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Hôpital public : 660 médecins menacent de démissionner (France)

« L’hôpital public se meurt », disent 660 médecins hospitaliers, menaçant de démissionner si le gouvernement « n’ouvre pas de réelles négociations pour desserrer la contrainte imposée à l’hôpital public ».

« La rigueur est devenue austérité, puis l’austérité, pénurie », écrivent-ils dans une tribune publiée, le 15 décembre, dans le Journal du dimanche.

Les signataires viennent de « toutes spécialités, de tous hôpitaux, de toutes régions ».

« Las : les mesures gouvernementales se résument pour 2020 à moins de 300 millions supplémentaires, alors que de l’avis général il manque 1,3 milliard d’euros pour répondre à la seule augmentation programmée des charges », indiquent les signataires.

Médecins, soignants ou encore internes sont appelés à se mobiliser partout en France mardi le 17 décembre.

Plus d’informations sur Le Monde : « L’hôpital public se meurt », disent 660 médecins, menaçant de démissionner.

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Dépression : thérapies cognitivo-comportementale et humaniste comparées dans le programme public en Angleterre

En Angleterre, le programme public de psychothérapie, appelé « Improving Access to Psychological Therapies » (IAPT), a débuté en 2008. Plus de 900 000 personnes ont maintenant accès aux services de l’IAPT chaque année.

Le « counselling », qui regroupe diverses approches de psychothérapie humaniste et expérientielle, n’est recommandé que lorsque d’autres traitements ont échoué et son efficacité a été mise en doute.

Une étude gouvernementale, réalisée dans le cadre du programme d’évaluation « UK National Audit of psychological therapies », a comparé l’efficacité de ces deux types de thérapie pour le traitement de la dépression. Les résultats ont été publiés en juin 2017 dans la revue BMC Psychiatry.

Jo Pybis et ses collègues (1) ont analysé les données concernant 33 243 personnes ayant reçu des services de psychothérapie dans 103 IAPT. Environ 2/3 avaient reçu une psychothérapie cognitivo-comportementale et un tiers, une thérapie dite de « counselling ». (Dans l’ensemble du programme, seuls 2 % avaient reçu d’autres formes de psychothérapies approuvées.)

L’efficacité était évaluée au moyen des changements dans les résultats au test de sévérité de la dépression PHQ-9 (« Patient Health Questionnaire »).

Des études précédentes, incluant des méta-analyses, avaient déjà suggéré qu’il y avait peu de différence de résultats entre les deux approches, rapportent les chercheurs.

Toutefois, l’hétérogénéité des pratiques incluses sous l’appellation « counselling » a conduit les services britanniques à développer une forme de counselling basée sur une combinaison de compétences génériques et spécifiques des thérapies humanistes. Appelée « Counselling for Depression » (CfD), cette thérapie est une forme de « thérapie existentielle centrée sur la personne » qui inclut des aspects de la thérapie centrée sur les émotions.

Quel que soit le traitement reçu, la moitié des patients (50,1 %) ont atteint le critère d’amélioration au PHQ-9 (amélioration de 6 points), 46 % sont restés stables et 3,5 % se sont détériorés (détérioration de 6 points).

Pour la thérapie cognitivo-comportementale, 50,4 % se sont améliorés, 46,1 % sont restés stables et 3,6 % ont vu leur état empiré.

Pour le counselling, les proportions correspondantes étaient de 49,6 %, 47,1 % et 3,3 %.

« Le counselling (psychothérapie humaniste) n’est pas inférieur à la thérapie cognitivo-comportementale et il semble qu’il y ait peu ou pas de raison pour considérer cette dernière comme étant supérieure en ce qui a trait à l’allocation des fonds publics pour le financement d’essais dans le domaine de la dépression », conclut l’étude.

« Il est préoccupant de constater que la moitié des patients, quel que soit le type d’intervention, n’a pas montré d’amélioration », ajoutent les auteurs.

Pour plus d’informations portant sur la psychothérapie pour le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

(1) David Saxon, Andy Hill et Michael Barkham.

Psychomédia avec source : BMC Psychiatry.
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Mal de dos : une campagne pour sensibiliser le grand public

Mal de dos : une campagne pour sensibiliser le grand public

Le 20 novembre 2017.

L’Assurance-maladie a décidé de lancer pour la première fois une campagne nationale contre le mal de dos. Objectif : ne pas laisser un mal de dos s’installer sans rien faire.

L’importance d’une activité physique régulière

On a souvent tendance à penser qu’un mal de dos n’est pas vraiment grave, jusqu’au jour où le dos se bloque ou que la douleur devient trop intense. Pour sensibiliser les Français à cette question, l’Assurance-maladie vient de lancer une grande campagne. En France, 1 arrêt de travail sur 5 est dû à une lombalgie, un problème musculaire ou nerveux en bas du dos, soit un coût de 661 millions d’euros pour la Sécurité sociale.

« 84 % de la population a eu, a ou aura une lombalgie », rappelle l’Assurance-maladie. Pour l’éviter, une seule solution, le sport : « Ces douleurs sont liées au développement de la sédentarité, car en l’absence d’activité, les muscles se relâchent et ne sont pas assez forts pour jouer leur rôle », peut-on lire sur le site de la Sécu. Et de rappeler que ce n’est pas parce que la douleur est intense que le problème est grave.  

Le meilleur traitement du mal de dos est le mouvement

En cas de lombalgie, le meilleur traitement sera toujours le mouvement. Les muscles se relâchent quand on ne fait pas de sport. Du coup, ils ne sont pas assez forts pour jouer leur rôle et la lombalgie arrive. Mais le manque d’activité physique n’est pas le seul facteur. « L’âge est un facteur de risque puisque la fréquence des lombalgies augmente progressivement au cours de la vie », ajoute l’Assurance-maladie.

Votre activité professionnelle peut également être à l’origine de troubles musculo-squelettiques (TMS), notamment si vous devez porter des charges lourdes de manière répétée. Il faudra bien distinguer les lumbagos des douleurs chroniques. Dans tous les cas, un mal de dos ne doit pas être ignoré. Pour éviter d’avoir à en souffrir, il vous suffit de mettre en place des bons réflexes. Et si on prenait l’escalier plutôt que l’ascenseur ? 

Marine Rondot

À lire aussi : Des solutions naturelles contre le mal de dos

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Santé : quand le public et le privé s'allient pour acheter un IRM très cher

quand le privé et le public s'unissent, ça donne l'achat d'un scanner super cher !

Pour la première fois en France des professionnels de la santé issus du privé et du public se sont alliés pour faire un achat plutôt onéreux : un IRM dernière génération.

S’unir pour acheter un IRM à 1,5 million d’euros

C’est la premières fois en France que des professionnels du privé et du public s’allient pour équiper une région d’un appareil d’imagerie à résonance magnétique (IRM) dernière génération. Le public et le privé ne s’associent que très rarement en France, c’est pourquoi cette association est remarquable.

Pour parvenir à cet achat très cher, 140 radiologues, 4 hôpitaux publics et 2 cliniques privées se sont unies via un groupement d’intérêt économique (GIE). Ils sont ainsi parvenus à acheter un IRM 3 Tesla, un appareil de dernière génération permettant de réaliser des diagnostics plus précis. Le coût total de l’opération s’élève en fait à près de 3 millions d’euros, 1,5 million pour l’appareil d’imagerie et 1,3 million pour l’aménagement de la clinique mutualiste de Pessac qui va accueillir l’IRM. Cette clinique ayant été choisie pour accueillir l’appareil pour sa facilité d’accès.

Une belle initiative pour équiper la région de cet appareil très peu répandu en France (seulement une vingtaine)  et dans le monde (environ un millier).

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Paris: La cigarette bientôt interdite dans un jardin public

TABAC – Il s’agit d’une expérimentation selon la maire Anne Hidalgo…

La ville de Paris va expérimenter l’interdiction de la cigarette dans un jardin public, a annoncé dimanche le maire (PS) Anne Hidalgo au Grand jury RTL/LCI/Le Figaro. La mairie va-t-elle interdire totalement la cigarette dans les jardins? « Non, mais faire une expérimentation dans un jardin où on ferait de la pédagogie sur les addictions », a répondu le maire. Mme Hidalgo n’a pas précisé dans quel jardin public cette expérimentation serait menée.

« C’est un débat dans notre majorité » mais ce n’est pas « l’interdit que l’on porte », a précisé Mme Hidalgo, élue maire de Paris en mars. « Je rassure les fumeurs, dont je ne suis pas », a-t-elle dit. Elle a rappelé au passage que les services de propreté de Paris devaient gérer « 350 tonnes de mégots par an, avec des problèmes de non-recyclage, ça pèse sur les finances de la ville ». La Ville a d’ailleurs lancé une campagne dont le slogan est « Ecrase ton mégot, sois un héros ». Les nouvelles poubelles installées à Paris disposent ainsi d’un petit rebord sur lequel doivent être écrasées les cigarettes avant que le mégot soit jeté.

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