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Qu’est-ce que l’épanouissement ou la vie florissante ?

L’épanouissement, ou la vie florissante, est un sujet important dans le courant de la psychologie positive.

Différents modèles de ce concept, plus large que ceux de bonheur ou de bien-être, ont été proposés.

Selon le psychologue américain Tyler J. VanderWeele (2017), l’épanouissement peut être conceptualisé comme étant un état dans lequel tous les domaines importants de la vie d’une personne vont bien.

Il propose que, indépendamment des particularités des différentes conceptualisations que l’on peut en faire, l’épanouissement requière, au minimum, de faire ou d’être bien dans les cinq grands domaines suivants de la vie qui sont généralement considérés comme constituant des fins en soi et sont presque universellement souhaités :

  1. bonheur et satisfaction dans la vie ;
  2. santé, tant mentale que physique ;
  3. sens et buts ;
  4. forces de caractère et vertus ;
  5. relations sociales proches.

Toutefois, fait valoir le chercheur, si nous considérons l’épanouissement non seulement comme un état momentané, mais aussi comme un état qui se maintient dans le temps, les ressources, financières et autres, doivent être suffisamment stables pour que ce qui va bien dans ces cinq domaines puisse se poursuivre pendant un certain temps à l’avenir.

L’inclusion d’un 6e domaine, celui de la stabilité financière et matérielle, qui n’est généralement pas considéré comme une fin en soi, définit ainsi l’« épanouissement sécure ».

Le chercheur ne prétend pas que son modèle décrit exhaustivement l’épanouissement dans toutes ses formes et dans tous les contextes, mais qu’il en représente des conditions minimales.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) VanderWeele, Tyler J. (2017). On the promotion of human flourishing. Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

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Qu’est-ce qu’être authentique ou inauthentique ? (voyez les composantes)

Des résultats élevés aux questionnaires (tests) d’authenticité sont liés à un plus grand bien-être. Mais l’évaluation de l’authenticité au moyen de ces questionnaires peut être limitée dans la mesure où elle ne reflète pas complètement l’expérience vécue.

Les psychologues américains Joshua A.Wilt, Sarah Thomas et Dan P. McAdams (1) ont utilisé l’approche de l’identité narrative « afin de mieux saisir la richesse et les nuances de l’expérience authentique individuelle ».

Leurs résultats sont publiés dans la revue Heliyon éditée par le groupe Cell Press.

Ils ont mené deux études complémentaires. Dans la première, 87 étudiants de premier cycle universitaire ont décrit par écrit trois souvenirs distincts : un dans lequel ils s’étaient sentis authentiques, un dans lequel ils s’étaient sentis inauthentiques, et un souvenir émotionnel.

L’analyse thématique a identifié cinq dimensions de l’authenticité et 4 dimensions de l’inauthenticité.

Dimensions de l’authenticité

  • l’authenticité relationnelle ;
  • la résistance aux pressions extérieures ;
  • l’expression du vrai soi ;
  • la satisfaction (notamment sentiment de confort) ;
  • l’appropriation de ses actions (agir selon ses valeurs et ses choix, accepter la responsabilité).

Dimensions de l’inauthenticité

  • la simulation, l’hypocrisie ;
  • la suppression des émotions ;
  • l’abnégation ;
  • la conformité.

Dans la deuxième étude, 103 étudiants de premier cycle ont fourni des descriptions écrites d’expériences authentiques et inauthentiques. Les scènes ont été codées en fonction des dimensions d’authenticité et d’inauthenticité identifiées dans la première étude, et ces résultats ont été mis en relation avec les résultats de questionnaires (tests) mesurant l’authenticité (dont l’Échelle d’authenticité de Wood) et des concepts reliés : l’autonomie (qui est un besoin fondamental selon la théorie de l’autodétermination), l’honnêteté (mesurée par une sous-échelle du test HEXACO) et le machiavélisme.

Il y avait plusieurs corrélations statistiquement significatives entre les thèmes narratifs des participants et les variables mesurées par les tests. Les auteurs discutent de l’intérêt pour la recherche de ces corrélations.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Universités Case Western Reserve et Northwestern.

Psychomédia avec source : Heliyon.
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Qu’est-ce que les aliments ultratransformés ? La classification NOVA des aliments en 4 groupes

« Les aliments ultratransformés, tels que les boissons gazeuses, les collations sucrées ou salées emballées, les produits à base de viande reconstituée et les plats préparés surgelés, ne sont pas des aliments modifiés, mais des formulations faites principalement ou entièrement de substances dérivées d’aliments et d’additifs, avec peu, voire aucun aliment du groupe 1 intact.

Les ingrédients de ces formulations comprennent généralement ceux également utilisés dans les aliments transformés, tels que les sucres, les huiles, les graisses ou le sel. Mais les produits ultratransformés comprennent également d’autres sources d’énergie et de nutriments qui ne sont normalement pas utilisés dans les préparations culinaires. Certains d’entre eux sont directement extraits d’aliments, c’est le cas de la caséine, du lactose, du lactosérum et du gluten. Plusieurs sont dérivés de la transformation ultérieure de constituants alimentaires, tels que les huiles hydrogénées ou interestérifiées, les protéines hydrolysées, l’isolat de protéine de soja, la maltodextrine, le sucre inverti et le sirop de maïs à haute teneur en fructose. (Qu’est-ce que le cracking ?)

Les additifs dans les aliments ultratransformés en incluent certains qui sont également utilisés dans les aliments transformés, tels que les conservateurs, les antioxydants et les stabilisants. Les classes d’additifs que l’on trouve uniquement dans les produits ultratransformés comprennent celles qui sont utilisées pour imiter ou améliorer les qualités organoleptiques des aliments ou pour dissimuler des aspects désagréables du produit final. Ces additifs comprennent des teintures et d’autres colorants, des stabilisateurs de couleur ; des arômes, des exhausteurs de goût, des édulcorants non sucrés ; et des auxiliaires de traitement tels que des agents de carbonatation, de raffermissement, de volumisation et d’anti-volumisation, de démoussage, d’anti-agglomération et de glaçage, des émulsifiants, des séquestrants et des humectants.

Une multitude de séquences de transformation est utilisée pour combiner les ingrédients habituellement nombreux et pour créer le produit final (donc “ultratransformé”). Les procédés en question comprennent plusieurs transformations sans équivalents domestiques, tels que l’hydrogénation et l’hydrolyse, l’extrusion et le moulage, et le prétraitement pour la friture.

L’objectif global de l’ultratransformation est de créer des produits alimentaires de marque, pratiques (durables, prêts à consommer), attrayants (hyperappétant) et très rentables (ingrédients bon marché) conçus pour remplacer tous les autres groupes d’aliments. Les produits alimentaires ultratransformés sont généralement emballés de manière attrayante et marketés de manière intensive. »

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Qu’est-ce que le hoquet ? Vidéo destinée aux enfants (et 40 autres vidéos sur le corps humain)

La chaîne YouTube d’« Adibou : Aventure dans le corps humain », destinées aux enfants, présente notamment la vidéo « Pourquoi j’ai le hoquet ? ».

Le hoquet résulte de contractions spasmodiques du diaphragme suivie d’une fermeture brutale de la glotte, ce qui produit des sons caractéristiques.

« Aventure dans le corps humain » est une série télévisée d’animation française en quarante épisodes de cinq minutes basée sur le personnage d’Adi, réalisée par Jean-Luc François, musique d’Olivier Aussudre et diffusée en 2007 sur France 5.

Ces vidéos sont disponibles sur YouTube, notamment : Pourquoi j’ai faim ?, Pourquoi j’ai le cœur qui bat ?, Pourquoi j’ai mal ?, Pourquoi je vois ?, Pourquoi je respire ?, Pourquoi je transpire ?, Pourquoi j’ai la chair de poule ?…

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Qu’est-ce que la gale en augmentation en France  ? Quels sont les traitements ?

Dans un article publié sur le site The Conversation France, Sandrine Capizzi de la faculté de pharmacie de Nancy, Université de Lorraine, décrit ce qu’est la gale, les conditions de transmission et les traitements.

La gale est due à un acarien et elle est contagieuse. « Depuis 2002, le nombre de nouveaux cas annuels de gale a augmenté en France de 10 %. On en dénombrerait chaque année environ 328 pour 100 000 personnes, mais cette incidence est difficile à évaluer précisément. »

Le traitement « est constitué de comprimés d’un anti-parasitaire découvert à la fin des années 1970, l’ivermectine, capable de tuer de nombreux parasites externes ou internes. »

« Il est également possible d’utiliser des crèmes à base de perméthrine, mais leur application est contraignante. Ce traitement est indiqué en première intention dans le traitement de la gale chez les adultes et les enfants à partir de 2 mois. »

Sur The Conversation France : Le retour de la gale, une maladie contagieuse oubliée

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Qu’est-ce que la dépression légère, modérée et sévère ?

Lorsque le terme « dépression » est employé dans un contexte médical, il désigne généralement la « dépression majeure » (parfois appelée dépression caractérisée ou clinique).

La dépression majeure peut être légère, modérée ou sévère. Le niveau de sévérité influence le traitement. Ainsi, les antidépresseurs ne sont pas considérés comme inefficaces pour une dépression majeure légère à modérée.

La dépression majeure est un épisode durant lequel un certain nombre de symptômes représentent un changement par rapport au fonctionnement précédent et entraîne une détresse et/ou une invalidité.

Critères diagnostiques de la dépression majeure

Les critères diagnostiques du DSM-5 (1), établis par l’American Psychiatric Association, sont utilisés internationalement, notamment par la Haute autorité française de santé (HAS) en France.

Dans une « recommandation de bonne pratique » publiée le 8 novembre 2017, la HAS déplorait que ces critères sont insuffisamment appliqués pour le diagnostic de la dépression. « Un état de tristesse ou de “déprime” ne constitue pas une dépression. Pour établir le bon diagnostic, il faut s’assurer que la personne cumule différents symptômes (…) qui se manifestent de manière quotidienne, depuis au moins 2 semaines et avec une certaine intensité », rappelait-elle.

Voici ces critères :

Cinq ou plus des symptômes suivants ont été présents durant la même période de deux semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement précédent : au moins un de ces symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir :

  1. humeur dépressive ;

  2. diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir ;

  3. perte de poids significative en l’absence de régime ou gain de poids ;

  4. insomnie ou hypersomnie ;

  5. agitation ou ralentissement psychomoteur ;

  6. fatigue ou perte d’énergie ;

  7. sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) ;

  8. diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer, ou indécision ;

  9. pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes.

Ces symptômes, à l’exception du changement de poids et des pensées suicidaires, doivent être présents presque tous les jours, pendant la majeure partie de la journée. Ils doivent être nouveaux ou s’être clairement empirés par rapport à l’état de la personne avant l’épisode.

Pour des informations plus détaillées sur ces critères, voyez : Critères diagnostiques de la dépression majeure (DSM-5).

Sévérité de la dépression majeure

La dépression est jugée légère, modérée ou sévère selon :

  • le nombre de symptômes faisant partie des critères ;
  • la sévérité des symptômes ;
  • et le degré d’incapacité fonctionnelle et de détresse.

Trois niveaux de sévérité :

  • Dépression légère

    Les épisodes légers sont caractérisés par la présence de 5 ou 6 symptômes dépressifs et une incapacité légère ou une capacité de fonctionner normalement, mais avec un effort substantiel et inhabituel.

  • Dépression modérée

    Les épisodes modérés ont une sévérité intermédiaire entre les épisodes légers et sévères. Les activités du quotidien sont très difficilement réalisables.

  • Dépression sévère

    Les épisodes sévères sont caractérisés par la présence de la plupart des symptômes de critères et, souvent, de plusieurs symptômes excédant ceux-ci. Ces symptômes mènent à une incapacité manifeste et observable.

    La dépression sévère peut être accompagnée de symptômes psychotiques tels que des délires ou des hallucinations.

La dépression majeure se distingue de la dysthymie qui est une dépression chronique dont les symptômes peuvent être moins sévères. Dans le DSM-5, la dysthymie fait partie, avec la dépression majeure chronique, des « troubles dépressifs persistants ».

L’American Psychiatric Association suggère ce bref test, de 9 questions, pour évaluer la sévérité de la dépression :

TEST de sévérité de la dépression : version française du PHQ-9

Pour plus d’informations sur la dépression, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

(1) DSM-5, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (« Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders »), publié par l’American Psychiatric Association.

Psychomédia avec sources : DSM-5, American Psychiatric Association (sur PschCentral).
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Qu’est-ce qu’une neuropathie ? (types, symptômes…)

La neuropathie, également appelée neuropathie périphérique ou polyneuropathie, est une atteinte des nerfs du système nerveux périphérique qui parcourent le corps à l’extérieur du cerveau et de la moelle épinière (système nerveux central).

Il est estimé qu’au moins 8 % de la population mondiale en est atteinte.

Les causes

Les causes les plus fréquentes sont le diabète et le VIH/SIDA. Au moins 10 % des personnes âgées de plus de 40 ans souffrent de neuropathie, de même que 50 % des diabétiques et 20 % des patients recevant une chimiothérapie anticancéreuse.

D’autres causes peuvent notamment être des carences en vitamines, l’exposition à des neurotoxines, des infections ou des réactions auto-immunes. (Douleurs, fatigue, faiblesse… : il s’agit parfois d’une neuropathie auto-immune traitable)

Anatomie de la neuropathie

Le cerveau est le centre de commande qui reçoit et génère les messages transmis par le système nerveux périphérique constitué des nerfs qui parcourent tout le corps.

Chaque cellule nerveuse (neurone) est constituée de différentes parties. Le corps cellulaire contient le noyau et les mécanismes de fabrication et de transport des molécules et des organites vers les parties éloignées des neurones, par exemple vers les mains et les pieds. Les corps cellulaires des cellules nerveuses périphériques sont situés à l’intérieur ou à l’extérieur du système nerveux central. Les longues parties minces du neurone qui relient les corps cellulaires aux parties du corps sont appelées axones. Les axones sont comme des fils qui transmettent les messages à distance. Ils sont aussi comme des tunnels, puisque les molécules et les organelles sont transportées à travers les axones pour atteindre des cibles lointaines.

Neuropathies des petites et grandes fibres nerveuses

Les fibres nerveuses sont classées en fonction de leur épaisseur en petites fibres (moins que 5 micromètres) et en grandes fibres.

  • Les grandes fibres sont plus grosses car les axones sont entourés d’une gaine de tissus adipeux appelée « myéline » qui permet une accélération des signaux nerveux. Les grandes fibres véhiculent des messages aux muscles pour contrôler les mouvements. Elles reçoivent et transportent également les messages qui communiquent les sensations à la moelle épinière et au cerveau, dont le toucher, les vibrations et l’équilibre.

  • Les petites fibres du système nerveux somatique transmettent des messages concernant les maladies et les blessures, dont la douleur et les démangeaisons, le chaud et le froid. Alors que celles du système nerveux autonome véhiculent des messages contrôlant les organes internes.

    Le type de polyneuropathie le plus courant est celui qui implique des dommages aux petites fibres.

    Neuropathie des petites fibres et fibromyalgie : actualités

Neuropathies motrices, sensorielles et autonomes

Différentes cellules du système nerveux périphérique ont des fonctions différentes :

  • Les fibres motrices se connectent aux muscles squelettiques et internes pour signaler leur contraction.

  • Les fibres sensorielles sont responsables d’acheminer l’information des parties du corps au cerveau.

  • Les fibres autonomes alimentent notamment les vaisseaux sanguins, les glandes sudoripares, les organes gastro-intestinaux, la vessie et les organes sexuels.

  • Les signaux provenant des neurones à petites fibres maintiennent également la santé et le fonctionnement des cellules et des tissus de notre corps.

Symptômes de neuropathie

Les neuropathies périphériques provoquent des symptômes différents selon le type de fibres nerveuses qui est le plus endommagé.

En général, les symptômes de la polyneuropathie commencent d’abord ou sont plus sévères dans les mains et les pieds, car les longues fibres nécessaires pour connecter ces régions éloignées sont plus susceptibles de s’endommager.

  • Les symptômes de la neuropathie motrice proviennent du fait que les muscles ne fonctionnent pas bien si les fibres motrices n’envoient pas les bons signaux. Les personnes atteintes peuvent ressentir une fatigue ou une difficulté à bouger (faiblesse), une diminution de la taille des muscles et des crampes musculaires.

  • Les symptômes de neuropathie sensorielle peuvent être « négatifs » ou « positifs ».

    Les symptômes négatifs reflètent une moindre capacité à percevoir le monde en raison des dommages causés aux neurones. Des exemples sont une perte auditive, une perte d’équilibre (ataxie sensorielle) ou des blessures indolores.

    Les symptômes positifs sont dus à de faux messages de sensation. Des exemples sont la douleur et les démangeaisons neuropathiques dans lesquelles la personne ressent une sensation de coupure ou de brûlure, même si rien ne la touche.

  • Les symptômes de neuropathie autonome varient beaucoup selon l’organe atteint.

Trois types de douleur chronique (nociceptive, neuropathique et centrale) selon les mécanismes qui les causent

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Neuropathy Commons.
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Qu’est-ce que la salmonellose et quelles précautions prendre pour l’éviter ? (Santé Canada)

À l’occasion d’une éclosion de salmonella enteritidis liée à des produits de poulet crus panés et congelés, Santé Canada rappelle quels sont les symptômes de maladie et les précautions à prendre.

La salmonelle est couramment présente dans le poulet cru et les produits de poulet crus panés et congelés. La maladie peut être évitée en suivant de bonnes pratiques de manipulation, de préparation et de cuisson, indique Santé Canada.

« Tout le monde peut contracter la salmonellose, mais les nourrissons, les enfants, les aînés et les personnes dont le système immunitaire est affaibli courent un risque accru de maladie grave en raison de la fragilité de leur système immunitaire », précise Santé Canada.

« La plupart des personnes qui contractent la salmonellose se rétablissent complètement en quelques jours. » Mais, « dans certains cas, la salmonelle peut causer une maladie grave et nécessiter une hospitalisation.  »

Les symptômes de l’infection à la salmonelle, aussi appelée salmonellose, se manifestent généralement de 6 à 72 heures après l’exposition à un animal infecté ou un produit contaminé par la bactérie salmonelle.

Voici quelques-uns de ces symptômes :

  • fièvre ;
  • frissons ;
  • diarrhée ;
  • crampes abdominales ;
  • maux de tête ;
  • nausées ;
  • vomissements.

« Bien que les produits de poulet crus panés et congelés peuvent sembler précuits ou dorés, ils contiennent du poulet cru et doivent être manipulés et préparés de la même manière que les autres produits de volaille crus. »

Si vous préparez des produits de poulet des pépites, des bâtonnets ou des burgers, vous devez prendre les précautions suivantes :

  • Ne mangez pas les produits de poulet panés et congelés crus ou insuffisamment cuits. Faites cuire tous les produits panés et congelés jusqu’à ce qu’ils atteignent une température interne d’au moins 74 °C (165 °F) pour les consommer en toute sécurité.

  • Le four à micro-ondes ne cuit pas de manière uniforme, il n’est donc pas recommandé d’y faire cuire des produits de poulet crus panés et congelés, comme les pépites, les bâtonnets ou les burgers.

  • Suivez toujours les instructions de cuisson indiquées sur l’emballage de tout produit de poulet cru pané et congelé, y compris les produits dont l’étiquette porte certains énoncés, comme « non cuit », « cuire et servir », « prêt à cuire » et « prêt à mettre au four ».

  • Lavez-vous soigneusement les mains à l’eau chaude savonneuse avant et après la manipulation de produits de poulet crus panés et congelés.

  • Utilisez une assiette, une planche à découper et des ustensiles distincts lorsque vous manipulez des produits de poulet crus panés et congelés afin de prévenir la propagation de bactéries nuisibles.

  • Utilisez un thermomètre de cuisson numérique afin de vérifier que les produits de poulet crus panés et congelés ont atteint au moins 74 °C (165 °F). Insérez le thermomètre de cuisson numérique dans le côté du produit, jusqu’au milieu. Les thermomètres à viande qui vont au four et qui sont conçus pour vérifier des volailles entières et des rôtis ne permettent pas de vérifier adéquatement la température des pépites, des bâtonnets ou des burgers.

10 recommandations pour éviter les intoxications alimentaires (Anses)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada
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Qu’est-ce qui cause le gel du cerveau ? Que faire ?

Une neurologue explique pourquoi, lorsque consommés un peu trop vite, les aliments très froids tels qu’une glace, et surtout les breuvages tels que smoothie ou autre granité, peuvent causer un gel du cerveau, qui est un mal de tête intense survenant rapidement.

Cette céphalée se produit lorsque les aliments froids touchent un ensemble de nerfs au fond du palais, explique Stephanie Vertrees, chercheuse au Texas A & M College of Medicine.

« Le ganglion sphénopalatin est un faisceau de nerfs qui sont sensibles à la nourriture froide, et lorsqu’ils sont stimulés, ils transmettent des informations qui déclenchent un mal de tête dans une partie du cerveau. »

Ce faisceau est également à l’origine d’autres types de maux de tête. « C’est le même ganglion qui est responsable de migraines et de céphalées en grappe (ou céphalées de Horton) », explique-t-elle.

Pour éviter le gel du cerveau (la ganglioneuralgie de la sphénopalatine), conseille-t-elle, mangez beaucoup plus lentement afin que la bouche puisse réchauffer la nourriture et gardez-la au-devant de la bouche, car la stimulation du ganglion qui déclenche le gel se produit à l’arrière.

Si un gel de cerveau survient, il y a une façon de l’arrêter : appuyer la langue sur le palais. Sa chaleur va réchauffer les sinus derrière le nez, puis réchauffer le ganglion qui a provoqué ce gel.

Le gel du cerveau n’est pas dangereux, rassure-t-elle.

Cafés glacés, frappuccinos, smoothies : quantités exagérées de sucre et de calories

Pour plus d’informations sur les boissons et desserts glacés, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Texas A&M College of Medicine.
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Qu’est-ce que l’épilepsie : causes, symptômes… (OMS)

En février 2017, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un « aide-mémoire » sur l’épilepsie, l’une des affections neurologiques les plus fréquentes.

Environ 50 millions de personnes en sont atteintes dans le monde. Dans la population générale, la maladie touche entre 4 et 10 personnes sur 1000.

Il s’agit d’une affection chronique du cerveau qui se caractérise par des crises récurrentes qui résultent de décharges électriques excessives.

Les symptômes des crises sont variables et dépendent de la localisation de la perturbation dans le cerveau et de sa propagation : désorientation ou perte de conscience, troubles du mouvement (tremblements…) ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives), ainsi que de l’humeur ou des fonctions cognitives.

Les crises peuvent varier en intensité, allant de brèves pertes d’attention ou de petites secousses musculaires à des convulsions sévères et prolongées. Elles s’accompagnent parfois d’une perte de conscience et du contrôle de la vessie et de l’évacuation intestinale.

Leur fréquence est variable, de moins d’une fois par an à plusieurs fois par jour.

Une crise unique ne signe pas l’épilepsie (jusqu’à 10 % de la population mondiale en a une au cours de la vie). La maladie se définit par la survenue d’au moins deux crises spontanées.

Une proportion importante des causes de décès liés à l’épilepsie dans les pays à revenu faible ou intermédiaire sont potentiellement évitables (chutes, noyades, brûlures et crises prolongées).

Le type le plus courant, concernant six personnes atteintes sur dix, est appelé épilepsie idiopathique ; il n’y a alors pas de cause connue.

Lorsqu’on peut en déterminer la cause, on parle d’épilepsie secondaire ou symptomatique. Les causes peuvent être :

  • une lésion cérébrale due à des traumatismes prénatals ou périnatals ;
  • des anomalies congénitales ou des troubles génétiques s’associant à des malformations cérébrales ;
  • un traumatisme grave à la tête ;
  • un accident vasculaire cérébral ;
  • une infection touchant le cerveau, comme une méningite, une encéphalite ou une neurocysticercose ;
  • certains syndromes génétiques ;
  • une tumeur cérébrale.

L’épilepsie peut être traitée par la prise quotidienne de médicaments, est-il indiqué.

Pour d’autres informations sur l’épilepsie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : OMS.
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