Archives par mot-clé : Québec

125 médecins réclament un verdissement intensif dans les villes du Québec

125 médecins québécois unissent leur voix pour demander « au gouvernement québécois d’investir de façon urgente et substantielle dans le verdissement urbain pour protéger la santé et le bien-être de la population », indique un communiqué de l’association Ça marche, Doc.

« Les villes canadiennes ou américaines qui gèrent et paient directement leurs services de santé investissent beaucoup en verdissement depuis plus de 15 ans car c’est très rentable », souligne-t-il.

« De multiples études démontrent que le verdissement urbain apaise les êtres humains, les incite à l’exercice, diminue les îlots de chaleur et capte les polluants atmosphériques de façon très efficace. Et pourtant nous continuons souvent à sacrifier nos arbres urbains et à bétonner, et bien peu de villes interviennent vigoureusement, souvent faute de moyens. »

« Selon des centaines d’études, un verdissement urbain optimal qui viserait 40 % de canopée plutôt que les 10 à 20 % actuels des quartiers centraux de nos villes, pourrait diminuer d’environ 39 % la prévalence du stress, 7 % la prévalence de la dépression, 11 à 19 % la prévalence de l’autisme, 14 % le risque de diabète, 13 % le risque d’hypertension artérielle, 40 % le risque d’embonpoint ou d’obésité, 6 % la prévalence de l’asthme, 9 % la mortalité cardiovasculaire, 10 % la mortalité respiratoire, 13 % la mortalité par cancer et de 10 à 20 % la mortalité générale prématurée. (Verdir les terrains vacants diminue la dépression chez les résidents des environs)

À cela s’ajoutent une diminution des symptômes du trouble de déficit d’attention et hyperactivité, un ralentissement du déclin cognitif, une diminution de l’isolement social et de la criminalité, une augmentation des performances scolaires et de la productivité au travail, la lutte à la défavorisation sociale, aux îlots de chaleurs urbains et aux changements climatiques. »

« Les coûts annuels de ces maladies au Québec ont été estimés à plus de 26 milliards $ . La prévention – même très partielle – de ces maladies par un verdissement efficace présente un potentiel énorme d’économies en coûts de santé, chaque année. Un simple 4 % de réduction épargnerait 1 milliard $ en coûts de santé annuels… »

Par exemple, en ce qui concerne les îlots de chaleurs, « il y a de grandes différences entre une zone boisée et la zone à côté qui est un parking, de 10 à 12 degrés », a expliqué à La Presse canadienne le docteur Pierre Gosselin, qui pilote cette initiative avec les cardiologues François Reeves et Paul Poirier, et la vétérinaire Johanne Elsener. « Quand on vit dans un îlot de chaleur, la probabilité de mourir lors d’une canicule est augmentée de 20 à 30 % dans une ville comme Montréal. » (Canicules : s’attaquer aux îlots de chaleur en végétalisant)

Les signataires estiment que « l’équivalent de 1 % des investissements annuels en infrastructures publiques, soit environ 170 millions de dollars par an, devrait être réservé pour verdir davantage nos villes, nos rues, nos écoles, nos hôpitaux et nos centres de la petite enfance. (…) Au bout de 6 ans seulement, nous aurons investi un milliard de dollars en prévention dans toutes les villes du Québec, avec des bénéfices pour quelques générations à venir… »

Pour consulter la liste des signataires et leurs institutions de rattachement : Ça marche, Doc (Cision)

Pour plus d’informations sur les effets de la nature et des espaces verts sur la santé mentale et physique, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ça marche, Doc, La Presse canadienne (Le Devoir), Ça marche, Doc.
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Vapotage : un 3e cas de maladie pulmonaire grave au Québec

Un 3e cas de maladie pulmonaire grave liée au vapotage a été confirmé au Québec par le ministère de la Santé, le 14 novembre.

La personne, résidant en Outaouais, consommait des produits légaux à base de nicotine, a indiqué le CISSS de l’Outaouais.

Les deux autres cas ont été confirmés en septembre et en octobre.

Selon l’Agence de la santé publique du Canada, il y a aussi eu deux cas confirmés au Nouveau-Brunswick et trois en Colombie-Britannique.

Même si la réglementation de la cigarette électronique est de juridiction fédérale, la ministre n’écarte pas la possibilité de resserrer les règles au Québec, rapporte Radio-Canada.

« Le directeur national de la santé publique invite les vapoteurs à surveiller les symptômes comme la toux, l’essoufflement, les douleurs thoraciques, les nausées et les vomissements », rapporte le journal.

Aux États-Unis, les Centers for Disease Control and Prevention faisaient état, le 14 novembre, de 2 172 cas confirmés et probables et de 42 décès.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, CDC.
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Autisme : un don de 10 M$ pour le projet « Québec 1000 familles »

Un don de près de 10 M$ remis par la Fondation Marcelle et Jean Coutu permettra aux membres du Réseau pour transformer les soins en autisme (RTSA) de lancer le projet multidisciplinaire « Québec 1000 familles » (« Q1K »).

Ce projet, qui rassemblera des cliniciens et des chercheurs, « a pour mission d’accélérer les découvertes et d’intégrer les connaissances dans les soins apportés aux personnes autistes », indique le communiqué de l’Université de Montréal.

Cette initiative « permettra de recruter une cohorte de 1000 familles afin de faire progresser la recherche sur les plans génétique, cellulaire, cérébral et comportemental. »

« Le projet Q1K s’intéressera tout particulièrement à la qualité de vie des personnes autistes et de leur famille, un aspect sur lequel il existe présentement peu de données. »

Le projet réunit des chercheurs du CHU Sainte-Justine, de l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, du Neuro, du Centre universitaire de santé McGill, de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

« Un grand mérite de Mme Coutu est d’avoir finalement convaincu tout le monde de s’asseoir autour de la même table », a souligné en conférence de presse le Dr Laurent Mottron, psychiatre à l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies.

« Ça a été compliqué. Vous avez des domaines qui ne se parlent pas beaucoup. C’est la compétition entre les hôpitaux et entre les universités. Ça a été très difficile de passer par-dessus, mais on a réussi », a-t-il expliqué.

Selon le Dr Mottron et le Dr Carl Ernst de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, « le spectre de l’autisme est composé de plusieurs désordres différents, et ce projet devrait permettre d’y voir un peu plus clair en créant des sous-groupes et des cohortes ».

Actuellement toutes les personnes autistes sont traitées de la même façon, en fonction de critères cliniques.

« On va faire la génétique de chaque individu, et on va voir que cette personne a une mutation X et cette personne a une mutation Y, et on va grouper les X avec les X et les Y avec les Y […] et ensuite ça va vraiment nous montrer quelles sont les variations entre chaque désordre, entre ces cohortes », explique le Dr Ernst. « On espère que pour certaines cohortes […] on aura la capacité de développer des traitements et des thérapies qui sont vraiment ciblés à la mutation en particulier. »

Le projet va permettre de déterminer « si l’autisme est une condition unique pour laquelle un certain nombre de choses seraient vraies pour l’ensemble des personnes qui ont les caractéristiques, versus si l’autisme est une condition qui est peut-être trop large et qu’il va falloir fragmenter dans des sous-conditions qui, chacune, auront leur méthode d’approche, leur mécanisme étiologique, leur type de prise en charge », a-t-il expliqué.

Un objectif sera de déterminer ce qui, dans le cerveau d’un autiste n’ayant pas de déficience intellectuelle, le distingue des autres. « On n’a des marqueurs que pour ceux qui ont d’autres problèmes associés », explique le Dr Mottron. « On n’a pas vraiment de marqueurs pour des autistes très caractéristiques, très fortement différents des autres humains, mais qui n’ont pas de déficience intellectuelle. Ceux-là, au bout du compte, on n’a pas avancé tellement, et c’est le groupe qui est le plus nombreux, et c’est peut-être celui qui a les plus grosses difficultés en début de vie ».

Pour plus d’informations sur l’autisme et sur l’autisme au Québec, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UdM, La Presse canadienne (Radio-Canada).
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Résidus de pesticides sur les fraises : celles du Québec aussi

Qu’en est-il des fraises québécoises ? Pendant longtemps, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a refusé de rendre public son rapport sur la présence de pesticides dans les fruits et les légumes, rapporte Radio-Canada.

Ce que le vérificateur général du Québec a déploré en 2016. Le MAPAQ vient finalement de donner accès à une base de données partielle rapportant les résultats de tests effectués sur 211 échantillons de fraises entre 2007 et 2016.

Radio-Canada résume :

« Ces informations révèlent que 81 % des échantillons de fraises analysés contenaient les résidus d’au moins un pesticide ; du lot, 17 % contenaient plus de cinq pesticides différents.

Sur l’ensemble des résidus de pesticides retrouvés sur les fraises, 14 sont des cancérigènes possibles ou probables, dont le captane et le tétraconazole (deux fongicides) et le bifenthrine (un insecticide). Sur les 211 échantillons analysés, dans un seul cas, soit 0,47 %, la limite maximale de résidus de pesticides fixée par Santé Canada a été dépassée. »

« Même si on respecte les niveaux de risque, certains produits ont des effets toxiques potentiels », explique Onil Samuel, conseiller scientifique à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), interrogé par Radio-Canada. « Une dizaine [d’entre eux] sont des cancérigènes possibles ou probables et qui ont, par exemple, des effets endocriniens. »

Les études sur lesquelles Santé Canada se base pour fixer les limites maximales de résidus de pesticides sont en vaste majorité issues de l’industrie, souligne de son côté Maryse Bouchard de l’Université de Montréal. C’est un manque d’indépendance qui n’est pas souhaitable.

L’autre source d’inquiétude, selon la chercheuse, c’est l’effet cocktail. Les limites maximales de résidus fixées par Santé Canada sont déterminées pour chaque pesticide pris isolément.

Il faut impérativement laver les fraises à l’eau courante pour éliminer le plus de traces de pesticides, est-il rappelé.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada.
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Accidents : en région, le risque de mortalité est beaucoup plus élevé (Québec)

Au Québec, les victimes de traumatismes physiques ont trois fois plus de risque de décéder si elles sont soignées dans les urgences d’agglomérations de moins de 15 000 habitants, selon une étude de l’Université Laval publiée dans le

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Richard Fleet et ses collaborateurs ont analysé des données provenant de 26 urgences d’hôpitaux situés dans des agglomérations de moins de 15 000 habitants et de 33 centres de traumatologie situés en milieu urbain.

Ils ont ainsi étudié près de 80 000 cas d’accidents. Ces accidents résultaient de chutes (66 %), d’accidents de la route (19 %) ou d’autres causes (15 %).

Environ 9 % des patients ont été soignés dans des hôpitaux desservant des agglomérations de moins de 15 000 personnes alors que les autres ont été traités dans des centres spécialisés en traumatologie.

En tenant compte des variables telles que l’âge et la gravité des blessures, le risque de mortalité est 3,4 fois plus élevé pour les personnes traitées dans les urgences situées hors des centres urbains. Les personnes décédées avant l’arrivée des premiers répondants étaient exclues des analyses.

Trois facteurs pourraient expliquer ces statistiques, explique le professeur Fleet :

  • le manque de spécialistes ;
  • le manque d’équipement ;
  • les délais entre le lieu de l’accident et l’urgence.

Ainsi, dans les régions :

  • 35 % des hôpitaux n’ont pas d’anesthésiste ;
  • 27 % n’ont pas de chirurgien général ;
  • 88 % n’ont pas de chirurgien orthopédiste ;
  • 62 % n’ont pas de spécialiste en médecine interne ;
  • aucun n’a de neurologue.

Alors que tous les centres de traumatologie peuvent quant à eux compter sur les services de ces spécialistes.

En région :

  • 23 % des hôpitaux n’ont pas d’unité de soins intensifs ;
  • 69 % n’ont pas d’appareil d’échographie ;
  • 27 % n’ont pas d’appareil d’échographie pouvant être déplacé au chevet du malade ;
  • 31 % n’ont pas d’appareil de tomodensitométrie (CT scan) ;
  • aucun n’a d’appareil d’imagerie par résonance magnétique.

Alors que tous les centres de traumatologie ont ces services et ces appareils d’imagerie médicale.

Les données dont disposent les chercheurs ne permettent pas de préciser quelle part de la mortalité plus élevée est attribuable aux plus longs délais.

Au Québec, environ 60 % des urgences d’hôpitaux situés en région sont à plus de 150 km d’un centre spécialisé en traumatologie. Quelque 20 % de Québécois qui vivent en région.

Psychomédia avec sources : Université Laval (Le Fil), BMJ Open.
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Les 20 prénoms les plus populaires en 2018 au Québec

La mise à jour annuelle de la banque de prénoms établie à partir des données recueillies dans le cadre de l’administration du « Soutien aux enfants » vient d’être publiée par l’organisme gouvernemental Retraite Québec.

Voici les 10 prénoms les plus populaires pour les filles et les garçons en 2018 ainsi que leurs fréquences.

  1. Emma, 612
  2. Alice, 525
  3. Olivia, 490
  4. Léa, 473
  5. Charlie, 450
  6. Florence, 439
  7. Charlotte, 437
  8. Livia, 378
  9. Zoé, 346
  10. Béatrice, 331
  1. William, 739
  2. Logan, 636
  3. Liam, 629
  4. Thomas, 601
  5. Noah, 568
  6. Jacob, 540
  7. Léo, 536
  8. Félix, 496
  9. Édouard, 488
  10. Nathan, 483

Sur le site de Retraite Québec, les 500 noms les plus populaires peuvent être consultés. Il est aussi possible d’effectuer des recherches pour des noms en particulier et pour les années précédentes : Banque de prénom.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Très peu d’élèves des écoles secondaires publiques régulières accèdent à l’université au Québec

À peine 15 % des élèves des écoles publiques régulières vont à l’université, selon une étude de l’Université de Montréal publiée dans la revue Social Inclusion. Un élève sur deux du public régulier arrête ses études après le secondaire.

« En moyenne, 70 % des élèves québécois qui terminent leurs études secondaires accèdent aux études collégiales et, parmi eux, la moitié (35 %) se rend à l’université », indique le communiqué.

« Toutefois, le taux d’accès aux études supérieures varie grandement selon le type d’école secondaire fréquentée, ainsi que le niveau de scolarité et le revenu des parents. »

Pierre Canisius Kamanzy, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal, a analysé les données d’une étude menée avec une cohorte de 2677 élèves québécois nés en 1984 et ayant pris part à étude de Statistique Canada amorcée en 2000. L’étude a suivi le parcours de près de 30 000 enfants sur une période de 10 ans.

À l’âge de 22 ans, un élève sur deux (49 %) inscrit dans le programme public ordinaire au secondaire a atteint le cégep, en comparaison de 91 % chez ceux inscrits dans un programme public particulier (mathématiques, sciences, langues, sports par exemple) et de 94 % chez les jeunes qui ont été dans une école secondaire privée.

L’écart est encore plus marqué en ce qui concerne les études universitaires : 15 % des jeunes du programme ordinaire y accèdent, contre 51 % chez les élèves des programmes particuliers et 60 % chez ceux du privé.

« Pour constater la surreprésentation des élèves du privé à l’université, notons qu’ils sont 60 % à y poursuivre leurs études, tandis que seulement 16 % de la cohorte fréquentait le privé, illustre-t-il. Par comparaison, 51 % étaient dans le programme ordinaire au secondaire et seulement 15 % se sont rendus à l’université… »

« Le parcours scolaire et les revenus des parents ont aussi un effet direct sur le prolongement des études des enfants. »

« Ainsi, la moitié (54 %) des élèves du secondaire dont les parents ont au moins un diplôme d’études secondaires (DES) poursuivent des études collégiales. Cette proportion grimpe à 89 % lorsqu’un des parents possède un diplôme universitaire.

L’écart se creuse davantage lorsqu’on s’arrête aux études universitaires : seulement 20 % des jeunes les entreprennent quand leurs parents ont un DES, comparativement à 32 % chez les élèves dont les parents sont titulaires d’un diplôme d’études collégiales et à 60 % chez ceux dont au moins l’un des parents a un diplôme universitaire.

“Pour cette variable, on constate que le taux de jeunes qui se rendent à l’université est trois fois supérieur parmi ceux dont les parents ont fait des études universitaires, par comparaison avec ceux dont les parents ont un DES, observe Pierre Canisius Kamanzi. Cet important écart est toutefois moindre lorsqu’on se penche sur les revenus des parents.”

En effet, les élèves dont les parents ont un revenu annuel modeste (situé dans le premier quartile) sont 59 % à fréquenter le cégep et 23 % à aller à l’université. Par contre, parmi ceux dont les parents ont un revenu situé dans la catégorie supérieure (quatrième quartile), 78 % accèdent aux études collégiales et 46 % vont à l’université. »

« Selon le professeur Kamanzi, l’enseignement secondaire québécois a progressivement évolué vers un système plus élitiste à partir du milieu des années 90. »

« “Devant la compétition des écoles privées qui, pour la grande majorité, sélectionnent les élèves ayant les meilleures notes, le réseau secondaire public a voulu lui aussi retenir les plus talentueux en créant des programmes particuliers comme en sciences, en mathématiques, en arts, en sports ou en musique”, mentionne-t-il.

Selon lui, la création de ces programmes a eu l’effet pervers de “ghettoïser” davantage les jeunes des classes ordinaires, composées d’une majorité d’élèves faibles ou en difficulté.

“Nos données montrent que l’école secondaire fréquentée a une influence directe sur la suite du parcours scolaire des élèves, affirme-t-il. Or, le marché québécois de l’école secondaire perpétue les inégalités sociales au lieu de contribuer à les aplanir en offrant un enseignement de qualité identique à tous, quelle que soit leur origine sociale.”

“La vision égalitariste de l’éducation véhiculée par les politiques publiques au Québec – et promue depuis le dépôt du rapport Parent dans les années 60 – a été en partie compromise au cours des dernières décennies par l’expansion d’un marché de l’école secondaire caractérisé par une certaine forme de ségrégation sociale”, conclut M. Kamanzi. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université de Montréal, Social Inclusion.
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Thème de la Journée internationale des droits des femmes 2019 au Québec

qu’il souhaite dorénavant appeler « Journée internationale des droits des femmes » (comme c’est déjà le cas dans certains pays tels que la France) afin de lui donner une perspective militante et féministe.

Le collectif est composé de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), du comité condition féminine de la CSN, de la FTQ et de l’Intersyndicale des femmes.

Pour la journée 2019, il propose comme thème : « Le respect, ça se manifeste ! »

Nous nous unissons pour exiger RESPECT, peut-on lire au verso de l’affiche conçue par le Collectif :

  • « Parce que nous sommes plus nombreuses à subir la violence, à vivre dans la pauvreté, à travailler au salaire minimum, à être monoparentale, à gagner un salaire moindre malgré des compétences équivalentes ;

  • Parce que nous sommes plus nombreuses à assumer les tâches ménagères, à prendre soin d’un enfant ou d’un parent malade ;

  • Parce que nous sommes moins nombreuses dans les lieux de pouvoirs, qu’ils soient politiques, économiques ou culturels, et moins nombreuses dans les livres d’histoire ;

  • Parce que la plupart des vérités énoncées ci-haut touchent de façons encore plus criantes certaines d’entre nous qui sommes autochtones, racisées, handicapées, transgenres, en situation de pauvreté, etc. »

Le Collectif invite à utiliser le mot-clic #respect dans le cadre des actions et communications entourant le 8 mars ou simplement pour commenter l’actualité.

Dépliant de la journée : Le respect, Ça se manifeste !

La Journée internationale des femmes a été officialisée par les Nations unies en 1977.

Pour l’équité salariale : une question désormais interdite des entretiens d’embauche par Amazon, Google…, des villes et des États américains

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Fédération des femmes du Québec, APTS, Centrale des syndicats démocratiques (CSD).
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Création de l’École de l’intelligence artificielle en santé du CHUM (Québec)

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et l’Université de Montréal ont annoncé, le 14 novembre, la création de l’« École de l’intelligence artificielle en santé du CHUM » (ÉIAS).

L’ÉIAS « a pour objectif d’accompagner et de soutenir les acteurs des systèmes de santé dans l’appropriation, l’implantation et la valorisation de l’intelligence artificielle (IA) ».

Elle « traitera notamment des thèmes de l’acceptabilité (sociale, légale, éthique, etc.), de la transformation des métiers, des professions, des pratiques et des équipes, ainsi que de la transformation de l’organisation et du système de santé ».

« L’IA offre des possibilités sans précédent en santé, que ce soit par l’analyse des données massives pour mieux comprendre, détecter et traiter les maladies ou encore par la robotisation », souligne le communiqué.

« L’IA transformera de manière rapide et profonde les soins, l’enseignement, la recherche et la gestion des systèmes de santé. »

L’école « a comme objectif de soutenir les acteurs des systèmes de santé au sein de cette transformation en mettant à leur disposition les éléments nécessaires au changement de culture, de structure organisationnelle, de gestion et d’accompagnement des intervenants et de mesures d’impact, tout au long du processus de transformation », a souligné le président-directeur général du CHUM, le Dr Fabrice Brunet.

« Elle est la première école de l’intelligence artificielle au monde issue d’un milieu francophone à se concentrer sur le développement des capacités humaines et l’implantation en milieu réel de l’IA, et permettra au CHUM et à l’Université de Montréal de rayonner internationalement grâce à une collaboration avec plus de 100 centres hospitaliers universitaires. »

« De manière progressive à compter de janvier 2019, elle offrira une programmation adaptée aux différentes clientèles et à leur niveau de maîtrise de l’IA. »

« Les départements et les services du CHUM en sont partie intégrante, à la fois comme milieux de stage et comme lieux d’implantation et d’expérimentation de l’IA. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
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Investir dans les soins à domicile plutôt que dans les maisons des aînés, conseille un démographe (Québec)

 », estime le démographe Jacques Légaré, professeur à l’Université de Montréal.

Il vient de faire paraître dans les Cahiers québécois de démographie, avec Michaël Boissonneault et Yann Décarie, un article qui propose divers scénarios de projections concernant la population canadienne âgée d’ici 2051, rapporte un communiqué de l’université.

Les babyboumeurs qui s’approchent de l’âge où ils présenteront des problèmes de santé liés au vieillissement représentent un « défi démographique sans précédent », souligne le chercheur.

Selon des projections, les besoins en hébergement pourraient quadrupler d’ici le prochain quart de siècle au Canada. « Étant donné le contexte politique, je ne crois pas qu’un gouvernement quel qu’il soit puisse multiplier par quatre le nombre de lits disponibles dans les établissements publics de santé pour les personnes âgées », indique le démographe.

Par ailleurs, les projections « n’ont pas suffisamment tenu compte de l’évolution de certaines caractéristiques, notamment du fait que de plus en plus de gens âgés souhaitent demeurer chez eux ».

« Chose certaine, l’accroissement de la population vieillissante hébergée dans des centres de soins infirmiers comporte un coût qui continuera de croître. Durant la campagne électorale provinciale qui a porté François Legault au pouvoir le 1er octobre dernier, la Coalition Avenir Québec s’est engagée à remplacer les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) par des “maisons des aînés” comptant de 70 à 130 lits. La première phase du projet prévoit à elle seule la construction de 30 immeubles au coût de un milliard de dollars. »

« Vous savez, il en coûte beaucoup moins cher de laisser les aînés chez eux que de les envoyer dans un CHSLD, fait observer M. Légaré. Mais actuellement, on met trop peu d’efforts et d’argent dans ce secteur. »

La recherche en démographie montre que les ressources consacrées aux soins et services prodigués à domicile « devront prendre en compte une augmentation possiblement plus importante que prévu du nombre de personnes requérant des soins et des services à domicile ».

L’argent devrait être investi davantage dans les ressources humaines affectées au soutien à domicile que principalement dans les ressources immobilières, estime-t-il.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
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