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Voyage spatial : comment Thomas Pesquet va faire progresser la médecine

Le 18 novembre 2016.

Jeudi 17 novembre, à 21h20 (heure de Paris), Thomas Pesquet a décollé de Baïkonour, au Kazakhstan, en direction de la station spatiale internationale (ISS). Un voyage spatial qui va faire progresser la médecine. Voilà comment.

Lutter contre l’ostéoporose

Le voyage spatial de Thomas Pesquet sera déterminant pour faire progresser la médecine. Pendant les six mois, l’astronaute français devrait participer à 200 expériences médicales et biologiques. Ces expériences scientifiques développées par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) devraient notamment aider les chercheurs à mieux lutter contre l’ostéoporose.

Comment cela est-il possible ? « Comme il n’y a pas la gravité, chaque mouvement ne leur demande pas d’effort ce qui fait qu’ils vont perdre du muscle, des os », explique Pierre Boutouyrie, chercheur à l’Inserm, dans les colonnes de 20 minutes. C’est exactement ce qui se passe chez les patients atteints d’ostéoporose. En observant comment les astronautes retrouvent leur masse osseuse lors de leur retour sur Terre, les scientifiques espèrent pouvoir élaborer de nouveaux traitements.

La prévention du vieillissement artériel

Mais ce n’est pas tout. Ce voyage spatial pourrait aider les chercheurs à trouver des solutions dans la prévention du vieillissement artériel « dans la mesure où certaines données préliminaires montrent que la rigidité artérielle augmenterait d’un équivalent de 10 ans environ lors de vols spatiaux courts », expliquent les chercheurs de l’Inserm qui supervisent ces travaux.

Enfin, les astronautes testeront un nouveau modèle d’échographe pilotable à distance depuis la Terre. Cette nouvelle technique devrait permettre d’améliorer la prise en charge des patients dans les déserts médicaux. « On fait des expériences et après, il faut des années pour comprendre quel type d’innovation on a découvert », a expliqué l’astronaute italien Luca Parmitano, au micro d’Europe 1. Nous ne sommes donc qu’au début de l’aventure.

À lire aussi : Ostéoporose et réalités occultées

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Grippe et gastro continuent de progresser !

INPES

En ce jour de Noël, ce n’est peut-être pas la fête pour tout le monde. Nos amis les virus ont effet décidé de se rappeler à notre bon souvenir. La gastro tout d’abord dont l’activité continue de progresser et qui pourrait atteindre le seul épidémique dès la semaine prochaine.Même topo pour la grippe dont l’activité reste faible certes mais en augmentation.

Dans le détail sachez qu’en ce qui concerne la gastro, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé la semaine dernière à 234 cas pour 100 000 habitants soit 150 000 nouveaux cas (France Métropolitaine).

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont ont été notés dans les régions  Limousin (491 cas pour 100 000 habitants), Champagne-Ardenne (447) et Nord-Pas-de-Calais (346).

Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 27 ans (de 3 mois à 93 ans). Les hommes représentaient 44% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,4%

Prévision : selon le modèle de prévision basé sur les données historiques, le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer à augmenter, et devrait dépasser le seuil épidémique dans les prochaines semaines.
Un second modèle, reposant sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health), confirme une augmentation de l’activité des gastroentérites, trois des quatre classes médicamenteuses surveillées ayant atteint leur seuil d’alerte.

Pour info : Les médecins Sentinelles surveillent le nombre de cas de diarrhées aiguës vus en consultation (défini par au moins 3 selles liquides ou molles par jour datant de moins de 14 jours motivant la consultation).

Gastro : pensez à vous laver les mains !

Comme chaque année l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) rappelle aux Français toute l’importance qu’il y a à se laver les mains afin de limiter les risques de propagation.

Pour la gastro, comme pour les autres virus de l’hiver, il est indispensable de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou une solution hydroalcoolique. C’est aujourd’hui l’un des moyens les plus efficaces pour limiter la diffusion des germes

Ce geste est d’autant plus indispensable  si l’on s’occupe de personnes vulnérables (enfants ou  personnes âgées). L’INPES a d’ailleurs rappelé que 67% des français ne se lavaient pas les mains avant de s’occuper d’un nourrisson, 40% avant de préparer à manger.

Les virus se transmettent en effet par le contact direct des mains d’une personne infectée à une autre (par exemple en serrant la main) ou par le contact d’objets (jouets, doudous, tétines, boutons d’ascenseur, couverts, etc.) contaminés par une personne malade.

Il est impératif de se laver les mains après s’être mouché, avoir toussé ou éternué ou encore après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre.

La grippe progresse aussi

Pour la grippe, on est encore loin de l’épidémie mais les chiffres sont bel et bien orientés à la hausse.

Ainsi la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 69 cas pour 100 000 habitants , soit 44 000 nouveaux cas par rapport à la semaine précédente. On reste très en dessous du seuil épidémique fixé à 172 cas pour 100 000 habitants.

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en :Nord-Pas-de-Calais (130 cas pour 100 000 habitants), Rhône-Alpes (123) et Poitou-Charentes (110).

Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 26 ans (8 mois à 91 ans), les hommes représentaient 50% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : aucune hospitalisation pour syndrome grippal n’a été rapportée.

Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques et sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health) , le niveau d’activité des syndromes grippaux devrait augmenter modérément dans les prochaines semaines.

Pour info, les médecins Sentinelles surveillent le nombre de cas de syndromes grippaux vus en consultation (définis par une fièvre supérieure à 39°C, d’apparition brutale, accompagnée de myalgies et de signes respiratoires).


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