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Vapotage : un 3e cas de maladie pulmonaire grave au Québec

Un 3e cas de maladie pulmonaire grave liée au vapotage a été confirmé au Québec par le ministère de la Santé, le 14 novembre.

La personne, résidant en Outaouais, consommait des produits légaux à base de nicotine, a indiqué le CISSS de l’Outaouais.

Les deux autres cas ont été confirmés en septembre et en octobre.

Selon l’Agence de la santé publique du Canada, il y a aussi eu deux cas confirmés au Nouveau-Brunswick et trois en Colombie-Britannique.

Même si la réglementation de la cigarette électronique est de juridiction fédérale, la ministre n’écarte pas la possibilité de resserrer les règles au Québec, rapporte Radio-Canada.

« Le directeur national de la santé publique invite les vapoteurs à surveiller les symptômes comme la toux, l’essoufflement, les douleurs thoraciques, les nausées et les vomissements », rapporte le journal.

Aux États-Unis, les Centers for Disease Control and Prevention faisaient état, le 14 novembre, de 2 172 cas confirmés et probables et de 42 décès.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, CDC.
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Maladie pulmonaire grave liée au vapotage : la cause est identifiée

Les US Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains ont indiqué, dans un communiqué publié le 8 novembre, avoir identifié la substance responsable de lésions pulmonaires graves liées au vapotage.

Depuis juillet 2019, la maladie a atteint 2050 personnes et causé 39 décès.

Des tests de laboratoire des CDC sur des échantillons de liquide prélevés dans les poumons de 29 malades provenant de 10 États ont révélé la présence d’acétate de vitamine E dans tous ces échantillons.

Cette huile est utilisée comme additif, notamment dans les recharges au cannabis.

L’huile de vitamine E est inoffensive lorsqu’elle est ingérée mais nocive lorsqu’elle est chauffée et inhalée.

Les enquêtes avaient déjà identifié la substance comme cause potentielle. Les analyses des CDC viennent maintenant de démontrer sa présence dans tous les échantillons biologiques analysés et confirmer ainsi qu’elle est la principale responsable de la vague de maladies pulmonaires.

À ce stade, les CDC n’écartent toutefois pas la possibilité qu’il y ait plus d’une cause. De nombreuses substances font encore l’objet d’enquêtes.

Le THC (substance psychoactive du cannabis) a été identifié dans 82 % des échantillons analysés et la nicotine dans 62 %.

Les CDC recommandent de ne pas utiliser de produits de vapotage contenant du THC.

Ils recommandent également de :

  • ne pas acheter n’importe quel type de produits de vapotage, en particulier ceux qui contiennent du THC, sur la rue.

  • ne pas modifier ou ajouter de substances qui ne sont pas destinées à cet usage à des produits de vapotage.

Pour plus d’informations sur le vapotage et la santé et sur la vague de maladies pulmonaires liée au vapotage, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CDC.
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La consommation de viande transformée pourrait augmenter les risques de maladie pulmonaire

La consommation de viande transformée pourrait augmenter les risques de maladie pulmonaire

Le 8 août 2019

Des chercheurs ont démontré une relation entre la consommation de viande transformée et la survenue de maladies pulmonaires. Autre constat, les personnes qui fument et mangent mal accroissent leurs risques de plus de six fois.

Un lien entre la consommation de viande transformée et les maladies pulmonaires

Une consommation trop importante de viande transformée peut entraîner des cancers, cela a déjà été prouvé. Une nouvelle étude parue dans le journal médical The Lancet montre, cette fois, une association entre la consommation de viande transformée et la prévalence de maladies pulmonaires telles que la bronchite obstructive chronique et l’emphysème. Pire, cette consommation aggraverait le risque de développer ce type de pathologie chez les personnes qui fument et mangent mal.

Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs ont analysé les données de plus de 2 millions de femmes, entre 1991 et 2017. Les scientifiques ont alors constaté que celles qui consommaient plus de viande transformée (une fois ou plus par semaine) avaient 29% de maladies pulmonaires obstructives chroniques en plus que celles qui en consommaient jamais ou moins d’une fois par semaine.

Le tabac et le mode de vie en cause également

Puis ils ont aussi étudié l’impact de la consommation de viande transformée sur la survenue de ces maladies associée à des facteurs de risques comme le tabagisme et une alimentation malsaine. Au final, la comparaison des femmes comptabilisant les trois facteurs de risque à celles qui n’en comptaient aucun, est énorme. Celles qui fument, mangent mal en général et consomment régulièrement de la viande transformée ont 6,32 fois plus de risques de développer ce type de maladies en moyenne

En conclusion, les chercheurs délivrent des conseils. Il est préférable de diminuer sa consommation de viande transformée et dans le cadre d’une mode de vie plus sain, mieux manger globalement, en pensant aux légumes notamment et en faisant davantage de sport. Il est aussi recommandé d’arrêter de fumer. Dans les deux cas, il est possible de se faire aider, en consultant une diététicienne et en se faisant conseiller pour arrêter la cigarette.

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Marie-Eve Wilson-Jamin

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