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Les bénéfices psychologiques de la simplicité volontaire

Il y a des bénéfices psychologiques certains à adhérer à une philosophie de minimalisme et de simplicité volontaire, suggère une étude publiée en octobre 2021 dans le Journal of Positive Psychology.

La simplicité volontaire, aussi qualifiée de minimalisme (1), consiste en un mode de vie axé sur la réduction de la consommation et des excès afin de se centrer sur ce qui est le plus important.

Les caractéristiques fondamentales qu’ont généralement en commun les diverses définitions incluent un intérêt moindre pour l’accumulation de biens matériels et de richesses, ainsi qu’un intérêt accru pour la croissance personnelle et les valeurs de chacun. Certaines définitions mettent également l’accent sur la responsabilité environnementale et sociale. (19 valeurs fondamentales qui guident les choix)

« Le minimalisme est un sujet qui m’intéresse personnellement », explique Joshua N. Hooka, du département de psychologie de l’University of North Texas, premier auteur de l’étude, en entrevue avec le psychologue Mark Travers. « Il m’a été utile dans ma vie et m’a permis de vivre avec moins d’anxiété et des niveaux plus élevés de bonheur et de sentiment que ma vie a du sens. J’étais donc curieux de voir ce que la recherche en disait. »

Joshua N. Hooka et ses collègues (2) ont passé en revue la littérature en psychologie pour identifier les études qui explorent la relation entre la simplicité volontaire et le bien-être.

Vingt-trois études ont été identifiées. Dans l’ensemble, une relation positive consistante a été trouvée entre le minimalisme et le bien-être.

Parmi les études qui comportaient des évaluations quantitatives (résultats à différents tests), plus de 80 % faisaient état d’un lien positif entre la simplicité volontaire et le bien-être. Par exemple, une étude réalisée en 2005 sous la direction de Kirk Brown, de l’Université de Rochester, a comparé 200 personnes qui s’identifiaient comme des adeptes de la simplicité volontaire à 200 participants témoins appariés et a constaté que les adeptes manifestaient davantage d’émotions positives et de bien-être.

Parmi les études qui comportaient des évaluations qualitatives (entretiens), plus de 85 % ont trouvé un lien entre la simplicité volontaire et le bien-être.

Les mécanismes potentiels pour expliquer cette relation comprenaient le contrôle des désirs de consommation et la satisfaction des besoins psychologiques, tels que l’autonomie, la compétence et le sentiment d’appartenance. (Trois besoins psychologiques fondamentaux selon la théorie de l’autodétermination)

Le revenu, l’âge et la mesure dans laquelle la simplicité était une initiative de la personne ou était imposée influençaient le lien avec le bien-être. La relation était plus forte chez les participants ayant de plus faibles revenus et ceux étant plus âgés.

Les auteurs espèrent que leur étude incitera un plus grand nombre de personnes à considérer qu’une approche selon laquelle « moins, c’est plus » est une voie viable vers le bonheur et l’épanouissement.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) À distinguer du courant minimaliste en aménagement intérieur qui implique souvent de jeter des choses encore fonctionnelles pour les remplacer par d’autres plus esthétiques dans une déco épurée, ce qui est évidemment contraire à l’idée de réduire la consommation.

(2) Adam Hodge, Hansong Zhang, Daryl R Van Tongeren.

Psychomédia avec sources : The Journal of Positive Psychology, Therapytips.org, Forbes.
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Voyage de vacances : 4 facteurs psychologiques qui contribuent à se remettre du stress du travail

Une étude a examiné les mécanismes et les facteurs psychologiques par lesquels les expériences de voyage peuvent permettre de récupérer du stress lié au travail.

La chercheure en psychologie Chun-Chu Chen de la Washington State University et ses collègues ont développé un modèle selon lequel la récupération par rapport au stress pendant les vacances entraîne une amélioration de la satisfaction de vie au retour.

Ils ont interrogé 507 personnes qui avaient voyagé, sans enfants, dans les trois mois précédents.

S’appuyant sur des théories en psychologie et sur des études dans le domaine des loisirs, ils ont évalué quatre facteurs contribuant à réduire le stress et à refaire le plein : l’autonomie (le libre choix des activités), la relaxation, le détachement et la maîtrise (qui réfère aux « activités qui distraient du travail en offrant des expériences stimulantes et des possibilités d’apprentissage »).

L’autonomie était une condition nécessaire dans le lien entre les expériences de voyage et une satisfaction accrue par rapport à la vie. Et, son effet sur la satisfaction s’exerçait par l’intermédiaire de la relaxation, du détachement et de la maîtrise. (Êtes-vous satisfait(e) de votre vie ?)

Des vacances plus courtes peuvent faciliter une voie passive de soulagement du stress (relaxation et détachement), tandis que des vacances plus longues peuvent faciliter une voie active (maîtrise).

Cette étude a été présentée à la conférence APacCHRIE 2017.

6 composantes du bien-être psychologique

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Researchgate (conference paper).
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VIDEO. Les lourdes conséquences psychologiques du chômage

L’angoisse de perdre son emploi est le quotidien de tous les Français. Cette conséquence de la crise a gagné toutes les classes sociales entraînant une perte de confiance, un sentiment d’inutilité ou même une dépression.

À 52 ans, Sophie Hancart a tout essayé pour retrouver du travail. Victime d’un plan social, cette ancienne employée était convaincue que cela n’allait pas durer. Après 500 réponses négatives pour 1800 candidatures, elle craque totalement.  » On se déteste, on culpabilise parce qu’on est dans une spirale d’échec. Tout s’effondre «  confesse-t-elle. Elle avoue avoir pris 20 kilos et sombré dans une dépression profonde.  » J’avais envie de me jeter du haut de mon balcon, comme une envie de mourir «  se souvient Sophie Hancart.

 » La dépression due au chômage est un mal qui peut atteindre les plus forts « , selon Claude Halmos, auteure de  » Est-ce ainsi que les hommes vivent « .  » Personne ne soigne les blessés de la guerre économique et on leur renvoie d’eux une image méprisante «  analyse la psychologue.

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