Archives par mot-clé : Question

Cancer : et s’il s’agissait avant tout d’une question de hasard ?

Cancer : et s’il s’agissait avant tout d’une question de hasard ?

Le 24 mars 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du centre du cancer de l’Université Johns Hopkins, aux États-Unis, deux tiers des cas de cancer seraient dus au hasard.

2 cancers sur 3 seraient dus au hasard

Les études ne cessent de se multiplier sur les facteurs de cancer : le tabac, l’alcool, l’absence d’activité physique régulière, l’alimentation, les pesticides, la pollution… Pourtant, selon une étude publiée dans la revue Science, 66 % des mutations génétiques responsables du cancer seraient le fruit d’erreurs aléatoires au moment de la division des cellules. Au total, seuls 29 % des cancers seraient dus à des facteurs environnementaux et au mode de vie.

« Le plus souvent ces mutations sont inoffensives, mais parfois elles se produisent dans un gène qui déclenche un cancer ce qui est uniquement dû à la malchance », a expliqué le Dr Bert Vogelstein, qui a participé aux travaux. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de l’étude se sont penchés sur le cas de 4,8 milliards de personnes et ont étudié 32 types de cancer différents dans 69 pays.

Détecter les cancers plus tôt pour mieux les traiter

Ils ont ainsi pu constater que 95 % des cancers de la prostate, du cerveau et des os et 77 % des cancers du pancréas étaient dus à une erreur dans la division des cellules. Quant au cancer du poumon, il est davantage le fait du tabagisme (65 %) que du hasard (35 %). Selon les auteurs de ces travaux, ces conclusions ne sont pas en contradiction avec les études épidémiologiques, qui expliquent qu’environ 40 % des cancers pourraient être évités.

« Il faut encourager ces comportements de prévention, cependant de nombreux patients continueront à développer un cancer à cause de ces erreurs aléatoires dans la copie de l’ADN », a ajouté le Dr Bert Vogelstein. Selon lui, ce constat est un encouragement à trouver le moyen pour détecter les cancers plus tôt pour mieux les traiter. Même dans un monde sans tabac, il y aura toujours des cancers et il faudra pouvoir les guérir.  

Marine Rondot

À lire aussi : La prévention du cancer enfin expliquée

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

L'utilité du dépistage du cancer de la peau remise en question

Le 28 juillet 2016.

La publication d’un rapport mettant en doute la valeur du dépistage du cancer de la peau a soulevé un vif débat aux États-Unis, où des dermatologues font bloc pour affirmer que seule une visite chez un spécialiste permet d’écarter les risques de mélanome.

Sans antécédents familiaux, pas de dépistage obligatoire

Le dépistage du cancer de la peau fait débat aux États-Unis. Dans la lignée de ce courant médical, qui estime que les dépistages trop précoces des cancers peuvent être nocifs pour les patients, des scientifiques américains viennent de publier un rapport, dans lequel ils estiment qu’inciter les gens à aller chez le dermatologue tous les ans pour faire surveiller leurs grains de beauté serait superflu, lorsqu’il n’y a pas d’antécédents exigeant une surveillance plus sérieuse.

Dans ce rapport, publié dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), ce groupe d’experts mandatés par les autorités américains note que « les preuves pour déterminer si les bienfaits potentiels d’un examen annuel par un médecin sont plus grands que les risques » sont « insuffisantes chez les personnes sans précédents familiaux de mélanome – une forme agressive de cancer de la peau – ou de prédispositions particulières ».

Les dermatologues mettent en avant l’importance du dépistage

Après la publication de ce rapport, des dermatologues américains ont fait part de leurs doutes quant à la fiabilité des résultats de ce groupe d’experts. « Pour déterminer scientifiquement l’utilité de ces examens, il faudrait avoir des résultats d’essais cliniques très étendus vu la faible mortalité de ce cancer. Or ces études n’ont pas été faites », a ainsi déclaré le Dr Weinstock, dans un éditorial publié dans la revue JAMA.

L’American Academy of Dermatology (AAD) a quant à elle mis en avant le rôle du dermatologue, seul juge de l’utilité d’un dépistage. « Les dermatologues savent que le dépistage du cancer de la peau peut sauver des vies », a ainsi déclaré le président de l’AAD, Abel Torres, dans un communiqué. « Le mélanome est la principale cause du décès du cancer de la peau mais les autres formes de tumeurs, rarement mortelles (carcinome basocellulaire superficiel et carcinome cellulaire squameux), peuvent aussi avoir des effets dévastateurs comme des pertes importantes de tissus », a-t-il encore ajouté.

À lire aussi : Mélanome : des chercheurs niçois découvrent une molécule miracle

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

L’accessibilité des handicapés, une « question de volonté »

Si la loi sur le handicap de 2005 exige que tous les établissements recevant du public soient accessibles aux personnes handicapées au 1er janvier 2015, nombre d’entre eux ne sont pas encore aux normes. Les députés d’ailleurs ont rendu officiel le nouveau délai de trois à neuf ans accordé à ces établissements pour leur mise en

accessibilité.

Pour Paul Joly, architecte urbaniste et président du Conseil national handicap, cette mise en accessibilité est une « question de volonté ». Selon l’expert, il faut « une volonté politique » mais également « une volonté des équipes – à la fois des équipes d’élus et des équipes de services techniques qui sont derrière », explique-t-il sur le plateau de France 3.

« Une personne à part entière »

Ce manque d’équipement a de nombreuses conséquences pour les personnes handicapées, avec notamment un risque d’exclusion, rapporte le spécialiste. Dans son livre « L’accessibilité positive », l’architecte explique aussi que l’on pourrait vivre en France sans ces obstacles. « Une personne handicapée c’est une personne à part entière », rappelle Paul Joly. Malheureusement, constate-t-il, « le handicap est encore vécu comme une contrainte pour une personne qui n’est pas handicapée ».

Retrouvez cet article sur Francetv info

USA : un jeune paraplégique a fait quelques pas
Santé : le perchloréthylène abandonné par les pressings
Lunettes : le marché du discount prend de l’ampleur
Vers de nouvelles préconisations pour la pose des cathéters
USA : un jeune paraplégique parvient à marcher de nouveau

News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

VIDEO. Pour Tony Blair, lutter contre Ebola c »est une question de « vitesse » et d »urgence »

Tony Blair, qui a dirigé durant dix ans le gouvernement britannique jette un regard sur la France politique et économique et sur le monde. L’ex-Premier ministre britannique s’est engagé contre la progression du virus Ebola, grâce à sa fondation la Tony Blair Faith Foundation.

Interrogée sur la politique menée par François Hollande depuis son installation à la tête de L’Etat français, Tony Blair déclare que le Président français « n’a pas le choix » sur sa volonté de réformer : « On doit faire les reformes et partout dans le monde, les gouvernements du Centre-gauche et du Centre-droit essayent de réformer leur système ». Il n’est pas question d’abandonner le modèle social, mais il faut le réformer poursuit-il.

L’ancien Premier ministre britannique travaille avec ses équipes pour mobiliser l’aide contre le virus Ebola en Afrique. C’est une question de « vitesse » et d' »urgence » dit-il. La réponse des donateurs occidentaux devrait passer à une échelle bien supérieure pense-t-il. Une étude réalisée par AGI, le conseil de développement de sa Fondation basé à Londres a fondé ses projections sur le pire des scénarios de l’OMS, qui prévoit 10 000 nouveaux cas par semaine en décembre.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. Ebola : « Je me suis accrochée à ma famille », témoigne l’aide-soignante espagnole guérie
Le deuxième patient bénéficiant du cœur artificiel va encore mieux que prévu
Un deuxième cœur artificiel implanté en France
Cœur artificiel : le professeur Carpentier veut reprendre ses essais cliniques
Huit questions autour du cœur artificiel greffé


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Allergies : c’est aussi une question d’ados

allergiejagisLes allergies ne concernent bien sûr pas que les adultes ! De plus en plus d’ados sont victimes de cette maladie chronique, devenue la plus fréquente chez les adolescents, qui peut impacter sérieusement leur qualité de vie, leurs performances scolaires et même leur vie sociale et intime.

C’est pourquoi les ados ont été placés au cœur de la nouvelle campagne de sensibilisation de l’association Asthme & Allergies « Allergie, j’agis ! ». Elle a été officiellement lancée aujourd’hui à l’occasion de la 7eme Journée Française de l’Allergie.

Cette opération a pour objectif de fournir aux adolescents concernés les clés pour prendre en main leur allergie, qu’ elle soit alimentaire, respiratoire ou de contact et de les encourager à être plus autonomes et indépendants, au quotidien et dans leurs choix futurs.

Ainsi dès aujourd’hui et jusqu’au 30 juin, « Allergie, j’agis ! » sera le leitmotiv d’une mobilisation nationale qui invitera les jeunes à se faire diagnostiquer au plus tôt et à se traiter pour avancer sans « boulet aux pied s » aujourd’hui et demain.

Aujourd’hui, et il faut le savoir, 1 jeune sur 3 est allergique. Or trop d’adolescents sont négligents ou en déni et ne prennent ainsi pas conscience des complications possibles alors même que l’adolescence est l’âge des premières expériences, qu’elles soient alimentaires, de loisirs, de vacances, sexuelles.

Pour mieux informer mais aussi pour répondre aux questions légitimes des ados, l’association a mis en ligne depuis aujourd’hui http://www.allergiejagis.org, un site d’information et de dialogue tout spécialement dédié aux jeunes.

Symptômes et conséquences des allergies, traitements et bon réflexes à adopter… vous trouverez toutes les informations relatives aux différents types d’allergies sur ce site internet de l’association Asthme & Allergies.


News Santé