Archives par mot-clé : Québec

Chirurgie esthétique des fesses : un phénomène en plein essor au Québec

Chirurgie esthétique des fesses : un phénomène en plein essor au Québec

Le 24 novembre 2017.

Les Québécoises mais également les Québécois sont de plus en plus adeptes de la chirurgie esthétique, notamment pour s’offrir des fesses de rêve. Mais ces opérations ne sont pas sans danger.

Des opérations esthétiques dangereuses

Les fesses rebondies de Kim Kardashian et de Rihanna font rêver de nombreuses femmes dans le monde entier, qui sont prêtes à passer par la chirurgie esthétique pour ressembler à ces stars américaines. Cette opération s’appelle le lifting brésilien (« Brazilian butt lift »). Cela permettrait à certaines femmes de se sentir mieux dans leur peau, mais ces coups de bistouris ne sont pourtant pas sans risque.

Une jeune américaine, Ranika Hall, âgée de 25 ans, l’a appris à ses dépens. Elle souhaitait avoir de plus jolies fesses. Pour cela, les chirurgiens d’un hôpital de Floride ont procédé à une liposuccion de 12 zones de son corps, puis ont injecté de ce gras dans les fesses de la jeune femme. À la suite de cette opération, elle a perdu connaissance et a arrêté de respirer, selon nos confrères du Huffington Post Québec. Ce cas ne serait pas isolé.

Le phénomène prend de l’ampleur en Amérique du Nord

Différentes associations québécoises se sont intéressées à ce phénomène et selon elles, il aurait pris beaucoup d’ampleur ces dernières années au Canada. Pour parvenir à ces conclusions, elles se sont basées sur les chiffres de la Société américaine de chirurgie esthétique, qui a révélé qu’en 2014, la demande de chirurgie esthétique du fessier avait explosé. Par rapport à l’année passée, elle avait augmenté de 86 %.

« La demande est assez croissante et elle dépasse les augmentations mammaires, qui étaient la chirurgie numéro un », commente le Dr Berbari, dans les colonnes du Journal de Montréal. Pour payer moins cher, certaines femmes ne vont pas voir des médecins mais des instituts, qui injectent du silicone industriel ou de l’huile minérale dans les fesses. Une pratique totalement illégale, qui entraîne des risques importants d’infection.  

Claire Verdier

En savoir plus sur la chirurgie esthétique

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Surdoses d’opioïdes : l’antidote naloxone disponible pour tous gratuitement et sans ordonnance au Québec

Depuis le 10 novembre 2017, des trousses de naloxone, antidote aux médicaments et aux drogues opioïdes tels que le fentanyl, sont disponibles dans toutes les pharmacies du Québec, gratuitement, sans ordonnance médicale requise, pour toute personne de 14 ans et plus présente au Québec.

Les pharmaciens informeront les personnes qui se procurent le médicament afin de faciliter son utilisation.

Les utilisateurs d’opioïdes ou les aidants peuvent se procurer la naloxone sans avoir « à payer le médicament, ni les fournitures, ni l’enseignement. Le patient n’a pas non plus à payer de coassurance et de franchise », précise le communiqué de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP). « De plus, le programme s’applique à toute personne présente au Québec, qu’elle soit résidente ou non. »

Toute personne âgée de plus de 14 ans qui en fera la demande dans une pharmacie participante se verra remettre une trousse de naloxone gratuitement sur présentation d’une carte d’assurance maladie, a expliqué le ministre de la Santé.

Cependant, a-t-il précisé, « toute personne qui en ferait la demande et dont l’état clinique suggérerait au pharmacien que cette personne est en détresse se verra octroyer l’accès à ce médicament ». Cette mesure concerne surtout les personnes itinérantes qui ne sont souvent pas inscrites à l’assurance maladie.

« C’est sans question et sans enquête », a précisé le ministre.

La trousse contient un maximum de huit fioles injectables avec le nombre de seringues nécessaires à l’administration du médicament, précise Radio-Canada.

De 2000 à 2016, 2559 décès ont été attribués dans la province à une intoxication aux opioïdes, rappelle Radio-Canada.

Pour plus d’informations sur les opioïdes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de la Santé, AQPP, Radio-Canada.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Un antidote aux opioïdes en distribution gratuite au Québec

Le 10 novembre 2017

Le gouvernement du Québec vient d’annoncer qu’un antidote au Fentanyl serait mis à disposition du public, pour éviter les surdoses et les décès liés à cette drogue. Il s’agit de la nalaxone.

La nalaxone, antidote du Fentanyl

Les cas de décès liés à des surdoses de Fentanyl, de la famille des opioïdes, ont fortement augmenté dans de nombreuses villes au Québec et le gouvernement veut enrayer ce phénomène. Il a mis à disposition dans 1.900 pharmacies, depuis le 9 novembre, de la nalaxone, un antidote efficace contre cette drogue dangeureuse. Il suffirait d’ingérer l’équivalent de deux grains de sel de cette substance pour mourir.

« Essentiellement, le médicament sera offert à toute personne qui a plus de 14 ans, de façon gratuite, qui est éligible à la couverture de l’assurance maladie du Québec, donc qui a une carte d’assurance maladie », a expliqué le ministre de la Santé Gaétant Barette. Il sera également possible d’en prendre pour un proche, un sans-abri, consommant des opioïdes.

Consommer du Fentanyl sans le savoir ? 

Au Québec, certaines drogues vendues au marché noir contiennent du Fentanyl et certains consommateurs l’ignorent. Or, les effets sont très forts et une surdose entraîne la mort. C’est contre ce fléau que le gouvernement veut agir et a demandé aux hôpitaux de signaler les cas semblables. Un budget de 200.000 $ a été débloqué pour fournir de la nalaxone aux usagers.

« Bien que le Québec soit relativement épargné jusqu’à présent par la crise des opioïdes, la situation est très préoccupante et nous nous donnons les moyens d’agir en prévention auprès des personnes à risque d’être en situation de surdoses », a déclaré la ministre de la Santé publique et de la Protection de la jeunesse, Lucie Charlebois.

Maylis Choné

À lire aussi : Overdoses aux opioïdes : un spray nasal autorisé en France

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Grippe : début de la vaccination au Québec

Grippe : début de la vaccination au Québec

Le 30 octobre 2017.

La grippe n’est pas encore arrivée, mais la campagne de vaccination, elle, a bel et bien débuté au Québec. Comme chaque année, les personnes les plus à risque pourront se faire vacciner gratuitement, comme la campagne de publicité gouvernementale qui vient de débuter le rappelle opportunément.

« Restez loin de la grippe » dit la direction de la protection de la santé publique 

Cela concerne en particulier les enfants en bas âge jusqu’à deux ans, les femmes enceintes, les personnes atteintes de pathologies chroniques et les seniors à partir de 60 ans. Les professionnels de santé sont également invités à se faire vacciner.

Non seulement ces personnes peuvent se faire vacciner gratuitement, mais leurs proches aussi, afin d’augmenter l’efficacité de la campagne de prévention, comme l’a rappelé la ministre de la Santé publique, Lucie Charlebois, lors d’une présentation du dispostif 2017-2018  à la presse. 

Québec : deux millions de doses de vaccins contre la grippe pour les plus fragiles 

Au total, près de deux millions de doses du vaccin spécialement développé pour la souche de grippe qui doit arriver en Amérique du Nord cet automne et cet hiver, ont été préparées pour cette campagne de prévention au Québec.

À lire aussi : Vaccins et effets secondaires : surveillance et indemnisation

Jean-Baptiste Giraud

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Au Québec, la prise en charge des autistes est inégale selon les régions

Le 3 novembre 2017.

Au Québec, le diagnostic et la prise en charge des enfants autistes ne sont pas les mêmes selon les régions. Une différence révélée par une étude de l’institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Quelles sont les différences révélées par l’étude ? 

Les résultats de l’étude menée par l’INSPQ sont inquiétants et spécialement pour les parents dont les enfants présentent des retards ou des troubles du développement. Les régions du Québec ne prennent pas toutes en charge de la même façon et avec les mêmes moyens le suivi médical des enfants autistes. 

« Cette différence entre les régions nous fait penser qu’on identifie moins, qu’on diagnostique moins et probablement qu’on n’offre pas les mêmes services dans certaines régions par rapport à d’autres », explique Alain Lesage, psychiatre et porte-parole de l’INSPQ sur la question des troubles mentaux et des maladies neurologiques. 

Pourquoi de telles différences selon les territoires ?

La prévalence du TSA varie considérablement d’une région à l’autre, allant de 0,7 % à 1,8 % chez les personnes de 4 à 7 ans, souligne l’étude. 17.000 enfants sont autistes au Québec. En Montérégie, la prévalence est la plus élevée tandis que les chiffres sont les pus bas en Abitibi. Les diagnostics ne sont pas toujours les mêmes : on parle parfois de difficultés de langage au lieu d’autisme. Les zones rurales sont moins riches sur le plan médical et les parents moins sensibilisés.

D’autres enfants sont toujours en attente de diagnostic à cause de listes d’attente très longues, faute de structure et de moyens. Le Québec est pourtant reconnu pour la qualité de son suivi des enfants autistes. Certaines familles françaises ont choisi de s’y installer pour que leur progéniture soit prise en charge très jeune et par des professionnels appliquant des méthodes réputées. 

Maylis Choné

À lire aussi : Autisme : détecter la maladie dans le cerveau des bébés

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Autisme au Québec : des différences importantes entre les régions

Il existe une grande disparité dans la prévalence du trouble du spectre de l’autisme (TSA) entre les différentes régions du Québec, selon un nouveau rapport de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

En 2014-15, il y avait au Québec près de 17 000 personnes âgées de 1 à 17 ans ayant reçu ce diagnostic.

La prévalence du TSA variait considérablement d’une région à l’autre, allant de 0,7 % (7 personnes sur 1000) à 1,8 % (18 sur 1000). La prévalence est la plus élevée en Montérégie et la plus basse en Abitibi.

Pour l’ensemble du Québec, la prévalence du TSA est de 12 pour 1000 enfants, soit 19 sur 1000 chez les garçons et 5 sur 1000 chez les filles. Cela équivaut à un ratio de près de 4 garçons pour une fille.

« Il n’y a pas de raison de penser que le nombre potentiel d’enfants et d’adolescents autistes est si différent d’une région à l’autre », explique le psychiatre Alain Lesage, porte-parole de l’INSPQ, relayé par La Presse.

« Cette différence entre les régions nous fait penser qu’on identifie moins, qu’on diagnostique moins et probablement qu’on n’offre pas les mêmes services dans certaines régions par rapport à d’autres ».

À certains endroits, un diagnostic de « difficultés langagières » est donné plutôt que celui de TSA, indique-t-il.

Le rapport montre aussi un accroissement constant du TSA dans le temps depuis 15 ans.

Pour plus d’informations sur l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : INSPQ, La Presse.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Carte interactive : voyez quel est le revenu médian dans votre quartier et partout au Québec

« Le dernier recensement de Statistique Canada permet de brosser un portrait précis de chaque quartier au pays, notamment au niveau de la richesse », rapporte Le Devoir qui présente une carte interactive des revenus des ménages.

La carte peut être zoomée, dézoomée et explorée à l’échelle des provinces, des villes ou des quartiers.

Le revenu médian des ménages pour le pays est de 70 336 $ . Si le revenu médian d’un quartier y est inférieur, cette aire est située sous la barre des 50 % et en gris. Plus les revenus sont supérieurs à la médiane nationale, plus l’aire tend vers le rouge.

L’article traite de la répartition des revenus dans plusieurs villes et régions du Québec.

Sur le site du Devoir : Où vivent les plus riches et les plus pauvres ?

La probabilité de gagner plus que ses parents a drastiquement diminué dans les dernières décennies

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Allergies alimentaires : nouveau traitement d’immunothérapie orale offert au CHU Sainte-Justine (Québec)

Le Gouvernement du Québec a annoncé, le 31 août, le financement, à hauteur de 782 145 $ sur 3 ans, d’un projet-pilote de clinique d’immunothérapie orale pour le traitement des allergies alimentaires au CHU Sainte-Justine.

L’immunothérapie orale est une forme de désensibilisation consistant « en l’ingestion quotidienne, sous supervision médicale, de l’aliment allergène en débutant par des doses minimes (en deçà du seuil de réactivité du patient), progressivement, jusqu’à atteindre une portion dite normale ».

« Une fois la dose maximale atteinte, le patient doit continuer à ingérer l’aliment de façon régulière pour maintenir la protection. »

Les bénéfices potentiels de l’immunothérapie orale, décrit le communiqué de l’hôpital, sont :

  • « Protéger des réactions lors de contacts accidentels au quotidien. L’atteinte de cet objectif s’associe à une diminution majeure des répercussions sur la qualité de vie associées à l’allergie alimentaire, notamment en ce qui a trait aux effets émotionnels, à l’hypervigilance, aux limitations sociales ainsi qu’à l’anxiété liée à l’alimentation.

  • Dans certains cas, le traitement permet de réintégrer complètement l’aliment à la diète et donc éliminer toutes les limitations alimentaires lorsque les patients désirent poursuivre la désensibilisation.

  • Après plusieurs années de traitement, certains patients parviennent à cesser l’ingestion régulière des aliments sans que l’allergie ne revienne. C’est ce qu’on appelle la tolérance soutenue. Il est difficile de prévoir la survenue de tolérance soutenue. Elle pourrait être plus fréquente chez les patients avec les tests d’allergies faibles et ceux débutant le traitement en bas âge. »

Ces deux premiers bénéfices atteignent un taux de succès d’environ 80 %, indique le communiqué du ministère de la Santé. Quant à l’acquisition d’un niveau de tolérance soutenu, elle pourrait atteindre 50 % de la clientèle après 4 à 5 ans de traitement et « même plus chez les enfants de 18 à 24 mois allergiques aux arachides ».

La clinique prévoit accueillir 225 patients la première année, puis 275 à chacune des deux autres années du projet-pilote.

« Dans ce contexte, des critères d’admissibilité et de priorisation ont été élaborés de façon consensuelle par un groupe de 25 experts pour permettre un accès juste et équitable à l’offre de soins. »

Allergie à l’arachide : un traitement probiotique associé à une immunothérapie efficace à long terme

Pour plus d’informations sur l’immunothérapie contre les allergies alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CHU Sainte-Justine, Ministère de la Santé
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Rien ou presque pour les psychologues malgré l’annonce de réinvestissements dans les services aux élèves (Québec)

Les plans d’effectifs 2017-2018 des commissions scolaires ne prévoient pas réellement d’embauche de psychologues et ce, malgré que le ministère de l’Éducation annonce des réinvestissements importants en faveur des services aux élèves, rapporte, le 8 juin, un communiqué de l’Association des psychologues du Québec

Par exemple, « selon les plans d’effectifs rendus publics il y a quelques semaines, la CSDM prévoit une augmentation de seulement 1 poste de psychologue pour la prochaine année ».

« À titre de comparaison, dans le même plan d’effectifs, on y prévoit 27 psychoéducateurs et 76 éducateurs spécialisés de plus. La CSMB ne fait pas mieux avec ses 3 postes. »

« Quand on coupe, ce sont les psychologues qui écopent, et quand on réinvestit ce ne sont pas les psychologues qu’on embauche. Donc, ceux qui par chance sont encore en place se retrouvent encore et toujours avec une surcharge de travail », a déclaré la Dre Salha Saïda, qui s’est faite porte-parole des psychologues du réseau de l’Éducation.

Le communiqué poursuit :

« Pourtant, le manque de psychologues et de services psychologiques dans nos écoles est depuis longtemps décrié et rien ne semble vouloir se régler. Suite aux mesures d’austérité des dernières années, force est d’admettre que le manque de psychologues et la surcharge de travail imposée à ceux qui n’ont pas vu leur poste aboli ont grandement affecté les services psychologiques. Non seulement le temps manque pour faire le dépistage précoce, la prévention/promotion de la santé mentale et d’évaluer rapidement un trouble sur le spectre de l’autisme ou une déficience intellectuelle mais l’intervention auprès des enfants présentant des besoins de stimulation ou des problèmes de santé mentale comme les troubles anxieux sévères et les dépressions majeures est inexistante. La tendance est “d’investir dans les bras” et semble privilégier la gestion des comportements. Il s’agit là d’une bien mauvaise façon de s’occuper de nos jeunes.

Ainsi, si votre enfant est en situation de handicap ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage, ce n’est malheureusement pas un ou même trois psychologues de plus qui apporteront de grands changements dans les services que vous aviez. »

Les services psychologiques publics de plus en plus réduits, déplore l’APQ (Québec, 2017)

Pour plus d’informations sur les conditions de travail des psychologues au Québec, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Association des psychologues du Québec.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia