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L’oignon et l’ail pourraient protéger contre le cancer du sein

L'oignon et l'ail pourraient protéger contre le cancer du sein

Le 27 septembre 2019

Une nouvelle recherche a analysé la relation entre la consommation d’oignons et d’ail chez les femmes à Porto Rico et suggère qu’ils peuvent réduire considérablement le risque de cancer du sein.

Une diminution du risque de cancer

Les oignons et l’ail font partie de l’espèce allium, avec les poireaux, la ciboulette et des centaines d’autres espèces. Ils sont utilisés depuis des centaines d’années pour divers problèmes de santé. Des chercheurs américains ont étudié la relation entre la consommation d’ail et d’oignons dans une sauce portoricaine et le cancer du sein.

Plusieurs études avaient déjà montré que la consommation d’ail et d’oignon pouvait réduire le risque de cancer colorectal, gastrique et de la prostate. Toutefois, les chercheurs de l’Université de Buffalo ont examiné une population de femmes à Porto Rico. Plusieurs raisons les ont amenés à choisir cette population. Premièrement, la ville de Porto Rico enregistre un taux de cancer du sein plus faible qu’aux États-Unis, ce qui en fait une population importante à étudier. Deuxièmement, un condiment appelé « sofrito », composé principalement d’ail et d’oignons, est une sauce portoricaine traditionnelle, largement consommée sur l’ensemble de l’île des Caraïbes.

La sauce sofrito associée à une réduction de 67% du risque de cancer du sein

Les chercheurs, qui ont publié les résultats de leurs découvertes dans la revue Nutrition and Cancer, ont utilisé les registres des hôpitaux et des cliniques pour identifier 314 femmes âgées de 30 à 79 ans atteintes d’un cancer du sein entre 2008 et 2014. Les chercheurs ont également inclus 346 participantes témoins choisies en fonction de l’âge et du lieu de résidence. Les participantes témoins n’avaient pas d’antécédents de cancer, mis à part un cancer de la peau sans mélanome. Les chercheurs ont utilisé un questionnaire pour connaître les habitudes alimentaires et la consommation totale d’oignons et d’ail, y compris la consommation de sofrito. L’équipe a tenu compte de facteurs tels que l’âge, les antécédents familiaux, l’éducation, l’indice de masse corporelle, le tabagisme, etc.

Les scientifiques ont découvert une association entre la consommation modérée et élevée d’oignons et d’ail et les cas de cancer du sein. Ils ont noté que chez les femmes portoricaines, la consommation combinée d’oignons et d’ail, ainsi que de sofrito, étant en lien avec la diminution du risque de cancer du sein. Plus précisément, les auteurs écrivent que « la consommation de sofrito, lorsqu’elle a été examinée seule, était inversement associée au cancer du sein; chez les personnes consommant du sofrito plus d’une fois par jour, le risque avait diminué de 67%, par rapport aux personnes qui n’en consommaient jamais ». Bien que l’étude soit observationnelle et ne puisse expliquer les mécanismes à la base des résultats, les chercheurs soupçonnent que les flavonols et les composés organosulfurés en abondance dans les oignons et l’ail soient responsables des effets anticancéreux.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : 17 produits chimiques favorisent le cancer du sein

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Comment se protéger de la maladie de Lyme ? (Vidéo)

Le ministère français de la Santé a mis en ligne une vidéo portant sur la prévention de la maladie de Lyme. Celle-ci se transmet à l’humain par piqûre de tique.

« Les tiques sont répandues partout en France. Elles vivent dans des zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains. »

La vidéo a été réalisée avec l’association Lympact.

Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Ministère de la Santé.
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Alimentation : la règle simple des « 3 V » pour protéger sa santé (et la planète)

Depuis les débuts de la recherche en nutrition en 1850, les chercheurs occidentaux en nutrition ont adopté une démarche réductionniste, expliquent Anthony Fardet

, chargé de recherche à l’Université Clermont Auvergne, et Edmond Rock, directeur de recherche à l’Inra, sur le site

.

« Autrement dit, ils ont considéré chaque aliment comme une somme de nutriments sans interaction les uns avec les autres. Les aliments ont été décortiqués selon leur composition en protéines, lipides, glucides, fibres, minéraux, vitamines, antioxydants, calories, etc. ».

« Une vision différente commence à émerger, consistant à considérer les aliments dans leur entièreté, c’est-à-dire selon une approche “holistique”. »

« Il ne faut pas pour autant abandonner l’approche réductionniste au profit d’une approche exclusivement holistique », soulignent les auteurs. « Les deux approches doivent coexister harmonieusement. »

« La façon dont on conçoit les aliments a des conséquences concrètes en terme de production alimentaire. (…) Si l’aliment n’est que la somme de ses composants, pourquoi se priver de le fractionner en ses parties constitutives, pour ensuite les combiner différemment, afin de fabriquer de nouvelles “matrices alimentaires” (comme dans les barres chocolatées, les confiseries, les sodas, certains desserts lactés ou steaks végétaux) ? Ou de le raffiner, puis ensuite l’enrichir en ses micronutriments perdus ? » (Qu’est-ce que le « fractionnement » qui dénature les aliments ?)

« Cette approche réductionniste est très rentable. Elle permet de développer sans cesse de nouveaux produits, tels que des compléments alimentaires à base de micronutriments, et des régimes vantant la consommation d’une partie du tout. (…) Elle a par exemple donné naissance aux fameux aliments ultra-transformés. »

« Or on sait aujourd’hui que la consommation régulière ou excessive de ces derniers est associée à des risques significativement accrus de plusieurs maladies chroniques. »

« Cette approche réductionniste pose un autre problème : elle crée un fossé entre les “sachants” (les spécialistes réductionnistes de la nutrition) et les “non sachants” (le “grand public”, qui recherche désespérément des solutions miracles sur la base erronée de super nutriments ou super aliments). »

« En outre, l’impact environnemental de cette approche est très néfaste car ces aliments ultra-transformés sont fabriqués à partir d’une multitude d’ingrédients isolés de quelques aliments bruts sur la planète et produits de façon intensive (blé, riz, maïs, soja, pois, lait, œufs…), menant à de la pollution, une perte de biodiversité, de la déforestation… »

« Le tout est supérieur à la somme des parties. La matrice ou la structure d’un aliment résulte des interactions entre ses nutriments. Lors de la digestion, elle influe notamment sur la satiété, la vitesse d’absorption et le métabolisme des nutriments, la sécrétion des hormones, la vitesse de transit digestif… (…) Par exemple un jus de fruit transite plus vite que le fruit entier correspondant, et il est moins rassasiant. »

« Comme la transformation des aliments agit à la fois sur la matrice et la composition de l’aliment, alors l’approche holistique implique de considérer le degré de transformation des aliments en lien avec la santé.  »

« Concrètement, les résultats de la science convergent vers la définition d’un régime protecteur générique qui obéit à la “règle des 3V” » :

  1. privilégier les produits « végétaux » (85 % des calories quotidiennes) ;

  2. privilégier les produits non ultra-transformés ou « vrais aliments » (qui devraient représenter au moins 85 % des calories quotidiennes) ;

  3. au sein des vrais aliments, manger « varié ».

« Le régime qui résulte de ces trois règles est riche d’une variété de produits végétaux peu ou pas transformés (et si possible bio, locaux et de saison). »

Si on applique ces règles, « on est sûr de remplir tous nos besoins nutritionnels sans avoir à se préoccuper de la teneur de chaque aliment en tel ou tel nutriment. On peut de cette façon “bien manger” pour rester en bonne santé sans posséder de grandes connaissances en nutrition », soulignent les auteurs.

Plus d’informations sur The Conversation France : Alimentation : protégez votre santé (et la planète) grâce à la règle des « 3 V ».

Pour plus d’informations sur l’alimentation, sur les aliments ultratransformés et les comportements liés au climat, voyez les liens plus bas.

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Maladie de Lyme : aménager son jardin pour se protéger des piqûres de tiques

En Europe de l’Ouest, 30 % à 50 % des piqûres de tiques ont lieu dans les jardins privés et les parcs municipaux, rapporte Jean-François Cosson, spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses de l’Institut national français de la recherche agronomique (INRA), sur le site The Conversation (en français).

Des équipes formées de scientifiques et de citoyens commencent à réfléchir et à mener des expérimentations sur comment aménager les parcs et les jardins de façon à limiter ces piqûres.

« Les tiques ayant besoin d’ombre et d’humidité, on peut réduire leur présence en créant des aires dégagées et ensoleillées : coupez la végétation, élaguez la base des arbres, enlevez les tas de feuilles et scellez les murs de pierre et les allées empierrées ; placer les haies et les massifs loin des zones fréquentées ; laissez sécher complètement la pelouse entre deux arrosages et compostez – ou brûlez – la végétation coupée. »

« Si votre habitat jouxte une forêt, aménagez une bande d’un mètre de large avec des plantes espacées sur du paillis sec (écorce) ou du gravier. Recouvrez les aires de jeux et les aires de pique-nique de cette même matière et aménagez de petits chemins. Les tiques auront ainsi beaucoup plus de difficultés à entrer et à circuler dans votre jardin. »

Plus de détails sur : Lyme : aménager son jardin pour se protéger des piqûres de tiques.

Traitements antibiotiques de la maladie de Lyme chronique : risques d’effets secondaires graves (CDC américains)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Perturbateurs endocriniens : comment protéger les femmes enceintes ?

Le 9 décembre 2016.

Selon une étude publiée par Santé Publique France, les femmes enceintes seraient exposées aux pesticides, aux phtalates ou encore au bisphénol A. Des perturbateurs endocriniens soupçonnés de favoriser les maladies ou malformations chez leurs enfants à naître.

La quasi-totalité des femmes enceintes exposée à ces substances

Le ministère de la Santé a mené une vaste étude sur l’exposition des femmes enceintes aux perturbateurs endocriniens. Des polluants qui serait dangereux pour le fœtus. Or, selon ces travaux, la quasi-totalité des femmes enceintes seraient exposée à ces substances qui bouleversent le système hormonal et sont, pour certaines, « des cancérigènes avérés ou suspectés ».

« Le bisphénol A, les phtalates, les pyréthrinoïdes (famille d’insecticides), les dioxines, les furanes, les PCB, les retardateurs de flamme et les composés perfluorés sont mesurés à des niveaux de concentrations quantifiables chez près de la totalité des femmes enceintes », notent les auteurs de l’étude. Des perturbateurs endocriniens ont en effet été détectés dans les urines de 99,6 % des 4 000 femmes qui ont été suivies par l’agence Santé Publique France.

Risque de naissances prématurées ?

Certains chercheurs avancent que l’exposition des femmes à ces substances toxiques peut entraîner des naissances prématurées, des malformations congénitales ou encore des anomalies dans le développement et la santé de l’enfant. Que faut-il donc faire pour protéger les futures mamans ? Selon l’association Alerte Médecins Pesticides, quelques bons réflexes permettent de se protéger un minimum.

Tout d’abord, il faut privilégier le verre au plastique, notamment pour cuire de la nourriture au micro-ondes ; se tourner le plus souvent possible vers une alimentation bio ; éviter de se maquiller (sauf en cas de maquillage bio) et de se teindre les cheveux pendant la grossesse ; enfin, évitez d’utiliser vos produits d’entretien chimiques et privilégier le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude.

À lire aussi : Femmes enceintes, méfiez-vous des perturbateurs endocriniens !

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Comment se protéger dès maintenant contre les maladies de l'automne…

Le 8 septembre 2016.

L’été prendra fin dans quelques jours et l’automne s’annonce, accompagné des traditionnelles maladies et infections de saison. Il est temps de penser à se protéger.

Vitamine C et zinc pour affronter l’automne

Avec la rentrée et le retour à la vie collective des enfants, les premières maladies devraient faire leur apparition dans les semaines à venir. Les températures largement estivales de la saison n’incitent pas les parents à se méfier des virus, et pourtant, quelques gestes simples sont à adopter dès maintenant pour passer au travers des maladies automnales.

L’objectif de cette fin d’été est de stimuler les mécanismes du système immunitaire pour les préparer à lutter contre les agressions extérieures. Pour cela, commencez par faire une cure de vitamine C. Nul besoin d’avaler des pilules, il suffit de manger sainement et de mettre un accent tout particulier sur les fruits et les légumes. Les agrumes mais aussi les brocolis, les poivrons verts et le persil vous offrent un concentré particulièrement efficace de cette vitamine.

Bien dormir pour préserver notre système immunitaire

Le zinc est d’une grande aide pour lutter contre les bactéries nocives pour votre organisme. C’est donc le moment d’en consommer. Vous en trouverez en grande quantité dans les huîtres, les jaunes d’œufs et les lentilles. N’hésitez pas non plus à cuisiner des aliments riches en fibres. Ils sont nombreux, des petits pois aux poireaux, en passant par le fenouil ou les pommes de terre. Ils ont l’avantage de protéger votre flore intestinale. Or, si vous protégez les bonnes bactéries qui vivent dans vos intestins, ces dernières lutteront plus efficacement contre les maladies extérieures.

Enfin, bien que vous vouliez profiter des dernières soirées chaudes et ensoleillées de l’été, pensez à bien dormir. La qualité du sommeil a un impact direct sur notre système immunitaire.

À lire aussi : Pourquoi les virus préfèrent l’hiver ?

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Un ver immortel pourrait nous protéger contre la tuberculose

Ce ver pourrait rendre de grands services à l’humanité. Des chercheurs français ont découvert une approche très prometteuse, à partir de l’étude d’un ver plat immortel, pour lutter contre les maladies dues à des bactéries résistantes aux antibiotiques telles que la tuberculose. Leur étude a été publiée mercredi 10 septembre dans la revue Cell Host And Microbe.

« Nous sommes les premiers en France et au monde à avoir utilisé ce ver plat, le planaire Dugesia japonica, pour rechercher une réponse immunitaire », explique le chercheur Eric Ghigo, directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), à la tête de l’équipe « Infection, Genre et Grossesse ».

« Le planaire n’est utilisé habituellement que dans les études sur la reconstitution des tissus car cet organisme est immortel. Si vous le coupez en 10 fragments cela vous donne 10 nouveaux vers », indique le chercheur qui a mobilisé plusieurs équipes françaises et internationales, notamment italienne et néo-zélandaise, autour de son projet.

L’idée originale de l’équipe d’Eric Ghigo a été de tester 17 bactéries sur le planaire, notamment celles responsables de la légionellose, la salmonellose, la tuberculose ou la listériose. Une idée payante puisque le ver immortel s’est montré résistant à ces 17 bactéries « pathogènes voire mortelles pour l’homme ».

Grâce au séquençage de l’ADN réalisé par une équipe néo-zélandaise spécialisée « sur le séquençage de modèles bizarres », les chercheurs ont découvert que l’incroyable résistance du planaire à ces agents pathogènes était due à un gène – MORN2 – également présent dans le génome humain mais non actif. Selon Eric Ghigo, cette avancée pourrait conduire à des essais cliniques sur l’homme d’ici « 10 à 15 ans ».

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Ondes électromagnétiques: faut-il s’en protéger?

Téléphones sans fil (et leurs antennes-relais), ordinateurs, fours à micro-ondes, atmosphères WiFi… Les champs électromagnétiques et les radiofréquences ont envahi notre quotidien. Faut-il en avoir peur? Leur danger pour la santé est-il démontré? Et, s’il le faut, comment s’en protéger?

Ces questions sont soulevées à échéances régulières. Et ce d’autant plus que l’approche scientifique pour évaluer ce risque est éminemment complexe. S’il existe, le risque sanitaire est faible et ne peut être expérimentalement mis en évidence qu’au terme d’expositions intenses et/ou prolongées.

Les enjeux industriels et économiques sont considérables, aussi les conflits d’intérêts ne peuvent-ils être ni ignorés ni sous-évalués. Il faut également compter avec les manifestations pathologiques des personnes qui estiment être victimes d’une exposition à ces champs électromagnétiques. Une «hypersensibilité aux ondes» qui ne semble correspondre à aucune cause biologique permettant de les comprendre.

Les conclusions de l’étude

En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu public en octobre un avis réactualisé sur cette question. Il concerne au premier chef la téléphonie mobile et les antennes relais, à un moment où les opérateurs rivalisent pour s’approprier les plus grosses parts du marché de la «4G».

Au terme de la relecture et de l’analyse des 300 publications scientifiques internationales faites sur ce thème depuis quatre ans, les experts notent, pour l’essentiel, que l’on observe bien quelques effets biologiques chez les animaux comme chez les humains, mais que ces effets sont fugaces. Ils n’ont pas de traductions physiologiques observables ni –a fortiori– de conséquences pathologiques.

Tumeur cérébrale

De plus, après avoir balayé l’ensemble du système nerveux central (sommeil, fonctions cognitives, maladies dégénératives), l’appareil de reproduction, les systèmes cardiovasculaire et endocrinien, aucun lien véritable de causalité n’a pu être débusqué entre des effets biologiques et d’hypothétiques effets sanitaires. Il faut ici comprendre que si des phénomènes peuvent être observés, ils ne peuvent être attribués aux ondes électromagnétiques.

Seul risque concret évoqué: celui de tumeur cérébrale (gliome, méningiome notamment), et ce uniquement sur la base de consommations intensives et prolongées. L’Anses évoque aussi, avec «le développement massif des technologies recourant aux radiofréquences et conduisant à une exposition intensive de la population» la possibilité d’une augmentation des cas d’«hypersensibilité aux ondes».

Au final, les experts ne voient pas la nécessité, à ce stade des connaissances, de modifier les valeurs limites d’exposition aux champs électromagnétiques.

Particuliers

Pour autant, des mesures s’imposent, selon l’Anses. Des mesures de surveillance du risque. Ainsi, face à l’absence de données ainsi qu’à l’évolution très rapide des modes de consommation des techniques de communication et des expositions de la population en général, l’Anses préconise le lancement de recherches supplémentaires. Et dans l’attente de nouvelles données scientifiques elle recommande aux particuliers:

  • de choisir de préférence des téléphones mobiles à faibles «débits d’absorption spécifique»;
  • d’utiliser de préférence les kits «mains-libres»;
  • de réduire autant que l’on peut l’exposition des enfants;
  • de mieux surveiller ses niveaux d’exposition en extérieur et en intérieur;
  • de demander à ce que soient affichés les niveaux d’exposition maximaux sur chacun des dispositifs émetteurs de champs électromagnétiques présents dans nos environnements personnels et professionnels.

Pouvoirs publics

L’agence recommande d’autre part aux opérateurs et aux pouvoirs publics:

  • de mener des études préalables à la mise en place de nouvelles antennes-relais;
  • d’identifier les expositions actuellement les plus élevées et de mener des études de faisabilité technique afin de les réduire;
  • de faire afficher les niveaux d’exposition maximaux sur chacun des dispositifs émetteurs de champs électromagnétiques présents dans nos environnements personnels et professionnels.

Addiction et hypersensibilité

Une fois ces recommandations formulées, deux grandes questions demeurent. Et elles réclament que soient au plus vite menées de nouvelles études:

D’abord, comment comprendre (et prendre au mieux en charge) les manifestations actuelles de l’«hypersensibilité aux ondes»? Existe-il un effet nocebo de celles-ci?

En second lieu, nul besoin d’être expert pour observer dans son entourage les symptômes durables et croissants d’une forme d’addiction grandissante aux nouveaux outils de communication. S’agit-il véritablement d’une addiction? Si oui, quels sont les risques? Et comment la prévenir?

Halte à l’abus des ondes?

Au vu des conclusions de l’Anses, le gouvernement français a confié à Jean-François Girard, conseiller d’Etat, et Philippe Tourtelier, ancien député d’Ille-et-Vilaine, une mission sur la «sobriété des ondes électromagnétiques». Ce afin de «répondre aux enjeux d’une nécessaire modération en matière d’émission électromagnétique». Les conclusions de cette mission devraient être connues dans le courant du mois de novembre. Faudra-t-il bientôt apprendre à consommer les ondes avec modération? Avec le slogan «L’abus d’ondes est (peut-être) dangereux pour la santé»?

J.-Y.N.

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La marche, aussi efficace que la course pour protéger le cœur

Fernando Vidal/ Own work, (DR -Public Domain)

Fernando Vidal/ Own work, (DR -Public Domain)

« La marche, aussi efficace que la course pour protéger le cœur » par le docteur Erard de Hemricourt.

De nombreuses personnes, de nombreux spécialistes ainsi qu’une multitude d’articles médicaux nous confirment depuis de nombreuses années que le sport est bénéfique pour la santé. Nous savons également que le jogging et la course permettent de réduire les facteurs de risques cardiovasculaires et de se maintenir en bonne santé à tout point de vue.

Or, voici une nouvelle étude qui montre que la marche est aussi bonne que la course et reste un élément de choix pour les personnes incapables de soutenir une activité sportive importante.

L’étude du Dr Williams publiée cette semaine dans la revue ‘Arteriosclerosis, Thrombosis and Vascular Biology’ (Paul T. Williams et al. Walking Versus Running for Hypertension, Cholesterol, and Diabetes Mellitus Risk Reduction. Published online before print April 4, 2013, doi: 10.1161/ ATVBAHA.112.300878) a analysé pendant une période de 6 ans plus de 45.000 individus pratiquant de manière régulière soit la course (33.060) soit la marche (15.045).

Il apparaît d’après les résultats que pour une même dépense d’énergie ou autrement dit pour une dépense d’énergie totale, les deux activités physiques (marche et course) restent équivalentes en terme de réduction des facteurs de risque cardiovasculaire (diabète, hypertension artérielle et hypercholestérolémie).

À l’inverse des études précédentes, l’étude actuelle ne s’est pas basée sur la durée totale de l’épreuve sportive mais sur la distance totale parcourue ce qui permet d’extrapoler facilement la dépense d’énergie totale dépensée : elle est en effet plus ou moins identique pour parcourir une même distance, que ce soit en marchant ou en courant. Les anciennes études basées sur le temps et non la distance introduisaient un biais d’interprétation car évidemment, une marche de 5 minutes ne correspond pas à une course intense de 5 minutes en terme d’énergie dépensée !

Ainsi, une même énergie globale dépensée pour des activités physiques différentes permet donc d’atteindre les mêmes objectifs en terme de bénéfices pour la santé. Il ne sert donc plus de courir une distance de 10 km si on peut s’assurer d’une marche efficace pour cette même distance.

D’après les résultats de l’étude, courir permettrait de réduire de 4,2 % le risque de développer une hypertension. La marche permet de réduire ce risque de 7,2 %. De même, la course abaisse de 4,3 % le risque d’hypercholestérolémie et la marche de 7 %. Concernant le diabète, la course et la marche abaissent respectivement le risque de 12,1 % et 12,3 % et pour terminer, s’agissant des maladies coronariennes, la course et la marche réduisent le risque de 4,5 % et 9,3 % respectivement.

Pour le Dr Williams : « La marche peut être considérée comme plus aisée que la course pour un bon nombre d’individus. Il est important de garder à l’esprit que ce qui est important, c’est la quantité totale d’énergie dépensée, plus que l’intensité de l’activité fournie. Les individus cherchent toujours une excuse pour ne pas faire de sport. Or ici, nous avons la preuve que la simple marche apporte des bénéfices significatifs pour la santé, autant que la course ».

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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News Santé

Se protéger du froid : les solutions naturelles

« Ouh cet air glacial va finir par avoir raison de moi ! » pensez-vous à juste titre. Heureusement, on vous propose quelques solutions naturelles pour remédier à tout ça.

1. Comment bien protéger votre peau du froid ?

En hiver, bien prendre soin de sa peau, c’est surtout la préserver du froid et l’hydrater suffisamment. Alors, on adopte bonnet, écharpe et gants pour affronter le froid mordant et éviter sécheresse cutanée, crevasses et gerçures.

Après votre douche, pensez à appliquer un baume très hydratant voire une huile si vous avez une peau de crocodile.

Retrouvez tous les gestes essentiels pour préserver votre peau du froid dans notre article « Une peau impeccable même en hiver ».

2. Etre en bonne santé l’hiver avec les médecines naturelles

Difficile de passer l’hiver sans choper un seul virus n’est-ce pas ? Pour stimuler vos défenses immunitaires, l’aromathérapie vole à votre secours. Philippe Goëb, médecin aromathérapeute conseille « de prendre des gélules ou des tisanes d’Equinacea purpurea pour renforcer le système immunitaire. Faîtes des cures courtes d’une semaine ».

Si par hasard un membre de votre entourage tombe malade, le docteur explique « les huiles essentielles sont utiles pour effectuer une prévention « rapprochée » lorsqu’il y a une épidémie de grippe par exemple dans le voisinage. Prenez alors 1 goutte de Ravintsara avec une goutte de Melaleuca alternifolia 4 fois par jour pendant une semaine ».

3. Médecines naturelles : la recette pour avoir chaud

Une fois rentrée chez vous, vous grelottez encore de froid ? Plus pour longtemps avec cette tisane revigorante et antiseptique.

Les ingrédients :
– 1 litre d’eau, de source de préférence
– 4 pincées de thym (sommités fleuries sèches)
– 1 citron non traité ou bio
– Miel

Mode d’emploi :
Pressez le citron, réservez le jus et prélevez le zeste. Faites bouillir l’eau, ajoutez le zeste et quatre pincées de thym. Laissez bouillir trois minutes. Eteignez le feu et laissez infuser trois minutes. Filtrez avant de versez dans un Thermos. Ajoutez le jus de citron et une cuillerée à soupe de miel. Mélangez bien. Toutes les tisanes doivent être consommées dans les 24 heures qui suivent leur préparation.

L’atout santé :
Tonique et antiseptique, le thym est aussi un excellent expectorant. Parfait pour affronter les coups de froid et les affections de l’hiver.