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Signes et symptômes d’une surdose d’opioïdes ; comment réagir (Santé Canada)

« Les opioïdes affectent la partie de votre cerveau qui contrôle la respiration. Si vous prenez plus d’opioïdes que ce que l’organisme peut supporter (surdosage), votre respiration ralentira », indique Santé Canada.

« Cela peut entraîner la perte de connaissance ou même la mort. »

Les signes et symptômes d’une surdose incluent :

  • « la difficulté à

    • marcher
    • parler
    • rester éveillé
  • les lèvres ou les ongles bleus

  • les pupilles très petites

  • la peau froide et moite

  • des étourdissements et de la confusion

  • une somnolence extrême

  • des bruits de suffocation, des gargouillements ou des ronflements

  • une respiration lente, faible ou inexistante

  • l’incapacité à se réveiller, même si la personne est secouée ou qu’on lui crie après »

Comment réagir à un surdosage d’opioïdes

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada (Surdosage d’opioïde).
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Comment vérifier si un proche vient de faire un AVC et comment réagir

L’AVC (accident vasculaire cérébral) survient lorsque la circulation sanguine est brutalement interrompue par la formation d’un caillot sanguin obstruant une artère cérébrale (infarctus cérébral ou AVC ischémique) ou par la rupture d’une artère cérébrale (hémorragie cérébrale ou AVC hémorragique).

En conséquence, des cellules nerveuses privées d’oxygène et de nutriments nécessaires meurent, entrainant des dommages irréversibles et la perte de fonctions neurologiques, voire une mort subite.

La prise en charge doit être la plus rapide possible dès les premiers symptômes : engourdissement, faiblesse ou paralysie d’un ou plusieurs membres ou du visage, perte de vision, difficultés à parler, trouble de l’équilibre ou mal de tête brutal.

Le Dr Yannick Béjot, neurologue à Dijon, interviewé par 20minutes.fr à l’occasion de la Journée mondiale de l’AVC, précise :

Soit la personne ne voit plus du tout d’un seul œil ou elle a une perte de champ visuel sur les côtés. Outre ces symptômes, qui parfois se cumulent, deux autres signes peuvent alerter : des troubles et vertiges intenses et brutaux et l’impression d’être saoul ou sur un bateau qui tangue, et également une migraine forte. « Mais surtout, dans neuf cas sur dix, les symptômes arrivent très brutalement » (…). Et on peut faire un AVC sans avoir aucune douleur. C’est pourquoi beaucoup de personnes négligent leurs symptômes. »

Comment vérifier que c’est un AVC ?
(…) Premier réflexe : faire parler la personne, lui poser des questions pour vérifier qu’elle arrive à s’exprimer. Puis lui demander de lever les deux bras et les jambes car l’AVC peut provoquer une hémiplégie. De même, on l’invite à sourire et tirer la langue. Côté toucher, on peut lui demander de nous serrer les mains : si la pression est moins forte d’un côté, il y a de quoi s’inquiéter. On peut aussi vérifier qu’il voit bien. « Mais cet examen ne prend que quelques minutes », insiste le médecin.

Car l’urgence, c’est d’appeler le Samu, au 15. La rapidité de la réaction permet de réduire le risque de décès et les séquelles éventuelles. (…) Mais que dire au Samu ? D’abord son nom, son numéro, le nom du patient et où on se trouve. Mais aussi l’heure de l’apparition des symptômes et un maximum de détails sur l’état du malade. « Ainsi, le 15 peut jouer le rôle de chef d’orchestre pour qu’urgentistes, neurologues, radiologues soient prévenus pour prendre en charge rapidement ce patient, explique Yannick Béjot. C’est comme ça qu’on gagne du temps. Pour l’AVC, chaque minute compte. »

(…) Mieux vaut donc appeler le 15 que d’accompagner une personne victime d’un AVC aux urgences, où elle risque d’attendre…

Comment l’installer en attendant les secours ?
(…) « S’il souffre d’étourdissements ou de faiblesses dans les membres, il est préférable de l’allonger pour éviter qu’il ne tombe. » S’il vomit ou régurgite, il faut le mettre en position latérale de sécurité pour éviter qu’il ne s’étouffe. « Dans tous les cas, il ne faut pas l’allonger totalement à plat car il aura du mal à déglutir. Or, il arrive que l’AVC provoque des troubles de la déglutition et dans ce cas la salive risque de s’écouler dans les poumons et provoquer une infection pulmonaire. Qui est d’ailleurs la première cause de décès après un AVC. » Mieux vaut donc l’allonger en positionnant sa tête à 30 degrés.

Que faire si les symptômes disparaissent ?
C’est le piège… Beaucoup de personnes sont victimes d’un mini AVC, un ischème cérébral transitoire (ICT). Les symptômes, déjà décrits, vont s’estomper dans les minutes ou heures qui suivent. « Mais même si les signes sont fugaces, il faut appeler le 15, martèle le neurologue. Cela reste une urgence, car les personnes qui ont fait un ICT risquent fortement de faire un AVC : 3 % environ dans la semaine qui suit, 8 % environ dans les trois mois. Si on met la personne sous traitement, on lui épargne de faire un vrai AVC. » Il ne faut donc pas prendre à la légère ce signal avant-coureur…

Psychomédia avec sources : 20minutes.fr, Inserm.
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Une campagne « Comment réagir en cas d’attaque terroriste ? » lancée par le gouvernement français

À la suite des attentats de Paris du 13 novembre 2015, le gouvernement français a lancé, le 4 décembre, « une campagne de sensibilisation pour mieux préparer et protéger les citoyens face à la menace terroriste ».

Une affiche intitulée « Réagir en cas d’attaque terroriste ; avant l’arrivée des forces de l’ordre, ces comportements peuvent vous sauver » fournit des consignes pratiques dans les 3 catégories « s’échapper, se cacher, alerter ».

La première réaction doit toujours être l’évasion.

Dans l’hypothèse où l’évasion est impossible, il faut chercher un abri ou une cache (ne pas oublier de couper la sonnerie et le vibreur du téléphone). Une fois hors de portée ou protégé, il faut, enfin, alerter les forces de l’ordre (appeler le 17 ou le 112).

L’affiche rappelle également quelques règles de base en matière de vigilance (par exemple, quand vous entrez dans un lieu, repérez les sorties de secours).

« Au cours des prochains mois, la campagne sera prolongée et approfondie par la diffusion progressive d’autres supports complémentaires (vidéo, guides de bonnes pratiques). L’ensemble de ces supports constituera la base de la “culture de sécurité” que le Gouvernement entend promouvoir. »

Les gouvernements britanniques et américains ont également publié des affiches et guides sur le sujet.

Psychomédia avec source : Gouvernement.fr.
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Infirmière « sexy » et médecin torse nu : une publicité qui fait réagir !

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Une campagne d’affichage d’un établissement de santé de la Loire montrant une infirmière en mini-jupe et un médecin torse nu qui posent de manière suggestive fait grand bruit. L’ordre des médecins, saisi par des professionnels de santé de la région, s’est insurgé contre cette campagne pour le moins atypique.

Saint-Priest-en-Jarez commune située dans la périphérie de Saint-Etienne fait parler d’elle par l’intermédiaire de son établissement de santé qui a décidé de lancer une campagne intitulée : « ailleurs, certains soignent les apparences. Ici, c’est vous que nous soignons ». Sur les affiches placardées dans la ville issues d’une « démarche décalée » comme l’avoue lui-même le directeur de la clinique Xavier Rebèche, on distingue la photo d’une infirmière en mini-jupe et un médecin torse nu aux apparences suggestives.

Des affiches sans aucun doute remarquées mais pas forcément appréciées par les professionnels de santé de la région qui ont décidé de saisir l’ordre des médecins de la Loire.

Le docteur Janowiak, secrétaire général de cet organisme, a dénoncé le fait que la médecine n’est pas du commerce. L’ordre des médecins devra trancher en définissant si oui ou non la campagne respecte le code de déontologie et si une plainte doit être déposée devant les instances disciplinaires.

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