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Les médecins pourront désormais faire un peu de publicité

Les médecins pourront désormais faire un peu de publicité

Le 22 juin 2018.

Le Conseil d’État souhaite permettre aux professionnels de santé de faire un peu de publicité. Mais qu’est-ce que cette mesure va changer concrètement ?

Possibilité de mettre en avant ses compétences

Permettre aux médecins mais également aux kinésithérapeutes, aux chirurgiens-dentistes, aux infirmiers ou encore aux sages-femmes et aux podologues de faire de la publicité, c’est ce que souhaite le Conseil d’État. Dans une proposition, rendue publique, l’institution « propose de supprimer l’interdiction générale de la publicité directe ou indirecte et de poser un principe de libre communication des informations par les praticiens au public ».

Actuellement, l’article 19 du code de la santé publique interdit aux professionnels de santé de faire de la publicité et de donner aux locaux dans lesquels ils travaillent une apparence commerciale. Mais cela pourrait bien changer. Selon Bruno Bachini, rapporteur général de ce texte, les médecins pourraient, dans un futur proche, « communiquer des informations sur leurs compétences, leur matériel, leur parcours personnel, leur accessibilité, leur capacités linguistiques ».

Mieux informer les patients

Le Conseil d’État invite ainsi le gouvernement à faire adopter une mesure allant dans ce sens. Une mesure qui permettrait de mieux informer les patients. « Selon une étude récente, 35% des personnes âgées de moins de 35 ans et 26% de l’ensemble de celles susceptibles d’être soignées renonceraient aux soins, faute de savoir à qui s’adresser ou comment s’orienter », note l’institution.

Mais ce n’est pas le seul objectif. Le Conseil d’État veut lutter plus efficacement contre une certaine concurrence déloyale. « Il y a des kinésithérapeutes qui souhaiteraient communiquer davantage vers le grand public mais qui ne peuvent pas le faire », ce qui n’est pas le cas des ostéopathes, explique Frédéric Srour, membre du Conseil National de l’Ordre des Kinésithérapeutes, au micro d’Europe 1. « Il y a donc une concurrence déloyale qui entretient une démarche commerciale de la santé ». 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Ces médicaments contre le rhume désormais interdits de publicité

pixabay

Vous ne vous en êtes probablement pas aperçu mais pas moins de onze médicaments contre le rhume vendus sans ordonnance sont désormais interdits de toute publicité. Tous ont un point commun, ils contiennent de la pseudoéphédrine.

Selon les constatations de l’UFC Que Choisir, cette mesure a été prise dans la plus grande discrétion et est effective depuis le 18 décembre dernier. Les produits concernés ne peuvent plus bénéficier de publicités dans les médias mais aussi au sein des officines de pharmarcie.

Quels sont les médicaments concernés ?

Voici la liste des spécialités concernées  :Actifed Rhume, Actifed Rhume Jour et Nuit, Actifed LP Rhinite allergique, Dolirhume, Dolirhumepro, Fervex Rhume Jour et Nuit, Humex Rhume, Nurofen Rhume, Rhinadvil Rhume, Rhinureflex et Rhumagrip

Pour information sachez que ces médicaments contiennent de la pseudoéphédrine, un vasoconstricteur de la famille des amphétamines qui est utilisé pour diminuer la sensation de nez bouché, en cas de rhume. D

Sauf que ces médicaments peuvent être à l’origine d’effets indésirables graves au niveau cardiaque ou neurologique, notamment s’ils ne sont pas utilisés conformément à leur autorisation de mise sur le marché. Il est même préférable de ne pas les utiliser. Dans tous les cas, rappelons qu’ils sont réservés à l’adulte et à l’enfant à partir de 15 ans.

En les interdisant de publicité l’Agence nationale du médicament espère faire évoluer les comportements et favoriser ainsi leur bon usage.

Et de rappeler que le choix de ces médicaments en vente libre doit être effectué dans le cadre d’un dialogue entre le patient et le pharmacien qui est en mesure de délivrer le médicament le plus adapté.

Alors que faire en cas de rhume ?

Le rhume est une infection virale bénigne très fréquente qui affecte la muqueuse nasale (paroi interne dunez). Cette muqueuse sécrète un liquide dont le rôle est d’humidifier en permanence l’air inspiré et de lutter contre les agents infectieux. Lorsque cette muqueuse est irritée, elle gonfle et augmente sa sécrétion habituelle de liquide, de sorte que le nez « est bouché » ou que le nez « coule ».

Quelques conseils pour améliorer votre confort:

– humidifiez la muqueuse nasale avec des solutions de lavage adaptées (sérum physiologique, sprays d’eau thermale ou d’eau de mer);
– buvez suffisamment
– évitez de fumer ou de respirer la fumée des autres;
– dormez la tête surélevée;
– évitez les climatiseurs qui déshumidifient l’air et assèchent les muqueuses nasales ;
– veillez à maintenir une atmosphère fraîche (18-20°C) et aérez régulièrement les pièces.

Respectez certaines mesures d’hygiène comme :

– se moucher avec des mouc hoirs jetables et les jeter dans une poubelle immédiatement après utilisation, puis se laver les mains;
– se laver les mains régulièrement, en particulier avant les repas ou lors de leur préparation;
– se couvrir la bouche quand vous toussez ou éternuez.

Si malgré ces précautions, notamment l’utilisation des solutions de lavage, vous êtes particulièrement gêné par vos symptômes, vous pouvez recourir à un médicament. Pour cela, consultez votre médecin ou demandez conseil à votre pharmacien.

Les médicaments contenant des vasoconstricteurs ne sont en effet pas les seuls à pouvoir être utilisés dans les symptômes du rhume.

Dans tous les cas, le rhume guérit spontanément en 7 à 10 jours sans traitement.

News Santé

Entraînement cérébral : Lumosity paie 2 millions $ pour publicité trompeuse

Le développeur des jeux d’« entraînement cérébral » Lumosity, Lumos Labs, va payer 2 millions $ pour avoir induit les consommateurs en erreur sur les avantages cognitifs de ses applications et ses programmes en ligne.

La Federal Trade Commission (FTC) a déclaré, le 5 janvier, que la publicité de l’entreprise suggérait faussement que jouer à ces jeux quelques fois par semaine pouvait augmenter les performances au travail et en classe et même retarder la démence ou la maladie d’Alzheimer. Ces allégations ne sont pas démontrées par la science, a estimé la FTC.

En vertu du règlement, l’entreprise américaine doit aussi communiquer avec ses clients et leur offrir un moyen facile d’annuler leurs abonnements.

Les consommateurs paient de 15 $ pour un abonnement mensuel jusqu’à 300 $ pour un accès à vie aux applications en ligne et mobiles de Lumosity.

Le site Internet Lumosity a été lancé en 2007 et compte, en janvier 2015, 70 millions de membres, selon Wikipedia.

Les ventes de l’industrie de l’entraînement cérébral, en plein essor, sont estimées à plus de 1 milliard $ par année, rapporte le New York Times.

Selon la loi fédérale américaine, seuls les produits qui ont été évalués par la Food and Drug Administration (FDA) peuvent prétendre traiter ou prévenir des maladies graves. À ce jour, la FDA n’a approuvé aucun des programmes d’entraînement cérébral.

En 2014, plus de 70 éminents chercheurs en neurologie et la psychologie ont publié une déclaration critiquant le marketing souvent exagéré de cette industrie.

« La publicité agressive amène les consommateurs à dépenser de l’argent sur des produits et à adopter de nouveaux comportements, tels que le jeu, sur la base de ces affirmations exagérées », écrivaient-ils. Il n’y a pas d’évidence, disaient-ils que les jeux réduisent ou inversent le déclin cognitif.

Psychomédia avec source : New York Times.
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Infirmière « sexy » et médecin torse nu : une publicité qui fait réagir !

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Une campagne d’affichage d’un établissement de santé de la Loire montrant une infirmière en mini-jupe et un médecin torse nu qui posent de manière suggestive fait grand bruit. L’ordre des médecins, saisi par des professionnels de santé de la région, s’est insurgé contre cette campagne pour le moins atypique.

Saint-Priest-en-Jarez commune située dans la périphérie de Saint-Etienne fait parler d’elle par l’intermédiaire de son établissement de santé qui a décidé de lancer une campagne intitulée : « ailleurs, certains soignent les apparences. Ici, c’est vous que nous soignons ». Sur les affiches placardées dans la ville issues d’une « démarche décalée » comme l’avoue lui-même le directeur de la clinique Xavier Rebèche, on distingue la photo d’une infirmière en mini-jupe et un médecin torse nu aux apparences suggestives.

Des affiches sans aucun doute remarquées mais pas forcément appréciées par les professionnels de santé de la région qui ont décidé de saisir l’ordre des médecins de la Loire.

Le docteur Janowiak, secrétaire général de cet organisme, a dénoncé le fait que la médecine n’est pas du commerce. L’ordre des médecins devra trancher en définissant si oui ou non la campagne respecte le code de déontologie et si une plainte doit être déposée devant les instances disciplinaires.

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Trop de publicité chez les médecins généralistes

logo UFC Que Choisir (DR)

logo UFC Que Choisir (DR)

La célèbre association de consommateurs « UFC-Que Choisir » a décidé de taper du poing sur la table au sujet des prospectus qui envahissent les salles d’attente des médecins généralistes !

Après une enquête de terrain, menée de la mi-mai à la mi-juillet 2013 auprès de 672 cabinets médicaux, l’association dénonce la présence un peu trop importante des prospectus commerciaux alors qu’une information de qualité en matière de santé est une attente majeure des consommateurs.

Et les auteurs de cette enquête n’y vont pas par 4 chemins réclamant à la Ministre de la Santé l’interdiction pure et simple de ces prospectus commerciaux pour ne maintenir dans les salles d’attente que les seuls messages d’information sur la santé.

De cette enquête inédite il ressort que 53 % des documents présents dans les salles d’attente des médecins servent directement des intérêts commerciaux : 20 % sont par exemple édités par des laboratoires pharmaceutiques, et 13 % par l’industrie agro-alimentaire.

A cela s’ajoutent de nombreuses publicités pour des établissements thermaux, des sociétés de service à la personne ou encore des produits d’hygiène.

A contrario seuls 40% des documents répertoriés émanent d’acteurs institutionnels (ex : Assurance maladie, autorités sanitaires) ou d’associations.

Pour l’UFC c’est d’autant regrettable que la plupart des documents commerciaux peuvent laisser penser qu’il s’agit d’information sur la santé.

« Une publicité trop souvent masquée sous l’apparence trompeuse de documents d’information sur la santé » dénonce l’UFC Que-Choisir.

L’occasion également de pointer du doigt les documents qui masquent leur vocation publicitaire derrière une apparente mission d’information et profitent ainsi de la crédibilité et de l’autorité scientifique du professionnel de santé.

Les résultats complets de cette enquête sont à découvrir dans les numéros de janvier de Que Choisir et de Que Choisir Santé.


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