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Additif E171 potentiellement cancérigène : « la logique de marché prime sur la santé publique »

 », commente Alain Bazot, président de l’association de consommateurs françaises UFC-Que Choisir, dans un billet.

« Actée dans la Loi Alimentation en 2018, explique-t-il, puis remise en cause par le gouvernement début 2019 avant une volte-face, suite à la mobilisation des ONG dont l’UFC-Que Choisir, l’interdiction du dioxyde de titane prévue par arrêté au 1er janvier 2020, est aujourd’hui remise en cause par… la Commission européenne. »

« Cette dernière, estimant que les données scientifiques sur les risques sont insuffisantes, entend annuler la mesure française. L’incertitude bénéficie à l’industrie, pas aux consommateurs… Mais où est passé le principe de précaution ? », demande M, Bazot.

« Nous allons donc continuer à être exposés à cet additif contenu dans les aliments, alors qu’il est jugé “cancérogène possible pour l’homme” par le Centre International de Recherche contre le Cancer.

Sans parler des cosmétiques et des médicaments où il est présent. (…) Qu’est-ce qui doit primer : le marché unique, fût-il morbide, ou la santé et l’environnement des européens ? Et dire que la Commission avait promis une nouvelle donne pour les consommateurs et l’environnement ! »

Pour plus d’informations sur le dioxyde de titane (E171) et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Améliorer les habitudes alimentaires : 2 suggestions de Santé publique France

Les autorités françaises ont lancé, le 22 octobre, une campagne nationale d’information portant sur les nouvelles recommandations alimentaires mises à jour en janvier 2019. Elle « invite les Français à modifier leurs habitudes pas à pas, sans renoncer au plaisir de manger ».

« Parmi ces nouvelles recommandations, deux sont mises en exergue : augmenter sa consommation de légumes secs et aller vers les féculents complets. »

Le slogan de la campagne invite à « commencer par améliorer un plat que vous aimez déjà ».

Manger des légumes secs plus souvent et remplacer ses féculents habituels par des féculents complets (pain complet ou aux céréales, pâte et semoule complètes, etc.), riches en fibres, « sont deux mesures simples et pourtant très positives pour la santé ».

« Malgré leurs atouts, ils ne sont pas assez présents dans les assiettes des Français : 60 % des adultes ne mangent pas de produits céréaliers complets, et 85 % ne satisfont pas la recommandation concernant les légumes secs, à savoir en consommer deux fois par semaine », indique le communiqué de Santé publique France (SPF).

Les recommandations alimentaires simplifiées pour les adultes, est-il rappelé sont reparties en trois catégories :

  • « Augmenter sa consommation de fruits et légumes, de légumes secs et de fruits à coque non salés, son activité physique et le “fait maison”. »

  • « Aller vers les aliments bio, de saison, ou produits localement, une consommation en alternance de poissons gras et maigre, une consommation suffisante mais limitée de produits laitiers, des féculents complets, de l’huile de colza et de noix riche en oméga 3 et de l’huile d’olive. »

  • « Réduire la viande, la charcuterie, l’alcool, les produits et les boissons sucrés, les produits salés, les produits avec un Nutri-Score D et E, le temps passé assis. »

Le site mangerbouger.fr propose des idées de recettes et des astuces simples.

Près de la moitié des adultes est en surpoids, dont 17 % obèses, souligne le communiqué de SPF.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé publique France.
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Ouragan Florence : vers une catastrophe de santé publique liée aux centrales au charbon et aux élevages

Les États américains de Virginie, Caroline du Nord et Caroline du Sud se préparent à l’arrivée, jeudi, de l’ouragan Florence, classée catégorie 4 sur une échelle qui en compte 5, avec des vents atteignant 215 km/h, et qui devrait passer sous peu à la catégorie 5.

Florence est maintenant sur le point de devenir l’ouragan le plus violent depuis près de 30 ans à frapper les Carolines. Les autorités ont ordonné l’évacuation de plus d’un million et demi de personnes.

Alors que des inondations majeures sont attendues, l’ouragan pourrait causer un désastre de santé publique, rapporte l’agence de presse Bloomberg.

Les pluies torrentielles pourraient submerger les fosses où les déchets toxiques des centrales électriques sont stockés. Les lagunes de fumier animal sont également exposées au risque d’inondation.

Cendres de charbon des centrales électriques

Duke Energy Corp. a reçu l’ordre, il y a deux ans, de nettoyer les bassins de cendres de charbon en Caroline du Nord. Les travaux ne seront pas terminés à temps pour la tempête.

Après le déversement d’environ 39 000 tonnes en 2014 à partir d’un étang près d’Eden, en Caroline du Nord, l’État a donné à l’entreprise, en 2016, jusqu’au 1er août 2019 pour creuser et fermer certaines mines de charbon et près d’une décennie de plus pour s’occuper des autres.

Duke possède 31 bassins de cendres de charbon en Caroline du Nord. Ils contenaient environ 111 millions de tonnes de cendres en août 2017, selon les estimations de l’État.

Les cendres de charbon contiennent des métaux, dont l’arsenic, le chrome et le mercure, qui posent des risques pour la santé publique et l’environnement en cas de déversement dans les réserves d’eau potable.

Cinq sites dont la fermeture est prévue qui sont les plus proches de la côte ont des niveaux d’eau plus bas et « peuvent contenir des précipitations importantes », a indiqué Erin Culbert, porte-parole, dans un courriel.

Mais de nombreux bassins de stockage de cendres se trouvent près de rivières qui sont vulnérables aux débordements lors de grosses tempêtes.

« Le risque n’est probablement pas que la pluie tombe dans les bassins », explique Frank Holleman, avocat principal du Southern Environmental Law Center. « Le risque est que la terre et l’eau compromettent les barrages ».

Lagunes de fumier

L’État de Caroline du Nord est également un important producteur de volailles et de porcs, et les milliers de lagunes artificielles qui retiennent le fumier risquent de déborder dans les champs et les cours d’eau environnants.

La Caroline du Nord est le premier producteur de dindes des États-Unis, se classe au troisième rang pour le poulet et compte plus de porcs que tout autre État sauf l’Iowa, selon les données gouvernementales. Une grande partie de la production porcine de la Caroline du Nord est près de la côte.

Plus de 10 milliards de livres de déchets animaux humides sont produits chaque année dans l’État, selon un rapport de juin 2016 de la Waterkeeper Alliance, qui a suivi l’impact des tempêtes passées.

« Cette tempête de plus en plus violente, potentiellement sans précédent, frappe de plein fouet l’épicentre de l’agriculture animale en Caroline du Nord », a déclaré Will Hendrick de la Waterkeeper Alliance, avocat et directeur d’une campagne pour l’eau dans l’État. « Comme les déchets sont gérés selon des pratiques archaïques, ils présentent une menace importante pour la qualité de l’eau. »

Psychomédia avec source : Bloomberg (Time).
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Fortes chaleurs : conseils de Santé publique France

Santé publique France rappelle les conseils de gestes simples à adopter pour lutter contre la chaleur.

Précautions à prendre

  • Buvez régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif ;
  • Rafraîchissez-vous et mouillez-vous le corps (au moins le visage et les avants bras) plusieurs fois par jour ;
  • Mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d’alcool ;
  • Evitez de sortir aux heures les plus chaudes et passez plusieurs heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché, musée…) ;
  • Evitez les efforts physiques ;
  • Maintenez votre logement frais (fermez fenêtres et volets la journée, ouvrez-les le soir et la nuit s’il fait plus frais) ;
  • Pensez à donner régulièrement de vos nouvelles à vos proches et, dès que nécessaire, osez demander de l’aide ;
  • Consultez régulièrement le site de Météo-France pour vous informer.

En voiture et lors de longs trajets

  • Pensez à emporter de l’eau et un brumisateur pendant les trajets en voiture ;
  • Arrêtez-vous régulièrement pour vous reposer et vous rafraîchir ;
  • Sur certaines aires d’autoroute des fontaines à eau ou des zones de brumisation sont mis à votre disposition ;
  • Si possible, décalez votre trajet aux heures les moins chaudes ;
  • Ne jamais laisser une personne seule dans une voiture, surtout un enfant car la température dans l’habitacle peut augmenter très vite.

Pour plus d’informations sur les fortes chaleurs et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé publique France.
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La dépression, un enjeu de santé publique sous-estimé ?

La dépression, un enjeu de santé publique sous-estimé ?

Le 3 avril 2017.

L’Organisation mondiale de la santé s’inquiète du manque de prise de conscience des autorités sanitaires face au dangereux problème de la dépression. Un trouble qui fait de plus en plus de victimes dans le monde.

Près de 20 % de cas de dépression en plus entre 2005 et 2015

« La dépression est la première cause de morbidité et d’incapacité dans le monde ». C’est ce constat qu’a établi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), observant avec inquiétude une augmentation flagrante du nombre de personnes atteintes depuis ces dernières années.

Les chiffres sont en effet sans appel puisqu’aujourd’hui, plus de 300 millions de personnes vivraient avec ce trouble, ce qui représente une augmentation de 18 % en 10 ans, de 2005 à 2015. Or tous les patients ne sont pas égaux face aux soins et de plus en plus de personnes atteintes de dépression ne sont pas, ou sont mal, diagnostiquées, et n’ont pas accès aux thérapies qui les soulageraient.

La dépression augmente le risque de diabète et de cardiopathies

« Ces nouveaux chiffres tirent la sonnette d’alarme pour que tous les pays repensent leur approche en matière de santé mentale et s’en occupent en lui accordant l’urgence nécessaire », a ainsi déclaré le directeur général de l’OMS, dans un communiqué, à quelques jours de la Journée mondiale de la santé, le 7 avril, qui doit être le point culminant de la campagne « Dépression : parlons-en ». Une campagne qui s’est fixée de nombreux objectifs parmi lesquels l’accroissement des investissements en faveur d’un meilleur accompagnement des malades.

L’OMS rappelle en effet que dans de nombreux pays, les aides destinées aux personnes présentant des troubles mentaux sont très peu développées et que moins de 50 % des populations concernées sont traitées convenablement. D’ailleurs, seulement 3 % des budgets publics pour la santé sont investis dans la santé mentale dans les pays à faible revenu, contre 5 % dans les pays développés.

Investir dans ces maladies mentales est également un enjeu de santé publique, tant les études sont nombreuses pour démontrer que la dépression est associée à de nombreux autres troubles ou maladies telles que du diabète ou des cardiopathies. Il est également reconnu que la dépression est un facteur de risque de suicide qui conduit à la mort, chaque année, de centaines de milliers de personnes.

Sybille Latour

Faites le test : Faites-vous une dépression ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Santé publique : les conséquences du Distilbène® (D.E.S.)

En présence de M. le Sénateur Jean-Pierre Sueur, Vice-Président de la commission des lois,  Anne Levadou, Présidente de l’association de patients Réseau D.E.S. France et le Pr Michel Tournaire, du comité scientifique de l’étude, ont présenté des résultats de la première étude française épidémiologique évaluant toutes les conséquences du Distilbène pour les trois générations concernées : les mères, les filles et fils exposés in utero et les petits-enfants. Menée depuis le mois d’avril 2013, cette étude a bénéficié d’une participation exceptionnelle avec plus de 10 000 questionnaires complétés et 500 000 réponses analysées.

Initiée par l’association Réseau D.E.S. France, cette étude a été financée par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) dans le cadre de l’appel à projets compétitif lancé auprès des associations de patients en 2012. Elle a été soutenue par la Mutualité Française.

D’après cette étude, le risque de cancer du sein est multiplié par deux pour les 80 000 « filles D.E.S.» exposées in utero en France. Autre enseignement majeur : il existe, pour la troisième génération (issue des « filles D.E.S.»), une augmentation du nombre d’enfants Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC) – qui peut être liée à un taux plus élevé de naissances prématurées -, ainsi qu’un risque de malformations plus important.

Cancer du sein : un risque deux fois plus important

Selon l’étude, le risque de cancer du sein est environ doublé pour les « filles D.E.S. », quelle que soit la tranche d’âge (moins de 40 ans, 40-49 ans, 50 ans et plus). En revanche, il n’y aurait pas d’aggravation de ce risque avec l’avancée en âge, contrairement à ce qu’une étude américaine avait pu conclure – cette étude avait en effet trouvé un risque doublé à partir de 40 ans, mais triplé pour la tranche d’âge 50 ans et plus.

Un tel doublement de risque est semblable à celui d’une femme dont une parente au premier degré (mère, sœur, ou fille) a eu un cancer du sein. Cette élévation de risque pose la question d’une adaptation éventuelle du dépistage. A titre d’exemple, les recommandations de l’Institut Gustave Roussy de Villejuif, pour prévenir un cancer du sein chez une apparentée au premier degré sont les suivantes : « ce point doit être signalé à votre gynécologue. En fonction de vos autres facteurs de risque personnels (selon l’âge de vos premières règles, de votre ménopause, de vos grossesses, etc.), une surveillance adaptée sera proposée. »

Ces résultats confortent la recommandation de suivi des « filles D.E.S. », d’une visite annuelle  chez le gynécologue, même en l’absence de tout symptôme, avec :

• un examen gynécologique à la recherche d’anomalies du vagin et de l’utérus,
• des frottis du vagin et du col ; une colposcopie en fonction des résultats du frottis,
• un examen clinique des seins. En fonction de l’ensemble des facteurs de risque de cancer du sein (exposition au D.E.S. mais aussi autres risques personnels et familiaux), une mammographie sera éventuellement proposée.

Des pertes de sang inexpliquées, ou l’apparition d’une anomalie dans un sein, doivent faire rapidement  consulter.

Des risques de handicap et de malformations pour les enfants des « filles D.E.S. »

Une conséquence du D.E.S., probablement la plus importante en raison de sa gravité, est mise en évidence : l’augmentation du nombre d’enfants Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC), liée à un taux plusélevé de naissances prématurées, en particulier très prématurées.

Par ailleurs, des malformations pour les enfants des « filles D.E.S. » ont été constatées :

Pour les filles et garçons :  Une augmentation des cas d’atrésies (obstruction) de l’œsophage : 14 cas signalés, aucun cas dans le groupe témoin.  Un doute pour les malformations cardio-vasculaires. Une élévation a été observée, mais elle se situe à la limite du niveau significatif. Cela confirme la nécessité de poursuivre des recherches.

Pour les garçons :  Une forte incidence des cas d’hypospadias. Une fréquence augmentée de cryptorchidie.

Pour les filles : Les anomalies génitales ne sont pas en excès (contrairement à ce qui était redouté).

Compte tenu de ces résultats, des grossesses étant attendues jusqu’en 2020 environ, les recommandations de leur suivi médical, émises en 2011 par l’AFSSAPS, restent d’actualité. Les « filles D.E.S. » bénéficient d’un congé maternité spécifique (loi votée le 24 décembre 2004).

+29 % de cancer du sein chez les « mères D.E.S »

On retrouve, dans les résultats de l’étude, la légère augmentation de la fréquence du cancer du sein (+29 %), connue depuis les études américaines de 1984 et 1993. Il n’y avait pas d’augmentation de risque pour les autres cancers. Par ailleurs, aucune complication non encore décelée n’a été révélée.

M. le Sénateur Jean-Pierre Sueur, Vice-Président de la commission des lois

« Je soutiens depuis l’origine – d’abord comme député, aujourd’hui comme sénateur – l’action très remarquable de l’association Réseau D.E.S. France. Au prix d’un inlassable dévouement et d’une grande  ténacité, ses membres ont réussi à démontrer les effets très nocifs du Distilbène sur les femmes à qui il a été prescrit, sur leurs filles et leurs petits enfants – et à obtenir – encore potentiellement ! – les réparations et les mesures de prévention indispensables. Cette action est appuyée par des scientifiques de haut  niveau. L’association D.E.S. France rend publiques aujourd’hui avec ces scientifiques des données précises et précieuses, dont les pouvoirs publics doivent tenir le plus grand compte.

Jean-Martin Cohen-Solal, Délégué général de la Mutualité Française

« Il était clé pour la Mutualité Française de soutenir cette étude pour évaluer toutes les conséquences du Distilbène et contribuer ainsi à mieux prévenir les risques de cancer, malformation ou handicap liés àcette substance. »

Anne Levadou, Présidente de l’association Réseau D.E.S. France

« L’histoire du D.E.S. n’est pas terminée. Réseau D.E.S. France va continuer de se mobiliser pour que l’information parvienne à tous les professionnels de la santé pour que les « filles D.E.S. » bénéficient d’unsuivi médical adapté. »

Pr Michel Tournaire, conseiller scientifique de Réseau D.E.S. France

Cette enquête est exemplaire car elle illustre deux rôles possibles d’une association de patients. Réseau D.E.S. France a réussi à réaliser une vaste étude scientifique, grâce à une mobilisation exceptionnelle des « familles D.E.S. », de la Mutualité Française et des médias. Elle va maintenant informer directement le public concerné et les médecins, afin qu’ils choisissent ensemble la meilleure prise en charge pour limiter les effets secondaires de cette exposition.

Ceci est un communiqué du Réseau D.E.S. France, une association de patients créée en 1994 qui a pour missions : l’information des personnes concernées pour organiser la prévention; le soutien des personnes concernées; la coopération avec différents organismes, pour améliorer l’information et la prise en charge médicale des personnes subissant les effets du D.E.S.; l’information et la sensibilisation de la société civile en matière de pharmacovigilance.

Rappelons que Distilbène et Stilboestrol Borne sont les noms commerciaux français de l’oestrogène de synthèse diéthylstilboestrol – en abrégé D.E.S. L’inefficacité du D.E.S. pour prévenir les fausses couches a été établie en 1953. En France, entre 1948 et 1977, 200 000 femmes enceintes ont reçu du D.E.S. On estime à 160 000 le nombre de naissances d’enfants concernés.

A propos de la Mutualité Française :  La Mutualité Française, acteur majeur de santé et de protection sociale, relaie l’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? » au titre de son action en matière de prévention santé.

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en  France, soit 450 mutuelles. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale.  Ce sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des  dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et  d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres  dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie, elles  mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de  soutien sur des questions de santé.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.


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