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Quand les prothèses dentaires font mal au portefeuille !

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Couronnes, bridges et autres prothèses dentaires sont toujours aussi mal remboursés ! Mais ce n’est pas le seul constat fait par la célèbre association de consommateurs “60 millions de consommateurs”.

Pour y avoir plus clair, elle a mené une vaste enquête auprès de milliers de praticiens répartis sur tout le territoire national. Objectif : mesurer l’importance de la facture et identifier ainsi les prix les plus fréquemment pratiqués.

Pour cela,  la célèbre association de défense des consommateurs dit avoir “passé à la moulinette les données tarifaires mises en ligne par l’Assurance maladie pour les principaux soins prothétiques”. Et c’est ainsi qu’elle en est arrivée à analyser les tarifs de plus de 5 000 dentistes !

Et le constat est tout de même assez surprenant : des écarts conséquents existent d’une ville à l’autre, et parfois même d’un praticien à l’autre.

Si nous n’entrerons pas dans les détails de cette enquête – découvrez-là dans son intégralité dans le dernier numéro de “60 millions de consommateurs” – notez que les prothèses dentaires affichent des tarifs généralement peu élevés sur la façade atlantique, et notamment dans le Grand Ouest.

A contrario ils sont plus élevés en région parisienne, à Strasbourg, Lyon, ou bien encore dans certaines grandes villes du pourtour méditerranéen comme Aix-en-Provence.

Histoire d’être plus concret voici un exemple précis : pour la pose d’une couronne céramo-métallique, mieux vaut résider  à Nîmes, ville dans laquelle elle sera facturée 519 €. Sur Paris, ce n’est pas la même histoire puisque le tarif atteint 704 €.

Mais ne croyez pas que ces disparités tarifaires ne soient que régionales. Dans une même ville, les tarifs peuvent aller de 450 à 701 euros pour exactement la même prestation.

Dans tous les cas, et un fois que l’Assurance Maladie et les mutuelles sont passées par là, il n’est malheureusement pas rare que plusieurs centaines d’euros à la charge du patient….

Alors en attendant que la promesse de campagne d’Emmanuel Macron ne devienne une réalité (un « reste à charge zéro » notamment pour les soins dentaires), il est plus que jamais indispensable de faire marcher la concurrence !

Renseignez-vous sur les tarifs pratiqués par les dentistes mais aussi sur les remboursements dont vous pouvez bénéficier de la part de votre mutuelle et/ou complémentaire santé. Et si nécessaire, n’hésitez pas à en changer !

News Santé

Vers la baisse des tarifs de prothèses auditives ?

Les prothèses auditives bien trop chères pour de nombreux Français

L’Autorité de la concurrence s’est penchée sur les tarifs de prothèses auditives, responsables du frein à l’accès aux soins. Elle présente ainsi plusieurs remèdes pour faciliter l’accès à ce type de soins en particulier.

Les prothèses auditives bien trop chères pour de nombreux Français

Avec près d’1 million de personnes qui subissent des troubles auditifs sans pouvoir s’offrir un appareil adapté, l’Autorité de la concurrence souhaite faire baisser les tarifs de ce poste de dépenses de santé trop cher pour les Français :

  • 1500 euros la prothèse (par oreille)
  • 120 euros remboursés par appareil par la Sécurité Sociale
  • 400 euros par appareil par la mutuelle santé
  • Un restant à charge de 1000 euros pour le patient (par oreille)

Deux solutions contre les tarifs des prothèses auditives

  • Facturation des audioprothésistes : dédoublement des prestations. D’une part le tarif de l’appareil, séparé des prestations d’adaptation (réglages) et de suivi (18 à 20 heures).

Cette séparation des prestations permettrait aux patients qui le souhaitent de changer d’audioprothésistes au cours des années de suivi.

  • Suppression du numerus clausus, c’est-à-dire de la limite de 200 étudiants chaque année, futurs audioprothésistes afin d’offrir assez de professionnels à un marché vieillissant et donc davantage en demande de prothèses auditives.

Selon l’Autorité, le marché aurait besoin de 50 % d’audioprothésistes en plus.

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Et si j'achète mes prothèses auditives à l'étranger ?

Les prothèses auditives achetées à l?étranger peuvent être remboursées

Sur 6 millions de malentendant en France, seuls 1,5 millions sont équipés de prothèses auditives. La raison ? Les tarifs exorbitants souvent pratiqués en France et un restant à charges après remboursement plutôt élevé pour les Français. Mais il existe une autre solution pour payer moins cher ses prothèses auditives

Les prothèses auditives achetées à l’étranger peuvent être remboursées

A 1 550 euros en moyenne par oreille, l’équipement auditif reste un véritable investissement pour les Français. Or, si l’Assurance Maladie et la mutuelle santé peuvent prendre en charge ces dispositifs de soins, le restant à charge reste très élevé pour les Français, environ 1 100 euros par oreille.

Heureusement, le ministère de la Santé confirme qu’il est tout à fait possible d’acheter ces dispositifs médicaux en dehors de la France. De quoi faire jouer la concurrence ! Et bien sûr, ces achats à l’étranger sont également couverts par la Sécu et par la complémentaire santé. En revanche, pour être remboursées, les prothèses auditives étrangères doivent :

  • Avoir le marquage CE
  • Répondre aux conditions de la liste des produits et prestations remboursables

L’Autorité de la concurrence s’intéresse au marché de l’audioprothèse

Justement parce que les tarifs de l’audioprothèse sont très élevés, l’Autorité de la concurrence a indiqué qu’elle se penchait sur le marché, constitué de 6 fabricants à l’échelle mondiale.

Selon elle, les tarifs résultent d’une concurrence défaillante (problème du numerus clausus, marges trop élevées, manque d’information des consommateurs, etc.). En d’autres termes, l’Autorité de la concurrence soupçonne les fabricants de s’entendre sur les prix, une pratique sanctionnable. 

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VIDEO. Vers plus de transparence des prix sur les prothèses dentaires

Dans son atelier, le prothésiste Jean-Pierre Sulovsky fabrique 3 500 couronnes par an. Une couronne achetée 120 euros par le dentiste sera ensuite facturée 560 euros minimum au patient. Cette différence de prix justifie, selon Jean-Pierre Sulovsky, une loi obligeant à plus de transparence. « Au moins, on aura le prix de la prothèse, l’origine de la prothèse, la traçabilité, tout cela va être notifié. Je pense que c’est une bonne chose de se rendre compte combien est payée la prothèse quand elle sort de nos ateliers de fabrication, de nos laboratoires français », explique-t-il.

L’idée du gouvernement est de faire jouer la concurrence dans un domaine où le reste à charge des patients est très important. Une couronne payée 560 euros ne sera remboursée qu’à hauteur de 75,25 euros par la Sécurité sociale. Une dentiste interrogée par France 3 justifie ses prix par les frais liés à son activité. « Les frais, les charges, le salaire de mon assistante, le salaire de la personne qui fait le ménage, tout le matériel de stérilisation, les outils, tout ça. Et après, il faut quand même que je gagne un peu ma vie », explique Catherine Mojaïsky. La plupart des soins ne sont en effet pas rentables pour les dentistes. Ils compensent donc souvent avec des actes rémunérateurs comme les implants ou les couronnes. Ce projet de loi sera examiné au Parlement début 2015.

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Le taux de « défaillance » des prothèses PIP est de 25,4 %

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L’Agence du médicament et des produits de santé (ANSM) vient d’annoncer, dans un nouveau bilan publié jeudi que 17 411 femmes avaient fait retirer leurs implants mammaire PIP à la fin du mois de décembre, et que sur les 30 099 implants retirés au total, 7634 étaient « défectueux ».

Ce dernier chiffre montre que le taux de « défaillance » des prothèses est de 25,4 %, soit un taux similaire au précédent bilan du mois de septembre. Malgré le fait que les examens n’aient rien révélé d’anormal avant le retrait des prothèses, la plupart des femmes ayant donc procédé à des retraits à titre préventif, dans près de 20 % des cas, des ruptures ou suintement des implants et des effets indésirables ont finalement été détectés.

Autre information donnée par l’ANSM, les ruptures suite à des signaux d’alerte sont survenues en moyenne 6,7 ans après l’implantation.

Si le dernier bilan faisait état de 74 cancers du sein pour les femmes porteuses de prothèses, cette pathologie n’étend pas liée aux particularités des prothèses PIP, ce nouveau rapport de l’ANSM ne note aucun nouveau cas de cancer.

17 411 femmes se sont fait retirer leurs prothèses PIP

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Prothèses PIP : le scandale aurait pu être évité

Selon un document interne dévoilé par Mediapart, l’Agence du médicament aurait pu réagir dès 2007 et 2008 pour interrompre la vente des prothèses mammaires PIP.

Un tiers des porteuses des prothèses PIP auraient pu éviter l’angoisse dont elles ont été victimes. C’est ce qu’assure le site d’information Mediapart, qui révèle l’existence d’un document interne à l’Agence nationale de sécurité du médicament, l’ANSM (ex Afssaps). Selon ce rapport, qui aurait été rédigé au premier semestre 2012, l’agence a réagi « avec au moins deux ans de retard aux signaux d’alerte qu’elle a reçus, alors qu’elle aurait pu éviter des milliers d’implantations de prothèses PIP dans cet intervalle de temps », indique Mediapart.

En effet, les données de matériovigilance dont disposait l’ANSM faisaient état d’une augmentation des ruptures des prothèses PIP dès 2006. L’agence aurait donc pu réagir dès 2007 et au plus tard 2008 en tenant compte d’un délai de latence. Cette réaction aurait pu éviter d’implanter « entre 12 891 et 20 933 unités (au minimum entre 6 446 et 10 466 femmes), soit un tiers des porteuses des implants PIP ».

L’ANSM a préféré jouer la carte de la prudence en retirant les prothèses du marché qu’en mars 2010. Aujourd’hui, 7 400 femmes ont porté plainte dans cette affaire dont Jean-Claude Mas, gérant de la société PIP, est le principal accusé. Le jugement du procès est prévu le 10 décembre 2013. En attendant, Mediapart précise que le document a été saisi en avril 2012 lors d’une perquisition à l’ANSM demandée par la juge d’instruction Annaïck Le Goff, en charge du volet homicide et blessures involontaires de l’affaire.

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Prothèses PIP : la bataille de l’indemnisation s’ouvre au civil

Six distributeurs à l’étranger et 1600 porteuses de prothèses mammaires demandent plus de 50 millions d’euros d’indemnités à l’allemand TÜV, pour négligence dans sa mission de certification.

A un mois du grand procès pénal des dirigeants du fabricant de prothèses mammaires au gel frauduleux PIP (qui s’ouvrira le 17 avril), les victimes se sont tournées ce vendredi vers le tribunal de commerce de Toulon pour demander la condamnation de l’organisme certificateur allemand TÜV Rheinland et une indemnisation du préjudice qu’elles estiment avoir subi.

Pour les six anciens distributeurs des prothèses à l’étranger – un bulgare, un brésilien, un italien, un syrien, un mexicain et un roumain – et près de 1600 porteuses, la fraude de PIP n’a été possible que parce que TÜV a failli dans sa mission de contrôle. L’enjeu est important pour TUV puisque les distributeurs réclament 28 millions d’indemnités et les porteuses de prothèses, principalement sud-américaines, 16 000 euros chacune, pour préjudice moral et d’anxiété, soit un total supplémentaire de plus de 25 millions. Pour les parties, c’est la bataille de l’indemnisation qui se joue puisque Jean-Claude Mas et quatre autre dirigeants qui vont comparaître au pénal, sont insolvables.

Différentes lectures de la directive européenne

Me Olivier Aumaître, défenseur des distributeurs, estime que la directive européenne, qui régit la certification des dispositifs médicaux comme les prothèses, et le contrat passé avec PIP donnaient au certificateur des «pouvoirs étendus». Il pouvait ainsi faire des inspections inopinées, des tests d’échantillons, des saisie des stocks . Ce qu’il n’a jamais mis en œuvre, même lorsque l’Europe a relevé le niveau de dangerosité des implants mammaires en 2003. «Si TÜV a jugé bon de ne pas le faire, c’est à ses risques et périls ..Il a raté complètement ses audits de surveillance», a ajouté Me Laurent Gaudon, conseil des porteuses qui a souligné qu’en quinze ans, il n’y avait jamais eu de contrôle (…)

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