scientifiques qui mettent en cause ces huiles essentielles d’usage très courant. Et, par principe de précaution, la question se pose aussi d’encadrer plus strictement les usages chez l’enfant et l’adolescent », conclut le magazine.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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Ces produits dangereux que l’on trouve dans toutes les maisons

Ces produits dangereux que l’on trouve dans toutes les maisons

Le 31 octobre 2017.

Dans son dernier numéro, nos confrères de 60 millions de consommateurs ont listé l’ensemble des objets présents dans nos quotidiens qui représentent de vrais dangers.

Des incendies à cause d’un hoverboard

De très nombreux objets de notre quotidien sont rappelés chaque année pour des défauts en matière de sécurité. En l’espace de deux ans, le magazine 60 millions de consommateurs a répertorié pas moins de 350 produits défectueux toutes catégories confondues. Les denrées alimentaires n’ont pas été retenues. Le magazine a ainsi souhaité notifier 100 alertes de sécurité les « plus récentes ou préoccupantes ».

On trouve parmi ces alertes des risques d’incendie d’appareils électroménagers ou des risques d’explosions des batteries lithium-ion. « Les incidents concernent les smartphones, mais également les nouveaux engins de transport que sont les hoverboards (sortes de skateboards électriques) et les monoroues », notent les auteurs de cette enquête. Depuis début 2017, « au moins six incendies dans lesquels un hoverboard a été mis en cause » ont été recensés.

Risques pour les enfants avec certains jouets

Mais ce qui préoccupe le plus le magazine, c’est que les secteurs dans lesquels on trouve le plus d’alertes de sécurité sont ceux des jouets et de la puériculture. « Une perle qui se détache de la poupée, une couture trop fragile qui laisse accès au rembourrage de la peluche… », les exemples de ce genre sont nombreux et les risques pour les enfants sont très importants : étouffement, ingestion de produits dangereux…

D’autres objets comme les siphons à crème chantilly ont été la cause de très nombreux accidents. « Ces dernières années, nous avons collecté une soixantaine de témoignages de victimes ayant parfois subi des séquelles graves : perte d’un œil, dents cassées, fractures au visage ou à la poitrine », déplore 60 millions de consommateurs. Pour ne prendre aucun risque, il ne faut pas hésiter à consulter le site de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).

Marine Rondot

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Conservateurs dans les cosmétiques : la DGCCRF a retiré 140 produits des rayons

Conservateurs dans les cosmétiques : la DGCCRF a retiré 140 produits des rayons

Le 27 octobre 2017.

La methylisothiazolinone et l’isobutylparaben sont deux conservateurs, fréquemment utilisés dans les produits cosmétiques auparavant, mais aujourd’hui interdits en raison de leur pouvoir allergisant. Et pourtant, de nombreux produits contenants cette substance seraient encore commercialisés.

La législation en vigueur n’est pas toujours respectée par les fabricants et distributeurs

De nombreux produits cosmétiques, contenant des produits allergisants, seraient encore commercialisés, alors même que la législation en vigueur en a interdit la fabrication et la commercialisation. Depuis le début de l’année, pas moins de 140 produits ont été retirés des circuits commerciaux par les enquêteurs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Dans un communiqué, l’organisme note que les fabricants et les distributeurs ne sont pas toujours très scrupuleux devant l’application de la loi. « Certains fabricants n’ont pas toujours informé de manière claire et complète leurs distributeurs de l’interdiction de commercialiser les produits contenant de la MIT (methylisothiazolinone, ndlr). Par ailleurs, si une partie des fabricants avaient anticipé l’interdiction de ce conservateur et modifié en amont la composition de leurs produits, d’autres se sont efforcés d’écouler leurs stocks jusqu’à une date très proche de l’entrée en vigueur de cette interdiction ».

Deux substances très allergisantes mises en cause

La DGCCRF note également que « certains distributeurs, notamment des gérants de commerces de type « bazar », avaient une connaissance parfois limitée de la réglementation applicable aux produits cosmétiques ».

Les conservateurs incriminés contenaient tous de la methylisothiazolinone (MIT) et de l’isobutylparaben. La première est une substance très allergisante qui est interdite dans les produits non rincés depuis le 12 février 2017. La seconde, connue pour son action inhibitrice des micro-organismes dans les produits cosmétiques, est interdite depuis le 30 juillet 2015.

Gaëlle Latour

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Des produits ménagers et d’hygiène nuiraient à la production de l’énergie dans les cellules

Les composés d’ammonium quaternaire, ou quats, utilisés comme agents antimicrobiens dans des produits ménagers et d’hygiène courants, inhibent la production d’énergie et les fonctions œstrogéniques dans les cellules humaines, selon une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives (EHP).

« Des désinfectants que nous mettons sur, et dans, notre corps et que nous utilisons dans notre environnement inhibent la production d’énergie par les mitochondries des cellules et la réponse cellulaire aux œstrogènes », explique Gino Cortopassi de l’Université de Californie à Davis.

Les quats sont utilisés comme antiseptiques dans les dentifrices, les bains de bouche, les pastilles pour la gorge, les pulvérisations nasales, les gouttes pour les yeux, les shampooings, les lotions, les nettoyants ménagers et d’autres produits.

Cortopassi et ses collègues ont examiné, in vitro, l’effet de 1 600 composés et médicaments sur la fonction des mitochondries.

Six des 10 inhibiteurs mitochondriaux les plus puissants étaient des quats. Aux mêmes concentrations, ils inhibaient aussi la signalisation des œstrogènes dans les cellules.

Alors que cette étude a été menée avec des cellules, et non pas chez des mammifères, un groupe de chercheurs de Virginia Tech a découvert accidentellement, il y a quelques années, que l’exposition aux quats via un désinfectant de laboratoire a causé une toxicité pour la reproduction et une réduction de la fertilité chez la souris. Ils ont également récemment démontré un lien entre les quats et des anomalies congénitales du tube neural chez les rongeurs.

« Notre étude dans les cellules fournit un mécanisme pour leurs observations chez les animaux de laboratoire », explique Sandipan Datta, coauteur.

Les quats ont été largement utilisés comme antiseptiques et désinfectants topiques depuis les années 1940. D’autres composés antiseptiques, tels que le triclosan, ont été retirés du marché car ils peuvent entraver la fonction musculaire. Certaines entreprises cherchent à remplacer le triclosan par des quats, explique Cortopassi. Cette étude montre que ce n’est peut-être pas l’alternative la plus sûre.

« Cela soulève des inquiétudes parce que l’exposition à d’autres médicaments inhibiteurs mitochondriaux, tels que la roténone et le MPTP, est associée à un risque accru de maladie de Parkinson », souligne-t-il.

Ajoutons que de plus en plus d’études établissent lien entre des dysfonctions des mitochondries et diverses maladies (autisme, syndrome de fatigue chronique, fibromyalgie…).

Fatigue chronique et fibromyalgie : une production de mauvaise énergie au cœur des deux syndromes ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UCDavis, EHP
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