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Dépression sévère : la kétamine, à l’effet très rapide, testée en France

La kétamine est un médicament utilisé à l’origine pour anesthésier les animaux ou les humains. Elle est aussi détournée comme drogue récréative. Son effet antidépresseur est puissant et rapide.

Les molécules commercialisées depuis les années 1950 contre la dépression ont quasiment toutes le même mécanisme d’action, ce n’est pas le cas de la kétamine, commente le Dr Pierre de Maricourt, chef de service de psychiatrie au centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris, relayé par Le Figaro.

La kétamine se fixe sur les récepteurs NMDA du glutamate, le neurotransmetteur excitateur le plus important du système nerveux central.

Elle agit en quelques heures comparativement à 4 à 6 semaines pour les antidépresseurs traditionnels et elle s’avère efficace chez des personnes souffrant de dépression sévère (faites le test) résistante aux antidépresseurs.

Actuellement, aucun pays n’autorise la kétamine dans le traitement de la dépression. Le seul moyen pour recevoir ce traitement consiste à participer à un protocole de recherche. L’un d’eux, mené par le laboratoire pharmaceutique Janssen, se déroule à l’hôpital Sainte-Anne sous la direction du Dr de Maricourt, rapporte Le Figaro.

L’essai clinique compare l’efficacité de la kétamine, plus précisément, l’eskétamine, une molécule dont la structure est très proche de la kétamine, en spray intranasal, à celle d’un placebo.

Contrairement à la perfusion par voie intraveineuse, l’inhalation peut être faite par le patient sans l’aide d’un professionnel. En parallèle, tous les participants à l’étude reçoivent un antidépresseur standard, afin d’éviter que certains n’aient pas de traitement du tout. Les doses sont cinq à dix fois plus faibles que celles utilisées en anesthésie, précise le Dr de Maricourt.

Des études ont montré une efficacité dans 70 à 80 % des cas. « On constate généralement une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque dans les minutes qui suivent l’administration du médicament, mais ces effets s’arrêtent dans les deux heures », indique le Dr de Maricourt. « Certains patients présentent également des symptômes dissociatifs, comme des expériences de déréalisation ou de dépersonnalisation. Mais, là aussi, c’est transitoire. »

La kétamine a un effet antisuicide quasiment immédiat, comme l’a démontré une étude publiée en 2009 dans la revue Biological Psychiatry. « Dès 40 minutes après l’injection, la diminution du risque suicidaire est très significative », indique le chercheur. En France, un essai clinique national est actuellement mené sous la direction du Dr Abbar afin d’évaluer cette utilisation, précise Le Figaro.

Mais l’action de la kétamine est de courte durée, s’estompant au bout de quelques jours. « La piste la plus explorée consiste à répéter les administrations de kétamine pendant plusieurs semaines, avant d’espacer progressivement les prises », indique le Dr de Maricourt.

Pour ce qui est des effets d’un traitement à long terme, « certaines études mettent en évidence une potentielle neurotoxicité, d’autres au contraire un effet neuroprotecteur, explique-t-il. Des études sont nécessaires pour évaluer la tolérance à long terme. »

L’Agence du médicament américaine (la Food and Drug Administration) a lancé une procédure d’étude accélérée afin de rendre plus rapidement disponible la kétamine aux États-Unis.

Article du Figaro : La kétamine révolutionne la prise en charge de la dépression sévère

Pour plus d’informations sur la kétamine pour le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

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Infertilité masculine : bientôt un test rapide via un smartphone

L’infertilité masculine est aujourd’hui décelée après des tests en laboratoires parfois très coûteux. Pour pallier à cette situation, des chercheurs viennent d’imaginer un test simple et très peu cher, pour permettre une analyse de la qualité du sperme en quelques secondes et grâce à un smartphone.

Les diagnostics d’infertilité masculine sont souvent très coûteux

Les couples qui rencontrent des problèmes de fertilité sont aujourd’hui beaucoup plus nombreux qu’hier. Et si, jusqu’à récemment, la femme était souvent considérée comme étant à l’origine de la stérilité du couple, l’infertilité masculine est de plus en plus abordée. Et en effet, elle serait responsable de cette impossibilité de concevoir un enfant dans au moins 20 % à 30 % des cas.

Pourtant, peu d’hommes sont conscients de ce problème et parmi les multiples raisons qui expliquent ce constat : les coûts exorbitants de certains tests réalisés en laboratoire. Mais des scientifiques sont en passe de changer la donne et viennent d’imaginer une méthode de diagnostic simple, réalisable chez soi, grâce à l’aide d’un simple smartphone.

Un dispositif, utilisable grâce à un smartphone, pour une réponse fiable en quelques secondes

Cette idée vient de faire l’objet d’une étude scientifique, dont les conclusions ont été tirées dans la revue Science Translational Medicine. Concrètement, pour que le smartphone se transforme en laboratoire d’analyse de la qualité du sperme d’un homme, il doit être muni d’un dispositif optique, qui examinera l’échantillon de sperme que le « patient » aura lui-même prélevé grâce à une pipette. Selon les affirmations des auteurs de cette étude, un résultat, fiable à 98 %, s’affichera alors en quelques secondes sur le téléphone.

Les chercheurs sont confiants et ont mené pas moins de 350 tests cliniques avant de révéler la réussite de leur projet à la communauté médicale. S’il était commercialisé, ce dispositif offrirait une véritable alternative à tous les hommes désireux de savoir si leur sperme est de bonne qualité. Le prototype doit désormais passer entre les mains de la Food and Drug Administration (FDA), avant d’être commercialisé.

Une carte pour suivre la propagation rapide du virus Zika

Le 5 août 2016.

Le virus Zika traverse les frontières et inquiète les autorités. Depuis son apparition en Amérique centrale, ce virus particulièrement redouté par les femmes enceintes a contaminé de nombreuses régions du monde.

Le virus Zika à l’origine d’une urgence sanitaire internationale

Le virus Zika soulève de nombreuses craintes dans le monde entier. Des craintes qui sont prises au sérieux par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a déclaré une urgence sanitaire internationale en raison de la transmission rapide de ce virus qui devrait, selon les estimations des experts, être en mesure de contaminer des millions de personnes avant la fin de l’année.

Aux États-Unis, le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC) a émis, lundi dernier, une note à l’attention des voyageurs, les informant des risques encourus par les femmes enceintes et leur partenaire en cas de voyage vers Miami, et particulièrement à Wynwood. Ce quartier de la ville est en effet le premier, sur tout le territoire américain, où des locaux ont été contaminés, sur place, sans avoir voyagé, signe que le virus est bel et bien installé en Amérique du Nord.

Un virus redouté par les femmes enceintes

Découvert il y a près de 70 ans, le virus Zika n’a été à l’origine d’épidémies qu’à partir de 2007. Cette année-là, la contagion a démarré en Micronésie, infectant environ 75 % de la population. Six ans plus tard, le virus est réapparu en Polynésie française et, depuis, aurait circulé jusqu’au Brésil. C’est depuis cet immense pays d’Amérique centrale qu’aujourd’hui, en 2016, de nombreux pays ont été touchés. Le Canada, le Chili, la France, l’Italie, mais aussi la Nouvelle-Zélande, le Pérou, le Portugal, et les États-Unis sont concernés si bien que des mesures sanitaires drastiques ont été mises en place par plusieurs gouvernements et agences sanitaires.

Et pourtant, ce virus, transmis par les moustiques, passe inaperçu dans la plupart des cas. Il peut toutefois être associé à divers symptômes tels que la fièvre, les maux de tête, une éruption cutanée, de la fatigue ou des douleurs musculaires et articulaires, qui peuvent durer une semaine et ne laissent pas de traces. Mais il est particulièrement redouté chez la femme enceinte, car il serait à l’origine de l’apparition, chez les fœtus, de microcéphalies qui provoquent des retards mentaux irréversibles.

À lire aussi : 5 choses à savoir sur le virus Zika

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Outil de dépistage rapide de la fibromyalgie : faites le test

Ce test, l’« Outil de dépistage rapide de la fibromyalgie », a pour objectif la détection de la fibromyalgie chez des personnes qui ont des douleurs diffuses.

Aussi appelé « Questionnaire FiRST » pour « Fibromyalgia Rapid Screening Tool », il a été publié par les rhumatologues français Serge Perrota, Didier Bouhassir et Jacques Fermanian de l’INSERM (1) et de l’Université Paris Descartes en 2010 (2).

Il s’adresse aux personnes souffrant de douleurs aux articulations, muscles ou tendons.

Voyez si vous pourriez souffrir de fibromyalgie en répondant aux 6 brèves questions de ce test :

FAITES LE TEST (gratuit, sans inscription)

(1) Institut national français de la santé et de la recherche médicale (INSERM).

(2) Serge Perrota, Didier Bouhassir, Jacques Fermanian du CEDR (Cercle d’Etude de la Douleur en Rhumatologie): Development and validation of the Fibromyalgia Rapid Screening tool (FiRST). Pain. 2010.

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Choisir des cosmétiques moins toxiques a un effet très rapide dans l’organisme

Même une très courte pause de certains produits de maquillage, shampooings, lotions et savons entraîne une baisse significative des niveaux de perturbateurs hormonaux dans le corps, selon une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.

Kim Harley et Kimberly Parra de l’université de Californie à Berkeley ont, avec leurs collègues, fourni à 100 adolescentes des produits de soins personnels sans perturbateurs endocriniens comme les phtalates, les parabènes, le triclosan et l’oxybenzone.

Parce que les femmes sont les principales consommatrices de produits de beauté, elles sont beaucoup plus exposées à ces substances chimiques toxiques, souligne la chercheuse. Les adolescentes peuvent être particulièrement à risque, car elles sont dans une période de développement reproductif rapide, et les recherches suggèrent qu’elles utilisent plus de produits d’hygiène et de beauté tous les jours que la moyenne des femmes adultes.

Des analyses d’urine ont montré une baisse significative des niveaux de perturbateurs endocriniens dans le sang après seulement trois jours d’utilisation des nouveaux produits.

  • baisse de 27 % des métabolites du phtalate de diéthyle (parfums, fragrances)
  • baisse de 45 % des parabènes (produits de maquillage)
  • baisse de 36 % du triclosan (savons, dentifrices…)
  • baisse de 36 % du benzophenone-3 ou oxybenzone (écrans solaires)

Ces résultats montrent que des actions simples peuvent faire une réelle différence, souligne la chercheuse.

Psychomédia avec source : UC Berkeley.
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Alzheimer et démence : le manque de vitamine D lié à un déclin cognitif plus rapide

L’insuffisance en vitamine D chez les personnes âgées est fortement corrélée avec un déclin cognitif accéléré et une diminution des performances dans des domaines tels que la mémoire qui sont associés à la maladie d’Alzheimer et à la démence, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Neurology.

Joshua Miller et Charles DeCarli ont, avec leurs collègues des universités de Californie (Davis) et Rutgers, mené cette étude avec 400 personnes qui ont été suivies pendant 5 ans.

50 % étaient d’origine caucasienne et 50 %, africaine-américaine ou hispanique. La moyenne d’âge était de 76 ans et les participants avaient une cognition normale, un déficit cognitif léger ou une démence.

Au début de l’étude, 26 % des participants présentaient une déficience en vitamine D et 35 %, une insuffisance. Parmi les Caucasiens, 54 % avaient de faibles niveaux comparativement à 70 % des Africains-Américains et des Hispaniques.

Les participants qui avaient une déficience en vitamine D ont connu un déclin cognitif 2 à 3 fois plus rapide en ce qui concerne la mémoire épisodique et la fonction exécutive que ceux qui avaient des niveaux adéquats. En 2 ans, ils ont connu un déclin aussi important que ceux ayant des niveaux adéquats en 5 ans.

L’exposition de la peau aux rayons du soleil est la principale source de vitamine D. Les personnes à la peau plus foncée sont plus à risque d’avoir de faibles taux de vitamine D à cause de la plus forte concentration en mélanine de leur peau qui protège contre le cancer de la peau, mais inhibe aussi la synthèse de la vitamine D.

L’alimentation est une autre source de vitamine D. La vitamine D alimentaire est obtenue notamment grâce à la consommation de produits laitiers.

Dans une prochaine étape, les chercheurs vérifieront si des compléments de vitamine D peuvent réduire le déclin cognitif.

Bien que cette étude ne prouve pas que le lien constaté soit de cause à effet, les auteurs estiment qu’avec d’autres, elle suggère qu’il y a assez d’évidence d’ores et déjà pour recommander aux personnes dans la soixantaine de discuter avec leur médecin de la pertinence de prendre un complément de vitamine D tous les jours.

Psychomédia avec source : UC Davis.
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