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Les protéines protégeraient contre la faiblesse après 65 ans

Consommer suffisamment de protéines protégerait contre la fragilité après 65 ans, indépendamment des apports totaux en calories, selon une étude française publiée dans le Journal of the American Medical Directors Association.

Catherine Feart de l’Inserm/Université de Bordeaux et ses collègues ont analysé des données concernant 1 345 personnes âgées de 74 ans en moyenne recrutées entre 1999 et 2000. Ces personnes ont répondu à une enquête alimentaire qui portait sur leur alimentation des 24 dernières heures.

La fragilité a été évaluée par un questionnaire, complété par les participants, qui portait sur cinq facteurs : une perte de poids non intentionnelle de plus de trois kilos au cours des derniers mois, la fatigue face à un effort à fournir, la faiblesse musculaire évaluée sur la marche, la montée d’escaliers ou encore la capacité à se lever d’une chaise, la lenteur de la marche sur une distance de six mètres et enfin un temps d’activité physique hebdomadaire inférieur à une heure. 4,1 % des participants étaient considérés comme fragiles car ils répondaient à au moins trois de ces critères.

36,4 % des personnes fragiles consommaient au moins 1 gramme de protéine par kilo, soit un seuil légèrement supérieur aux recommandations, comparativement à 58,6 % des personnes plus robustes. Les apports protéiques suffisants réduisaient de près de 60 % le risque de fragilité et ce, que les protéines soient d’origine animale ou végétale.

La fragilité chez les personnes âgées expose au risque de chute, d’hospitalisation ou encore d’institutionnalisation, souligne le communiqué de l’Inserm. Elle accélère aussi le déclin en cas de choc ou de stress psychologique ou physique.

Le Programme national français nutrition santé (PNNS) recommande de manger une à deux fois par jour de la viande, du poisson ou des œufs, en plus des protéines végétales, rappelle la chercheuse.

Psychomédia avec source : Inserm.
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Les crèmes solaires ne protégeraient pas des cancers de la peau

Vendredi 5 août 2016.

Selon une étude de scientifiques colombiens, les crèmes solaires ne seraient pas efficaces pour prévenir les cancers de la peau. D’après deux médecins de l’Institut d’évaluation technologique du Salut à Bogota, il n’y a pas de preuves suffisantes, à ce jour, de l’efficacité des crèmes solaires en matière de prévention des cancers de la peau.

Plus de crème solaire, plus souvent 

Mais les chercheurs d’avertir aussitôt que cela ne doit en rien changer le comportement des adeptes de la bronzette ! C’est plutôt un problème d’ordre éthique qui préoccupe ces deux chercheurs. Ils estiment en effet que l’on ne peut pas affirmer que les crèmes solaires protègent en procédant à des tests pendant lesquels certains cobayes humains sont exposés directement au soleil (en fait, des lampes UV), sans protection, et d’autres exposés à ces mêmes UV, mais enduits de crème.

Qui plus est, lors des tests, les doses de crème solaire administrées sont largement supérieures à ce que monsieur ou madame tout le monde se met sur la peau en conditions réelles, sans compter les effets du sable, de l’eau et des vêtements sur la crème. 

Il est communément admis que la plupart des personnes exposées au soleil, se pensant protégées par la crème solaire, n’en ont soit pas mis assez, soit n’en mettent pas assez souvent. 

60 % des mélanomes provoqués par l’exposition au soleil

Sachant que 60 % des mélanomes sont provoqués par l’exposition au soleil, les dermatologues continuent à recommander de se protéger du soleil avec chapeaux et vêtements, et pour les parties exposées, ou quand on est en maillot à la plage, en appliquant généreusement et régulièrement de la crème solaire, indice 50. 

À lire aussi : Bien se protéger du soleil : 20 questions-réponses

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