Archives par mot-clé : Québécois

Les changements climatiques menacent la santé des Québécois (association de médecins)

« Les changements climatiques constituent la plus grande menace pour la santé des Québécois », selon l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME).

L’ACME a organisé, avec plusieurs organisations de professionnels de la santé, une conférence de presse, le 23 avril à Montréal, pour appeler les citoyens à se mobiliser contre les changements climatiques.

« La population devra faire face à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, des insectes responsables de divers problèmes comme la maladie de Lyme voient leur territoire décupler avec le réchauffement du climat et la pollution est responsable de crises d’asthme et d’autres problèmes cardiorespiratoires », mentionnent-ils notamment, relayés par La Presse canadienne.

L’ACME invite « les Québécois à faire pression sur les élus pour demander des changements rapides, tels que la réduction de la dépendance au pétrole, une transition vers le transport collectif et le transport actif, et l’accélération du verdissement des villes. » (Canicules : s’attaquer aux îlots de chaleur en végétalisant)

« De telles actions vont diminuer les visites à l’urgence des hôpitaux, les hospitalisations et les maladies chroniques ».

L’ACME appelle les citoyens à participer à la manifestation de la « semaine de la terre » qui aura lieu le 27 avril.

Pour plus d’informations sur le changement climatique, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : La Presse canadienne (Le Devoir), Canadian Association of Physicians for the Environment (CAPE).
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Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

L’alimentation des Québécois ne s’est pas améliorée en 15 ans : principales lacunes

L’alimentation des Québécois ne semble pas s’être améliorée au cours des 15 dernières années, selon une étude publiée en décembre dans le Canadian Journal of Cardiology.

« L’alimentation des Québécois n’a pas beaucoup changé au cours des dernières années et elle est demeurée peu reluisante », constate Benoît Lamarche, professeur à l’École de nutrition à l’Université Laval.

Lamarche et ses collègues des universités Laval, de Sherbrooke, du Québec à Trois-Rivières et de Montréal, ont mené cette étude, entre 2015 et 2017, avec 1147 personnes vivant dans cinq régions du Québe.

Les participants ont rempli à trois reprises un questionnaire mesurant la consommation d’aliments et de boissons au cours des 24 heures précédentes. Les chercheurs ont ensuite comparé les données recueillies aux recommandations du Guide alimentaire canadien :

  • seulement 24 % des répondants atteignaient la cible recommandée pour les fruits et les légumes ;
  • à peine 12 % consommaient suffisamment de produits céréaliers de grains entiers ;
  • 39 % faisient une place suffisante aux produits laitiers ou à leurs équivalents ;
  • 81 % consommaient plus de sel que la limite prescrite ;
  • 74 % avaient un apport en gras saturés qui dépasse la limite quotidienne recommandée.

L’« indice de qualité de l’alimentation », qui reflète la qualité globale des choix alimentaires par rapport aux recommandations du Guide alimentaire canadien, s’établit à 55 %.

Ce score est inférieur à ceux obtenus au Québec en 2004 et aux États-Unis en 2015, soit 59 %.

Une enquête menée précédemment par la même équipe a suggéré que les Québécois sont peu conscients de cette situation puisque 75 % des répondants estiment que leur alimentation est bonne, très bonne ou excellente alors que 25 % la jugent passable ou mauvaise.

« On observe donc que les gens auraient tendance à surestimer la qualité de leur alimentation », note le chercheur.

Les campagnes d’information qui visent à changer les comportements alimentaires n’ont pas produit de résultats notables, poursuit-il. « L’éducation en nutrition ne suffit pas. Il faut diversifier les approches, notamment en s’attaquant aux environnements alimentaires. Des changements qui faciliteraient l’accès à des aliments sains dans certaines communautés plus vulnérables pourraient favoriser l’adoption de comportements alimentaires meilleurs pour la santé. »

Les chercheurs pourront tester cette hypothèse grâce au projet NutriQuébec qui démarrera dans quelques mois, rapporte le communiqué de l’Université Laval. « Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la Politique gouvernementale de prévention en santé du gouvernement du Québec, vise à recruter plusieurs dizaines de milliers de personnes afin de suivre l’évolution de leurs choix alimentaires pendant plusieurs années. Nous pourrons ainsi mesurer les répercussions de mesures gouvernementales, par exemple la mise en place possible d’une taxe sur le sucre, sur les choix alimentaires des Québécois. »

Pour plus d’informations sur l’alimentation des Québécois, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université Laval, Le Fil (Université Laval).
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Aide médicale à mourir : deux Québécois s’adressent aux tribunaux

Deux malades québécois à qui l’aide médicale à mourir a été refusée puisqu’ils ne sont pas mourants s’adressent aux tribunaux, rapporte Radio-Canada.

« Les critères élaborés par la Cour suprême en vertu de la Charte canadienne pour accéder à l’aide médicale à mourir ne comprenaient pas de conditions relatives à la proximité de la mort », peut-on lire dans la requête déposée le 14 juin au Palais de justice de Montréal par M. Jean Truchon et Mme Nicole Gladu.

Les demandeurs, représentés par le cabinet de Me Jean-Pierre Ménard, demandent à la Cour supérieure du Québec de reconnaître qu’ils ont droit à cette aide, puisqu’ils répondent à tous les autres critères établis par la Cour suprême dans l’arrêt Carter de février 2015 : ils sont majeurs, ils souffrent de problèmes de santé irrémédiables, ils éprouvent tous deux des souffrances intolérables et ils ne font pas l’objet de pressions extérieures. Ils ne seraient pas dépressifs, selon des médecins qui les ont rencontrés.

« En ajoutant respectivement le critère de “fin de vie” et de “mort raisonnablement prévisible”, la loi québécoise et la Loi C-14 ajoutent un critère restrictif qui n’est pas présent dans l’arrêt Carter », précisent-ils.

« On a retiré à des milliers de Canadiens le droit de l’aide médicale à mourir. La loi fédérale a eu pour effet d’enlever ce droit à des gens qui l’avaient reçu de la Cour suprême », souligne Me Jean-Pierre Ménard.

La requête est la première contestation juridique de la loi québécoise. La loi fédérale a été contestée en Colombie-Britannique peu de temps après son adoption.

À Montréal, le corps médical résiste toujours à l’aide à mourir (mars 2017)

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, Radio-Canada, Cabinet Ménard, Martin, avocats.
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