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Arthrite : 15 min/jour d’exercice réduit la douleur et l’inflammation grâce aux endocannabinoïdes

L’exercice augmente les substances semblables au cannabis produites par l’organisme, ce qui contribue à réduire l’inflammation et pourrait potentiellement aider à traiter certaines maladies comme l’arthrite, le cancer et les maladies cardiaques, selon une étude britannique publiée en novembre 2021 dans la revue Gut Microbes.

L’étude montre, chez des personnes souffrant d’arthrite, que l’exercice réduit non seulement la douleur, mais aussi les niveaux de cytokines, des molécules inflammatoires.

Il augmente également les niveaux de substances semblables au cannabis produites par le propre corps, les endocannabinoïdes. L’exercice entraînait ces changements en modifiant les microbes intestinaux (le microbiote) notamment.

« On sait que l’exercice physique réduit l’inflammation chronique, qui est à l’origine de nombreuses maladies, dont le cancer, l’arthrite et les maladies cardiaques, mais on sait peu de choses sur la manière dont il le fait », souligne le communiqué des chercheurs.

Ana Valdes de Nottingham (Royaume-Uni) et ses collègues ont mené cette étude avec 78 personnes souffrant d’arthrite. Trente-huit d’entre elles ont effectué 15 minutes d’exercices de renforcement musculaire chaque jour pendant six semaines, et 40 ne faisaient pas d’exercice.

À la fin de l’étude, les participants qui avaient fait l’exercice avaient non seulement réduit leur douleur, mais ils avaient aussi plus de microbes intestinaux produisant des substances anti-inflammatoires, des niveaux plus faibles de cytokines et des niveaux plus élevés d’endocannabinoïdes.

L’augmentation des endocannabinoïdes était fortement liée à des modifications du microbiote et des substances anti-inflammatoires qu’il produit appelées SCFAS (pour short-chain fatty acids). Au moins un tiers des effets anti-inflammatoires du microbiote était dû à l’augmentation des endocannabinoïdes.

« Alors que l’intérêt pour l’huile de cannabidiol et d’autres compléments augmente, il est important de savoir que de simples modifications du mode de vie comme l’exercice peuvent moduler les endocannabinoïdes », souligne Amrita Vijay, coauteur.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Nottingham, Gut Microbes.
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L’optimisme réduit le risque de crise cardiaque ou d’AVC

L’optimisme réduit le risque de crise cardiaque ou d’AVC

Une étude américaine confirme les bienfaits de l’optimisme sur la santé. Ce trait de caractère réduirait en effet le risque de décès prématuré, de crise cardiaque et d’AVC.

L’optimisme réduit d’un tiers le risque de crise cardiaque ou d’AVC

Avoir un caractère optimiste est non seulement bénéfique pour votre entourage qui profite d’une personne agréable à vivre au quotidien, mais aussi pour votre santé. Selon une étude publiée dans la revue médicale JAMA Network Open, les personnes qui présentent ce profil ont un tiers de risque en moins de faire une crise cardiaque ou un AVC.

Mais les bienfaits sur la santé d’un caractère optimiste ne s’arrêtent pas là. L’étude affirme en effet que les personnes optimistes sont moins susceptibles (à 14%) de mourir prématurément, quelle qu’en soit la cause, y compris les maladies cardiovasculaires, le cancer, la démence et le diabète.

Pour être en bonne santé, adoptez la « positive attitude »

Pour tirer ces conclusions, une équipe de chercheurs américaine a fait appel à 230.000 participants venant des États-Unis, d’Europe, d’Israël et d’Australie et les a suivis sur une période de 14 ans. Les résultats ont aussi permis au professeur Alan Rozanski, principal auteur de l’étude et cardiologue à New York, de souligner que la promotion de l’optimisme et la réduction du pessimisme « peuvent être importantes pour la santé préventive ».

Voici donc une bonne raison de voir la vie du bon côté et d’arrêter de broyer du noir. À quand les campagnes de prévention où, en plus de conseiller de faire de l’exercice et d’adopter une alimentation saine, elles encourageront à avoir la « positive attitude » ?

Perrine Deurot-Bien

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Le fromage à un très jeune âge lié à un risque réduit d’allergies alimentaires et dermatologiques

Une étude française, publiée dans la revue Allergy, montre une association entre la consommation de fromage dès le plus jeune âge et un risque réduit d’allergies alimentaires et dermatologiques.

Une « augmentation considérable de la fréquence des maladies allergiques et de l’asthme dans les pays industrialisés au cours des 40 dernières années est due notamment à l’accroissement du niveau d’hygiène et à la diminution des maladies infectieuses et des contacts microbiens dans la petite enfance », indiquent les chercheurs.

Depuis 2002, une étude coordonnée en France par le Pr Dalphin du CHU de Besançon, observe une cohorte d’enfants vivant en milieu rural dans 5 pays européens (Allemagne, Suisse, Autriche, France et Finlande).

Ce travail a déjà confirmé « la diminution dans le milieu agricole (ou fermier) du risque allergique ainsi que du rôle protecteur de la diversité alimentaire précoce ». Un volet de l’étude, mené en collaboration avec l’Inra, s’intéresse plus particulièrement à la consommation de fromage, « un aliment riche en diversité microbienne ».

Ce volet de l’étude a été mené avec 931 enfants. La consommation de fromage à l’âge de 18 mois a été quantifiée en termes de fréquence et de diversité (six types de fromage étaient consommés : fromage pressé, semi-pressé, à pâte molle, bleu, frais, de la ferme).

La consommation de fromage entre 12 et 18 mois était liée à un risque réduit de dermatite atopique (eczéma) et d’allergie alimentaire à l’âge de 6 ans.

« Des études complémentaires permettront de déterminer précisément si la diminution du risque est liée à la diversité ou à la fréquence de consommation des fromages. Parallèlement, des analyses du microbiote intestinal chez les consommateurs de fromage pourraient aider à comprendre les mécanismes en jeux. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inra, Allergy.
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L’odeur de leur conjoint réduit le stress des femmes

L’odeur de leur conjoint réduit le stress des femmes

Le 8 janvier 2018.

Les femmes sont sensibles aux odeurs, et celle de leur conjoint leur offrirait un réconfort immédiat, réduisant considérablement leur niveau de stress. Une équipe de chercheurs canadiens vient de le prouver dans une récente étude.

Les femmes sont plus sensibles que les hommes aux odeurs

Les femmes ont généralement un odorat plus sensible que les hommes et cette étude vient une nouvelle fois de le prouver, tout en apportant une information nouvelle : les odeurs familières, et notamment celles de leur conjoint, peuvent faire baisser les niveaux d’anxiété des femmes soumises à une situation potentielle stressante.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont demandé à 96 couples de participer à une expérience. Au cours de cette dernière, des hommes ont dû, pendant 24 heures, porter un tee-shirt pour qu’il s’imprègne de leur odeur corporelle. Chaque vêtement a ensuite été donné à l’une des 96 femmes. Certaines se sont vu attribuer le tee-shirt de leur conjoint, d’autres celui d’un homme qu’elles ne connaissaient pas, et le dernier groupe, un tee-shirt propre et sans odeur.

Les odeurs étrangères provoquent un stress plus important

Ces femmes ont été invitées à sentir ce tee-shirt avant d’être soumises à une situation stressante matérialisée en une simulation d’un entretien d’embauche et des exercices de calcul. Durant toute la durée de cette épreuve, des scientifiques ont procédé à des prélèvements de salive afin de mesurer les taux de cortisol, l’hormone liée au stress, des participantes. Des questions relatives à leur anxiété leur ont par ailleurs été posées à l’issue de ce test.

En recoupant toutes ces données, les chercheurs se sont aperçus que les femmes qui avaient senti l’odeur de leur conjoint juste avant leur entretien avaient un taux de cortisol bien moins élevé que les autres. Les femmes qui avaient senti l’odeur d’un inconnu montraient, au contraire, des niveaux de stress plus importants. Un constat qui fait dire aux auteurs de cette étude que nous pourrions avoir hérité de nos ancêtres de la Préhistoire un réflexe de protection et de défense face à une odeur inconnue.

Gaëlle Latour

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Cancer du sein : en France, le dépistage n’a pas réduit le nombre de mastectomies

En France, le dépistage organisé du cancer du sein n’a pas réduit le nombre de mastectomies, selon une analyse réalisée par la Dre Cécile Bourdu et quatre coauteurs membres du collectif de médecins Cancer Rose qui paraîtra dans la revue Médecine en octobre.

Entre 2000 et 2016, le nombre des ablations du sein est passé de 17 500 à 20 000.

En 2000, la découverte de 10 cancers du sein amenait à 4 mastectomies totales, avant que le dépistage ne soit généralisé. Même constat pour l’année 2012.

Cécile Bour et ses collègues ont analysé la base de données des hôpitaux et cliniques (PMSI) et constaté que le dépistage organisé « n’a pas fait baisser le nombre d’interventions les plus mutilantes ».

Pour Vincent Robert, l’un des coauteurs de l’étude, avec le dépistage, « un petit nombre de femmes y gagne, un autre y perd. La meilleure solution, c’est de les informer et de leur laisser le choix ».

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Cancer Rose, Europe 1
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La solitude réduit l’espérance de vie

La solitude réduit l’espérance de vie

Le 14 août 2017

Selon de récentes révélations, la solitude augmenterait de 50 % le risque de mourir prématurément chez les personnes de plus de 45 ans et tuerait au moins autant que l’obésité. Explications.

L’isolement favorise une mort prématurée autant que l’obésité

L’isolement social et la solitude constituent des facteurs de risque de mortalité au moins aussi importants que l’obésité. Pour arriver à cette étonnante conclusion, les chercheurs ont combiné 2 synthèses d’études, dévoilées par Julianne Holt-Lunstad, professeur de psychologie à l’université Brigham Young dans l’Utah (États-Unis), devant la convention annuelle de l’Association américaine de psychologie, à Washington.

La première synthèse regroupe 148 études portant sur 300 000 personnes et a révélé qu’une vie sociale riche réduirait de 50 % les risques de mort prématurée. La seconde synthèse regroupe 70 enquêtes menées auprès de 3,4 millions de personnes en Europe, en Asie, en Australie et aux Etats-Unis, et a démontré que l’isolement tuerait au moins autant que l’obésité. Une étude américaine d’avril 2016 démontrait déjà les liens entre solitude et risque d’AVC, d’angine de poitrine ou de crise cardiaque. Diabète, hypertension, cholestérol : une personne seule aura tendance à fumer plus, grignoter et se dépenser moins.

La solitude est encore plus présente dans les pays les plus riches

Si le phénomène d’isolement est bien présent dans tous les pays du monde, Julianne Holt-Lunstad n’hésite d’ailleurs pas à le qualifier de « solitude épidémique », il semblerait qu’il touche davantage encore les pays riches. En effet, outre l’effritement du lien intergénérationnel plus présent dans les pays riches, la baisse du nombre de mariages et l’explosion de celui des divorces, ou encore l’allongement de l’espérance de vie, sont autant de facteurs favorisant l’augmentation de la proportion de personnes vivant seules. Une personne sur dix en France souffrirait de solitude, selon une enquête du Crédoc pour la Fondation de France, publiée en 2016.

Selon Julianne Holt-Lunstad, « avec une population vieillissante, l’effet sur la santé publique [de l’isolement social] ne pourra qu’empirer ». Pour lutter contre ce phénomène inquiétant, elle recommande notamment un aménagement en milieu urbain de lieux favorisant les rencontres des personnes âgées, comme par exemple des parcs. Les idées se multiplient aujourd’hui pour tenter de rompre cet isolement : nombre de personnes âgées n’ayant pas l’occasion de parler à quelqu’un tous les jours, les facteurs peuvent par exemple depuis le printemps dernier rendre visite jusqu’à six fois par semaine aux personnes âgées qui le souhaitent. Les communes multiplient de leur côté les activités leur permettant de s’investir socialement et de tisser du lien social avec les jeunes générations.

Aurélie Giraud

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Dépendance à l’alcool : l’ANSM réduit considérablement la dose maximale du baclofène

L’Agence du médicament (ANSM) a annoncé, le 25 juillet, que la recommandation temporaire d’utilisation (RTU) pour le bacoflène dans le traitement de la dépendance à l’alcool ne permet plus des posologies supérieures à 80 mg/jour.

Cette décision est prise compte tenu du risque accru d’hospitalisation et de décès lié à l’utilisation à haute dose de ce médicament.

Le communiqué de l’ANSM précise :

« L’ANSM demande que les patients en cours de traitement qui recevraient des doses supérieures à 80 mg/jour soient revus par leur médecin afin d’initier une réduction progressive de la posologie par paliers (réduction de 10 ou 15 mg tous les 2 jours) pour éviter tout risque de syndrome de sevrage et qu’ils soient suivis de façon rapprochée, jusqu’à stabilisation de la posologie.

L’ANSM renouvelle son appel à la prudence en cas de prescription de baclofène chez les patients présentant des troubles psychiatriques, en raison du risque d’aggravation d’une pathologie psychiatrique sous-jacente et/ou du potentiel risque suicidaire. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Un QI élevé réduit le risque de mourir prématurément

Un QI élevé réduit le risque de mourir prématurément

Le 30 juin 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université d’Edimbourg, en Écosse, les enfants qui ont un quotient intellectuel (QI) élevé réduisent leurs risques de mourir prématurément.

Un lien entre le QI et l’espérance de vie

Avoir un QI élevé est un atout formidable pour un enfant, mais cela pourrait aussi lui permettre de vivre plus longtemps. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs écossais dans une étude publiée dans The British Medical Journal. Selon ces travaux, un lien existe entre l’intelligence développée pendant l’enfance et l’espérance de vie. Un QI élevé pendant l’enfance serait ainsi associé à un risque de décès prématuré plus faible.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont épluché les données de santé de plus 33 000 hommes et 32 000 femmes nés en 1936 en Ecosse. L’ensemble de ces personnes avaient passé un test de QI à l’âge de 11 ans. Les auteurs des travaux ont, en parallèle, cherché à connaître les causes de décès des personnes qui étaient mortes avant décembre 2015. Pour plus de justesse, de nombreux facteurs ont été pris en compte, comme le statut socio-économique de ces individus.

Les risques de mourir prématurément fortement réduits

En recoupant l’ensemble de ces informations, les chercheurs sont parvenus à établir qu’avoir un niveau de QI élevé pendant l’enfance réduisait de 60 % environ le risque de décéder d’une maladie respiratoire. Quant au risque de mourir d’un AVC, d’un cancer lié au tabagisme ou d’une maladie digestive, il était divisé par deux chez les personnes qui avaient un QI élevé par rapport à celles qui avaient un niveau faible pendant l’enfance.

Le risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer ou de se suicider était également réduit de manière significative. Les chercheurs n’ont trouvé en revanche aucun lien entre un QI élevé et les risques de mourir d’un autre cancer que celui lié au tabac. Si aucune explication n’a encore été apportée, les chercheurs avancent qu’un meilleur niveau d’éducation ou un accès facilité à des traitements de qualité pourraient apporter un début de réponse

Marine Rondot

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16 émotions positives : l’« émodiversité » réduit l’inflammation systémique

Les personnes qui éprouvent non seulement des émotions positives mais une diversité d’émotions positives semblent avoir des niveaux inférieurs d’inflammation systémique, ce qui peut réduire leurs risques de maladies chroniques telles que le diabète et les maladies cardiaques, selon une étude publiée dans la revue

.

Les recherches suggèrent de plus en plus que les réponses inflammatoires peuvent aider à expliquer comment les émotions contribuent à la susceptibilité aux maladies, explique Anthony Ong de l’Université Cornell.

Ong et ses collègues ont cherché à déterminer si l’étendue et la variété des émotions ressenties, ce qu’ils appellent « l’émodiversité », sont liées à l’inflammation.

Ils ont mené cette étude avec 175 participants âgés de 40 à 65 ans qui, pendant 30 jours, utilisaient une tablette pour tenir un journal quotidien de leurs expériences émotionnelles. Ils indiquaient notamment leur expérience de 16 émotions positives différentes, c’est-à-dire s’ils se sentaient :

  • enthousiastes,
  • intéressés,
  • déterminés,
  • excités,
  • amusés,
  • inspirés,
  • alertes,
  • actifs,
  • forts,
  • fiers,
  • attentifs,
  • heureux,
  • détendus,
  • gais,
  • à l’aise,
  • calmes.

« Une faible émodiversité se caractérise par des expériences émotionnelles qui sont relativement homogènes et concentrées dans quelques catégories d’émotions, tandis qu’une émodiversité élevée reflète des expériences émotionnelles relativement diverses et réparties plus uniformément dans toutes les catégories », explique Ong.

Six mois plus tard, des échantillons de sang ont été prélevés et testés pour des marqueurs d’inflammation : l’interleukine-6 (IL-6) qui est un messager pro-inflammatoire du système immunitaire ; la protéine C-Réactive (ou CRP) synthétisée par le foie suite à une inflammation, et le fibrinogène qui est un facteur de la coagulation synthétisé par le foie lors de l’inflammation.

Une plus grande diversité des émotions positives au jour le jour était liée à une inflammation systémique plus faible. Cette association restait significative même en tenant compte des niveaux moyens d’émotions positives ou négatives, des différences dans les caractéristiques démographiques, l’indice de masse corporelle, la personnalité, l’utilisation de médicaments et les conditions médicales.

Que seule la diversité des émotions positives soit liée à une moins grande inflammation a surpris les chercheurs qui s’attendaient à trouver des associations similaires pour les diversités émotionnelles négative et globale.

Les surprenants bénéfices d’un riche vocabulaire concernant les émotions

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Emotion, APA.
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La pilule a considérablement réduit le nombre de décès liés au cancer de l'ovaire

Le 7 septembre 2016.

Les femmes ont aujourd’hui moins de risques de souffrir d’un cancer de l’ovaire qu’il y a dix ans. Une étude italienne vient de révéler les effets bénéfiques de la contraception orale sur la prévention de cette maladie.

La généralisation de la pilule fait baisser le nombre de cancers de l’ovaire

Le nombre de décès liés au cancer de l’ovaire a considérablement baissé dans de nombreuses régions du monde. C’est le constat établi par des chercheurs italiens qui publient le résultat d’une vaste étude dans la revue Annals of Oncology. Ces scientifiques de l’université de Milan avancent même que ce chiffre pourrait encore baisser pendant les années à venir.

Les chercheurs attribuent cette baisse à la généralisation de la contraception orale dans les pays développés. Dans l’Union européenne, la mortalité liée au cancer de l’ovaire a baissé de 10 % entre 2002 et 2012, passant de 5,76 décès pour 100 000 femmes à 5,19 décès. Cette évolution favorable est encore plus flagrante aux États-Unis où le nombre de morts liées au cancer de l’ovaire a baissé de 16 %. Partout, les scientifiques italiens estiment que cette baisse devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2020.

Moins de traitements hormonaux substitutifs pour les femmes ménopausées

« Les grandes variations de taux de mortalité en Europe ont diminué depuis les années 1990 […] C’est probablement dû à une utilisation plus uniforme des contraceptifs oraux sur le continent, ainsi qu’à des facteurs reproductifs, tels que le nombre d’enfants par femme », souligne ainsi le professeur La Vecchia, un des auteurs de cette étude.

Les scientifiques italiens pointent également du doigt le déclin du recours des femmes ménopausées à des traitements hormonaux substitutifs (THS). Ces derniers ont longtemps été prescrits, alors même que certaines études avaient prouvé qu’ils favorisaient les cancers du sein et de l’ovaire, ainsi que les maladies cardio-vasculaires. Ce déclin a été entamé il y a une dizaine d’années, et les conséquences bénéfiques sur la santé des femmes se font aujourd’hui ressentir.

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