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Les aliments antioxydants pour réduire le risque de diabète

Une alimentation riche en antioxydants pourrait réduire le risque de diabète de type 2, selon une étude française publiée dans la revue Diabetologia.

Des études récentes ont suggéré que le stress oxydatif pouvait contribuer à la pathogénèse du diabète de type 2.

« Des études précédentes ont aussi déjà montré que certains antioxydants comme la vitamine E ou C, les lycopènes ou encore les flavonoïdes étaient associés à une réduction du risque de diabète de type 2 », indique le communiqué de l’Inserm.

« Mais ces travaux portaient toujours sur des nutriments pris isolément et jamais sur la capacité antioxydante totale de l’alimentation. » Francesca Romana Mancini et ses collègues de l’Inserm ont vérifié si l’alimentation dans son ensemble, selon son pouvoir antioxydant, était associée au risque de diabète.

Ils ont analysé des données concernant 64 223 femmes participant à la cohorte française E3N qui ont été suivies pendant 25 ans, de 1993 à 2008. Elles étaient âgées entre 40 à 65 ans au début de l’étude et indemnes de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Pour chacune d’elles, les chercheurs ont calculé un score de « capacité antioxydante » de leur alimentation grâce à une base de données italienne indiquant le pouvoir antioxydant de nombreux aliments.

Le risque de diabète diminuait avec le niveau de consommation d’antioxydants jusqu’à un certain seuil au-delà duquel il ne diminuait plus.

Les femmes qui présentaient les scores antioxydants les plus élevés avaient un risque réduit de 27 % par rapport à celles qui présentaient les scores les plus faibles.

Ce lien persistait après avoir pris en compte les principaux facteurs de risque de diabète de type 2 : indice de masse corporel, tabagisme, hypertension, hypercholestérolémie, antécédents familiaux de diabète et niveau d’éducation.

Les aliments riches en antioxydants incluent, par exemple : chocolat noir, thé, noix, pruneaux, myrtilles, fraises, noisette… Les aliments les plus contributifs à un score élevé étaient les fruits et légumes, le thé et le vin rouge.

Les auteurs ont exclu le café de leur analyse, ce « concentré d’antioxydants », qui est déjà associé à un moindre risque de diabète de type 2, aurait pu masquer l’effet des antioxydants apportés par le reste de l’alimentation.

« Nous venons donc de montrer qu’un apport élevé en antioxydants pourrait contribuer à réduire le risque de diabète », conclut Guy Fagherazzi, responsable du programme de recherche sur le diabète dans l’étude E3N. Reste à comprendre pourquoi. « Nous savons que ces molécules empêchent la formation de radicaux libres délétères pour les cellules et limitent leurs effets néfastes quand ces derniers sont présents mais il y a probablement une action plus spécifique comme un effet sur la sensibilité des cellules à l’insuline. Cela reste à confirmer dans d’autres études », conclut Francesca Romana Mancini.

Diabète : des aliments qui diminuent et augmentent le risque (autres que les glucides)

Pour plus d’informations sur l’alimentation pour contrôler de diabète, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, Diabetologia.
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Cancer de la prostate : réduire les risques grâce à la masturbation

Cancer de la prostate : réduire les risques grâce à la masturbation

Le 10 juillet 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de Harvard et de l’université de Boston, aux États-Unis, atteindre l’orgasme régulièrement permettrait de réduire les risques de cancer de la prostate.

Atteindre l’orgasme au moins 21 fois par mois

Les hommes auraient tout intérêt à se masturber s’ils souhaitent éviter tout risque de cancer de la prostate. Voici la conclusion pour le moins surprenante d’une étude publiée dans le journal European Urology. Selon ces travaux, atteindre l’orgasme au moins 21 fois par mois permettrait en effet de réduire le risque de contracter un cancer de la prostate. Une étude qui pousse les autorités sanitaires britanniques à encourager l’onanisme.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs américains ont épluché les résultats d’un questionnaire auquel près 31 000 hommes en bonne santé avaient participé en 1992. Ce questionnaire portait sur la fréquence de leur éjaculation. Âgés de 20 à 29 ans et de 40 à 49 à l’époque, ces participants avaient ensuite été suivis jusqu’en 2010. Pendant ces 18 ans, près de 4 000 hommes ont développé un cancer de la prostate.

Un constat qui n’est pas encore expliqué

Les chercheurs ont ainsi pu constater que les hommes qui éjaculaient au moins 21 fois par mois, soit en se masturbant, soit à l’occasion de rapports sexuels, réduisaient significativement (-33 %) leur risque de développer un cancer de la prostate par rapport à ceux qui n’éjaculaient que 4 à 7 fois par mois. Mais ils ne sont pas parvenus à expliquer ce phénomène. L’éjaculation permettrait-elle de réduire le risque d’infection ou d’inflammation ?

Pour rappel, la prostate est une glande qui produit un liquide qui permet la formation du sperme. Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent, à la fois chez l’homme et dans l’ensemble de la population : près de 54 000 nouveaux cas estimés en France en 2011, selon l’Institut national du cancer. C’est un cancer qui se diagnostique très difficilement. En cas de troubles urinaires, n’hésitez pas à consulter votre médecin.

Claire Verdier

En savoir plus sur le cancer de la prostate

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Cannabis : quel délai avant de conduire ? (10 recommandations pour réduire les risques)

L’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances (ICRAS) et le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) ont publié 10 recommandations destinées au public pour réduire les risques de l’usage du cannabis.

Ces recommandations sont publiées en trois versions : un article scientifique dans le numéro de juin de l’American Journal of Public Health, un dépliant destiné aux usagers de cannabis et un sommaire des données probantes à l’intention des professionnels de la santé.

« Les risques pour la santé sont divers, entre autres : problèmes de mémoire et de coordination physique, accidents automobiles et problèmes de santé mentale ou de dépendance au cannabis. »

« Le cannabis dont la puissance est élevée – c’est-à-dire à forte concentration de tétrahydrocannabinol (THC) – présente pour l’usager un risque plus élevé de méfaits », explique le dépliant. « Certains produits du cannabis ont une plus forte concentration de cannabidiol (CBD), lequel agit contre certains des effets néfastes du THC. Autrement dit, les produits à teneur élevée en CBD comportent moins de risques que les produits à teneur élevée en THC. »

Parmi les recommandations : ne pas prendre de cannabis avant de conduire un véhicule motorisé ou d’utiliser une autre machine ; attendre au moins six heures après en avoir pris, même plus longtemps au besoin. Prendre du cannabis et de l’alcool en même temps affaiblit encore davantage les facultés, une combinaison à éviter si l’on doit prendre le volant.

Le document recommande, si l’on choisit d’utiliser du cannabis, de prendre du cannabis naturel et d’éviter tout produit synthétique (« K2 », « Spice »…) qui peut « causer des problèmes de santé plus graves, voire la mort ».

Il recommande aussi d’utiliser un vaporisateur ou un aliment contenant du cannabis plutôt que de fumer du cannabis brûlé dans un joint afin d’éviter la toxicité pour les poumons. Il avertit de l’effet psychoactif retardé dans le cas d’aliments contenants du cannabis.

Dépliant sur le site du CAMH : Directives canadiennes d’usage de cannabis à faible risque

Critères diagnostiques du trouble d’utilisation du cannabis (DSM-5)

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CAMH.
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Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Le 10 avril 2017.

Selon une étude américaine publiée dans le journal Microbiome, grandir avec des animaux de compagnie permettrait de réduire les risques d’obésité infantile mais aussi le développement d’allergies.

La présence de deux microbes particuliers dans l’intestin

Et si pour lutter contre les premiers signes d’obésité chez les enfants il suffisait d’avoir un chien ? Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de l’Alberta, au Canada, les chiens permettraient en effet de réduire significativement les risques d’allergies mais aussi d’obésité chez les enfants. Mais comment expliquer un tel phénomène ? Les animaux permettraient aux enfants d’entrer en contact avec certaines bactéries.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les selles de près de 750 bébés, de 2009 à 2012, et ils ont découvert que les bébés qui étaient en contact avec un chien les premiers mois de leur vie avaient des niveaux de bactéries intestinales plus élevés. Les auteurs de cette étude ont notamment observé la présence de deux microbes dans l’intestin (Ruminococcus et Oscillospira) qui jouent un rôle important dans la prévention des allergies et de l’obésité.

Une exposition in utéro aux chiens suffit à protéger les bébés

Il semblerait que le contact avec ces bactéries permette à l’enfant de renforcer son système immunitaire même lorsque qu’il est dans le ventre de sa maman. Les nouveaux-nés qui avaient, pendant l’expérimentation, été en contact avec un chien, uniquement pendant la grossesse de leur maman, possédaient ces deux bactéries dans leurs selles après leur naissance.

« La présence de ces bactéries est multipliée par deux quand il y a un animal de compagnie dans la maison », explique le docteur Anita Kozyrskyj, épidémiologiste pédiatrique à l’Université de l’Alberta qui a dirigé ces travaux. Selon elle, il serait intéressant de concevoir des traitements contenant les bactéries Ruminococcus et Oscillospira afin de prévenir au mieux les risques d’allergies et d’obésité pendant l’enfance.

À lire aussi : Les symptômes et personnes à risque d’obésité 

Marine Rondot

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Assurance maladie : comment réduire les cas de lombalgie ?

Un Français sur deux souffre du dos et c?est trop !

Les lombalgies sont des maux qui touchent bien trop de Français. Actuellement, l’Assurance maladie cherche à tout prix à faire des économies et se verrait bien diminuer la part importante des frais liés à cette maladie. Une campagne est lancée pour informer les Français.

Lombalgie : un mal profond

La lombalgie est une maladie du dos dont la douleur peut descendre jusqu’aux cuisses et même les genoux. Elle se situe à l’origine au niveau des vertèbres lombaires. Il existe deux types de lombalgies : la lombalgie symptomatique qui découle d’une maladie ou celle qualifiée de « commune ».

3 milliards d’euros par an pour les malades de lombalgies

Les lombalgies représentent une part importante du budget annuel de la Sécurité sociale, bien trop à son goût même. En effet, un Français sur deux souffre du dos. Parmi eux, un cas sur cinq est placé en arrêt de travail. Résultat, les coûts explosent pour prendre en charge cette maladie.

En chiffres, ces malades en arrêt de travail coûtent 3 milliards d’euros et représentent 6 700 individus soit 24% des indemnités quotidiennes que la Sécu verse annuellement. Les mutuelles aussi sont concernées par ce fléau car elles prennent souvent en charge une partie des soins.

L’Assurance maladie conseille de consulter rapidement un spécialiste

Pour contrer le phénomène, l’Assurance maladie lance une campagne de prévention qui vise à éviter que les lombalgies deviennent une maladie chronique c’est-à-dire qui dure dans le temps.

Le but est donc, dès les premiers symptômes, de conseiller les patients à aller voir un spécialiste comme un rhumatologue dont le cœur du métier demeure les pathologies des os et des articulations. Si le squelette du patient manifeste une quelconque gêne dans son fonctionnement, c’est alors lui qui intervient. Pour combattre les lombalgies, il vaut donc mieux s’y prendre tôt. En plus de ce conseil, « Le livre du dos » pourra aussi être distribué aux patients pour mieux faire passer l’information.

Via Leparisien.fr

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Une pilule pour réduire les symptômes de l’asthme ?

Le 9 août 2016.

Les asthmatiques peuvent espérer un nouveau traitement de fond pour soigner leur inflammation des bronches. Un médicament prometteur est actuellement en phase d’essai clinique au Royaume-Uni et pourrait être commercialisé d’ici trois ans.

Une nette amélioration des fonctions respiratoires avec le Fevipiprant

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le traitement de l’asthme. Une étude britannique, récemment publiée dans la revue The Lancet Respiratory Medicine, rapporte les effets prometteurs d’un nouveau médicament, dont les tests cliniques ont montré l’efficacité sur les patients souffrant d’une forme sévère de cette inflammation des bronches.

Ce médicament, le Fevipiprant, a été testé lors d’une étude menée sur 61 patients atteints d’asthme. Divisés en deux groupes, le premier groupe a reçu un traitement grâce à cette nouvelle molécule tandis que le deuxième groupe recevait un placebo. Au terme de ce traitement de 12 semaines, les scientifiques ont noté que les patients ayant reçu du Fevipiprant avaient vu leurs fonctions respiratoires améliorées.

4 millions d’asthmatiques en France

Ils ont également remarqué que le taux d’éosinophiles des crachats des patients présentait moins de marques d’inflammation. Ce taux serait passé, en moyenne, de 5,4 % à 1,1 %. De nouveaux tests sont actuellement en cours et les essais cliniques doivent se poursuivre avant une éventuelle commercialisation, que le laboratoire Novartis espère pouvoir lancer dans trois ans.

Cette pilule pourrait améliorer le quotidien de nombreux asthmatiques. En France, ils seraient plus de 4 millions et l’Institut de la santé et de la recherche médicale (Inserm) estime à 600 000 le nombre d’hospitalisations par an dues à des crises d’asthme sévères. Ces dernières conduiraient également à 2 000 décès lorsqu’elles ne seraient pas suffisamment prises en charge.

À lire aussi : L’asthme à travers le monde

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Campagnes pour réduire des traitements médicaux inutiles et risqués

La Société suisse de médecine interne (SSMI) (1) a lancé en mai 2014 la campagne « Smarter Medicine », dans le but de réduire certaines interventions médicales inutiles.

La campagne repose sur des études nationales et internationales, ainsi que sur les expériences de campagnes semblables menées dans plusieurs pays, dont les pays anglo-saxons et l’Italie, notamment la campagne « Choosing Wisely » (choisir avec sagesse) aux États-Unis et la campagne « Choisir avec soin » au Québec.

La pierre angulaire de la campagne suisse est une liste « Top 5 » d’examens diagnostiques et de traitements en médecine interne générale qui n’offrent aucun bénéfice mesurable pour les patients, et présentent plus de risques que d’avantages.

Une autre liste est en cours d’élaboration pour la médecine interne en milieu hospitalier, a annoncé, le 25 septembre, Nicolas Rodondi, médecin-chef à l’Hôpital de l’Ile de Berne, devant 400 médecins et professionnels de la santé réunis pour un congrès sur la surmédicalisation, rapporte 24 heures.ch. Il vient de recevoir un fonds de recherche européen de 6,6 millions de francs pour mener une étude avec 1900 patients de 75 ans et plus afin d’identifier les moyens de supprimer les médicaments superflus ou dangereux.

20 % des plus de 80 ans, rappelle-t-il, prennent au moins dix médicaments par jour ; à leur sortie d’hôpital, 35 % des patients ingurgitent des médicaments inappropriés, a montré une étude dans six pays dont la Suisse ; c’est le cas de 60 % des pensionnaires en EMS.

(1) Qui réunit les internistes généraux et les généralistes exerçant en hôpital et en cabinet.

Psychomédia avec sources : Smarter Medicine, 24 heures.ch.
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Les meilleurs aliments pour réduire l’inflammation et prévenir le cancer

Tiré du livre de recettes Mieux s’alimenter pendant et après un cancer

 

Puisque l’inflammation chronique sur le plan cellulaire peut mener à l’apparition, à la croissance et à l’invasion des cellules cancéreuses, il semble raisonnable de consommer une variété d’aliments aux propriétés anti-inflammatoires. Parmi les meilleurs d’entre eux, on trouve les herbes et les épices, plus particulièrement le curcuma et l’ail, le gingembre et le safran. Utiliser ces herbes et épices vous apportera deux bienfaits : vous ajouterez des éléments anti-inflammatoires à votre alimentation et vous utiliserez moins de sel pour donner du goût à vos aliments.

 

Le curcuma

Le curcuma vient au premier rang sur la liste des aliments aux propriétés anti-inflammatoires. Les études ont démontré qu’en plus d’avoir ces propriétés, le curcuma – ou plus précisément son ingrédient actif, la curcumine – prévient la prolifération des cellules cancéreuses, agit comme antioxydant, empêche la formation de nouvelles cellules par le cancer et améliore la réponse immunitaire de l’organisme.

 

L’ail

L’ail fait partie de la famille de l’allium, qui inclut également les oignons, les poireaux, la ciboulette et les échalotes. Même si on ne s’entend pas sur les composants de l’ail qui sont responsables de son potentiel anticancéreux, vous n’avez pas besoin d’attendre pour profiter de ses bienfaits sur la santé. Cela dit, vous devriez patienter un peu au moment de le préparer : les chercheurs ont démontré qu’après avoir haché l’ail, vous devriez le laisser reposer environ dix minutes avant de le consommer ou de le faire chauffer. Cette période de repos maximise son potentiel anticancéreux

 

Le gingembre

Le gingembre est classé troisième parmi les épices de la liste des aliments aux propriétés anti-inflammatoires. Le rhizome, ou la racine, se mange frais ou séché. Pour l’utiliser frais, pelez la peau fibreuse avec un économe ou le bord d’une cuillère. Vous pouvez le couper en petits morceaux pour l’utiliser dans des sautés ou en gros morceaux ou en tranches pour faire du thé au gingembre. Le gingembre moulu que vous achetez au rayon des épices de votre épicerie est généralement utilisé pour la cuisson. Les herbes et les épices séchées conservent les bienfaits des épices fraîches. Vous n’avez donc pas à vous borner à n’utiliser que les épices fraîches.

 

Le safran

Le safran est une autre épice qui a un bon potentiel anti-inflammatoire. Le safran provient d’une variété de crocus. Le stigmate est la partie jaune vif, longue et plumeuse à l’intérieur de la fleur de crocus. Il y a quatre mille ans, le stigmate des fleurs de crocus de couleur pourpre était déjà examiné pour ses propriétés médicinales. Depuis ce temps, il est utilisé comme médicament, comme teinture, comme parfum, comme savon pour le corps et comme ingrédient en cuisine. Il existe de plus en plus de données scientifiques selon lesquelles le safran interfère avec la vie des cellules cancéreuses. On a démontré en laboratoire que le safran, en plus de ses propriétés anti-inflammatoires, pouvait tuer les cellules malignes.

 

En plus de conseils, vous trouverez dans ce livre plus de 150 recettes délicieuses, accompagnées de variantes ou d’idées d’adaptations selon les symptômes éprouvés, des grilles de menus quotidiens pour parer aux problèmes nutritionnels les plus courants pendant et après le traitement contre le cancer et un index pour repérer la recette appropriée et voir à quels effets secondaires elle est associée. 

Aussi disponible en format numérique.

 

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Binge Drinking : bientôt un médicament pour réduire les effets de l’abus d’alcool

L’acide éthane-ß-sultame permettrait de limiter les dégâts sur le cerveau d’un excès d’un alcool, selon les résultats d’une nouvelle étude publiée dans la revue médicale Journal of Alcoholism and Drug Dependence. Ces conclusions ont été observées sur des rats et doivent être validées sur les humains.

Les fêtards invétérés en ont souvent rêvé les lendemains de fêtes : un médicament révolutionnaire qui réduirait les effets négatifs de l’alcool sur le cerveau. Des chercheurs ont trouvé un composé qui a ces capacités sur les rongeurs ayant trop bus.

Une équipe de chercheurs internationale a testé l’acide éthane-ß-sultame sur des rats mis en situation de binge-drinking. L’équivalent d’une consommation de 8 unités et plus d’alcool pour un homme et de 6 unités ou plus pour une femme. Les scientifiques ont évalué les effets de ce composé sur les rats alcoolisés. Ils ont testé les niveaux de dégénérescence cellulaire et d’inflammation de leur cerveau et leur mémoire spatiale avec un test de labyrinthe.

Les résultats de l’étude révèlent que la consommation excessive d’alcool provoque des inflammations cérébrales et la perte de cellules dans l’hippocampe. Et surtout que la consommation de l’acide éthane-ß-sultame permettrait de réduire ces inflammations et rendrait les rats alcoolisés moins embrumés. En effet, grâce à ce composé, ils ont été aussi habiles et rapides que les rats sains à se sortir du labyrinthe.

« L’acide éthane-ß-sultame réduit la neuro-inflammation, supprime la perte neuronale et améliore la mémoire visuo-spatiale» explique le Professeur Mike Page.

Les résultats de cette étude sont concluants sur les rongeurs mais doivent être mis à l’épreuve avec des humains.

«Le risque d’un tel traitement est de masquer les autres effets négatifs du binge-drinking. Mais si l’on accepte le fait que l’abus d’alcool risque de subsister, il pourrait être judicieux pour la société de tenter de le traiter d’une manière ou d’une autre» a-t-il affirmé. «D’autant plus que les possibilités de la molécule vont au-delà de l’alcool. Puisque le composé traverse la barrière hémato-encéphalique, il pourrait conduire à de nouveaux traitements de lutte contre les maladies neurodégénératives par exemple, dont la (…) Lire la suite sur Topsanté

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Ménopause : le sport, efficace pour réduire le risque d’arythmie cardiaque ?

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Selon une nouvelle étude américaine, la pratique du sport après la ménopause permettrait de réduire le risque de fibrillation atriale, une forme d’arythmie cardiaque. Telles sont en tout les cas les conclusions d’une recherche menée par l’inherited Arrhythmia Clinic à l’université de Standford en Californie.

Eviter la prise de poids, entretenir son capital osseux et même ses capacités cognitives font partie des vertus de la pratique sportive chez les plus de 50 ans que la science a découvert au fil des années. Une nouvelle étude ajoute à ce bilan déjà largement positif un nouveau bénéfice des exercices physiques pour les femmes après la ménopause, il s’agit de la réduction du risque d’arythmie cardiaque, et donc la possibilité d’entretenir son coeur.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont observé pendant 15 ans l’activité physique de 81 000 femmes post-ménopausées qui étaient âgées entre 50 et 79 ans. Certaines d’entre-elles étaient obèses.

Les résultats ont permis de montrer que le risque d’arythmie baissait de 10 % pour les femmes qui pratiquaient 30 minutes de marche rapide six jours par semaine. Le même constat a pu être fait pour les femmes qui faisaient du vélo deux fois par semaine à un rythme tranquille pendant une heure.

Même pour celles qui ne marchaient que l’équivalent de 30 minutes de marche rapide deux fois par semaine, le bénéfice de cette pratique par rapport à celle que ne le pratiquait pas était encore présent (- 6 % de risque d’arythmie).

Selon le directeur de l’étude, le risque de fibrillation atriale, un type d’arythmie cardiaque décroissait parallèlement à la hausse d’activité physique, et ceci même en cas d’obésité.

Les auteurs de l’étude indiquent cependant que le sport, s’il est bénéfique pour le coeur, ne peut pas faire descendre le risque d’arythmie en dessous de 10 %. On ne peut donc conclure de façon absolue que faire du sport après la ménopause protège totalement la santé cardiaque, mais y contribue largement.

Après la ménopause, le sport utile pour réduire l'arythmie cardiaque

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