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Autisme : un don de 10 M$ pour le projet « Québec 1000 familles »

Un don de près de 10 M$ remis par la Fondation Marcelle et Jean Coutu permettra aux membres du Réseau pour transformer les soins en autisme (RTSA) de lancer le projet multidisciplinaire « Québec 1000 familles » (« Q1K »).

Ce projet, qui rassemblera des cliniciens et des chercheurs, « a pour mission d’accélérer les découvertes et d’intégrer les connaissances dans les soins apportés aux personnes autistes », indique le communiqué de l’Université de Montréal.

Cette initiative « permettra de recruter une cohorte de 1000 familles afin de faire progresser la recherche sur les plans génétique, cellulaire, cérébral et comportemental. »

« Le projet Q1K s’intéressera tout particulièrement à la qualité de vie des personnes autistes et de leur famille, un aspect sur lequel il existe présentement peu de données. »

Le projet réunit des chercheurs du CHU Sainte-Justine, de l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, du Neuro, du Centre universitaire de santé McGill, de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

« Un grand mérite de Mme Coutu est d’avoir finalement convaincu tout le monde de s’asseoir autour de la même table », a souligné en conférence de presse le Dr Laurent Mottron, psychiatre à l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies.

« Ça a été compliqué. Vous avez des domaines qui ne se parlent pas beaucoup. C’est la compétition entre les hôpitaux et entre les universités. Ça a été très difficile de passer par-dessus, mais on a réussi », a-t-il expliqué.

Selon le Dr Mottron et le Dr Carl Ernst de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, « le spectre de l’autisme est composé de plusieurs désordres différents, et ce projet devrait permettre d’y voir un peu plus clair en créant des sous-groupes et des cohortes ».

Actuellement toutes les personnes autistes sont traitées de la même façon, en fonction de critères cliniques.

« On va faire la génétique de chaque individu, et on va voir que cette personne a une mutation X et cette personne a une mutation Y, et on va grouper les X avec les X et les Y avec les Y […] et ensuite ça va vraiment nous montrer quelles sont les variations entre chaque désordre, entre ces cohortes », explique le Dr Ernst. « On espère que pour certaines cohortes […] on aura la capacité de développer des traitements et des thérapies qui sont vraiment ciblés à la mutation en particulier. »

Le projet va permettre de déterminer « si l’autisme est une condition unique pour laquelle un certain nombre de choses seraient vraies pour l’ensemble des personnes qui ont les caractéristiques, versus si l’autisme est une condition qui est peut-être trop large et qu’il va falloir fragmenter dans des sous-conditions qui, chacune, auront leur méthode d’approche, leur mécanisme étiologique, leur type de prise en charge », a-t-il expliqué.

Un objectif sera de déterminer ce qui, dans le cerveau d’un autiste n’ayant pas de déficience intellectuelle, le distingue des autres. « On n’a des marqueurs que pour ceux qui ont d’autres problèmes associés », explique le Dr Mottron. « On n’a pas vraiment de marqueurs pour des autistes très caractéristiques, très fortement différents des autres humains, mais qui n’ont pas de déficience intellectuelle. Ceux-là, au bout du compte, on n’a pas avancé tellement, et c’est le groupe qui est le plus nombreux, et c’est peut-être celui qui a les plus grosses difficultés en début de vie ».

Pour plus d’informations sur l’autisme et sur l’autisme au Québec, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UdM, La Presse canadienne (Radio-Canada).
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Un projet d’horticulture aux multiples avantages dans une école secondaire québécoise

L’école secondaire de Cabano, à Témiscouata-sur-le-Lac dans le Bas Saint-Laurent, a monté un projet d’horticulture qui inclut une immense serre, un grand potager, des arbres fruitiers et, depuis l’année dernière, une serre géodésique, pour la culture de fruits tropicaux.

Le projet permet de multiples enseignements et apprentissages et apporte une nourriture saine aux élèves (nombreux à venir y cueillir leurs collations), aux familles et à l’ensemble de la communauté. Les installations sont accessibles à tous en tout temps.

Le projet a « non seulement réussi à intéresser les jeunes à l’école, mais aussi à leur inculquer de saines habitudes alimentaires et cultiver chez eux un sentiment d’appartenance à la communauté », souligne un reportage de l’émission La semaine verte.

« Afin de stimuler la créativité et de repousser les limites de l’impossible », rapporte l’Infodimanche, l’an dernier l’équipe Serre-Vie et les élèves inscrits au programme du Pré-DEP ont réussi à assembler une sphère géodésique comportant un dôme en bois. Pendant la construction, les élèves en concentration horticulture semaient les graines du contenu de la serre. Les activités liées au projet incluent aussi la transformation des aliments.

L’intérêt suscité par le projet a notamment amené plusieurs élèves et familles à faire un potager à la maison.

Une belle réalisation sociale dans cette MRC, celle du Témiscouata, qui est la plus pauvre du Québec.

Reportage de l’émission La semaine verte (Radio-Canada) : Une serre à l’école. (Après les publicités, cliquez sur le pointeur du 3e reportage sur la barre de recherche de la vidéo.)

Psychomédia avec source : Info Dimanche
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Un projet d’interface cerveau-ordinateur basé sur des milliers de capteurs et de stimulateurs

de Genève a débuté une collaboration avec l’université Brown (Etats-Unis) dans le cadre d’un programme de l’agence américaine

 », rapporte un communiqué du Centre.

« Un réseau implantable composé de milliers de neuro-capteurs et stimulateurs miniatures sera développé afin d’acquérir une meilleure compréhension du cerveau et de proposer des traitements de restauration sensorielle. »

« L’équipe internationale tente de créer un “intranet cortical” comptant des dizaines de milliers de micro-dispositifs sans fil, qui ont tous à peu près la taille d’un grain de sel, pouvant être implantés en toute sécurité sur ou dans le cortex cérébral, la couche externe du cerveau. »

« Les implants, appelés “neurograins”, fonctionneront de façon indépendante et interagiront avec le cerveau au niveau d’un seul neurone. L’activité des dispositifs sera coordonnée au moyen d’une technologie sans fil, via un système de communication central se présentant sous la forme d’un mince patch électronique apposé sur la peau ou implanté sous la peau.

Le système sera conçu de telle sorte qu’il disposera à la fois de capacités de “lecture” et d’“écriture”. Il sera capable d’enregistrer l’activité neuronale, aidant ainsi les scientifiques à mieux comprendre la manière dont le cerveau traite les stimuli du monde extérieur. Il pourra également stimuler l’activité neuronale via de minuscules impulsions électriques, une fonction que les chercheurs espèrent pouvoir un jour utiliser dans la recherche clinique humaine visant à restaurer la perte de fonction cérébrale suite à une blessure ou une maladie. »

« Ces grains intelligents connectés (…) pourraient servir de base pour de futurs traitements des déficits sensoriels. Ils pourraient également permettre une surveillance simultanée en temps réel de paramètres physiologiques, tels que la pression et la température, dans différentes zones de l’organisme », a expliqué le Pr John Donoghue, directeur du Wyss Center.

« Le rôle du Wyss Center dans ce projet est de développer de nouveaux matériaux d’encapsulation implantables et résistants à la corrosion qui seront bien acceptés par l’organisme et, à plus long terme, d’apporter un soutien pour les procédures réglementaires et les premières études cliniques réalisées chez l’être humain avec le nouveau système. »

«  D’une longueur inférieure à 1 mm, les neurograins proposés nécessitent une miniaturisation supérieure à celle retrouvée dans n’importe quel dispositif existant aujourd’hui », a expliqué Claude Clément, Chief Technology Officer au Wyss Center.

« L’équipe de recherche inclura également des chercheurs de l’université Brown, de l’Institut de micro-électronique et composants (IMEC, Belgique), de l’hôpital général du Massachusetts, de l’université de Stanford, de l’université de Californie à Berkeley, de l’Université de Californie à San Diego et de l’entreprise de télécommunications mobiles Qualcomm. Le financement, qui sera échelonné sur une période de 4 ans, provient du nouveau programme de la DARPA intitulé Neural Engineering System Design (NESD). »

Elon Musk (Tesla, Space X) lance Neuralink pour développer des implants cérébraux connectés

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Illustration: source: DARPA.

Psychomédia avec sources : Wyss Center, DARPA.
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Australie: un projet de mines de charbon plus polluantes que des pays entiers

3,7 milliards de tonnes d’équivalent-CO2. C’est ce que devraient rejeter, sur trente ans, les deux mines de charbon du Galilee Basin dans l’Etat du Queensland en Australie et dont le développement a été accepté par le gouvernement, rapporte The Guardian. Cela représente 125 millions de tonnes par an.

Ce chiffre, dont le journaliste du Guardian détaille le calcul dans les moindres détails dans son article, prend en compte les émissions générées par l’exploitation minière, le transport du charbon, et sa combustion sur trente ans, la durée de vie approximative des mines.

Pour permettre de se rendre compte de ce que peuvent représenter ces 3,7 milliards de tonnes, Quartz compare les 125 millions de tonnes annuelles aux émissions d’équivalent-CO2 d’autres pays du monde par année. Selon les données de Greenpeace, l’émission annuelle des deux mines de charbon serait supérieure à celle de pays comme le Vietnam, l’Ouzbékistan ou encore l’Irak. L’ONG est allée plus loin, en comptabilisant les émissions des neuf projets de mines actuellement en attente dans ce même Galile Basin, mais pas encore approuvés. Si toutes les mines se mettaient à fonctionner en même temps, le Galilee Basin serait le 7e plus gros émetteur d’équivalent-CO2, derrière des pays comme la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, la Russie, le Japon et l’Allemagne.

Mais pour revenir à la réalité des deux mines actuellement en développement, le problème ne vient pas uniquement des gaz à effets de serre. Les opposants au projet s’inquiètent des effets désastreux qu’il pourrait avoir sur les nappes phréatiques. Une éleveuse a expliqué au Brisbane Times que les niveaux des nappes devraient baisser de 5 mètres en 30 ans, dans un rayon de 10 km autour des mines de charbon.

Les deux mines appartiennent à un conglomérat énergitique indien, GVK, qui a racheté des parts à la personne la plus riche d’Australie, Gina RInehart qui, précise le Guardian, «ne reconnaît pas que l’homme est responsable du réchauffement climatique». Des actions ont été engagées par des associations de défense de l’environnement pour empêcher l’ouverture des deux mines, malgré la décision du gouvernement. 

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Le nouveau projet de Bloomberg pour lutter contre l’obésité à New York: promouvoir… les escaliers

Depuis son arrivée à la mairie de New York en 2002, Michael Bloomberg a mené de nombreux projets visant à améliorer la santé de ses administrés, en luttant tout particulièrement contre l’obésité (notamment via une vaine tentative d’interdire les sodas XXL).

A quelques mois de la fin de son mandat, il invite cette fois-ci les New-Yorkais à bouger leurs corps en prenant les escaliers, raconte le New York Times. Son idée? Mettre en place «une approche globale de la planification urbaine».

Du long terme, donc, pour que les habitants marchent plus, dans cette «ville verticale» où beaucoup de déplacements se font de bas en haut.

Bloomberg a ainsi présenté deux projets de loi ayant pour but d’accroître la visibilité et de faciliter l’accès à au moins un escalier, dans tous les nouveaux bâtiments. Des escaliers qui devront être ouverts, lumineux, propres, et pas seulement réservés aux situations d’urgence.

Cela se traduirait aussi par plus de signalétiques montrant la direction de la marche vers les étages, et une injonction récurrente: «Prenez les escaliers!».

Pour plancher sur le sujet, la ville va travailler avec le nouveau Center for active design. Pour «promouvoir la santé à travers le design» des bâtiments, des rues, des quartiers…

Cet active design (littéralement design actif), a plusieurs facettes intéressantes, toujours avec ce but de prendre soin de la santé des habitants avec des installations urbaines adaptées: les transports (comment favoriser un environnement agréable pour les piétons et les cyclistes, avec des voies sécurisées, plus d’arbres, du street art…), les bâtiments (plus d’escaliers, donc, visibles et attractifs, mais aussi des espaces de travail qui favorisent la circulation, des cuisines dans les bureaux pour éviter le Big Mac, des garages à vélo…), les «aires récréatives» (parcs et squares accessibles, jeux sécurisés pour les enfants…) et «l’accès à la nourriture» (des espaces pour des stands de fruits et légumes localisés grâce à une carte spéciale, des jardins communautaires ou sur les toits, des fontaines à eau visibles…).

Ce Center for active design va donc explorer de nombreuses pistes, pas que celle des escaliers. 

«Je ne suis pas ici pour vous dire comment vivre», s’est justifié Bloomberg, souvent accusé d’être le représentant du «nanny state» («état hyperprotecteur»), en précisant que les New-Yorkais ont quand même une espérance de vie supérieure de 3 ans à la moyenne nationale. Mais l’obésité reste la deuxième cause de décès évitables dans la ville, après le tabagisme. 

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Maladies neurodégénératives : lancement du projet AgedBrainSYSBIO

Le projet AgedBrainSYSBIO sur la biologie des systèmes des protéines synaptiques et du vieillissement a été officiellement lancé le 18 mars à Paris. Le projet AgedBrainSYSBIO s’appuiera sur ce vaste ensemble de données, les croisera avec d’autres bases de données à grande échelle sur le vieillissement et intègrera tous ces savoir-faire, ces technologies et ces résultats. Grâce à l’implication de quatre PME européennes, les résultats de ce programme devraient se traduire rapidement en études précliniques.

Un groupe européen de laboratoires universitaires et de scientifiques travaillant pour des PME industrielles s’apprête à combiner la biologie des systèmes intégrés & la génomique comparative afin d’étudier le vieillissement du cerveau humain et/ou les pathologies les plus fréquemment liées à l’âge, avec une attention toute spéciale portée à la maladie d’Alzheimer d’apparition tardive, avec pour but d’identifier et de valider de nouvelles cibles moléculaires et de nouveaux biomarqueurs. Ce programme de recherche de quatre ans est coordonné à l’Inserm par le professeur Michel Simonneau.

AgedBrainSYSBIO est un projet de recherche collaboratif européen financé par la Commission européenne au sein du programme Health Work du 7e programme cadre. Ce consortium pluridisciplinaire réunit 14 équipes de recherche universitaire et de l’industrie de renommée internationale travaillant en Belgique, en Estonie, en France, en Allemagne, en Israël, au Royaume-Uni et en Suisse.

Journée mondiale de la maladie de ParkinsonLe vieillissement est sans conteste un processus complexe car il affecte la détérioration de la plupart des aspects de notre vie. Le déclin cognitif est en passe de devenir l’un des principaux problèmes de santé publique liés au vieillissement : près de 50 % des adultes de plus de 85 ans souffrent de la maladie d’Alzheimer, qui représente le type de démence le plus fréquent.

Comme d’autres autres maladies neurodégénératives chroniques, la maladie d’Alzheimer évolue lentement et progressivement. Toutefois, s’ajoute pour les personnes qui en souffrent une perte constante de contact avec les autres en raison des pertes de mémoire, des difficultés à s’orienter, de la perte des capacités de langage, de parole et de jugement et de la dépression qu’elle engendre – entre autres nombreux symptômes.

En 2013, d’après les estimations, plus de 24 millions de personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer. 4,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, soit un nouveau cas toutes les 7 secondes. Cette maladie constitue donc bien l’un des principaux problèmes de santé publique aujourd’hui, en termes de coûts tout autant qu’en termes d’étiologie, de guérison et de prise en charge. Pour répondre à ces questions, le financement pour la recherche par la Commission européenne est crucial en l’absence actuelle de médicaments curatifs.

Au cours des dernières années, les études d’association pangénomiques (GWAS, Genome-Wide Association Studies) ont joué un rôle important dans l’identification de gènes responsables du risque génétique associé à la maladie d’Alzheimer. Ces approches, qui se fondent sur la comparaison génétique de grandes cohortes de patients et de personnes âgées non malades, et auxquelles trois partenaires universitaires ont participé (Inserm U894, Institut Pasteur de Lille, Université d’Anvers), ont été largement financées par l’Europe.

De plus, de nouveaux ensembles de données ont été construits et ont apporté des informations de pointe sur les interactions protéine-protéine, leur localisation dans le neurones humains. Dans un autre domaine, de nouveaux modèles (drosophile et souris) ont aussi été produits . Enfin, l’analyse de gènes dont l’évolution est accélérée chez les êtres humains ouvre une voie intéressante pour la recherche. Toutefois, jusqu’à présent, malgré l’importance des données disponibles et des modèles in vitro et in vivo existants, ces approches n’ont pas été traduites en succès cliniques.

Le projet AgedBrainSYSBIO rassemble 14 équipes de recherche universitaires et issues de l’industrie Ces scientifiques partageront leurs résultats et leur savoir-faire sur :

– la découverte de gènes de la maladie d’Alzheimer d’apparition tardive grâce aux études GWAS,
– la génomique fonctionnelle comparative dans les modèles de souris et de drosophile,
– les approches transgéniques chez la souris, concernant la recherche sur les cellules souches pluripotentes humaines induites (hiPSC)

. Les PME européennes participant au projet apporteront leur expertise complémentaire. QURETEC (Estonie) sera un partenaire capital pour les solutions de gestion des données et les analyses bioinformatiques. HYBRIGENICS (France) est un leader mondial du domaine de la protéomique comparative et des analyses d’interactions protéine-protéine. GENEBRIDGES (Allemagne) commercialise de nouvelles stratégies de modification de l’ADN dans les cellules de mammifère. ReMYND (Belgique) est un leader dans le domaine du développement de traitements de modification du repliement incorrect des protéines contre la maladie d’Alzheimer.

L’une des premières étapes du projet consistera à identifier les interactions menant au développement du phénotype au cours du vieillissement normal et en cas de pathologies. Ces travaux permettront en fin de compte la validation de nouvelles cibles pour des médicaments et de nouveaux marqueurs, avec pour objectif la prévention et la guérison des problèmes cognitifs liés au vieillissement.

Pour Michel Simonneau, professeur à l’École Normale Supérieure de Cachan et coordinateur de cet effort « ce projet ambitieux intègre les nombreuses initiatives européennes, comme JPND[1], ainsi que des programmes de recherche nationaux traitant du problème sociétal que posent les maladies neurodégénératives. Ce projet reçoit l’aide décisive de 4 petites et moyennes entreprises (PME), ce qui nous permettra d’obtenir des solutions potentielles pour la guérison et la prévention de ces maladies fréquentes liées à l’âge. Les liens établis entre l’université et l’industrie constituent la force motrice de ce programme de recherche et nous espérons qu’ils seront à terme bénéfiques à tous. »

Le consortium AgedBrainSYSBIO est coordonné par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm, professeur Michel Simonneau) et rassemble des scientifiques de renommée internationale spécialisés dans la biologie des systèmes de la synapse et quatre petites et moyennes entreprises (PME) ayant un rôle clé dans le projet. Les PME impliquées assureront la traduction des résultats du projet en application clinique.

[1] JPND, EU Joint Programme – Neurodegenerative Disease Research (programme conjoint européen – recherche sur les maladies neurodégénératives).

Communiqué – Salle de presse de l’Inserm – AgedBrainSYSBIO, une initiative de recherche contre les maladies neurodégénératives

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