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Régimes à base de plantes et cancer de la prostate : Y a-t-il un lien ?

Une récente revue de la littérature sur les régimes à base de plantes et le risque de cancer de la prostate a conclu que les régimes à base de plantes ont le potentiel d’améliorer les résultats du cancer de la prostate, en plus d’avoir des avantages pour la santé cardiovasculaire, la qualité de vie et les avantages environnementaux.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes, et son incidence devrait augmenter dans les années à venir. La recherche a montré que l’alimentation joue un rôle crucial dans le développement et la progression du cancer de la prostate. Un régime riche en produits animaux, tels que la viande rouge et les produits laitiers, a été associé à un risque accru de cancer de la prostate. En revanche, un régime riche en fruits, légumes et céréales complètes est associé à un risque réduit de cancer de la prostate.

Les avantages d’un régime à base de plantes

Un régime à base de plantes est un régime qui est principalement ou entièrement basé sur des aliments végétaux, tels que les fruits, les légumes, les céréales complètes, les légumineuses et les noix. Il a été démontré qu’un régime à base de plantes présente de nombreux avantages pour la santé, notamment la réduction du risque de maladies cardiaques, de diabète et de certains types de cancer. Cela est dû au fait que les régimes à base de plantes sont généralement riches en fibres, en antioxydants et en substances phytochimiques, dont les propriétés anti-inflammatoires et anticancéreuses ont été démontrées.

Les défis de l’adoption d’un régime à base de plantes

Adopter un régime à base de plantes peut être un défi, en particulier pour ceux qui ont l’habitude de manger un régime riche en produits animaux. Il est important de s’assurer que vous consommez suffisamment de protéines et d’autres nutriments essentiels lorsque vous suivez un régime à base de plantes. Il est également important de faire attention à la provenance de vos aliments et de choisir des aliments entiers et non transformés autant que possible.

En conclusion, un régime à base de plantes a le potentiel d’améliorer l’issue du cancer de la prostate, en plus de présenter des avantages pour la santé cardiovasculaire, la qualité de vie et l’environnement. Il est important de s’assurer que vous consommez suffisamment de protéines et d’autres nutriments essentiels lorsque vous suivez un régime à base de plantes, et de choisir des aliments entiers et non transformés autant que possible. Il est également important de consulter un professionnel de la santé ou un diététicien avant d’apporter des changements significatifs à votre régime

L’aubergine au cœur d’une fake news santé

Un post Facebook a présenté l’aubergine comme un légume capable de soigner le cancer mais cette information a choqué les scientifiques.

Depuis plusieurs années, les études sur les bienfaits des fruits et légumes se sont multipliées. L’un des derniers exemples en date révélait le potentiel de l’avocat dans la diminution des problèmes cardiaques. Mais il arrive que d’autres aliments soient mis en avant car ils réduiraient les risques de développer un cancer.

Ainsi il n’est pas rare de croiser sur les réseaux sociaux des recettes à base de légumes ou de fruits. Si elles ne sont pas forcément sujettes à des études scientifiques, elles aideraient à purifier l’organisme ou faire le plein de vitamines.

Cependant, un remède à base d’aubergine posté sur Facebook a récemment beaucoup fait parler de lui. Partagé le 15 avril 2022, le post en question ne concerne pas l’aubergine de nos potagers mais une variété appelée aubergine sauvage. Or, le post prêterait des vertus miracles à ce petit légume et à une recette qui y est associée.

Un sujet sensible rapidement démenti par la communauté scientifique

En effet, le post affirmait que le remède et les petites aubergines qu’il contient guérirait le cancer du sein. Pire encore, le remède permettait de signer « tout type de cancer » d’après les mots employés par la personne qui a publié le post. Cependant, il n’existe à ce jour aucune preuve scientifique ou étude affirmant cela.

Or, la publication a été vue plus de 25 000 fois depuis sa mise en ligne. Face à l’ampleur prise, les scientifiques ont décidé d’agir. Plusieurs d’entre eux ont contacté l’Agence France Presse afin de faire part de leurs inquiétudes et de publier un démenti.

En effet, les chercheurs n’ont aucune donnée scientifique sur le sujet alors que l’aubergine sauvage serait capable de soigner tous les cancers. Mais Béatrice Fervers, cancérologue à Lyon, a démenti cela.

Elle rappelle que « la plupart des cancers du sein et des cancers de la prostate sont des cancers dits hormonodépendants. L’action des hormones rentre en ligne de compte et fait partie du traitement. Ce n’est pas le cas du cancer de l’estomac, du rein et du foie ».

L’aubergine a-t-elle de vrais bienfaits sur la santé ?

Même si les scientifiques alertent les médias, de nombreuses personnes croient en ce post. Or, en plus de ne pas être forcément efficace, il pourrait être dangereux pour la santé de certains patients. 

Malgré cette fake news, faut-il pour autant bannir l’aubergine de nos potagers ? Non, car celle-ci a bien des vertus santé prouvées par plusieurs études. En effet, l’aubergine aiderait à baisser le taux de glycémie des personnes diabétiques. Elle permettrait également de réduire le taux de cholestérol quand elle est consommée en jus. Enfin, grâce à sa richesse en fibres, l’aubergine favoriserait la digestion.

L’infertilité et le cancer de la prostate seraient liés

L'infertilité et le cancer de la prostate seraient liés

Le 26 septembre 2019

Selon une étude suédoise, les hommes ayant recours à des techniques d’assistance médicale à la procréation ont un risque plus élevé de développer un cancer de la prostate à un âge avancé.

Des causes communes

Des chercheurs ont étudié le lien entre fertilité et développement du cancer de la prostate. Ces deux problèmes de santé sont associés aux hormones sexuelles masculines. Les scientifiques ont identifié les participants devenus pères entre 1994 et 2014 qui ont eu un cancer les vingt années suivant la naissance de leur enfant.

Les résultats publiés dans le British Medical Journal (BMJ) montrent que les hommes ayant fait appel à des techniques d’assistance médicale à la procréation, avaient un risque plus élevé de développer un cancer de la prostate en comparaison à ceux qui étaient devenus parent naturellement.

Des problèmes liés aux hormones sexuelles

Parmi les hommes devenus père par fécondation in vitro, ICSI (injection d’un seul spermatozoïde dans l’ovocyte) et non assistés, 77 (0,37%), 63 (0,42%) et 3244 (0,28%), respectivement, ont été diagnostiqués comme ayant un cancer de la prostate.

Les auteurs ont noté que les hommes ayant utilisé l’ICSI sont les plus à risque. Cette technique est d’ailleurs associée à un risque de cancer précoce. Le mécanisme qui relie l’infertilité et le cancer de la prostate n’a pas encore été identifié. L’étude précise qu’un dépistage précoce est nécessaire. Toutefois, deux spécialistes d’endocrinologie à l’Imperial College de Londres ont souligné que, pour le moment, le dépistage n’a pas prouvé une amélioration du taux de survie.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : La prévention du cancer de la prostate  

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Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le 31 juillet 2019

Comment mieux dépister le cancer de la prostate ? Une équipe de chercheurs de l’Institut Curie et du CNRS travaille à l’élaboration d’un test urinaire qui permettrait de déterminer sa présence. Et le Conseil européen de la recherche vient de leur attribuer un financement.

Un test urinaire à l’étude pour dépister le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est le type le plus fréquent chez les hommes : on estime que 1 homme sur 7 en recevra le diagnostic, le plus souvent à partir de la soixantaine. Pour le dépister, actuellement, l’examen sanguin et la palpation de la prostate sont les premières étapes. Plus de 54.000 nouveaux cas sont découverts chaque année en France.

Quant au diagnostic, il ne peut être établi qu’après une biopsie, passée chaque année par 100.000 hommes dans l’Hexagone. Une équipe de chercheurs de l’Institut Curie et du CNRS veut améliorer ce dépistage, souvent douloureux, et souhaite mettre au point un test urinaire pour déterminer la présence de ce cancer. Pour réaliser ses travaux, elle a reçu un financement du Conseil européen de la recherche.

Faire le tri et éviter la biopsie

Antonin Morillon, qui dirige ces travaux à l’Institut Curie à Paris, explique sur Europe 1 : « On peut aller directement chez l’urologue, on prélève les urines et en quelques jours, on peut savoir si le patient souffre d’un cancer de la prostate, ou pas. Cela permet, ensuite, d’orienter vers un diagnostic plus précis, et une biopsie qui est toujours nécessaire à faire. Mais au moins, avec un test simple, on aura trié les patients ».

Une bonne nouvelle pour tous les patients qui ne devront plus passer de biopsie, qui jusqu’ici était obligatoire après détection d’une prostate de taille anormale et un taux de PSA sanguin trop important. Or sur les 100.000 hommes, les résultats montrent que la moitié d’entre eux n’étaient pas atteints d’un cancer et ont dû subir un acte chirurgical inutile donc.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Tout savoir sur les différents cancers

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Éjaculer plus de 4 fois par semaine augmenterait le risque de cancer de la prostate

Éjaculer plus de 4 fois par semaine augmenterait le risque de cancer de la prostate

Le 12 octobre 2018.

Une récente étude chinoise, publiée dans le Journal of Sexual Medecine, révèle un lien entre le nombre élevé d’éjaculations par semaine et le risque de développer un cancer de la prostate.

Diminuer la fréquence d’éjaculations hebdomadaire réduit les risques de cancer de la prostate

Alors que de nombreuses études prouvaient que l’éjaculation était un moyen de prévention du cancer de la prostate, cette nouvelle recherche vient contredire ces affirmations. Pour arriver à cette conclusion, les recherches se sont basées sur 22 études avec la participation de 55.490 personnes.

Les chercheurs ont donc observé que pour réduire les risques de cancer de la prostate, la fréquence d’éjaculation devrait se situer entre 2 et 4 éjaculations par semaine. L’hyperactivité sexuelle n’est donc plus protectrice.

D’autres facteurs sont pointés du doigt : le nombre de partenaires sexuelles et l’âge au premier rapport

Plus les partenaires sexuelles sont nombreuses, plus les hommes se trouvent exposés au risque de cancer de la prostate. Avoir plus de 10 partenaires féminines multiplierait  par 1,10 le risque de contracter le cancer de la prostate. Alors que reculer l’âge du premier rapport sexuel à un âge avancé, diminuerait le risque de 4% tous les cinq ans.

Selon les chercheurs, ces résultats peuvent s’expliquer par une plus grande exposition aux infections sexuellement transmissibles (IST). Ces nouveaux facteurs ne sont donc pas à prendre à la légère quand on sait que le cancer de la prostate touche environ 50.000 hommes en France chaque année. 

Anne-Flore Renard

Lire notre fiche : Le cancer de la prostate

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La lumière bleue (LED) liée à un risque accru de cancers du sein et de la prostate

L’exposition nocturne à la lumière bleue est liée à un risque accru de cancers du sein et de la prostate, selon une étude européenne menée sous la direction du Barcelona Institute for Global Health (ISGlobal) et publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.

Le spectre de lumière naturelle se compose d’un ensemble de longueurs d’onde correspondant à des couleurs. La lumière bleue nocive correspond aux longueurs d’onde comprises entre 380 et 500 nm.

Présente dans la lumière naturelle, la lumière bleue est abondamment produite par les écrans, ainsi que par les systèmes d’éclairage à LED.

Les chercheurs ont analysé des données concernant 4 000 personnes âgées de 20 à 85 ans, vivant dans 11 régions d’Espagne, atteints ou non du cancer du sein et de la prostate.

Ils ont évalué leur exposition nocturne à la lumière intérieure au moyen de questionnaires et leur exposition à la lumière extérieure au moyen d’images prises depuis la Station spatiale internationale.

Les personnes qui étaient exposées à une plus grande quantité de lumière bleue avaient un risque 1,5 fois plus élevé de cancer du sein et 2 fois plus élevé de cancer de la prostate.

Ces résultats confirment ceux d’études précédentes.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le travail de nuit comme probablement cancérogène pour les humains, souligne Manolis Kogevinas qui a dirigé l’étude.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ISGlobal, Environmental Health Perspectives.
Tous droits réservés.

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Movember : le cancer de la prostate est le troisième le plus mortel au Canada

Movember : le cancer de la prostate est le troisième le plus mortel au Canada

Le 13 novembre 2017.

La Fondation Movember a donné le top départ de son opération de sensibilisation au cancer de la prostate. Il est temps pour les hommes de se laisser pousser la moustache !

Les « Mo Bros » portent fièrement la moustache contre le cancer de la prostate

En novembre, la moustache est de rigueur. Comme chaque année depuis 2003, la Fondation Movember lance sa désormais traditionnelle opération de dépistage du cancer de la prostate, en invitant les hommes à se faire dépister et à en témoigner publiquement en portant la moustache.

L’opération a officiellement débuté le 1er novembre, jour du « Shave down ». Ce jour-là, tous les « Mo Bros », autrement dit les hommes engagés pour la cause de la lutte contre le cancer de la prostate, sont invités à arrêter de se raser la moustache, et ce pendant les 30 jours qui les séparent de la fin du mois de novembre.

11 Canadiens meurent chaque jour d’un cancer de la prostate

La Fondation Movember lancera par ailleurs, durant tout ce mois, une vaste opération d’appel aux dons qui serviront à financer les multiples opérations de sensibilisation à ce cancer masculin. Les fondateurs sont aujourd’hui fiers d’être parvenus à financer plus de 1 200 projets dans le monde entier et se sont fixé pour objectif de réduire de 25 %, d’ici 2030, le nombre de décès prématurés touchant les hommes.

Le cancer de la prostate, qui frappera un homme sur sept au cours de sa vie, est aujourd’hui le troisième cancer le plus mortel au Canada. En 2017, la Société canadienne du cancer estime que 21 300 hommes ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate et que 4 100 hommes en sont décédés. En moyenne, chaque jour, 11 Canadiens mourront donc d’un cancer de la prostate.

Gaëlle Latour

À lire aussi Lutter contre le cancer de la prostate, c’est possible

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Cancer de la prostate : réduire les risques grâce à la masturbation

Cancer de la prostate : réduire les risques grâce à la masturbation

Le 10 juillet 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de Harvard et de l’université de Boston, aux États-Unis, atteindre l’orgasme régulièrement permettrait de réduire les risques de cancer de la prostate.

Atteindre l’orgasme au moins 21 fois par mois

Les hommes auraient tout intérêt à se masturber s’ils souhaitent éviter tout risque de cancer de la prostate. Voici la conclusion pour le moins surprenante d’une étude publiée dans le journal European Urology. Selon ces travaux, atteindre l’orgasme au moins 21 fois par mois permettrait en effet de réduire le risque de contracter un cancer de la prostate. Une étude qui pousse les autorités sanitaires britanniques à encourager l’onanisme.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs américains ont épluché les résultats d’un questionnaire auquel près 31 000 hommes en bonne santé avaient participé en 1992. Ce questionnaire portait sur la fréquence de leur éjaculation. Âgés de 20 à 29 ans et de 40 à 49 à l’époque, ces participants avaient ensuite été suivis jusqu’en 2010. Pendant ces 18 ans, près de 4 000 hommes ont développé un cancer de la prostate.

Un constat qui n’est pas encore expliqué

Les chercheurs ont ainsi pu constater que les hommes qui éjaculaient au moins 21 fois par mois, soit en se masturbant, soit à l’occasion de rapports sexuels, réduisaient significativement (-33 %) leur risque de développer un cancer de la prostate par rapport à ceux qui n’éjaculaient que 4 à 7 fois par mois. Mais ils ne sont pas parvenus à expliquer ce phénomène. L’éjaculation permettrait-elle de réduire le risque d’infection ou d’inflammation ?

Pour rappel, la prostate est une glande qui produit un liquide qui permet la formation du sperme. Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent, à la fois chez l’homme et dans l’ensemble de la population : près de 54 000 nouveaux cas estimés en France en 2011, selon l’Institut national du cancer. C’est un cancer qui se diagnostique très difficilement. En cas de troubles urinaires, n’hésitez pas à consulter votre médecin.

Claire Verdier

En savoir plus sur le cancer de la prostate

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Les chiens sont vraiment les meilleurs pour détecter les cancers de la prostate

Une étude de l’Istituto Clinico Humanitas de Milan, dévoilée le 18 mai lors des rencontres annuelles de l’Association Américaine d’Urologie et rapportée par Bloomberg, montre que les chiens sont vraiment plus efficaces que les scientifiques pour détecter les cancers de la prostate. Les chercheurs italiens ont démontré que les chiens ont pu répérer, grâce à leur odorat, ce type de cancer dans 98% des cas contre 80% pour le test classique de PSA (Prostate Specific Antigen) utilisé par les cancérologues. 

Le caractère inédit de cette étude est que l’échantillon de personnes analysées est le plus important pour une étude sur l’efficacité de nos amis canins dans le dépistage du cancer. Le groupe «reniflé» était composé de 667 personnes. En France, le docteur Olivier Cussenot, avait dès 2008, envisagé le dépistage de ce type de cancer par les chiens comme une innovation possible. A l’époque, les résultats n’avaient pas montré une réelle différence avec le test du PSA et l’expérience ne portait que sur une quarantaine de personnes. Mais en 2011, de multiples rapports avaient prouvé que l’odorat des chiens était supérieur aux scientifiques sur les tests de dépistage du cancer de la vessie, des poumons ou encore des intestins. 

Pour la dernière expérience, les chercheurs italiens ont soumis les 677 échantillons d’urines du groupe aux truffes de deux chiens, une partie de ce groupe étant diagnostiqué comme sain et l’autre présentant des risques de tumeur cancéreuses ou étant atteint d’un cancer métastasé. Les chiens ont visé juste dans la majorité des cas. Grâce à leur système olfactif, quatre fois plus développé que le nôtre, ils sont parvenus à détecter des composés organiques volatils émis par les tumeurs. 

Cette étude pose une nouvelle fois la question d’une utilisation du chien renifleur au sein des hôpitaux. Une alternative que certains, comme les chercheurs de Milan, jugent idéale.

«Cette méthode est reproductible, peu coûteuse et n’est pas invasive pour les patients et les chiens», déclare Gian Luigi Taverna, auteur de l’étude, à Bloomberg. Beaucoup vont dans le même sens comme la fondation InSitu qui milite pour leur présence dans les hôpitaux. A grand renfort de vidéo, ils démontrent leur efficacité.

Les résultats probants de l’étude italienne donne un nouveau coup d’accélérateur à cette pratique. Même si on peine toujours à savoir exactement ce qui les alertent. Les Américains et les Scandinaves, eux, travaillent toujours sur un nez électronique capable de remplacer nos amis poilus par des robots.

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L’hypertrophie bénigne de la prostate, c’est vraiment bénin

L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une affection dont le diagnostic ne pose aucun problème particulier. Selon la Haute autorité de la Santé, «l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est un état de la nature plus qu’une pathologie. Elle se définit anatomiquement par une augmentation de la taille de la prostate non due à un cancer, et histologiquement par une hyperplasie de la zone transitionnelle de la prostate» généralement observée qhez l’homme de plus de 50 ans.

Sa principale conséquence clinique consiste en une gêne à la vidange vésicale. Les symptômes (on parle ici de «troubles urinaires du bas appareil») retentissent de façon variable sur la qualité de vie. Ce sont ces inconvénients qui motivent généralement la demande de traitement. 

Selon la Haute Autorité de Santé, la proportion des hommes souffrant de cette «pathologie très fréquente» et présentant de tels troubles (moyens ou sévères) est respectivement estimée à:

  • 8% pour les hommes de 60 ans-69 ans
  • 15% pour les hommes de 70 ans-79 ans
  • 27% pour les hommes de 80 ans-89 ans

Les complications potentielles de l’HBP sont la rétention aiguë d’urine, la rétention chronique avec mictions par regorgement, l’apparition de calculs vésicaux, de diverticules vésicaux ou d’une insuffisance rénale.

Au départ, le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate est médicamenteux: alpha-bloquants, médicaments inhibiteurs de la 5-alpha-réductase (ou médicaments «érectiles» comme le Cialis) et phytothérapie. Parmi les effets secondaires, on peut observer des vertiges et des hypotensions orthostatiques (la fameuse «chute de tension» quand on se lève trop brusquement).  

Le traitement chirurgical est proposé en cas d’efficacité jugée insuffisante par le patient du traitement par médicaments. La «résection endoscopique de prostate» demeure l’intervention de référence et la procédure la plus pratiquée en France. C’est une intervention parfaitement codifiée dont les effets secondaires sont le plus souvent bien supportés.


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