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Quels sont les médicaments qu’il vaut mieux éviter ?

Quels sont les médicaments qu’il vaut mieux éviter ?

Le 29 janvier 2018.

Selon nos confrères de la revue indépendante Prescrire, certains médicaments seraient parfaitement inutiles, voire dangereux pour la santé. Explications.

Des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices

Alors que l’automédication est très à la mode, il est important de savoir que certains traitements peuvent être dangereux pour la santé. Selon le bilan « des médicaments à écarter pour mieux soigner » de la revue Prescrire, 79 médicaments commercialisés en France devraient être évités, dans la mesure du possible. Pour mener à bien leurs travaux, les auteurs de cette étude ont analysé des centaines de médicaments et leurs effets de 2010 à 2017.

Selon eux, un médicament doit être écarté quand il expose à des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices qu’il apporte, quand il est ancien, que son utilisation est dépassée, que d’autres médicaments plus récents ont une balance bénéfices-risques plus favorable et quand il est récent et que sa la balance bénéfices-risques est moins favorable que celle de médicaments plus anciens.

Des médicaments potentiellement dangereux

La revue Prescrire pointe du doigt également « les médicaments dont l’efficacité n’est pas prouvée au-delà d’un effet placebo, et qui exposent à des effets indésirables particulièrement graves ». Sur cette liste de médicaments, on trouve des traitements contre certains cancers, d’autres qu’on utilise en cardiologie, pour les patients qui ont du diabète ou en dermatologie. On trouve également des anti-nauséeux et des décongestionnants.

Très récemment on apprenait que l’Agence nationale de sécurité du médicament avait justement interdit de publicité une dizaine de médicaments contre le rhume en vente libre. En cause : « des cas rares mais graves d’effets indésirables cardiovasculaires (hypertension artérielle, angine de poitrine) ou neurologiques (convulsions, troubles du comportement et accident vasculaire cérébral) ». Pour plus d’informations, demandez conseil à votre pharmacien. 

Marine Rondot

Lire aussi : Les plantes peuvent-elles remplacer les médicaments ?

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Tout ce qu’il faut savoir sur les maladies articulaires

Le 10 octobre 2016.

À l’occasion de la journée mondiale contre les rhumatismes et de l’initiative française « Ensemble contre les rhumatismes » (ECR) qui se dérouleront le 12 octobre prochain, il est temps de faire le point sur les rhumatismes et chasser les idées reçues les concernant.

Les rhumatismes ne touchent pas uniquement les personnes âgées

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a réalisé une enquête sur « Les Français et les rhumatismes », qui permet de chasser des idées reçues sur des douleurs que nous sommes trop nombreux à négliger. Premièrement, les rhumatismes ne concernent pas uniquement les personnes âgées. Selon les travaux de l’Inserm, 93 % des Français ont déjà souffert de douleurs articulaires.

« En France, près de 600 000 adultes souffrent de rhumatisme inflammatoire et près de 10 millions de Français souffrent d’arthrose », précise l’Inserm dans un communiqué. Mais ce n’est pas tout, les jeunes aussi peuvent souffrir de douleurs articulaires. Selon cette enquête, 1 jeune sur 3, âgé de 18 à 24 ans ainsi que près de 4 000 enfants souffrent de rhumatisme inflammatoire.

Une douleur articulaire ne doit pas être prise à la légère

Autre idée reçue : les douleurs articulaires ne sont pas graves. « Quand on souffre d’arthrose du genou, le risque de mortalité cardiovasculaire est augmenté de 50 % », explique le Pr Francis Berenbaum, président de la Société française de rhumatologie et chercheur à l’Inserm. « Si on veut lutter contre la sédentarité, il ne faut plus considérer les rhumatismes comme bénins. Il faut apprendre à préserver ses articulations comme on préserve son cœur ».

Par ailleurs, les douleurs articulaires peuvent nuire gravement au quotidien. 65 % des des personnes interrogées déclarent en effet que leurs rhumatismes ont eu un impact sur leur sommeil, 30 % ont dû limiter, voire arrêter temporairement leur activité professionnelle et plus de la moitié (56 %) ont dû mettre un terme à leurs loisirs.

Vous pensez que l’on ne peut pas soigner les rhumatismes ? Il existe pourtant des traitements. « Il s’agit des biothérapies telles que les anti-TNF, qui ciblent spécifiquement des molécules de l’inflammation », précise l’Inserm. « Ces découvertes ont révolutionné le traitement des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde ou une spondylarthrite. »

À lire aussi : Douleurs articulaires : ce qu’elles trahissent

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Urine, bactéries, composés chimiques : ce qu’il y a vraiment dans les piscines

Un cinquième des nageurs urine dans les bassins collectifs. Quels sont les risquent sur notre santé ? Que contient l’eau d’une piscine et quelles sont les probabilités d’être contaminer par un virus ?

Vous les avez attendus toute l’année. Ces moments où vous pouvez enfin, sous un soleil de plomb, vous prélasser au bord d’une piscine et faire quelques longueurs. Vous plongez, sautez et inaugurez vos nouvelles lunettes de plongée. En France, il existe quelques 16 000 piscines municipales, d’hôtels et de camping, et chacune d’entre elle est à disposition de 100 000 à 200 000 personnes, en fonction de la démographie de la région où elle est implantée. A Paris par exemple, une piscine est à disposition d’environ 75 000 personnes. Mais connaissez –vous réellement la qualité de l’eau dans laquelle vous vous baignez ?

Une enquête américaine réalisée par le Conseil de la santé sur la propreté et la qualité de l’eau des piscines à mis en avant les dangers auxquels s’exposent parents et enfants lorsqu’ils se baignent. Car si les 7 grammes de chlore quotidiens (dose moyenne pour un bassin) sont versés dans l’eau et que vous avez l’impression de vous baigner dans une eau limpide, il a été révélé qu’en réalité un cinquième des nageurs urinait dans les piscines. Une confession également confirmée par des nageurs professionnels. Michael Phelps, 22 fois médaillé aux Jeux Olympiques, avait avoué en prenant sa retraite, que son équipe et lui avaient en effet l’habitude de se soulager dans les bassins.

Pourquoi l’urine est-elle un danger potentiel pour les nageurs ?

C’est surtout sa composition alliée au chlore qui peut être dangereuse pour la santé. Lorsqu’une personne fait ses besoins dans l’eau, elle sécrète de l’acide urique, un composé chimique libéré dans la sueur et l’urine qui, quand il se mélange avec le chlore, crée deux composés connus pour leur toxicité : la trichloramine (NCl3), souvent associé (…)lire la suite sur Atlantico

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Un cuistot menacé d’expulsion de Nouvelle-Zélande parce qu’il est obèse

Cauchemar en cuisine. Un cuistot sud-africain émigré en Nouvelle-Zélande ne verra pas son visa de travail renouvelé. Non, pas parce qu’il est mauvais, mais parce qu’il est jugé trop gros. Albert Buitenhuis et sa femme Marthie qui sont arrivés à Christchurch il y a six ans, en 2007, n’avaient eu jusqu’à présent aucun souci pour renouveler chaque année leur visa, a expliqué Marthie au quotidien local La Press. Mais cette année, les services de l’immigration ont indiqué le 1er mai dernier à Buitenhuis qu’il n’avait pas un niveau acceptable de santé et qu’il pourrait faire du mal aux services de santé du pays. Traduction: trop gros pour rester, vous êtes expulsés.

Le chef sud-africain est un beau bébé, c’est vrai: 130 kilos pour 1,78 m, un IMC de 40. Il est médicalement considéré comme obèse, mais depuis son arrivée dans le pays, l’air néo-zélandais lui a fait du bien et Albert a perdu 30 kilos. «Ils n’ont jamais parlé du poids ou de la santé d’ Albert alors et il était bien plus lourd que ça quand nous sommes arrivés», s’indigne Marthie Buitenhuis.

Les services de l’immigration ont défendu leur décision, estimant que le chef augmentait les risques de tomber gravement malade, citant le diabète et les maladies cardiaques. «Il est important que tous les immigrés possèdent un niveau de santé acceptable pour diminuer les coûts et de limiter de faire appel aux services de santé néo-zélandais», a dit un porte-parole des services migratoires. Qui a insisté pour rappeler que l’obésité n’était pas, en tant que tel, une raison de ne pas donner un visa, «mais que les service de santé se devaient d’examiner dans quelle mesure il pourrait y avoir des conséquences sur l’accès aux soins et le coût élevé sur la sécurité social que cela pouvait entraîner.»

Le problème de l’obésité n’est pas un mince problème en Nouvelle-Zélande. La prévalence du surpoids et de l’obésité dans le pays touchait près d’un homme adulte sur quatre en 2009 selon les données de l’OCDE— seul deux pays font pire, le Mexique et les Etats-Unis, la France est à 1 sur 10—. Un chiffre qui a doublé en 20 ans…

Le couple, âgé d’une cinquantaine d’années, a fait appel de la décision, et pour prouver son désir de rester dans le pays, a produit une lettre d’un médecin indiquant qu’il avait déjà ramené son taux de cholestérol et sa tension à des niveaux acceptables et qu’il était capable de passer sous la barre des 100 kilos d’ici six mois.

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