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Vaccin Covid-19 Janssen : quand arrive-t-il en France ?

Vaccin Covid-19 Janssen : quand arrive-t-il en France ?

Dans un avis rendu le 12 mars, la Haute Autorité de Santé recommande l’utilisation du vaccin Janssen, division pharmaceutique du groupe américain Johnson & Johnson, pour les Français. La veille, soit le 11 mars, l’Agence européenne du médicament s’était prononcé en faveur du vaccin Covid-19 Janssen.

Quand arrive-t-il en France ?

Le vaccin Covid-19 Janssen se présente en flacon multidoses prêts à l’emploi. Chacun d’entre eux permet d’administrer 5 doses de 0,5 mL. Il se conserve jusqu’à 6 heures après ouverture dans un réfrigérateur classique, comprenant des températures de 2 à 8 °C. De plus, une seule dose est nécessaire pour être immunisé. Il présente donc un schéma vaccinal intéressant. Le 14 mars, Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, a annoncé sur BFM que les premières doses arriveront « normalement dans un mois ». Il a expliqué que « C’est un vaccin très confortable techniquement en termes de conservation et puisqu’il n’y a plus qu’une injection ».

Vaccin Janssen, quelle efficacité ?

Les résultats de l’essai clinique de phase III, nommé « Ensemble », offrent des résultats satisfaisants pour prévenir la Covid-19. Plus de 43 700 personnes, de tout âge, ont participé à cet essai. L’efficacité du vaccin Covid-19 Janssen s’élève en moyenne à 66 %. Elle augmente et est estimée à 93,1 % sur les formes ayant nécessité une hospitalisation, à partir d’au moins 14 jours après l’injection. En outre, passé ce même délai, l’efficacité du vaccin est de 76 % sur les formes graves et critiques de la maladie. Par ailleurs, la « réponse immunitaire persiste pendant au moins 12 semaines, y compris chez les personnes âgées de 65 ans et plus ». Le vaccin Covid-19 Janssen est plutôt bien toléré. Les effets indésirables sont essentiellement bénins, avec « des réactions locales au point d’injection, des migraines, des douleurs ou une fatigue ». En revanche, les données manquent pour estimer l’efficacité du vaccin « sur la mortalité, sur l’infection et la transmission virale ».

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Douleur : comment faire quand on est allergique aux antalgiques ?

Douleur : comment faire quand on est allergique aux antalgiques ?

Le 15 octobre 2018.

La Journée mondiale contre la douleur permet, ce lundi 15 octobre, de faire un point sur les différentes alternatives qui peuvent être offertes aux nombreuses personnes qui sont allergiques aux produits anesthésiants et aux antalgiques.

De plus de plus de personnes sont allergiques

Dans le monde, de plus en plus de personnes souffrent d’allergies. Qu’il s’agisse du rhume des foins, d’une allergie alimentaire ou aux poils d’animaux, les allergies nous menacent tous et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en a même fait la quatrième maladie chronique mondiale. Mais si certaines permettent à ceux qui en sont victimes de vivre sans trop de difficultés, d’autres sont beaucoup plus handicapantes. C’est le cas notamment des allergies aux produits anesthésiants et aux antidouleurs.

À l’occasion de la Journée mondiale contre la douleur, lundi 15 octobre, le quotidien 20 Minutes a mené l’enquête sur ce sujet et sur les moyens qui existent pour soulager ces personnes lorsqu’elles souffrent. Fort heureusement, pour soigner la douleur, de nombreuses alternatives existent aujourd’hui. Si l’acupuncture est très efficace chez certains, d’autres pourront se tourner vers l’électrostimulation, un dispositif qui permet d’annuler le mal en stimulant les voies de la douleur.

L’hypnose, une bonne alternative à l’anesthésie

Pour certains, l’allergie ne concernera pas la molécule de l’antalgique, mais plutôt un excipient. Du lactose est notamment souvent utilisé dans certaines substances, il suffit alors de prendre un antalgique sans lactose pour se soigner sans risque.

Les allergies au curare, substance présente dans les produits utilisés pour anesthésier, peuvent être très handicapantes si le sujet doit subir une intervention chirurgicale. Dans ce type de cas, l’anesthésie loco-régionale est préconisée. Elle est en effet très peu allergisante. L’hypnose a également déjà fait ses preuves. De nombreux anesthésistes y ont recours et si, parfois, l’hypnose st accompagné d’une légère anesthésie, certaines opérations peuvent être réalisées sans aucun produit chimique.

Gaëlle Latour

À lire aussi Les allergies : un boom?

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Dépression : quand le travail finit par faire du mal

Dépression : quand le travail finit par faire du mal

Le 18 juin 2018.

Trouver un travail, c’est bien. Trouver un travail qui nous épanouit, c’est encore mieux. Le nombre de personnes en dépression à cause de leur situation professionnelle ne cesse en effet d’augmenter.

Le travail est une source de stress

Selon un sondage Odoxa réalisé pour le laboratoire danois Lundbeck, un laboratoire spécialisé notamment dans la dépression et la schizophrénie, de très nombreux Français (28%) ont déjà connu un état dépressif. Ces dépressions ont des causes variées mais, selon 56% des personnes interrogées, le travail serait un facteur aggravant. La pression des supérieurs, un management toxique, un rythme soutenu peuvent en effet conduire à des états de mal-être profonds.

« Obtenir un travail et le garder est vécu comme une pression majeure, alors qu’il est aussi une modalité d’accomplissement de chacun », commente le professeur Raphaël Gaillard, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, dans les colonnes du Figaro. Le travail devrait être une source d’épanouissement personnel, il est aujourd’hui considéré par de très nombreux Français comme un lieu de stress qui finit par nuire au quotidien.

Nous avons besoin d’être valorisés

Certains managers seraient responsables de ces états dépressifs. Le management demande une grande part d’humanité. Si le salarié est en permanence rabaissé dans son travail, il finira par penser que c’est lui qui est mauvais. « En se faisant des reproches, les êtres humains se créent une ambiance à déprime parce qu’ils sont déçus d’eux-mêmes », ajoute le spécialiste. Tous ne parviennent pas à prendre du recul face aux critiques.

Ce qui est dramatique c’est que ces dépressions restent très taboues au sein des entreprises. Selon ce sondage, 69% des salariés n’hésiteraient pas à parler d’un cancer à la médecine du travail. Ils ne seraient en revanche que 58% à accepter de parler de leur état dépressif. Cela vient en grande partie du fait que la dépression est souvent vécue comme un état qu’on pourrait éviter si on était un peu plus fort. Pourtant, la dépression est une maladie que l’on doit soigner et accompagner.

Marine Rondot

Test : Faites-vous une dépression ?

 

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Quand les prothèses dentaires font mal au portefeuille !

Pixabay

Couronnes, bridges et autres prothèses dentaires sont toujours aussi mal remboursés ! Mais ce n’est pas le seul constat fait par la célèbre association de consommateurs “60 millions de consommateurs”.

Pour y avoir plus clair, elle a mené une vaste enquête auprès de milliers de praticiens répartis sur tout le territoire national. Objectif : mesurer l’importance de la facture et identifier ainsi les prix les plus fréquemment pratiqués.

Pour cela,  la célèbre association de défense des consommateurs dit avoir “passé à la moulinette les données tarifaires mises en ligne par l’Assurance maladie pour les principaux soins prothétiques”. Et c’est ainsi qu’elle en est arrivée à analyser les tarifs de plus de 5 000 dentistes !

Et le constat est tout de même assez surprenant : des écarts conséquents existent d’une ville à l’autre, et parfois même d’un praticien à l’autre.

Si nous n’entrerons pas dans les détails de cette enquête – découvrez-là dans son intégralité dans le dernier numéro de “60 millions de consommateurs” – notez que les prothèses dentaires affichent des tarifs généralement peu élevés sur la façade atlantique, et notamment dans le Grand Ouest.

A contrario ils sont plus élevés en région parisienne, à Strasbourg, Lyon, ou bien encore dans certaines grandes villes du pourtour méditerranéen comme Aix-en-Provence.

Histoire d’être plus concret voici un exemple précis : pour la pose d’une couronne céramo-métallique, mieux vaut résider  à Nîmes, ville dans laquelle elle sera facturée 519 €. Sur Paris, ce n’est pas la même histoire puisque le tarif atteint 704 €.

Mais ne croyez pas que ces disparités tarifaires ne soient que régionales. Dans une même ville, les tarifs peuvent aller de 450 à 701 euros pour exactement la même prestation.

Dans tous les cas, et un fois que l’Assurance Maladie et les mutuelles sont passées par là, il n’est malheureusement pas rare que plusieurs centaines d’euros à la charge du patient….

Alors en attendant que la promesse de campagne d’Emmanuel Macron ne devienne une réalité (un « reste à charge zéro » notamment pour les soins dentaires), il est plus que jamais indispensable de faire marcher la concurrence !

Renseignez-vous sur les tarifs pratiqués par les dentistes mais aussi sur les remboursements dont vous pouvez bénéficier de la part de votre mutuelle et/ou complémentaire santé. Et si nécessaire, n’hésitez pas à en changer !

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Quand la Sécurité sociale lutte contre l'absentéisme

Quand la Sécurité sociale lutte contre l'absentéisme

Le 26 janvier.

La Sécurité sociale veut faire baisser le taux d’absentéisme qui lui coûte si cher. Elle souhaite divulguer les motifs des maladies aux employeurs afin de mieux lutter contre ce phénomène dans les grandes entreprises.

En finir avec l’absentéisme dans les grandes entreprises

La Sécurité sociale lance la guerre à l’absentéisme au travail et inaugure une nouvelle méthode. En lien avec de grandes entreprises touchées par un fort taux d’absences, elle va divulguer le motif de l’arrêt de travail afin d’aider l’employeur à revoir ses méthodes pour mieux accompagner ses salariés. Elle convertit également en coûts directs et en coûts indirects ces absences pour sensibiliser l’employeur.

« En cas de contrôle de l’assuré, le motif de l’arrêt est codifié, nous disposons donc de l’information » explique Laurent Bailly, chef des services aux assurés à la Cnam, dans les colonnes de l’Express. « En l’absence de contrôle, nous parvenons à reconstituer la pathologie à partir des consultations et des remboursements de médicaments. Par exemple, si le salarié a vu un psychiatre et pris des antidépresseurs, on peut en conclure qu’il a été arrêté pour dépression. Ce sont des algorithmes qui font le travail. »

Et le secret médical dans tout ça ?

Problème, le secret médical n’est donc plus vraiment caché puisque l’employeur, même s’il ignore son nom, connaît le motif d’absence d’un de ses salariés. L’Assurance-maladie assure que dans les entreprises de plus de deux cents salariés, il sera impossible de savoir qui est touché par telle ou telle pathologie.

Toutes les maladies ne sont pas concernées par cette expérience : « Uniquement les arrêts pour troubles musculo-squelettiques (TMS), les lombalgies et ceux liés aux risques psychosociaux (RPS) ». Pour le moment seules cinq entreprises situées à Amiens, Bourg-en-Bresse, Marseille, Grenoble, dans le Pas-de-Calais et touchées par des taux d’absentéisme d’environ 20% participent à l’expérience qui sera sans doute étendue dans les mois qui viennent. 

Maylis Choné

Lire aussi : Des conditions de travail flexibles favoriseraient une meilleure santé 

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Quand certaines idées reçues ont des effets néfastes sur la santé

Quand certaines idées reçues ont des effets néfastes sur la santé

Le 10 octobre 2017.

Dans leur ouvrage Femmes et santé, encore une affaire d’hommes ? (Belin), la neurobiologiste Catherine Vidal et l’historienne Muriel Salle expliquent comment certains clichés sur les femmes et sur les hommes peuvent nuire à leur santé.

Pourquoi les femmes font moins de sport que les hommes ?  

Et si certaines idées reçues sur les hommes et les femmes mettaient en danger notre santé ? C’est ce que dénoncent Catherine Vidal et Muriel Salle dans un livre intitulé Femmes et santé, encore une affaire d’hommes ? Dans cet ouvrage, elles dénoncent, par exemple, le fait qu’on n’encourage pas assez les petites filles à faire du sport, alors qu’elles en ont autant besoin que les garçons pour ne pas souffrir d’obésité ou de diabète.

Mais ce petit exemple ne serait clairement pas le seul. « Une femme qui se plaint d’oppression dans la poitrine va recevoir des anxiolytiques alors que l’homme sera dirigé vers un cardiologue », avance Catherine Vidal, dans 20 minutes. « Or, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des femmes ». Ces idées reçues seraient très répandues même dans le monde médical.

Les hommes aussi sont victimes de clichés

De nombreuses maladies ne seraient ainsi pas diagnostiquées assez tôt chez les filles. C’est le cas de l’autisme, car on pense plus naturellement que les petites filles sont plus discrètes et plus timides que les garçons. Mais existe-t-il également des discriminations à l’égard des garçons et des hommes ? Selon Catherine Vidal, les hommes sont aussi victimes de certaines idées reçues. La dépression serait en effet moins bien diagnostiquée chez les hommes.

Ce serait également le cas de l’ostéoporose alors que, chez les hommes, « un tiers des fractures de la hanche sont dues à cette maladie des os fragiles », ajoute la neurobiologiste. Ce sujet est pris au sérieux par le groupe « Genre et recherche en Santé » du Comité d’éthique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui lancera en novembre une campagne de sensibilisation sur les idées reçues néfastes pour la santé. 

Marine Rondot

À lire aussi : Minceur : halte aux idées reçues !

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Cancer : quand le milieu social peut jouer

Le milieu social joue sur le développement de certains cancers

Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont découvert que le milieu social aurait des répercussions sur la probabilité d’avoir certains cancers. Cette étude effectuée entre 2006 et 2009 portait sur les données médicales de plus de 180 000 personnes.

Quels cancers se développent le plus en fonction de son milieu social ?

Selon l’inserm, les personnes qui évoluent dans une grande précarité auraient plus de risque de développer certains cancers plus que d’autres. Cette hypothèse serait surtout liée à la consommation de tabac, aux expositions professionnelles ou aux polluants atmosphériques, faisant la différence avec les milieux sociaux favorisés.

Ainsi, les résultats de l’étude montrent :

  • Chez les hommes en milieu défavorisé : cancers du larynx (30 %), des lèvres-bouche-pharynx (26,6 %), du poumon (19,9 %) et de l’œsophage (16,7 %)
  • Chez les femmes en milieu défavorisé : cancers des lèvres-bouche-pharynx (22,7 %), du col de l’utérus (21 %) et de l’estomac (16,4 %)
  • Chez les personnes en milieu plus aisé : mélanome, cancers de la prostate, des testicules, des ovaires et cancer du sein.

Selon les conclusions de l’étude, environ 15 000 cancers pourraient être évités chaque année en améliorant les conditions de vie des plus défavorisés ainsi qu’en améliorant la promotion de la santé.

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Quand Emmanuel Macron parle de santé

Emmanuel Macron a énoncé ses propositions en matière de santé lors d’un meeting à Nevers. L’une de ses propositions principales s’articule autour de la prise en charge intégrale de l’optique des soins dentaires et de l’audioprothèse.

Un accès aux soins à tous les Français

Les Français doivent avoir accès aux soins d’optique, dentaires et d’audioprothèse « sans se ruiner ». Le candidat de la gauche s’est ainsi fixé un objectif de 100 % de prise en charge pour ces prestations d’ici 2022.

Pour parvenir à cette proposition, Macron souhaite que les régimes obligatoires et les complémentaires santé se responsabilisent et travaillent main dans la main pour construire une couverture à 100 %, tout en faisant baisser les tarifs.

Le candidat s’interroge sur les tarifs de prothèses auditives 3 fois moins chers en Allemagne. Pour lui, ces tarifs exorbitants existent uniquement en raison de trop de liberté de certains et trop peu de concurrence. Il souhaite ainsi faire baisser les tarifs « en mettant une pression sur certains producteurs de prothèses dentaires ou auditives, faire baisser les prix, retrouver un prix plus juste en protégeant mieux ».

Quand la sinusite vous prend la tête, l'ostéopathie peut vous aider

Le nez congestionné, des douleurs en haut du visage, des éternuements, vous voilà sans aucun doute victime d’une sinusite. Aiguë elle disparaît en quelques jours, chronique elle ne vous lâche pas durant tout l’hiver. Une visite chez l’ostéopathe et quelques astuces peuvent vous soulager.

L’inflammation de la muqueuse des sinus se manifeste par des douleurs frontales, maxillaires (pommettes) ou autour des yeux, des maux de tête, le nez qui coule, des sécrétions nasales qui s’écoulent dans la bouche, une diminution de l’odorat et la sensation que la tête pèse une tonne. La sinusite, dite chronique si elle dure plus de trois mois et récidive plusieurs fois dans l’année, peut avoir plusieurs causes :

  • anatomique : une déviation de la cloison nasale ou une malformation des sinus, suite à un traumatisme au visage ;
  • la présence de polypes qui se développent sur la muqueuse nasale et congestionnent les sinus ;
  • des allergies (acariens, pollens..) ;
  • les causes environnementales (tabagisme, pollution, substances chimiques irritantes) ;
  • les complications d’une infection virale ou bactérienne des sinus ;
  • mais aussi des causes qu’on connaît moins :
  • le reflux gastro-oesophagien non traité (chez l’enfant principalement)
  • une infection dentaire mal traitée qui perdure : molaires et prémolaires sont directement au contact des sinus et les bactéries s’y faufilent ;
  • le stress chronique qui crée un déficit immunitaire et aggrave la sécheresse des muqueuses.

L’ostéopathie  pour décongestionner et drainer

En complément des traitements médicamenteux, le recours à un ostéopathe peut bien souvent soulager ces sinusites chroniques. Laurine Makharine, ostéopathe à Levallois-Perret nous explique comment : « Avec des techniques manuelles non invasives, on évalue les zones de tensions craniennes, faciales et de toute la sphère ORL, on vérifie la mobilité générale du corps, du rachis, de la colonne, et on contrôle qu’il n’y a pas d’obstacle dans les voies de retours veineux et lymphatiques ». La praticienne va normaliser les tensions craniennes qui limitent le drainage de la tête et du cou, alléger les tensions crâniennes et équilibrer le système neuro-végétatif qui est souvent déréglé. En quelques séances elle redonne la mobilité au corps, assure une meilleure ventilation des voies respiratoires et relance le bon écoulement des sécrétions et des liquides pour ré-humidifier les muqueuses des sinus. « Deux ou trois séances, espacées de deux semaines, suffisent bien souvent pour éviter ces sinusites à répétition, mais le traitement sera adapté à chaque patient » annonce-t-elle.

Les remèdes naturels pour éviter la sinusite

Au-delà de ces consultations, notez quelques conseils précieux pour prévenir la récidive ou l’aggravation des sinusites :

  • se laver le nez quotidiennement avec de l’eau salée pour humidifier les muqueuses desséchées ;
  • boire du thé avec du jus de citron et du miel ;
  • recourir aux huiles essentielles d’eucalyptus et de menthe poivrée : à inhaler (faites bouillir dans une casserole d’eau et inspirez les vapeurs), à appliquer sur les zones douloureuses (2 ou 3 gouttes suffisent), ou en frictions sur le thorax (mélangées à une huile végétale comme l’huile d’argan ou l’huile d’avocat) ;
  • boire beaucoup d’eau (2 litres minimum par jour) ;
  • éviter les polluants, diminuer le tabac si vous êtes fumeur.
  • éviter les aliments acidifiants comme les laitages, et aussi le sucre et les matières grasses.

Et ne pas hésiter à faire contrôler ses dents régulièrement, les infections dentaires sont bien souvent à l’origine des sinusites aiguës qui si elles sont mal traitées se compliquent en sinusite chroniques.

Sylvie Mahenc

Laurine Makharine, ostéopathe, fait partie des praticiens sélectionnés et validés du site Médoucine.com, la médecine douce en toute confiance. 

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Pourquoi vous baillez quand votre voisin baille

Pourquoi vous baillez quand votre voisin baille

Le 23 décembre 2016.

Voilà une question que nous nous posons à chaque fois que cela nous arrive : pourquoi baillons-nous quand nous voyons quelqu’un bailler ? Et si tout cela était uniquement une question d’empathie ?

Un mimétisme empathique ?

De nombreux chercheurs se sont attachés à comprendre pourquoi bailler était contagieux. Il y a quelques mois, une équipe de chercheurs de l’université de Pise, en Italie, s’est à nouveau penchée sur la question. Pour cela, ils ont suivi 4 000 personnes et ont analysé les moments où ces individus baillaient dans les lieux publics. Les participants à l’étude ne savaient pas qu’ils étaient observés quand ils baillaient.

Pendant cinq ans, les chercheurs ont noté toutes les fois où le fait de bailler était contagieux pour les personnes autour. Et ils ont constaté que ce mimétisme était plus fréquent quand les personnes se connaissaient ou étaient proches. Autre constat intriguant : les femmes étaient plus susceptibles de bailler à côté d’un bailleur que les hommes. Ils en ont donc conclu que ce mimétisme inconscient était dû à l’empathie que ressentaient personnes qui voyaient un individu bailler.

Pourquoi les bébés ne sont-ils pas concernés ?

Cette théorie de l’empathie a déjà été mise en lumière à de nombreuses reprises par des études. Elle est aussi partagée par le médecin généraliste Oliver Walusinski, spécialiste du bâillement et auteur d’un ouvrage sur le sujet (The Mystery of Yawning in Physiology and Disease, Olivier Walusinski, Editions Karger,  2010). « Appelée théorie de l’esprit par les anglais, seule la capacité de se mettre à la place de l’autre peut provoquer l’envie de bâiller », a-t-il expliqué dans un entretien sur France Info.

Un bébé ne baillera jamais après avoir vu sa maman bailler explique le spécialiste, puisque c’est entre 3 et 5 ans que la théorie de l’esprit « cette capacité à comprendre ce que l’autre peut ressentir » se met en place. Vous ne baillez jamais en voyant quelqu’un bailler ? Cela pose question sur votre capacité à être à l’écoute des autres…

À lire aussi : Bâillements répétitifs après le repas : Quelle en est la cause ?

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